Carnet de voyage

Cambodge

Dernière étape postée il y a 1700 jours
Troisième étape de notre périple, c'est au Cambodge que nous passerons les fêtes de fin d'année.
Décembre 2017
30 jours
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Publié le 15 janvier 2020

Et non, nous ne nous sommes pas trompé de localisation. Et oui, nous savons que Bangkok n'est pas au Cambodge mais nous y sommes quand même, c'est bien le problème. 😛

Julien vous dira sûrement que c'est de ma faute... Et oui, je n'aime pas attendre des heures devant la porte d'embarquement, encore moins quand la clim est insupportable. Je reconnais donc avoir insisté pour aller nous asseoir ailleurs, là où nous ne finirions pas comme des glaçons à l'issu de nos 4h d'escale. Mais je tiens à signaler que la compagnie aérienne à sa part de responsabilité aussi ! Non mais franchement, on a jamais vu des billets indiquer l'heure du décollage au lieu de l'heure d'embarquement. Si ? Moi pas en tout cas... Résultat, après nos 4h installés tranquillement devant une autre porte, nous arrivons devant celle où nous sommes supposés embarquer. Le vol n'est pas indiqué donc je vais me renseigner auprès d'une hôtesse qui m'explique que notre avion est celui que nous voyons sur la piste, paré au décollage. Quoi ?? Et oui, elle nous explique que l'horaire sur le billet correspond à l'heure du décollage et non de l'embarquement comme vous l'aurez compris. Evidemment, il n'y a rien à faire, il est trop tard pour embarquer. Notre vol nous passe littéralement sous le nez.

Nous cherchons des solutions avec l'hôtesse mais tous les vols de la journée sont complets. Et ceux de demain hors de prix. Et oui, c'est l'avant-veille de Noël. Côté budget, ce n'est pas la peine d'y compter. D'autant que nous venons déjà de perdre la moitié de ceux-là. Nous regardons donc comment aller de Bangkok à Siem Reap par la voie terrestre. Apparement, il y a des bus tous les jours qui partent de Khao San Road dans le centre-ville et rejoignent Siem Reap en une dizaine d'heures. La "bonne" nouvelle c'est que nous n'avons pas besoin de visa pour sortir de l'aéroport. Je prends donc deux billets pour le prochain bus de nuit sur le site d'une compagnie trouvée en ligne et nous filons dans ce fameux quartier des backpackers à la recherche de la compagnie en question.

Arrivés sur place, la compagnie est encore fermée mais le bus étant prévu d'ici 2h, quelqu'un devrait arriver. Nous nous postons donc à la terrasse d'un bar situé juste en face et profitons d'un cocktail après un mois birman assez sobre.

On est toujours là... Et oui, pas de bol: la compagnie a ouvert mais le bus est plein. Apparement, il y a eu un problème sur le site qui aurait dû afficher complet. On insiste un peu et la responsable nous dit que nous pouvons toujours venir à 5h30 du matin au cas où un des passagers ne se réveillent pas et manque le bus de 6h. On a pas vraiment le choix donc on croise les doigts pour que l'effervescence de Khao San Road joue en notre faveur. En attendant, on est rincés et on aimerait bien dormir quelques heures. On leur laisse nos backpacks le temps de trouver une chambre. On en trouve une passable pour une dizaine d'euros. On récupère nos sacs et zouh, au lit !

23
déc
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Hallelujah ! 4 personnes ne se sont pas présentées au départ du bus 😀 Grâce à eux (et probablement à l'happy hour très très flexible), nous sommes bien arrivés à Siem Reap. Et le trajet n'a pas été désagréable du tout. Nous avons roulé environ 10h et passé 2h à la frontière. Ce fut moins compliqué que ce qui nous avait été dépeint par plusieurs personnes et sur les blogs puisque nous avons décidé de laisser la compagnie de bus gérer pour nous la présentation des passeports aux douaniers. Comme ils le font pour tout le groupe, il semblerait que ce soit plus rapide... Nous étions réticents car c’est surtout un bon moyen de nous délester de $10 supplémentaire par personne mais tout le monde était d'accord, nous aurions donc ralenti le groupe. Et pour le coup, ça a été plutôt efficace.

A la descente du bus, nous retrouvons Kévin, un ancien collègue de Mimi qui vit ici depuis un an avec Aurélia. Après un tour du monde, ils ont tous les deux décidé de s'expatrier un moment. Aurélia est institutrice à l'école française et Kévin a ouvert un bar avec un ami français rencontré ici. Pour le moment, Kévin nous conduit chez Francis, un ami à lui qui fait du couchsurfing et qui a accepté de nous héberger pendant les fêtes. Et dès demain, nous retrouvons notre Dédé nationale, qui passe les fêtes de fin d'année ici avec sa famille et qui nous a gentiment invité à passer le réveillon avec eux et à visiter les temples d'Ankgor les deux jours suivants. Ca ne fait que deux mois que nous sommes partis mais ça fait plaisir de retrouver des têtes familières !!

Retrouvailles !!! 
24
déc
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Publié le 15 janvier 2020

Bon, il faut bien avouer que nos conditions pour passer Noël loin de vous ne sont pas trop mal ! Mais vous nous manquez !!

Merry Xmas ! 
Une nouvelle vision du réveillon, façon pub street. 
25
déc
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Publié le 15 janvier 2020

Quoi de mieux que de se lever à 6h30 du matin un jour de Noël pour se rendre sur le site le plus visité du pays ? On ne dirait pas mais c'est réfléchi. On s'est dit qu'en venant le 25 décembre, on échapperait peut-être à la foule. Et bien, on vous confirme que c'était une bonne stratégie. Par contre, on confirme aussi que picoler la veille l'était beaucoup moins ! C'est donc une belle barre au front que nous attaquons la visite des temples d'Angkor avec la famille de Désirée.

8h du matin: arrivée à Angkor Wat
On sourit, on est frais. 😛
On prend de la hauteur ! Hein Dédé ? 😉
Quand on vous disait qu'il n'y avait pas foule. 
Lumière sur... 
Un bouddha parmi tant d'autres. 
Des murs chargés d'histoire. 
Sortie discrète par la porte arrière. 
Qui veut un encas ? 

Après Angkor Wat, nous reprenons la route direction Angkor Thom via sa fameuse porte Sud.

La traversée du pont sud et ses dizaines de statues. 
Funny faces  !
L'imposante porte Sud.
Arrivée à Bayon. 
Partie de cache-cache entre les ruines.
Un habitant des lieux se cache sur ces deux photos.
26
déc
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déc
Publié le 15 janvier 2020

Il faudrait bien plus de deux jours pour explorer l'ensemble des temples d'Angkor mais nous en avons déjà eu un très bel aperçu. Nous passons sur le cours d'histoire et vous laissons découvrir les lieux en images.

Hello you ! 
Ebahis par la beauté de ces ruines. 
Banley Srey dans l'ancienne ville d'Isvarapura. 
Vue globale sur les ruines après une ascension un peu raide. 
La nature reprend ses droits et nos coeurs résonnent (phénomène acoustique).
Se sentir tous petits.
Yeah !!! 
29
déc
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Publié le 15 janvier 2020

Après une semaine dans l'hyper-centre, entre pub street et les temples d'Angkor, Kévin et Amélia nous proposent de découvrir la campagne alentour. Nous partons en scooter, déjeunons dans des cabanes en bois au bord de l'eau et montons en haut d'une colline pour admirer le panorama.

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janv
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Ca y est, nous entamons une nouvelle année. Et quelle année ! Le voyage a débuté depuis 3 mois à peine et on s'apprête à vivre encore plein de choses. On a hâte ! Et en même temps, on est bien ici 😛 Déjà 10 jours que nous partageons la vie d'une super bande de potes ! Nous avons été rapidement intégrés et nous vivons plus en mode expats que baroudeurs, ce qui nous a valu de sacrés moments festifs.

Pour se requinquer et continuer nos aventures, nous partons direction les îles du sud, avec un léger pincement au coeur. Merci à tous ! Vous allez nous manquer.

Flashback sur le réveillon.  
Mieux vaut refaire l'ardoise en plein jour 😛
4
janv

Après plusieurs heures de bus de nuit et un bateau, nous arrivons au paradis.

Non mais regardez ce bleu :D

Nous n'avons rien réservé. Nous longeons donc la plage principale de Saracen en s’arrêtant d’hôtel en hôtel. Ils sont tous hors de prix. La chambre double paradisiaque, ce sera pour plus tard 😛 Nous trouvons finalement une auberge avec un lit double en dortoir à prix raisonnable ($20 la nuit pour deux) et avec vue ! Nos 5 jours de farniente peuvent commencer !

Le dortoir...
...et la vue !
Dédicace à nos potes du Up2U bar. Vous nous manquez déjà !
Début du programme farniente !
L'art de ne rien faire.
Bienvenue à Koh Rong Samloem ! 
 Tout paradis a sa balançoire immergée. 
De l'autre côté de l'île: encore plus de farniente.
Feeling lazy... 
4 jours de levers et couchers de soleil de folie !!! 
Et un lever de lune spectaculaire que je mets même si ça ne rend rien en photo. 
8
janv
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janv
Publié le 15 janvier 2020

C'est bien reposés que nous quittons notre petit île pour rejoindre le littoral. Après quelques heures de stop sans succès, nous prenons finalement un mini bus pour Kampot, à une centaine de kilomètres. La région est réputée pour son poivre et la ville sympa pour la détente, mais nous avions déjà Koh Rong Samloem derrière nous. Nous profitons donc de nos trois jours ici pour visiter les alentours. D’abord à pieds, le long du fleuve, où nous faisons de belles rencontres. Puis à vélo, à la découverte des temples de la ville, de la campagne et ses marais salants. Le dernier jour, nous louons un scooter pour nous rendre au mont Bokor, la tête dans les nuages.

L'école est finie ! 
Dommage que je n'ai pas de quoi les faire cuire.
Visite en solitaires d'un magnifique temple. 
Mille degrés sur les marais !
Se sentir minuscule face à Bouddha... 
... et à la nature. 
10
janv
10
janv

Après l’ascension du mont Bokor, nous avons pris le bus pour la ville voisine de Kep où nous prévoyons de découvrir les plantations de poivre (à mi-chemin entre les deux villes mais plus accessibles d'ici apparement) et de déguster (moi en tout cas) un bon crabe frais au marché aux crabes !

A peine descendus du bus et hop, à l'eau ! Juju n'a même pas pris le temps de mettre son maillot (ou plutôt il avait la flemme d'aller le chercher au fond de son backpack).

Après la baignade, Juju "lave" ses vêtements sous l'oeil amusé d'une enfant.
 Ca s'annonce pas mal.

Le soleil est tombé. Il nous faut maintenant trouver une auberge. Nous décidons de nous éloigner du centre-ville pour faire quelques économies. Un tuk-tuk nous amène dans un petit village khmer à une quinzaine de minutes. Nous parcourons les ruelles parsemées de dindons, d'oies et de poules jusqu'à trouver une petite guesthouse tranquille, tenue par un français expatrié ici depuis plusieurs années. Nous décidons d'y rester 3 ou 4 jours, le temps de visiter le parc national, une plantation de poivre de Kampot, la ville, ses statues et son fameux marché aux crabes !

Nos chers voisins.
Découverte des environs.
Bienvenue dans la ville du crabe ! 
Qui dit crabes, dit pêcheur, dit femme qui attend. Ah les légendes... 
En réalité ce sont les pêcheurs qui sont à ses pieds. 
Petit aperçu du parc national.
Ils aiment bien les statues ici.
Les fameuses plantations de poivre de Kampot.
Fin de journée sur la plage centrale, déserte.
White lady aux couleurs du crépuscule.
Tous les jours, la magie opère. 
Et le moment tant attendu (pas pour Juju): le déjeuner au marché au crabes !! 
Au revoir Kep, on s'est régalés !
13
janv

Nous partons ensuite pour la capitale: Phnom Penh. Nous n'y restons que deux ou trois jours et avons donc beaucoup à voir et à faire en peu de temps.

Arrivés en fin de journée, nous commençons par une petite balade sur le quai SisoWath où j'ai la surprenante et agréable surprise de découvrir les cours d'aérobic en plein air. Pour aujourd'hui, j'observe juste mais c'est sûr, je testerais avant de quitter la ville 😛

Nous sillonnons ensuite les rues animés du quartier à la recherche d'un petit restau local pour le dîner. Pas si simple car nous sommes plutôt entourés de pubs et de chaînes internationales. Nous finissons par tomber nez à nez avec un pro des noodles ! Et oui, dans ce restaurant, le chef fait les noodles à la main, devant les clients et elles sont succulentes ! Les meilleurs que nous ayons mangées en Asie jusque là, et pour trois fois rien !

Chez David: the best noodles ever !

Le lendemain, nous nous rendons sur le site du S-21. Cet ancien lycée transformé en camp de torture pendant le régime des khmers rouges dirigé par Pol Pot. Nous y passerons 5 heures. Le temps de bien faire le tour de cette histoire tragique, de comprendre le mic-mac géopolitique qui l’a déclenché et de rencontrer deux survivants des lieux. Nous en ressortons écœurés, et désolés.

Pris d'un énorme besoin de nous changer les idées, nous décidons de rentrer à pieds tout en découvrant la ville. Nous marchons un long moment jusqu'à tomber sur le boulevard Sihanouk et le monument de l'indépendance. Le soleil tombe déjà. Sur la place Wat Botum, c'est l'heure de l'aérobic. Après une séance sport/photos, nous marchons jusqu'au palais mais nous arrivons trop tard pour y pénétrer. Nous avons déjà fait pas mal de kilomètres mais décidons de ne pas nous arrêter là et de continuer jusqu'au marché de nuit, le Kandal market. La journée a été lourde et nous cherchons encore des distractions. Nous finissons par regagner l'auberge, lessivés.

Le boulevard Sihanouk et le monument de l'indépendance. 
Wat Botum: dfficile de résister à une nouvelle prise avec l'ardoise 😛
Vue sur l'extérieur du palais royal. 
C'est l'heure du dîner au Kandal market.
Entre bars et clubs s'improvisent des stands de coiffeurs.

C'est déjà notre dernier jour. Nous commençons par un tour au marché qui se trouve à côté de notre guest house. Entre ordures et étales en tout genre, le mélange des odeurs n'est pas très appétissant mais c'est un régale pour la vue ! Je passe un bon moment à photographier les commerçants.

Dans le dédale des étales.

Après le marché, direction les quais pour une balade le long du Mékong jusqu'à Wat Phnom, l'une des plus anciennes pagodes bouddhistes de la ville. Après la visite, nous faisons le chemin inverse et nos pieds nous supplient de nous arrêter. Adjugé, ce sera un massage et au lit. Après tous ces kilomètres, ont leur doit bien ça !

Wat Phnom. 
Un dernier coup d'oeil sur les quais.
Pèle-mèle de trucs qui nous ont fait sou/rire 😛
15
janv
15
janv
Publié le 17 janvier 2020

Le voyage continue au fil de l'eau puisque nous décidons de longer le Mékong jusqu'au nord du pays. Ce matin donc, nous remettons nos backpacks et prenons la route pour Kratie. Un peu avant l'arrivée, nous nous retrouvons bloqués au niveau d'un pont. Tout le monde est sorti de son véhicule et semble prêts à patienter un moment. Apparement, le chauffeur du camion qui est engagé à mi-parcours essaye de finir sa traversée en ajoutant des planches de bois plus large à la structure. Sentant que ça peut durer un moment, j'entame une petite sieste.

Les aléas de la route. 

Nous arrivons à Kratie en fin de journée. Le temps de trouver une auberge, de déposer nos sacs et nous assistons au coucher du soleil sur le fleuve.

Le lendemain matin, nous louons un scooter afin de faire un bout du "Mékong trail". Nous aurions aimé le faire à vélo sur plusieurs jours sans repasser par ici mais l'acheminement de nos backpacks coûtait trop cher et nous manquons de temps niveau visa. Nous optons donc pour le scooter afin de faire plus de kilomètres et de revenir chercher nos affaires ensuite. Nous roulons tranquillement afin de profiter des paysages et de faire arrêt dans les villages que nous traversons.

"Découverte" de l'architecture locale. 
Arrêt petit-dèj: des Nom Ansom, bananes entourées de riz gluant cuits au BBQ dans des feuille de bananier...
... et des kralan: tubes de riz gluant.
Des sourires en chemin.
L'heure de la récré. 

En début d'après-midi, nous nous arrêtons pour tester une coutume locale: déjeuner et faire la sieste dans des hamacs sur les rapides. Beaucoup de familles sont présentes. Elles pique-niquent et se délassent au rythme de la musique, crachée par de gros hauts-parleurs tandis que les enfants jouent dans l'eau. Même les moines ont droit à ce moment de détente.

Cambodian chill.

Nous aurions pu rester ici jusqu'à la fin de la journée mais nous devons reprendre la route si nous voulons pousser jusqu'a Sambor. Nous croisons aussi les doigts pour trouver quelque chose à grignoter en chemin car nous mourrons de faim et même en négociant, les plats vendus ici coûtent une fortune ! On comprend mieux pourquoi la plupart des locaux amènent leur pique-nique.

Un dernier coup d'oeil sur les rapides ... 
...et quelques photos souvenirs. 

Ne trouvant aucun boui-boui sur notre chemin, vers 16h, nous nous rabattons sur l'achat de noodles cup chez un épicier. Il n'en reste que deux et pour moi c'est une mauvaise pioche :O

Un arrêt qui me laissera un souvenir...hot & spicy ! 

En fin d'après-midi, nous rebroussons chemin jusqu'aux "Dolphin pools", un spot réputé pour observer les dauphins d'Irrawaddy, une espèce à la tête ronde et au large melon, proche des belugas. Menacés, on n'en dénombre plus qu'une vingtaine dans le fleuve. Des barques proposent aux touristes d'aller les voir de plus près. Pour notre part, nous décidons de les contempler depuis les bords du Mékong. Mais apparement, ça aussi c'est payant... Des hommes viennent nous réclamer 7$ chacun pour rester ici. Nous partons et nous arrêtons 500m plus loin, entre deux maisons donnant sur le fleuve pour nous faufiler entre leurs deux jardins donnant sur le Mékong. Le soleil commence à descendre et nous vivons un instant magique durant lequel nous apercevons 4 dauphins d'Irrawaddy (ou 4 fois le même). De loin, très peu et très rapidement certes, mais suffisamment pour sublimer le coucher de soleil et faire notre soirée ! Soirée que nous avons finie en haut d’une pagode avec un view point à 360°, et où nous nous sommes retrouvés dans la nuit complète suivis par un moine qui insistait pour nous présenter chacune des représentations du Bouddha (en khmer bien sûr) à l'aide de sa lampe torche. Surréaliste mais sympathique.

Fin d'une belle journée.
17
janv

Pour notre dernière journée dans la région de Kratie, nous partons à la découverte de son "petit paradis" d'après pas mal de voyageurs et locaux rencontrés en chemin: Koh Trong. Il s'agit d'une petite île parcourue par une seule route d'une dizaine de km.

La traversée en bateau ne prend que quelques minutes. 
Oui, oui, on s'active !

A l'arrivée, nous marchons jusqu'au premier village où nous trouvons un monsieur qui loue des vélos. Nous en prenons deux et décidons d'attaquer la route par l'ouest.

L'unique route de l'île. 

L'île est très verte et surtout, très calme. Un vrai petit havre de paix ! En chemin, nous ne croisons quasiment personne hormis quelques agriculteurs et cultivateurs. Nous découvrons également, de loin, le village des pêcheurs.

De champ en champ.
Vue sur le village flottant.
Une ardoise et ça repart.
21
janv
21
janv

Après Kratie, nous avons pris le bus pour nous rendre à Banlung, dans le nord-est du pays, afin de visiter la province du Ratanakiri, connue pour ses treks dans la jungle.

Dès notre arrivée là-bas, nous nous sommes donc renseignés sur les treks mais cela nous a semblé cher pour ce qui était proposé. Nous ne sommes pas tellement emballés et avec les fêtes de fin d'année, nous avons déjà pas mal débordé sur notre budget Cambodge. Nous prenons donc le pari que nous nous éclaterons plus au Laos.

Nous qui étions initialement venus ici pour les treks... Et bien, nous nous sommes tout de même régalés ! La ville de Banlung est l'une des moins peuplée du pays mais néanmoins assez étendue. Nous en faisons vite la découverte au gré de nos balades ravitaillement et logistique. Le marché et les petits commerces locaux nous font découvrir de nouvelles saveurs dont d'énormes part de gâteaux pâtissiers. Sur notre chemin, nous observons les nombreux ébénistes qui taille le bois à même le sol. Ils sont hyper doués !

Mais ce qui nous a le plus enchantés, c'est la découverte des alentours en scooter: des cascades sauvages où nous étions seuls au monde, un lac formé dans un cratère de météorite vieux de 700 000 ans dans lequel nous nous sommes baignés plusieurs fois, une route perdue sur les hauteurs de la ville où nous avons admiré un superbe coucher de soleil. Et une virée inoubliable vers les villages du nord du Ratanakiri avec cette impression d’être dans un western où le temps s'est arrêté. Nous avons eu notre lot de terre rouge, à en faire pâlir Roland Garros !

Banlung, ses commerces, sa terre ocre et ses talentueux ébénistes.
De cascades en cascades. 
Sur les hauteurs de la ville. 
Cap vers le nord !
Une expédition haute en couleurs.
Bienvenue à Veun Sai ! 
Un bac à sable grandeur nature. 
Petite session chez le coiffeur. 
Et si on allait voir par là nous aussi ?
De l'autre côté, la jungle.  
A la découverte des plantations d'hévéas: les arbres à caoutchouc.
Yeak Laom: l'endroit rêvé pour se "décrasser" en fin de journée.

Nous avons également fait de belles rencontres en partageant brièvement la vie d'une famille. Logés chez eux, nous avons passé d'agréables moments à cuisiner, jouer avec les enfants etc. On note ici notre première expérience du balut, un oeuf de canne fécondé cuit à la vapeur dans lequel le foetus est déjà formé. Je crois que c'était également la dernière 😛.

Home sweet home. 
Un petit aperçu de nos repas en famille. 

Nous quittons Banlung quelques jours plus tard pour rejoindre Stung Treng, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière laotienne, sans savoir précisément quand nous la traverserons. Mais lors d'un arrêt en chemin pour changer de bus, nous nous rendons compte que cet arrêt est également desservi par le bus qui passe la frontière et que plusieurs touristes de notre bus ont prévu le transfert directement, sans passer par la ville. A la dernière minute, nous décidons d'en faire de même !

Arrêt sur image: 2 passagères à l'arrêt de bus.