Carnet de voyage

Geo & Marie Worldtrip

72 étapes
79 commentaires
Hello tout le monde, Voici notre blog pour nous suivre à travers notre périple de 14 mois. Nous espérons que vous allez apprécier ;-) Enjoy ! Geogeo & Maria
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Entre 2 cartons, nous tentons de créer notre blog (pas facile facile quand il faut choisir une photo potable !).

Chose faite, à présent il est temps d'aller dormir, malgré tout notre bazar ...

Good night 😀

Notre bordel pré-déménagement !!! 
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Jour J (03 janvier) : Le départ

Nous voilà fin prêt pour notre voyage. Contre toute attente, nos mamans se sont bien tenues. Malgré tout, quelques larmes se sont vues couler. Bref, une fois les contrôles passés l’excitation reprend le dessus.On nous avait prévenu qu’on allait rencontrer beaucoup de galères au cours de notre périple, mais on ne s’attendait pas à ce que ce soit dès le départ... merci la tempête Eleanor. Grâce à toi, notre premier avion a 1h de retard pour Francfort !!Francfort, première escale de 1h20. Autant vous dire qu’on a sprinté dans les couloirs de l’aéroport (avec une petite triche de Geoffrey qui a devancé Marie en prenant un tapis roulant pour aller plus vite 😉 ) pour avoir notre correspondance. Ils n’attendaient plus que nous pour fermer les portes. Ouf, on l’a eu de justesse !! Mais après réflexion, ils ne nous attendaient plus vraiment car nos places avaient déjà été redistribuées. Le drame !! On était chacun à l’opposé de l’avion pour faire 14h de vol. C’était hors de question pour Marie (et au final ni pour Geoffrey qui était bien content de trouver l’épaule de Marie pour dormir). Mais, après de longues minutes de négociation on a réussi à être placé à côté, on remercie d’ailleurs le gars qui nous a cédé sa place.

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Jour 1 (04 janvier) : Arrivée au Costa Rica - Direction Tortuguero

Le premier tampon sur notre passeport nous procure une immense joie qui est aussitôt contrebalancée par la réception de nos sacs couverts de vinaigre de cidre. Mais qui transporte du vinaigre de cidre dans la soute ???!!!! Bref, on connaît donc le programme de cet après midi dès notre arrivée à Tortuguero : lavage intensif des sacs et affaires. Nous qui pensions nous reposer après les 16h d’avions, les 3h de bus et les 2h de bateau, les galères sont déjà bien présentes mais ça fait parti du voyage donc on garde le sourire 😀

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Jour 2 (05 janvier) : Visite de Tortuguero - Excursion en pirogue du parc national

Levés 5h pour une balade en pirogue à travers le Parc National De Tortuguero où nous avons eu la chance de croiser caïmans, iguanes, aras, hérons bleu, héron tigre, martin pêcheur, colibris, singes hurleurs, paresseux, toucans, loutres etc.

Malheureusement le temps n’est pas en notre faveur, des petites averses tombent de temps en temps dommage pour les photos... mais quelles photos ? Geoffrey n’a pas voulu prendre l’appareil photo car il croyait faire du kayak... on se contentera des clichés de la Gopro.

Bon, les deux barres de céréales avalées à 5h du matin ne tiennent pas au ventre. Direction petit resto à la cuisine traditionnelle dés 11h du matin.

La pluie s'étant intensifiée dans l'après-midi, on décide malgré tout de prendre notre courage à deux mains et de faire l'autre partie du parc à pied, poncho et chaussures d'eau (sexytitude absolue !!). Mais nous avons vite rebroussé chemin quand nous nous sommes aperçus que l'eau nous montait jusqu'à mi-mollet. On est donc rentré bredouille ...

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Jour 3 (06 janvier) : Repos 😀 (car toujours beaucoup de pluie...)

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Jour 4 (07 janvier) : Puerto Viejo

On se met dans le rythme des Ticos, levés 6h du matin avec le bruit des aras, des coqs et d’autres oiseaux. Ça nous laisse bien le temps de refaire nos sacs qui ont tant bien que mal réussis à sécher malgré l’humidité. On quitte Tortuguero pour aller dans le sud du Costa Rica, non loin de la frontière du Panama : Puerto Viejo. Pour se faire, on a 3h de speed-boat à travers le canal qui longe la côte. Une belle expérience (on était que tous les 2 à bord), même si on a cru mourir plusieurs fois !! Puis, après 1h de taxi, on arrive à notre auberge de jeunesse très baba cool. Surprise : il pleut (encore et toujours) ! Petit resto en bord de plage, on en profite pour mettre les pieds dans l’eau. Vivement le soleil, car la mer est bonne. Le reste de la journée sera utilisé pour mettre le blog à jour et jouer au Yam dans les canapés de l’auberge dont la propreté laisse vraiment à désirer ...

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Jour 5 (08 janvier) : Visite de Puerto Viejo

Levés comme d’habitude à 6h du mat avec le soleil et le chant des oiseaux. Enfin du soleil, alléluia !! Ce jour là, l’envie de café fut très forte et a eu raison de nous : direction le petit resto du coin pour un breakfast frugal avec de gros pancakes, de très bons fruits locaux et un demi litre de café noir (on exagère un tout petit peu 😉).Puis programme de la journée : plage, plage, plage, lecture (et oui, Geoffrey s’est mis à lire) et coup de soleil à gogo (Marie s’est transformée en écrevisse). Pour faire des économies, on s’achète des nouilles chinoises au supermercado. Saveur crabe : plus jamais !!

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Jour 6 (09 janvier) : Excursion à Cahuita

A notre arrivée, un couple de français nous aborde, ils nous avaient déjà repérés dans l’avion Francfort-San José (en même temps on n’avait pas été discret avec tout notre bordel pour avoir deux places à côté ... (voir Jour J )). Alex et Amélie font également un tour du monde avec leur enfant Théotime de 2 ans. Nous voilà tous les 5 entreprendre l’excursion du parc de Cahuita, où on a eu la chance de voir paresseux, caméléons, lézards, singes, papillons, araignées (berk dit Marie), raies, écureuils, ratons laveurs, etc. Au moment de partir de la pause déjeuner, où la plage était paradisiaque 😍, nous rencontrons un autre couple de français, Jacques et Nadine, qu’Alex et Amélie avaient déjà croisé à Tortuguero. Nous finissons donc la balade tous les 7, en arpentant une belle passerelle, hein Jacques ? 😉 Jacques et Nadine sont un couple de cinquantenaire qui voyagent pour 6 mois à travers l’Amérique centrale et les USA.

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Jour 7 (10 janvier) : Balade à vélo jusqu’à Manzanillo

Beau temps en prévision, on décide de louer des vélos pour descendre à Manzanillo. 15 km à travers la jungle et en longeant des plages (spot de surfeur). Petit dîner très sympathique en compagnie de Jacques et Nadine. Nous écoutons avec passion leurs précédents voyages.

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Jour 8 (11 janvier) : Adios Puerto Viejo, go to Monteverde

Journée entière de bus : 9h30 de trajet en passant par San José.

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Jour 9 (12 janvier) : Monteverde

Arrivés à l’auberge, super accueil. Le gars nous explique tout ce qu’il y a à visiter à Monteverde. Il nous réserve alors le parc national de Santa Elena. Santa Elena est un parc à moyenne altitude composé d’une forêt primaire à forte densité et d’un taux d'humidité à 100%. Les animaux se font plus rares qu’à Cahuita. Nous croisons principalement des oiseaux ainsi qu’un coati qui a partagé notre repas de midi. Le coati est un mammifère appartenant à la même famille que les ratons laveurs. Le coati à nez blanc est principalement installé en Amérique Centrale.

Le soir, nous retrouvons Alex, Amélie et Théotime pour manger un Burger (on en avait vraiment marre du riz/poulet/haricot rouge !!).

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Jour 10&11 (13&14 janvier) : Go to the Ocean side

Après une tempête de vent qui nous a empêché de dormir et qui nous a vraiment fait flipper 😱, c’est parti pour 10h de trajet pour uniquement 182 km. Le Costa Rica est en effet très mal desservi au niveau routier. C’est une distribution en étoile depuis San José. Il y a très peu d’informations sur internet concernant les transports et les horaires. On demande régulièrement à des locaux pour savoir quand passent les bus. A savoir, les locaux sont vraiment très gentils et serviables, ils viennent facilement vers nous pour nous aider.Après 3 bus et 1 taxi, nous voilà arrivés dans notre Air bnb que tenait justement une française, Tatiana. On a été réellement enchanté de son logement, elle a construit ses habitations à partir de containers. Le résultat est superbe (même si on croise des sauterelles ENOOORMES sur la terrasse) !!

Et puis surtout, c’est notre premier coucher de soleil sur l’océan pacifique 😍

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Jour 12&13 (15&16 janvier) : Descente à Samara

Petite station balnéaire à forte population francophone. On s’est principalement pavané sur la plage la journée. Mais le soir, on est allé voir la ponte des tortues sur la plage d’Ostional. Quatre espèces différentes viennent pondre sur cette plage. Elles sont malheureusement en voie de disparition à cause des prédateurs mais aussi de l’humain et sa pollution plastique. Lorsque les bébés sortent de leur œuf, seules une ou deux tortues sur cent arrivent jusqu’à l’eau. Les autres se font manger par les oiseaux, les crabes, les ratons laveurs ou même les chiens. Alors, pour essayer de préserver ces espèces, des volontaires viennent récupérer quelques œufs pour les mettre à l’abris (le temps d’incubation dure 2 mois). Il faut savoir qu’il y a très peu de mâles parmi les tortues, la plupart n’arrivent pas jusqu’à l’eau. C’est pourquoi, à l’âge de procréation (entre 10 et 50 ans pour les espèces qu’on a vu), les femelles gardent en elle le sperme du mâle pendant 1 an pour pouvoir se reproduire plusieurs fois dans l’année.On a donc vu plusieurs dizaines de tortues sortant et rentrant dans l’eau pour pondre sur la plage. On les a observées grâce à des lampes infrarouges pour ne pas les perturber. L’une d’entre elle a même percuté Marie, qui, en s’en rendant compte a bondi. Leur travail de ponte dure 1h à 1h30 selon les tortues. Par ailleurs, lors de la période de ponte, cette plage est fermée au public.Cette expérience était vraiment magique, mais il faut le faire avec une agence sérieuse car, à certains endroits, ils profitent du tourismes et de la curiosité humaine sans avoir de respect pour les tortues (pas de lampe infrarouge, photos avec flashs ce qui perturbe les tortues et ne pondent finalement pas, toucher les tortues, etc.).

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Jour 14&15 (17&18 janvier) : Quepos & Manuel Antonio

La découverte de notre Air BNB a provoqué chez Marie sa première panique. Il s’agit d’une chambre chez l’habitant dans une maison quasi vide sans âme et sans wifi !! Nous avons donc passé l’après midi dans un fast food pour avoir internet et organiser notre prochaine étape, qui était dans un premier temps la visite du parc de Corcovado. Mais à 80$ par personne la visite, nous nous sommes vites rabattus sur une autre destination : Montezuma pour finir notre voyage au Costa Rica avec excursion bateau sur l’Isla Tortuga puis farniente sur la plage.

Le lendemain, on sillonne le parc de Manuel Antonio en compagnie de nos amis Jacques et Nadine, qui étaient également à Quepos. On rencontre 3 variétés de singe qui se laissent prendre volontiers en photo au bord de la plage, tels des stars. Les ratons laveurs en profitent pour fouiller les sacs des baigneurs. On fait également la rencontre de deux baroudeuses Michèle et Marie qui profitent de leur retraite pour visiter l’Amérique Centrale en sac à dos.

On décide alors de dîner tous ensemble. Le repas est animé par les histoires de voyage de chacun. Il faut dire que nos deux retraitées ont vécu de nombreuses anecdotes, notamment en Honduras pendant les émeutes à la suite des élections. Jacques, Nadine, Marie et Michèle vantent tous les 4 l’intérêt de découvrir le Nicaragua. Charmés, nous décidons donc d’y aller et annulons notre virée à Montezuma. Le Nicaragua est en effet facile d’accès depuis le Costa Rica.

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Jour 16 (19 janvier) : Traversée jusqu’au Nicaragua

Départ 7h30 de Quepos. Arrivée à la frontière à 18h15. Sortie 18h50. Merci Gabriel !! On a en effet fait la connaissance de Gabriel, un Costa Ricain venant de Tamarindo et parlant anglais. Avec lui, nous avons pu deviner le chemin à suivre pour passer la frontière entre la taxe de sortie du Costa Rica, la taxe d’entrée du Nicaragua et le passage des bagages au rayon X. Il n’y a aucune indication et c’est d’autant plus difficile dans l’obscurité sans parler l’espagnol ! Encore une fois, merci Gabriel 🙏

A la sortie du bus, les taxis se jettent sur nous (comme dab) et nous disent que le quartier craint et nous miment un braquage avec un pistolet. Qui croire entre le taxi à la recherche de clients ou les français qui nous ont assurés que ça ne craignait pas ?! Trop tard, le taxi nous a fait flipper, on accepte donc sa proposition en négociant le prix du taxi.

Entre l’auberge et le resto, on peut constater que les prix sont au moins divisés par 2 par rapport au Costa Rica. On se permet alors de boire des bières 😁

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Jour 17&18 (20&21 janvier) : Isla de Ometepe

Ometepe est une île du lac du Nicaragua (3ème plus grand lac de l'Amérique latine et le 24ème au rang mondial) composée de deux volcans dont l’un est toujours actif.

Après 1h de traversée en ferry, nous voilà arrivés dans notre auberge. Horreur : champignons et moisissures pour unique décoration sur les murs !! On ne se laisse pas abattre, mojitos et bières nous attendent dans le centre.Le lendemain, découverte de l’île à motocross. On se baigne dans les eaux cristallines Ojo de Agua et ascension du volcan du sud jusqu’à la cascade de San Ramon.

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Jour 19&20 (22&23 janvier) : Granada

Nous voici plongés dans un décor de films américains à monter dans un vieux bus scolaire. Nos sacs à dos sont sanglés au toit du bus, on a eu bien peur de les perdre en cours de route !! Tout un marché vivant se trouve dans le bus (fruits, légumes, viandes, pop corn, petits équipements électroniques, lunettes, ceintures, etc.).

Après 2h de bus, arrivés à Granada. Ville riche en couleur. On peut enfin profiter, après 3 semaines de voyage, d’une belle architecture et d’une histoire à découvrir à l’occasion d’une balade à calèche (on avoue, on a vraiment fait nos touristes avec notre glace et notre appareil photo 😁).

Granada a été fondée en 1524 par Francisco Hernández de Córdoba (d’où leur monnaie actuelle). Après l'indépendance du Nicaragua, Granada devient, en alternance avec León, la capitale du pays. Pour mettre un terme à cette instabilité, Managua, qui se trouve géographiquement entre ces deux villes, a été choisie comme capitale en 1858. Mais avant cela, en 1855, William Walker, envoyé par les Américains, recrute une soixantaine de mercenaires, et s’empare de Granada. Walker veut instaurer une république esclavagiste et établit l'anglais comme langue officielle. Il s'autoproclame président après avoir organisé de fausses élections. Les États-Unis reconnaissent sa légitimité. Il s'ensuit alors une véritable guerre de libération. Walker est défait lors de la bataille de San Jacinto le 14 septembre 1856. Il quitte le pays en incendiant Granada. Il tentera d'envahir de nouveau le pays, mais sera finalement capturé et exécuté en 1860 au Honduras.

A notre plus grande joie, la majeure partie de la ville coloniale est tout de même restée intacte.

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Jour 21 (24 janvier) : Come back to San Jose

Notre bus a 1h30 de retard. Heureusement qu’on s’est fait des amis français à l’arrêt de bus ! Après 5h de route et 2 longues heures à la frontière, nous voici en bonne compagnie de Alex, Amélie et Théotime pour partager notre dernier repas au Costa Rica.

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Jour 22&23 (25&26 janvier) : Bogota

Geoffrey était surexcité car il a enfin pu profiter d’un whisky gratuit dans l’avion !

Arrivés à Bogota, on se rend compte qu’on avait du mal à respirer, que nos sacs paraissaient plus lourds et qu’on était essoufflés. Non non, ça ne venait pas du whisky de Geoffrey car Marie avait les mêmes sensations 😉 En fait, Bogota est la troisième capitale la plus haute du monde située à 2700 mètres, ce qui explique nos gènes.

Au programme : visite de Bogota, musée de l’or, jardin botanique, montée au Cerro de Monserrate, etc.

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Jour 24&25 (27&28 janvier) : Notre coup de cœur ♥️

Ballade dans le marché riche en couleur. On y trouve de tout : des centaines de fruits et légumes inconnus pour nous, des épis de maïs, des petites rattes, des plats typiques colombiens, des bières, et surtout des fraises succulentes (on n'en avait jamais mangé d'aussi bonnes !).On a réussi à trouver une boulangerie française, alléluia !! On s’est donc fait de bonnes tartines avec beurre et confiture le matin 😋 Les produits français commencent à nous manquer, surtout le fromage qui est très peu présent et hors de prix dans les supermarchés.On vous laisse découvrir les photos de cette magnifique ville coloniale qui a été un réel coup de cœur pour nous 😍

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Jour 26&27 (29&30 janvier) : Mauvaise expérience à Bogota

On s’est fait piquer le passeport de Geoffrey à l’arrêt de bus lorsqu’on se rendait à l’aéroport pour notre vol direction Carthagena. A ce moment là, panique, plein de pensées nous viennent à la tête : Comment va t’on faire pour continuer le voyage ? Est ce qu’on est obligés de rentrer en France pour refaire nos papiers ? Tout se chamboule dans nos têtes, surtout qu’on ne parle pas espagnol et que les colombiens ne parlent pas du tout anglais ...

Bref, on va porter plainte au commissariat avec l’aide de Marlene qui était également à Bogota à ce moment là.

Le lendemain matin, direction ambassade de France. Une heure après, on ressort avec un passeport d’urgence en poche. Ouf sauvés, le voyage peut continuer !

Go to Cartagena 💪

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Jour 28/29/30 (31 janvier-02 février) : Carthagena - la ville pas si paisible

Notre hôte vient nous chercher à l’aéroport. En nous faisant visiter sa maison, il nous dit que le quartier est safe MAIS qu’il ne faut pas trop s’y promener, il nous dit que sa maison est safe MAIS qu’il ne faut pas oublier de fermer les 3 portes à clef ... bref, on ne se sent aucunement en sécurité.

Le lendemain on décide quand même de visiter le centre de Carthagena en s’y rendant à pied. Une voiture s’arrête et nous dit de partir en courant de ce quartier, ça confirme bien notre crainte. Désormais, on prendra le taxi pour se déplacer ! Arrivés dans les remparts, on est ébloui par ce village aux couleurs chaleureuses et vives.

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Un peu d'histoire : La ville a été fondée le 1er juin 1533 par le conquistador Pedro de Heredia.

Pendant près de trois siècles, elle fut un bastion du Royaume d'Espagne en Amérique du Sud. Carthagène des Indes fut aussi un important centre de traite des esclaves et de transit de l'or issu des pillages des empires aztèque et inca, or destiné à l'Espagne.

Afin de protéger la ville des pirates, l'ingénieur militaire espagnol Antonio de Arévalo initia la fortification de la ville dès 1742, qui est composée du fort de San Felipe de Barajas et de douze kilomètres de remparts.

A noter que la ville de Carthagène des Indes et sa forteresse sont classées au patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.

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Le 3ème jour, on visite la forteresse de San Felipe pour contempler la vieille ville absorbée par la nouvelle ville remplie de building. Quel dommage ...

Le passage dans cette ville nous a coûté 242 416 « No gracias » à de multiples vendeurs en tout genre. A la fin, on leur chantait avec le sourire 😉

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Jour 31 à 38 (03 février - 10 février) : Welcome to San Andres Island

Attention les yeux pour les âmes sensibles, les images suivantes peuvent heurter votre santé mentale (surtout en période hivernale) 😉

1er surprise : notre vol n’est pas du tout à l’heure indiquée sur le billet (8h). On a donc poiroté de 6h30 à 15h30 à l’aéroport ... Heureusement que le Yam et les séries existent !!

2ème surprise : on doit payer une taxe de 30€ par personne pour accéder à cette île (bon ok, on avait oublié de se renseigner sur notre Lonely Planet ...). Autant vous dire que notre budget quotidien de 26€ a largement été dépassé à ce moment là.Heureusement, le soir même, on a fait la découverte d’un bar aux mojitos exceptionnels et bien chargés ...

Pour l’anniversaire de Marie, on s’est permis de s’offrir un hôtel de bon standing où on avait vu sur mer. Ça fait du bien de retrouver le confort et la propreté. On a dormi comme des bébés 👶 !!Programme de la journée : jet ski, plage de sable blanc, et baignade dans les eaux turquoises, petit shopping et dégustation de 3 L de mojitos. Journée parfaite !!!

Le reste de la semaine se passe à San Luis, au sud de l’île dans une auberge moins luxueuse mais confortable où nous découvrons Rocky Cay, un îlot accessible à pied par une bande de sable blanc peu profonde.Nous louons un scooter pour visiter El hoyo soplador, dixit le trou souffleur, la piscinita, et d’autres petites plages où nous étions seules face à la mer. L’île est plus sauvage sur la côte ouest.

Le lendemain, on décide de faire une excursion sur Acuario qui un îlot et une étendue de sable où l’on peut contempler diverses poissons, notamment des raies. Malheureusement, le temps ne nous permet pas d’y aller. En effet, il y a un peu de vent et les gardes côtes interdisent la sortie. On repousse alors au lendemain et rebelotte, il y a un peu de vent. On n’en croit pas nos yeux, en pleine mer des Caraïbes on s’imagine les pirates faisant faces à de grosses tempêtes. Alors que là, il y a 3 clapotis et l’île se retrouve paralysée. On est vraiment très déçus de ne pas y aller, c’était vraiment quelque chose à voir sur l’île. Nous profitons donc de la plage et des Coco Loco.

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Jour 39 à 44 (11 février - 16 février) : Valpo

On part de Colombie pour arriver au Chili en passant notre première nuit dans l’aéroport (pas très agréable comme expérience, les nuits blanches ne sont définitivement plus pour Marie depuis qu’elle a 26 ans 😅).

On file direct à Valparaiso pour obtenir notre RUT. Le RUT (Rol Único Tributario) est un numéro fiscal chilien nécessaire pour acheter notre Combi. Ça s'est fait en deux trois mouvements :

1er étape : chez le notaire. 2ème étape : passage au service des impôts. En tout, on en a eu pour 2h à peine. C'est très facile d'obtenir un RUT au Chili !

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Visite guidée de Valparaiso par la suite. Valparaiso est une ville portuaire située à 1h30 de Santiago du Chili, connue pour ses tremblements de terre, ses incendies et son street art. Valparaiso, (en espagnol Valparaíso, issu de Valle paraíso « Vallée Paradis ») est un port et une ville du Chili. Elle est le premier port et la deuxième ville du Chili.

Cette ville joua un rôle géopolitique très important dans la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque la ville servit d'escale pour les bateaux voyageant entre les océans Atlantique et Pacifique et traversant le détroit de Magellan. Toujours un aimant pour les immigrants européens, Valparaiso se développa fortement durant l'âge d'or, lorsque la ville était connue par les marins étrangers comme la « Petite San Francisco » et le « Joyau du Pacifique ».

Son centre historique a été déclaré patrimoine culturel de l'humanité par l'Unesco en 2003.

La ville peut être divisée en deux parties distinctes. D'une part, la ville basse (« El Plan »), située sur la partie plate de la ville, qui abrite le port ainsi qu'une grande majorité des commerces de la ville, d'autre part la ville haute, les Cerros (les collines).

Les cerros se sont formés jusqu’à atteindre le nombre de 42 au total, perchés au-dessus de la vieille ville. Les collines de Valparaiso ont des caractéristiques urbaines et sociales différentes les unes des autres. Elles ont leurs propres rues et des escaliers d’accès. Beaucoup ont eu ou continuent d’avoir des ascenseurs (les funiculaires) qui les relient au plan. Les cerros sont composés d’épiceries, d’associations et d’une vie communautaire propre à chacun qui donnent à ces quartiers une identité unique. Une identité si forte que les porteños (habitants de Valparaiso) vivant à l’étranger se reconnaissent mutuellement et se regroupent généralement avec des gens ayant vécus dans le même cerro.

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Le dernier jour, visite de Concon et ses dunes de sable surplombant la ville. On peut également y faire du sandboard qu’on n’a malheureusement pas pu tester, mais à faire dans un autre pays 😉

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Jour 45 à 47 (17 au 19 février 2018) : La destination imprévue : l’Equateur

On ne récupère finalement pas notre combi à la date espérée mais seulement début mars. On décide alors d’aller en Équateur pour découvrir l’Amazonie, une région trop reculée pour y accéder avec notre van.

Après une nouvelle nuit passée à l’aéroport de Lima, où on n’a étonnamment pas trop mal dormi, on arrive dans la plus haute capitale du monde frôlant les 3000 mètres d’altitude : Quito.

Au programme : Visite de Quito et sa majestueuse basilique, parc surplombant la ville, crapahutage dans la vieille ville, etc.

On se renseigne également pour l’Amazonie auprès d’une agence de voyage française. Elle nous organise de suite une excursion de 4 jours avec départ le soir même ! C’est parti pour vaincre les phobies de Marie 😅

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Jour 48 à 51 (20 au 23 février) :

1er jour : après une nuit horrible dans un bus, descente de la rivière en motor boat. Durant la traversée, on a pu observer diverses animaux et plantes. Arrivés au lodge, on découvre notre belle chambre avec salle de bain privée.

Direction à présent au grand lagon pour une petite baignade. Pas très rassurant après l’explication du guide concernant les nombreux caïmans, anacondas et piranhas qui vivent dans ces eaux. Au final, Marie n’ose pas y aller mais Geoffrey prend son courage à deux mains et ne se fait finalement pas mordre les fesses 😉

2ème jour : Excursion dans l’Amazonie avec notre guide Ronald, un natif qui connaît l’Amazonie comme sa poche. La balade de 4 heures est rythmée par l’explication des vertus médicinales des plantes et arbres que l’on croise, notamment le curare qui est utilisé par les indigènes pour chasser. Ce poison a un effet paralysant, les muscles se contractent et la proie meurt d’asphyxie. Cette plante ressemble à un petit palmier. Le curare est également utilisé à faible dose pour opérer des humains. Certains arbres ont des racines sortant de la terre et ont donc la capacité de se déplacer (de plus d’un mètre par an) pour trouver le soleil. D’autres sont entourés de lianes qui les étouffent et les tuent.

On a également pu croiser un magnifique acajou qui est très protégé dans l’Amazonie. En effet, seuls les natifs ont le droit de l’utiliser pour construire leur habitation. Il est interdit de le vendre. Il y a toutefois un important marché noir de ce bois.

Par la suite, on a goûté à des fourmis citrons (lemon ants) car justement, elles ont le goût de citron. D’autres fourmis font leurs fourmilières en hauteur sur les troncs d’arbres. Ces fourmis peuvent également tuer un humain en s’infiltrant dans ses orifices. Ronald en a fait l’expérience, il a laissé sa main 5 secondes sur la fourmilière : son bras était rempli de fourmis !! Une fois les fourmis écrasées, celles ci laissent une odeur répulsives aux moustiques : bon anti-moustiques naturel ! Bien d’autres anecdotes à raconter mais la liste est longue ...

En fait, dans la jungle, c’est la loi du plus fort. Tout le monde essaie de survivre en tuant ce qui l’entoure. Fin de journée, recherche des paresseux à trois doigts le long de la rivière en attendant la tombée de la nuit. Puis place à la découverte des caïmans. Ça fait froid dans le dos, ils sont partout ! On voit leurs yeux briller grâce à la lampe torche. Notre guide a même réussi à prendre un bébé dans les bras ! Sur le chemin du retour, on s’est fait attaquer par des poissons volants. On s’en est pris deux sur nous. Marie a fait un sacré bon lors de la première attaque 😂

3ème jour : Debout à 6h du matin pour contempler les oiseaux. Puis visite d’une communauté indigène avec le partage de la préparation d’une tortilla de manioc. On s’est régalé ! Puis on a fait la connaissance d’un shaman et de sa culture. Geoffrey a même testé la sarbacane utilisée pour chasser 💪

Ensuite, on a cherché des anacondas. Malheureusement nous n’en avons pas vu. On est enfin rentrés à pied de nuit jusqu’à notre lodge. Autant vous dire que Marie a bien flippé. Une balade nocturne qui a durée 1h30, mais pour Marie une éternité !! On a fait la rencontre de plusieurs araignées mortelles, d’insectes en tout genre (cigales, scorpions, milles pattes, etc) et de grenouilles.

4ème jour : Retour à Quito en pirogue par le même chemin qu’à l’aller sauf que le niveau de l’eau a énormément diminué. On a dû sortir du canoë à de multiples reprises pour le pousser sur les galets. Puis 8h de bus pour rentrer jusqu’à la capitale. On n’en peut plus du bus, vivement le van !!!!

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Jour 52 à 56 (24 au 28 février) : Rafting à Tena

Après l’Amazonie, on décide de se rendre à Tena pour faire une journée de rafting.Au programme : descente du rio Jatunyacu pendant 27 km ! On est un bon petit groupe : Fabio un suisse allemand de 24 ans, Alan un californien de 75 ans, notre capitaine Diego, Miller notre sauveteur qui nous suit en kayak et nous. C’était la première fois à tout l’équipage. On a vraiment bien rigolé avec plein de péripéties : on est tombés maintes fois (Fabio : 1 fois, Alan : 3 fois, Geoffrey : 2 fois et Marie : 4 fois), on a bien bronzé, on a fait de la balançoire dans les airs à la pause repas, on a vu une poule bouffée un papillon (super chasseuse), etc. Le soir, au vue de la bonne entente qui régnait, on décide de boire une bière bien méritée. Et là on tombe dans le traquenard, on a fini chez Miller après 6 pintes chacun 😂 On a même réussi à leur faire chanter les démons de minuit (Qui ça, qui ça ??) !! On a passé une excellente journée qui restera gravée dans notre mémoire. On a vraiment adoré l’Equateur, pour l’instant c’est notre pays coup de cœur. On vous conseille vivement d’y aller pour sa culture, son incroyable nature tellement diversifiée, sa population si accueillante et chaleureuse. Bref, un réel coup de cœur ❤

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Jour 57 à 62 (01 au 06 mars) : Rencontre avec Berta la Kombi

Après 48h de voyage entre 3 aéroports et 10h de bus, on arrive enfin à Villarrica où on doit acheter notre maison roulante 😀 On rencontre alors Cécile et Loïc, les propriétaires de la Kombi qui ont fait un tour d'Amérique du Sud pendant 6 mois. Ils se sont vraiment bien occupés de la Kombi pendant leur trip et nous ont donnés plein de bons conseils pour la suite. On les remercie sincèrement de ces 3 jours passés avec eux (et parce qu'on a trouvé des partenaires de belotes 😉 !!). On part sans crainte, Berta est au top de sa forme !

A suivre ...

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Jour 63 à 70 (07 au 14 mars 2018) : En vadrouille sur l'île de Chiloé

On passe notre première nuit sur un parking d'un parc municipal d'une ville longeant l'autoroute. Ce n'était pas notre premier choix, mais à la suite d'une crevaison sur l'autoroute, on est sortis pour s'équiper de deux nouveaux pneus.

Malgré tout, on ne prend pas de retard sur notre programme, on embarque sur le ferry avec la grosse Berta pour aller sur l'île de Chiloé. Vu qu'il n'y a qu'un ferry par semaine pour rejoindre le continent direction Patagonie, on est contraints de rester sur l'île une semaine entière ...

On essaie alors de trouver tous les soirs un bon spot pour dormir avec notre Berta, soit devant l'océan, soit devant les innombrables lacs de l'île. On en prend plein les yeux tous les soirs 😉

On a également goûté le Curanto, un plat typique de l'archipel. Il est composé de moules, palourdes, saucisses, poulets, lards, pommes de terre et haricots, le tout cuit à l'étouffé dans un trou creusé dans le sol, tapissé de braises et recouvert par des feuilles de Nalca (rhubarbe chilienne). Sacré plat !! Mais on a quand même préféré nos ribs cuites au feu de bois à côté du lac et nos patates à la braise 😀

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Jour 71 à 73 (15 au 17 mars 2018) : Chaitén - Un volcan dans un volcan

On retourne enfin sur le continent, non sans peine, notre ferry ayant été annulé la veille dû au mauvais temps. Ce mauvais temps nous a quand même permis de rencontrer un couple de New-Zélandais qui font le même voyage que nous en Amérique du Sud 😉

On enfile nos chaussures de rando et c’est parti pour l’ascension du volcan de Chaitén. Ce volcan a subi une éruption en mai 2008. Pendant l'éruption, la lave s'est accumulée à l'intérieur de la caldeira formant un nouveau dôme d'un volume estimé à 800 millions de mètres cubes et qui a ainsi augmenté l'altitude du volcan de 200 mètres.

On en a pris plein les yeux, on avait une belle vue sur l'océan et les lacs mais aussi sur ce fabuleux cratère !

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Jour 74 à 76 (18 au 20 mars) : Notre « premier » glacier

On descend encore plus dans le sud pour enfin arriver au Parc National de Queulat. On va rencontrer notre « premier » glacier. Pourquoi les guillemets ? Car ce jour là, le temps n’était pas en notre faveur et le glacier est resté dans les nuages malgré la randonnée dans une belle forêt. On a tout de même réussi à l’apercevoir depuis le parking le matin 😉

On continue par la suite notre route pour descendre jusqu'au bout du monde. Sur la route, on rencontre des paysages à couper le souffle. On s'arrête régulièrement pour prendre des photos et profiter de ce spectacle que nous offre la nature.

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Jour 77 (21 mars) : Cathedral de Marmol

Après 7h de route dans des chemins cabossés pour seulement faire 200 km, on a la tête grosse comme des ballons à cause du bruit de la Berta sur les cailloux.On arrive enfin à Puerto Rio Tranquilo. On retrouve le couple de New-Zelandais que l’on avait rencontré sur l’île de Chiloé. Petit apéro en leur compagnie pour faire passer le mal de tête 😉Le lendemain, on embarque sur un petit bateau pour visiter les grottes de marbres. Et c’est 1h30 de pur bonheur, on en prend plein les yeux. Ce marbre se reflète dans une eau bleue transparente. C’est donc avec un grand sourire que l’on reprend la route, toujours aussi cabossée, direction l’Argentine.

On est en effet obligés de passer par l’Argentine pour atteindre le sud de la Patagonie car il n’y a plus de route au Chili permettant d’y accéder.

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Jour 78 à 81 (22 au 25 mars 2018) : Rencontre du véritable premier glacier

Sur la route, on croise nos premiers Guanacos mais on les appelle les Alpaguas 😁 Ils font partis de la famille des lamas. On en voit tout le temps au bord de la route. On rencontre aussi des émeus, des lièvres, des chevaux sauvages et plein d'autres animaux qu'on ne croise pas sur les routes de France. Il n’y a qu’eux et nous sur la route. On est seuls au monde sans ville autour. Il faut dire que le paysage est très aride et très venteux.

On passe assez facilement la frontière entre le Chili et l’Argentine. Après 2 jours de route, plus ou moins difficile, on découvre la charmante petite ville d'El Calafate où l’on se renseigne pour visiter le parc national des glaciers. C’est aussi l’anniversaire de la Maman de Marie, on en profite donc d’être en ville pour lui souhaiter un très bon anniversaire 🎁🎂🎉🎊

Le lendemain, c’est avec un merveilleux soleil qu’on fait la découverte du glacier Perito Moreno. On a passé la journée à contempler le glacier et ses blocs de glace s’effondrant dans le lac.

On a également recroisé nos amis NZ Amy & Joe mais cette fois en voiture. On se dit qu'on va surement les recroiser plus tard dans notre itinéraire 😀On reprend par la suite la route pour traverser la frontière chilienne et rejoindre notre prochaine destination : Torres del Paine !

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Jour 82 à 85 (26 au 29 mars 2018) : Le parc tant attendu !

Nous voici conduisant sur les centaines de kilomètres que nous offre le parc pour admirer ses paysages composés de lagon bleu azur, du Lago Grey, d’un glacier, d’une cascade et de la fameuse rando jusqu’aux Las Torres. Le lendemain, on décide d’entreprendre cette rando (de 18 km avec 700 mètres de dénivelé, 8h de marche en tout) accompagnés de nos amis Amy et Joe. On a marché sous la neige, le temps s’est en effet gâté la veille au soir. On n’a donc malheureusement pas pu faire les 800 derniers mètres, néanmoins les plus difficiles, pour voir Las Torres à cause de la neige qui est tombée en abondance. On repart donc un peu déçus, mais la rando valait le coup.On repart ensuite pour rejoindre la Ruta del Fin del Mundo, direction Ushuaia !

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Jour 86 à 91 (30 mars au 4 avril) : Le bout du monde

La découverte de la ville et shopping nous ont bien occupés le premier jour. On ne s'attendait pas à une ville aussi grande et industrialisée. Le port est rempli de containers et de paquebots. C'est également d’Ushuaïa que partent les excursions pour l'Antarctique. Dans le centre, de nombreux restaurants et boutiques de souvenirs sont présents pour ravir les touristes.

Après une nuit très fraîche (4 degrés dans la Berta, le réveil est plutôt rude ❄!!), on part en expédition pour le parc national de la Fin del Mundo pensant trouver le panneau indiquant la fin du monde. On apprend alors par un guide du parc que ce fameux panneau se trouve dans le centre d'Ushuaia ... On est un peu déçus car on ne peut même pas faire de randonnée dans le parc à cause du mauvais temps. On repart donc bredouille. On croise tout de même le train del fin del Mundo. Ce train était à l'époque appelé le "Train des prisonniers". Il servait comme moyen de transport de marchandises et de bois de chauffage en direction de la prison nationale d'Ushuaïa. A présent, il reste seulement 8 km de chemins de fer exploités à des fins touristiques.

Le mardi est consacré à la Berta qui passe faire un tour chez le garagiste, où l’on croise par pur hasard nos amis Amy et Joe. Le destin nous relie vraiment 😁 Eux aussi ont des problèmes mécaniques avec leur voiture. On passe donc la soirée (fraîche) avec eux.

Après réparation de l’éclairage, vidange et réglage du moteur, on repart tranquillement et sereinement pour remonter l’Argentine et retrouver la chaleur (enfin !!).

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Jour 92 à 96 (5 au 9 avril 2018) : Des problèmes, des problèmes et encore des problèmes !

A peine partis d'Ushuaïa, on remarque un problème avec la Kombi. Plus aucune puissance, on arrive tant bien que mal, sur deux cylindres, à rejoindre une ville plus au nord d’Ushuaia. Il est tard, on a froid et faim mais on recherche tout de même un garage. Il faut savoir qu’ici, ils ont une longue pause déjeuner (de 13h à 16h) mais ils finissent tard, heureusement pour nous ! N’arrivant pas à trouver de garages dans la ville, on demande à des locaux. L’un d’entre eux nous accompagne jusqu’à un garage qui nous accepte. Les Argentins sont d'une profonde gentillesse. Après un diagnostic approfondi, le mécano constate que le réglage réalisé par le garage à Ushuaïa a été très mal fait. Il doit donc tout recommencer 😩 On est plutôt énervés 😡 On quitte le garage à 22h avec la Berta en pleine forme et ça nous a coûté trois fois moins cher qu’à Ushuaïa ...

Le lendemain, on repasse par la frontière chilienne (on est obligé car il n’y a que cette route pour accéder à la Terre de feu). De toute façon, ça nous arrange car on doit récupérer le padron de la Kombi (carte grise chilienne). Et là, on apprend qu’on doit récupérer ce papier à Punta Arenas qui est à 200km à l’opposé de notre destination. On essaie de ne pas s’énerver et de garder la tête haute 😪

Le lendemain, on récupère enfin notre padron. Tout contents, on retrace pour arriver à la frontière argentine et continuer notre route vers le nord. Mais à ce moment là, le douanier nous demande une déclaration du notaire nous autorisant à sortir 180 jours du pays en étant étranger avec une voiture chilienne. Malgré la mise en garde de Cécile et Loïc lorsqu’on a acheté la Kombi, on a oublié de faire cette déclaration. Et le plus proche notaire se trouve à 230 km, à Punta Arenas. Donc rebelotte, on retourne dans cette ville. On n’en peut plus, on en a marre de tous ces kilomètres et de ce temps perdus. Le froid et le vent n’arrangent rien. Gros coups de mou pour nous. Toutefois, on arrive à trouver rapidement un remontant : BARBECUE !! On achète des ribs et on s’installe dans un parc pour faire ce fameux barbecue accompagné de l’apéro et de la musique, malgré les 10 degrés 🎉🎊🥂

Lundi matin, on arrive à récupérer ce papier. On repart enfin du Chili l’esprit tranquille. Direction Buenos Aires 💪

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Jour 97 (10 avril 2018) : Rencontre inattendue à Monte Leon

Malgré l’objectif ambitieux de rouler 400km par jour pour rattraper notre retard, on décide de s’arrêter en chemin dans un parc pour manger. D’après les cartes routières, il y a une colonie de pingouins installée sur les plages. Après une petite marche de 2km, on découvre nos premiers pingouins par centaine. Ils ne sont pas craintifs, on a pu en voir juste à quelques centimètres de nous 😍

On les observe se baigner, marcher sur la plage et se prélasser en couple. Ces animaux choisissent leur partenaire pour toujours. La femelle et le mâle nourrissent chacun leur tour leurs bébés afin de les protéger des multiples prédateurs. Ils peuvent plonger jusqu’à 80 mètres de profondeurs et s’éloigner jusqu’à 50 km des côtes. Ils restent 5 mois en mer jusqu’à la nouvelle ponte. En ce moment, on se trouve à la fin de la période de croissance des bébés. Ils ont tous perdu leurs plumages gris, que l’on retrouve partout accrochés sur les arbustes. Leur nouveau plumage leur permet de supporter la température glaciale de l’eau.

On continue notre route par la suite pour en observer d'autres plus au nord de l'Argentine. Mais ... A suivre

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Jour 98 à 124 (11 avril au 07 mai 2018) : La roue n'a toujours pas tourné pour nous ...

Après cette merveilleuse rencontre avec les pingouins, ce sont les tristes rencontres avec les garagistes de Puerto San Julian qui nous attendent. Après le passage chez les trois garagistes de la ville, la conclusion n’est pas convaincante. Ils nous conseillent d’atteindre la prochaine grosse ville qui se trouve à 400kms avec notre Kombi qui fait un bruit d’enfer... 25kms plus tard c’est la casse complète du moteur 😭 on se fait remorquer par le premier pickup qui passe jusqu’au garagiste vu la veille. Ce jour-là, on ne s’attendait pas à passer plus de quatre semaines dans son garage. En effet, la recherche d’un autre moteur pour remplacer le nôtre a été très compliquée et surtout très chère 😭😭.

Bref, on a eu le temps de faire des expériences culinaires, bien souvent réussites (grâce à Geoffrey) 💪. On a également fait une randonnée sur plusieurs jours avec, bien entendu, le vent légendaire de Patagonie. Notre tente s’en souvient, un matin, on l’a vu s’envoler ! Au vu de la hauteur qu’elle avait pris, on l’a cru perdue, mais non on l’a récupérée un peu plus loin, ouf !! Pendant la nuit, une souris a fait son petit trou dans notre tente pour manger nos provisions. Marie s’est rendue compte de sa présence à 5h du matin en touchant quelque chose de tout doux, le réveil fut brutal 😅.

On a aussi décidé de prendre un cours d’espagnol. Et lors de celui ci, on a rencontré Anahi et Marie Cruz avec qui on a bien sympathisé. Elles nous ont fait découvrir la vie nocturne de Puerto San Julien. On a également partagé le maté autour d’un feu sur la plage face à l’océan. Le maté est une boisson traditionnelle sud américaine préparée en infusant des feuilles de yerba maté. Tout le monde boit ça en Argentine à longueur de journée, et se le partage dans la même tasse. Attention, refuser de boire un maté est mal pris !

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Jour 125 à 130 (08 au 13 mai 2018) : Again, again and again

Nous voilà repartis sur la route après être restés 1 mois à Puerto San Julian. Tout ce qu’on désire, c’est arrivés sans encombre à Buenos Aires qui est a 2200 km. Mais, en vain. De nouveau, on se fait remorquer par un camion qui nous dépose à Trelew. Après diagnostic, une fuite d’huile a été provoquée par la rupture d’un joint. Ce n’est pas grave mais ça nous coûte une énième nuit chez un garagiste et une certaine somme 😡

Néanmoins, sur la route on fait la découverte de Puerto Madryn, dernière ville de Patagonie où l’on rencontre des français dans la même galère que nous. En effet, ils connaissent aussi bien que nous les garages de Patagonie ... 😪

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Jour 131 à 133 (14 au 16 mai 2018) : Buenos Aires

Arrivés sain et sauf à Buenos Aires, on découvre la majestueuse capitale de l’Argentine. On est agréablement surpris de par sa culture et sa tranquillité. En effet, bien que ce soit une capitale, il est agréable de se promener en pleine ville sans se noyer dans la masse. On trouve des places de partout pour la Bertha ! C’est assez surprenant pour une capitale 😅

Le soir même, on assiste à une représentation de tango. Très belle expérience pour nous, cette tension et cette sensualité entre les danseurs nous ont donné des envies ... de se mettre à cette danse en rentrant 😉

Le lendemain on profite du beau temps pour visiter Buenos Aires et son architecture peu ordinaire. Elle peut être haussmanienne et récente selon les bâtiments. On constate qu’il n’y a aucune harmonie entre les immeubles. C’est original ! On se promène à travers différents parcs de la ville jusqu’à tomber sur une exceptionnelle roseraie où l’on découvre des roses de tous les royaumes, de toutes les couleurs et de toutes les odeurs.

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Jour 134 à 136 (17 au 19 mai 2018) : Uruguay ou le pays des Kombi

On décide de continuer notre voyage sans la Bertha, on la laisse donc à Buenos Aires et on enfile nos sacs à dos direction Colonia del Sacramento ! On contemple cette ville coloniale sous la pluie malheureusement, mais elle n’en reste pas moins charmante avec ces anciennes voitures à chaque coin de rue. On fait une escale de 24h à Montevideo avant de prendre un bus pour le Brésil. Montevideo est, à l’échelle de son pays, une petite capitale sans intérêt particulier.

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Jour 137 à 140 (20 au 23 mai 2018) : Florianopolis

En trois mots : chaleur, soleil, caipi !!!!!!! En réalité, il en faudrait bien plus : convivialité, beauté, gentillesse, randonnée, plage, nudiste, amour, sexe ... CALIENTE ! Comme vous pouvez vous en douter, on est vraiment heureux d’être à Florianopolis et au Brésil 🇧🇷 ! On a réservé un appartement au centre de l’île. Notre hôte, Marcos, nous a reçu avec une gentillesse et un accueil extraordinaires. Il nous a invité le soir même à manger chez lui avec des amis. Ils sont également férus de voyage et ont visité tellement de pays à travers le monde ! Malgré notre fatigue, la soirée a été très agréable.

Le lendemain, on fait une randonnée improvisée (on devait louer une moto mais ça a été reporté au jour d’après). Trois kilomètres à travers la jungle de l’île avec des vues époustouflantes mais avec beaucoup de boue. Marie étant en tong, ses pieds s’en souviennent !! Récompense : on arrive sur une plage, pique nique et bronzette avant de siroter une caipi au bord du lagon. Le mardi, tour de l’île en moto : 153 km à travers les petites villages de pêcheurs au sud de l’île, la grande ville de Florianopolis à l’ouest, les stations balnéaires au nord, et les grandes plages et ses dunes de sable à l’est. On connaît l’île comme notre poche 😉

Le jour de notre départ, Marcos nous organise une rando à travers les dunes, c’est bon pour les fessiers 😁 2h de marche dans le sable avec son chien Fofinho nous aideront à trouver le sommeil dans le bus de nuit qui nous amènera à Paraty ... 😴

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Jour 141 à 143 (24 au 26 mai) : Les toboggans naturels

Redécouverte pour Geoffrey, il y était déjà allé trois ans plus tôt. Mais ce n’est pas grave, il avait adoré ! Et il y a de quoi, entre les toboggans naturels, la belle ville de Paraty avec ses rues pavées et son style colonial, et l’auberge de jeunesse Che Lagarto avec ses piscines et ses bonnes caïpi, on ne pouvait qu’aimer ☺

De plus, par chance, il y avait un festival d’organisé ce week-end là. On a pu donc en profiter après une journée sportive au toboggan. On a d’ailleurs croisé un serpent et plein de sangsues, berk 😫

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Jour 144 à 149 (27 mai au 1er juin) : Relax

Barbuc sur la plage le premier jour accompagné de caïpi. On rencontre des voyageurs avec qui on finit dans la boîte de l’île. Première boîte pour nous depuis le début du voyage, ça nous change ! On est plus dans l’ambiance vacances, ça nous fait plaisir 😁 Le reste du programme sur l’île se résume à des randonnées pour découvrir les nombreuses plages de l’île ainsi que son histoire. On a également fait une excursion de l’île en bateau pour aller voir les plages les plus éloignées. La particularité de cet archipel est qu’elle ne possède qu’une unique route qui menait au pénitencier détruit en 1994. N’ayant donc aucun véhicule sur l’île, tous les déplacements sont réalisés à l’aide de taxi boat.

On a même prolongé le séjour sur l’île mais pour malheureusement rester au lit car Geoffrey était malade 🤒

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Jour 150 à 153 (02 au 05 juin) : Un endroit magique

On est chanceux, il fait beau côté Brésil pour observer les multiples cascades (275 en tout !!). De ce côté, on se trouve face aux cascades, dont la plus impressionnante : la Gargantua del Diablo. Les différentes passerelles permettent d’accéder aux dessous des cascades. Le spectacle est grandiose. De nombreux coatis font l’animation aux touristes qui attendent de la nourriture. D’ailleurs, ils se portent bien !

Trois heures suffisent de ce côté pour admirer cette merveille. On se dirige par la suite vers la frontière argentine. Le passage se fait très facilement (aucun contrôle, barrière ouverte à tout le monde, on y passe en 5 minutes).

Le lendemain, on visite donc les chutes argentines. On est moins chanceux, le temps est pluvieux. Ça ne nous empêche pas de sillonner les nombreux sentiers que propose ce parc. Cette fois-ci, on contemple les chutes de leur hauteur. Contrairement au parc brésilien, il faut prévoir toute la journée pour profiter pleinement de ce spectacle naturel. Et cerise sur le gâteau, il y a un resto à volonté de barbecue. Geoffrey s’est régalé 😋

En conclusion, il faut absolument visiter les chutes des deux côtés car ce sont des paysages différents mais tous deux impressionnants. On vous laisse juger par vous même en regardant les photos 😉

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Jour 154 à 162 (06 au 14 juin) : Dernier voyage avec Bertha

C’est avec angoisse qu’on récupère la Bertha après trois semaines sans elle. On quitte Buenos Aires en passant bien évidemment par un garage pour régler les soupapes ... C’est 1500 km qui nous attendent jusqu’à Santiago du Chili. On se dirige vers la frontière la plus proche, c’est à dire celle de Uspallata où nous rattrapons nos amis New Zélandais Amy et Joe. La frontière étant bloquée par les chutes de neige depuis 7 jours, il aura fallu encore attendre 2 jours avant qu’elle ouvre. On peut témoigner des températures extrêmes, on a eu du -9 degrés et l’eau a gelé à l’intérieur de la Kombi. Et nous avec 😰🤧 Cependant, cela nous a offert de beaux paysages recouverts d’un manteau de neige.

Après 2 jours de grand nettoyage, révision et petites réparations, on tombe dans une petite rue sur une fan de Kombi qui nous arrête. Après 30 minutes de papotage, elle nous propose l’hospitalité qu’on accepte avec grand plaisir car on rêve d’une douche chaude et d’un bon lit avec ce froid !!

On a donc partagé une agréable soirée avec Soledad et son mari au rythme des anecdotes de voyage en Kombi (ils en ont 2 !). On garde un merveilleux souvenir de cette famille et on les remercie pour leur gentillesse et leur hospitalité !

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Jour 163 à 168 (15 au 20 juin) : Rencontre avec Rolando

Rendez-vous avec notre futur acheteur Rolando à Santiago. Après 30 minutes de présentation de la Kombi, il nous propose de dormir chez lui jusqu’à ce qu’il l’achète. On accepte volontiers, il nous prépare alors une sortie nocturne dans Santiago. Rolando est un bon vivant, on a bien bu et rigolé. Il nous a fait gouté à des spécialités chiliennes, dont le Terremoto (tremblement de terre). C’est une boisson servie dans un verre de 50 cl remplie de vin blanc et de grenadine où on ajoute de la glace à l’ananas. C’est particulier mais ça ne nous a pas empêché d’en reprendre un deuxième 😁 Une fois rentrée chez lui, il nous a fait goûté le Pisco Sour et le Piscola. On peut vous dire qu’on n’était pas très frais le lendemain 😅

Rolando a prévu de passer son week-end à Vina del Mar. Et par chance c’est là où se trouvaient Joe et Amy, on profite donc de sa voiture pour passer le week-end avec eux. Le dimanche, Rolando se joint à nous pour une visite guidée de cette région qu’il aime tant. On a passé un excellent week-end entouré d’amis 🍻

On retourne chez Rolando le dimanche et y reste jusqu’à mercredi pour signer tous les papiers nécessaires à la vente. C’est avec émotion quand même qu’on laisse les clefs à Rolando. En effet, malgré les problèmes mécaniques, on a vécu une belle aventure à ses côtés.

Rolando a de grands projets de rénovation pour cette Kombi. C’est avec impatiente qu’on attend les photos de la nouvelle Bertha 😊

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Jour 169 à 176 (21 au 28 juin) : San Pedro avec Amy et Joe

Pour notre dernière semaine en Amérique du Sud, on décide de faire le Nord du Chili et plus particulièrement San Pedro de Atacama, connu pour son désert de sel et son ciel pur où il y a de nombreux observatoires.

Avant l’arrivée de Joe et Amy, on fait un repérage des agences de tourisme et on constate que toutes les activités sont hors de prix. En effet, SPA est une petite ville qui vit exclusivement du tourisme. Des centaines d’agences sont toutes côte à côte. Par chance, Amy et Joe ont encore leur voiture. On a donc passé les 3 jours tous les 4 à bord de leur van Toyata pour visiter le désert de sel le premier jour.

Le deuxième jour, on a plongé/sauté dans un lagon de sel où l’on peut flotter comme dans la Mer Morte. Malgré la température de l’eau, c’était une expérience unique. Par contre, ça fait mal au yeux, nez, lèvres, gorge. En effet, l’eau est vraiment très salée ! On est ressortis tout blanc.

Le troisième jour, levés à 3h30 pour arriver avant le levé du soleil aux Geysers del Tatio afin de contempler ces geysers qui sont particulièrement actifs à cette heure ci. Mais il fait -15 degrés, notre corps en prend un coup. Le froid est difficile à supporter, mais le jeu en vaut la chandelle. Ces énormes jets d’eau géothermaux ainsi que les immenses fumerolles élançant leurs fumées blanches dans les cieux sont un spectacle sans pareil.

Enfin, on finit la découverte de cette région par un coucher de soleil dans la Vallée de la Lune, néanmoins pas si grandiose que ce qu’on espérait.

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Jour 177 et 178 (29 au 30 juin) : Bilan de ces 6 derniers mois

C’est après une dernière soirée bien arrosée avec Rolando qu’on quitte l’Amérique du Sud. L’heure du bilan est arrivée. Ce qu’on retient de positif :

  • L’extrême gentillesse des Américains du Sud ! Dans n’importe quel pays, l’accueil et l’entraide étaient présents.
  • Des paysages magnifiques et variés. Entre la jungle tropicale et les plages de sable blanc pour le Costa Rica, la Colombie et le Brésil, en passant par les dunes de sables et l’urbanisation de Valparaiso du Chili, en terminant par les glaciers et le désert de Patagonie.
  • Une expérience inoubliable avec la Kombi. La liberté d’aller où l’on voulait, les paysages magnifiques en s’endormant, un minuscule chez-soi à l’autre bout du monde.
  • La découverte de nouvelles cultures et d’espèces animales et végétales, toutes différentes les unes des autres mais non moins incroyables.

Ce qu’on a moins aimé :

  • Notre passage à l’ambassade française de Bogota pour le vol de passeport de Geoffrey.
  • Les nombreuses heures d’attente dans les aéroports.
  • Le niveau de vie des pays d’Amérique du Sud. Certains ont le même niveau qu’en France. Aïe le porte monnaie !!
  • La pollution plastique omniprésente sur tout le continent. On réalise à quel point l’humain est en train de tuer notre planète Terre.
  • Le mois passé dans un garage à cause de la Bertha. Le moral en a pris un coup.
  • Le froid et le vent incessant de Patagonie.

Chiffres clefs :

  • 8 Pays : Costa Rica / Nicaragua / Colombie / Equateur / Chili / Argentine / Uruguay / Brésil
  • 50 h d'avion
  • 60 h d'attente dans les aéroports
  • 250 h de conduite avec la Kombi
  • 207 h de bus
  • 41 h de bateau
  • 21 h de scooter / moto
  • 0,5 h de Jet Ski
  • 54637 fois "No Gracias" (pour les taxis et vendeurs en tout genre ...)
  • 15 belles rencontres
  • 1327 chiens et 8 chats
  • 730 km parcourus à pied
  • 10 fois où Marie s'est cassée la gueule
  • 1001 remarques sur les cheveux de Geoffrey par les Lyonnais 😉
  • 2 tatouages
  • 0 tourista !!!

Le bilan est positif mais on a quand même hâte de partir de l'Amérique du Sud pour retrouver la chaleur et nos amis Alex, Amélie et petit Théotime en Indonésie 😊

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Jour 179 à 183 (01 et 05 juillet) : Bali or not ?

Après 21h de vol et une nuit passé sur la moquette de Melbourne on est super excités d’arriver à Bali ! On sort de l’avion et on constate avec bonheur que la température est agréable.

Puis le contrôle d’identité arrive et là c’est le drame !!! Geoffrey ayant un passeport d’urgence (pour rappel, on nous l’a volé à Bogota en début de voyage), il n’est pas possible de passer la frontière sans visa. La seule solution pour obtenir un visa est de retourner à Melbourne et en demander un à l’ambassade d’Indonésie. Après une journée d’attente laissés à l’abandon par l’immigration indonésienne dans une salle miteuse surveillée par un garde, on reprend un avion pour Melbourne. Le billet de Geoffrey est pris en charge par la compagnie qui aurait dû vérifier s’il possédait un visa avant de monter dans l’avion, mais Marie étant en règle on a dû acheter un billet (bien cher).

Toutefois, on ne voulait pas renoncer à nos vacances avec Alex, Amelie et Théotime dans la maison avec piscine. Donc, arrivés à Melbourne, on regarde les billets pour retourner à Bali après avoir obtenu ce fameux visa mais, les Australien étant en vacances, les billets sont maintenant à 900€ ... Impossible pour nous 😭.

Un sentiment de frustration énorme nous envahie. On a passé trois jours et trois nuits dans les aéroports et les avions. On craque. Cette histoire nous a coûté très chère. On se retrouve à Melbourne en plein hiver australien et le mauvais temps qui suit. Le moral en prend un coup, c’est très dur pour nous. Les finances sont au plus bas et l’Australie est très chère. On doit vite s’adapter à cette nouvelle situation ... Trouver du boulot en si peu de temps est difficile, on se rabat donc sur du Wwoofing, c’est-à-dire travailler dans une ferme organique en échange du gîte et du repas. Ouf, on trouve rapidement une ferme. Une nouvelle aventure nous attend ... 🤞💪

Et étant à Melbourne pour quelques jours, on en profite pour visiter 😉

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Jour 184 à 186 (06 au 08 juillet) : La barrière de corail

Ouf, à Cairns, la température est clémente et le soleil présent. Même si c’est l’hiver en Australie, au nord le climat reste tropical. Avant de partir une semaine en Wwoofing dans une ferme, on reste 3 jours à Cairns et en profite pour découvrir la grande barrière de corail en snorkelling ainsi que ses innombrables poissons de toutes les couleurs 😲🐠. La mer était chaude ! C’était une expérience inoubliable de A à Z, les 3 heures de navigation pour rentrer ont été horrible, la mer s’était levée et le bateau tanguait dangereusement et laissait la plupart des touristes malades 🤢. Ça vomissait dans tous les sens 🤮😅 Heureusement pour nous, on n’a pas le mal de mer !!!

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Jour 187 à 199 (09 au 17 juillet) : Wwoofing à Mutchilba

Nous voilà arrivés dans la ferme de Graham. Cinq autres wwoofers sont avec nous : 4 allemandes et 1 anglaise. Notre travail consistait à ramasser les citrons verts (limes picking) et à replanter des tea trees (arbre à thé). Tout au long de la semaine, on a partagé différentes cultures avec le fermier et les wwoofers. On a fait la connaissance aussi avec le serpent le plus mortel d’Australie, le brown snake. Il était minuscule mais sa morsure tue un humain en 5 minutes. Geoffrey a failli le toucher pensant qu’il était inoffensif ... 😒🤣

Cette expérience nous a été très enrichissante et on a fait de belles rencontres. Malgré les 6 heures de travail hebdomadaire en plein cagnard, on s’est quand même bien amusés : ski nautique sur le petit étang du fermier, feu de camps, barbecue, shamallow, dégustation du whisky et du gin produits par Graham, etc. Bref, le moral est remonté après cette semaine. On retourne le dimanche sur Cairns pour regarder la finale de la coupe du monde et fêter la victoire avec de nombreux français. Je pense qu’on se souviendra de cette coupe du monde vécue à l’étranger ! Il y avait une ambiance de folie dans tout Cairns !! 🎉🎉🎉Vive la France 🇫🇷🇫🇷🇫🇷

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Jour 200 à 220 (18 juillet au 7 août) : Nos vacances en France

La course contre la montre commence bien avec un trajet stressant et une correspondance réussie in extremis mais nous sommes à Nice ... sans bagage par contre. Nos parents sont là pour nous accueillir et nous ont préparé un bon plateau de fromage à partager en famille 😋

Le lendemain, direction la Corse pour passer une semaine dans un super hôtel en compagnie de toute la famille de Geoffrey à l’occasion des 65 ans de mariage de ses grands parents. Le programme était simple: on partait chaque jour en bateau à la découverte d’une plage toujours plus jolie. Une fois installés, apéro avec la charcute corse a l’ombre des pins, puis balle à 10 géante, certain en garde de belles traces (hein Fanny 😅). Ensuite petite séance wakeboard, ski nautique ou bouée. Après tout ce sport, on se détendait dans la piscine avec une bière bien fraîche dans la main. On en garde vraiment un excellent souvenir, on tient à remercier Colo et Mamichelle pour cette super semaine en Corse.

Une fois débarqués à Nice, il nous reste quelques heures pour faire la rencontre du petit Ethan trop trop chou et de prendre le petit dej, à défaut de passer une semaine à Bali, avec Alex, Amélie et Théotime.

Maintenant place à Narbonne sous la canicule mais sans vent 😅 On a bien profité de la famille de Marie et de la plage. On en a même profité pour descendre en Espagne rendre visite à Jacques et Nadine.

Et dans notre marathon, on n’oublie pas notre passage à Lyon où tout le monde s’est rendu disponible pour passer la soirée avec nous. Magnifique soirée qui nous a fait un bien fou !

Après tout ça, c’est vraiment dur de reprendre l’avion mais c’est avec plein de souvenirs que nous allons affronter l’hiver et le monde du travail australien.

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Jour 221 à 265 (8 août au 21 septembre) : Il est temps de travailler !

Après deux semaines de recherches intensives de petits boulots, Marie a obtenu une place dans un restaurant qui prépare des brochettes pour les vendre sur le marché du jeudi au dimanche et un job de nanny les mardis et mercredis pour une famille australienne adorable. Russel et Carolyn ont 4 enfants : Oliver (12 ans), Lucy (8 ans), Sam (4 ans) et le petit dernier Hugo (14 mois). Oli, Lucy et Sam vont à l’école française de Sydney donc ils parlent tous français.

Quant à Geoffrey, il travaille dans le bâtiment la semaine et en extra dans le resto où travaille Marie le week-end, quand il y a besoin.

On découvre Sydney difficilement avec ce rythme de travail. Marie profite de la voiture de la famille pour se balader avec le bébé Hugo et Geoffrey découvre de très jolis coins au gré de ses chantiers.

Question logement ... c’est hors de prix à Sydney. On a quitté notre auberge de jeunesse, où on était restés les deux premières semaines, pour une chambre de 9 m² dans une vielle résidence où on partage salle de bains et cuisine avec 10 autres chambres. Mais niveau budget on s’y retrouvait. Ce n’était pas facile tous les jours surtout avec notre voisine... une femme d’un certain âge qui hurlait toutes les nuits pour un oui ou pour un non !! Heureusement, elle a fini par être virée de la résidence.

Sydney est une magnifique ville, entre son opéra, ses ponts, ses nombreuses baies et caps, ses parcs, ses plages ... Bref, il y en a pour tous les goûts. On ressent la sécurité et le bien être de cette ville. Quand on dit que l’Australie est « safe », ce n’est pas une légende, on s’y sent réellement en sécurité. Il fait vraiment bon vivre ! On s'y plait vraiment 😀

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Jour 266 à 280 (22 septembre au 6 octobre 2018) : Entre eucalyptus et baleines

Les parents de Geoffrey viennent nous rendre visite pendant deux semaines. Après leur accueil à l’aéroport, on se rend sur le mythique opéra, visite de la ville et petites bières en attendant Marie qui, la pauvre, travaille sur le marché.

Visite du Royal National Park connu pour sa randonnée qui mène au Wedding Cake et on n’est pas déçus, on s’imagine bien un gâteau de mariage.


Visite des Blue Mountains pendant que Marie s’occupe des petits australiens.

Le nom de Blue Mountains est donné par la légère brume bleutée qui plane sur cette énorme forêt d’eucalyptus. Cette brume est causée par l’évaporation de l’huile essentielle d’eucalyptus qui se dégage des feuilles.

Ce parc propose de nombreuses randonnées sur des sentiers balisés mais Bruno le père de Geoffrey en a décidé autrement en passant par les chemins à peine praticables


Road Trip vers la Hunter Valley à la découverte des vignobles Australiens.

Malgré les cépages exclusivement Français, ils n’arrivent pas à faire d’aussi bons vins français. Cependant, la visite d’un domaine, et sa dégustation , est un moment très agréable !

Port Macquarie, jolie petite ville avec son hôpital pour koala et son zoo .

Les koalas sont souvent victimes d’accidents de la route, ils sont alors recueillis ici dans un petit hôpital pour koalas et y sont soignés puis relâchés dans le milieu naturel.

On a bien pu profiter de chaque animal du Billabong zoo car chaque 1/2h, les éleveurs nourrissent un animal.


Morisset Park, c’est ici où l’on peut prendre les selfie avec des kangourous sauvages. Alors que l’on en croise énormément dans les champs au bord des routes, ça reste quand même très difficile de s’en approcher mais ici ils n’ont pas peur. C’était génial de pouvoir les caresser !!!



Nelson Bay and Port Stephan.

Magnifique petite station balnéaire à l’eau transparente ! Au programme : fish and chips sur la plage et balade en 4x4 à travers les 36 kms de dunes de sable.



Nous avons terminé ces vacances sur un moment magique avec les baleines au nord de Brisbane.

Tout d’abord, on commence par le premier bain dans le pacifique pour les parents de Geoffrey. Ensuite, excursion à la journée en catamaran pour aller voir les baleines ... et on les a bien vu !!! C’était juste extraordinaire de les voir d’aussi près. On était en période de reproduction donc on voyait la parade des mâles qui sautaient complètement hors de l’eau. Les baleineaux qui collaient leur mère. Et les mères qui dormaient à la surface de l’eau. Les baleines dorment à moitié, c’est à dire que la moitié de leur cerveau dort tandis que l’autre moitié reste éveillé pour surveiller toute sorte de dangers.

C’est impressionnant à voir. Ces baleines sont tellement majestueuses. On en garde un excellent souvenir


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Jour 281 à 293 (7 octobre au 19 octobre) : Vacances avec les copines

Juste avant l’arrivée des copines Ewa et Cloé, on s’offre un joli hôtel à Brisbane avec piscine pour se retrouver un petit peu en amoureux mais malheureusement il a plu tout le week-end, on n’a donc pas pu profiter de la piscine... En contrepartie, on s’est fait un super brunch de pancakes et on est allés à l’Oktoberfest de Brisbane. Rien à voir avec celle de Munich mais c’était sympa quand même 😉

Accueil des copines à l’aéroport et visite de Brisbane, on embarque sur un petit ferry pour découvrir les différents quartiers installés au bord de la rivière, on finit la journée les pieds dans l’eau du lagoon (grandes piscines publiques et gratuites).

On laisse les filles qui commençaient à s’endormir debout (à cause du décalage horaire ) pour retourner à Sydney seulement deux jours pour travailler.

Le jeudi matin, nous voilà de nouveau à Brisbane avec les filles et notre Renault Koleos (voiture de loc) pour faire toute la côte entre Brisbane et Sydney : la Gold Coast.

Premier arrêt au parc national de Lamington où on profite de ses ponts suspendus et d’une super vue panoramique malgré le mauvais temps.

On rejoint notre appartement à Gold Coast et, surprise, il n’y a qu’une chambre ! Bon, ça, encore ce n’est pas très grave mais surtout la déco ... c’était d’un kitch !!! Par contre, sauvés, il y a des glaçons pour notre gin tonic 😀

Le lendemain, balade au bord de la plage et on retrouve des amis de Sydney pour déjeuner tous ensemble. Étant donné qu’il s’est mit à pleuvoir, on a passé l’après midi dans un Arcade Game, où on a bien rigolé 🤣.

Le samedi, on part pour Byron bay, une très jolie petite station balnéaire. On y ressent une très bonne atmosphère style baba cool avec beaucoup de surfeurs sur la plage malgré la pluie.

Le soir, on fête les anniversaires de Ewa, Cloé et Geoffrey. On a passé une super soirée dans un bar ouvert sur la plage avec un groupe de quadragénaire qui jouait vraiment de la bonne musique, puis il faut dire que les gin to’ étaient très bons 😉

On passe la semaine suivante dans Sydney et ses alentours : Manly Beach, Palm Beach, Bondi Beach, etc. On décide même sur un coup de tête de se faire un petit souvenir gravé sur la peau c’était d’ailleurs le premier tatouage de Ewa, elle n’était pas très rassurée on a bien rigolé ! Amazing !

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Jour 294 à 308 (du 20 octobre au 03 novembre) : Bonjour la Tasmanie

Les parents de Marie sont également venus nous voir à Sydney. Ewa et Cloé étaient encore là, on a donc passé le samedi tous ensemble. Au programme : Brunch at the Ground of Alexandria - ancienne industrie réaffectée en restaurants fleuries, on a adoré cet endroit. Puis, visite de l’opéra l’après midi et enfin, livraison de bons plats grecs à l’appartement , merci Uber Eat 😉

Le lundi, on part faire une belle randonnée dans les Blue Mountains. Mais Martine se souvient encore des nombreuses marches à remonter 😀

Le mardi et mercredi sont réservés à la visite de Sydney avec Geoffrey, car Marie travaille.

Jeudi matin (très très tôt ), on prend l’avion direction la Tasmanie. On arrive à Hobart pour ensuite se diriger vers Port Arthur, au Sud Est de l’île. On reste bouche bée devant les magnifiques plages que nous offre la Tasmanie. Le lendemain, on reprend la voiture pour le Freycinet National Park. Encore une randonnée, mais le jeu en vaut la chandelle. Au sommet, on a une vue panoramique sur les plages du parc. On décide de pique-niquer sur cette plage, et on se retrouve nez à nez avec un wallaby. Le premier que Alain et Martine ont pu observer en Australie 😀

Le samedi, on décide de se reposer les jambes pour faire un zoo et voir notamment le diable de Tasmanie. Sacré marsupial ! Toujours représenté comme une bête féroce, mais fausse idée. On a même eu la chance de voir un bébé. Les diables de Tasmanie souffrent de cancers depuis une dizaine d’année, cette espèce est donc menacée.

Dans ce zoo, il y avait également deux tigres qui se sont donnés en spectacle avec des rugissements et des gros coups de pattes. On n’avait pas envie d’être à côté d’eux !

Le dimanche, c’est repartit pour une randonnée au Cradle Mountain pour voir les wombats (malheureusement, on n’a pas eu la chance d’en croiser ). Cette randonnée nous a offert de très beaux paysages. En effet, c’était une randonnée de moyenne altitude autour de deux jolis lacs. Heureusement que tout le monde avait pris des affaires chaudes, n’est ce pas Martine ?! Emmitouflée dans les affaires que Marie lui avait prêté, elle ressemblait au Grand Schtroumpf !

Après une nuit passée dans une ferme avec des villageois adorables et des ornithorynques dans l’étang de la ferme, on reprend la route pour Hobart. On profite du soleil tout en mangeant en terrasse, il ne fait quand même pas bien chaud.

On garde un excellent souvenir de la Tasmanie avec ses grands champs d’herbe verte et ses millions de moutons.

Les jours d’après sont consacrés à la visite de Sydney et ses nombreux jardins, car Marie travaille. Le jeudi, vendredi et samedi, on prend la voiture pour voir les kangourous au fameux Morisset Park. Puis, on redescend sagement vers Sydney en passant par Palm Beach. Dernier « bain » dans le Pacifique pour Alain et Martine.

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Jour 309 à 333 (du 4 au 28 novembre) : Reprise du boulot à temps plein

Après avoir tout dépensé pendant ces 6 dernières semaines, il est temps pour nous de remettre des sous de côté pour pouvoir finir le voyage. On reprend le même rythme. Marie a récupéré son poste de Kitchen Hand et est toujours Nanny. Et Geoffrey retravaille dans le bâtiment la semaine et avec Marie le week-end. On profite du soleil et de la chaleur qui arrive lentement mais sûrement sur Sydney. On prend même un cours de surf sur la plage de Bondi Beach avec Ambre. On fête les fiançailles de nos amis Luidgi et Cassandra. Puis, on fête également dignement notre départ avec Corentin, Ambre, Luidgi et Cassandra dans notre quartier de King Cross. On a vraiment aimé vivre à Sydney ces 5 derniers mois. On a envie de revenir ... À suivre 😉

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Jour 334 à 337 (29 novembre au 2 décembre) : La plus grande île de sable au monde

Arrivés à Rainbow Beach, on rencontre notre team avec qui on va partager les trois prochains jours. Frazer Island est la plus grande île de sable du monde (130 km de long sur 30 km de large) praticable uniquement en 4x4. On est sept 4x4 répartis en 2 groupes.

On est 8 dans le notre : des allemands, des mexicains, un anglais, un suisse et nous. Par chance, il n’y a que Paul l’anglais et Geoffrey comme conducteurs dans notre voiture, Geoffrey a donc bien pu s’amuser dans le sable 🤪

La première journée était dédiée à la découverte d’un magnifique lac d’eau douce (eau minérale même) au centre de l’île et de sa somptueuse plage de sable blanc

Une fois installés au camping, on commence à découvrir toutes les autres personnes sous un autre angle... des fêtard ! Jeux d’alcool et after dans la « boite de nuit » du camping sont proposées. On s’y plaît bien 😀

Le deuxième jour est, quant à lui, consacré au sport aquatique dans une rivière et à du Beach volley, ce qui a fait la joie de Marie.

Enfin, le dernier jour, on est allés dans un lac chargé en oligo-élément apporté par les tea-tree qui le bordent. Geoffrey s’y est même baigné en compagnie de tortues d’eau .

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Jour 338 à 341 (du 3 au 6 décembre) : C’est là qu’elle lui a dit oui ️!!!

Après une nuit passée dans le car pour monter jusqu’à Airlie Beach, on embarque dans un petit coucou pour survoler la grande barrière de corail. On a beaucoup de chance car la période des pluies a déjà débuté et on a eu un très beau temps. Ce vol d’une heure était inoubliable car c’est un rêve qui devient réalité pour Marie. En effet, survoler le récif en forme de cœur était quelque chose que Marie a toujours voulu.

Les récifs de la Grande Barrière constituent le plus grand récif corallien du monde. L'ensemble, qui s'étire sur plus de 2 600 kilomètres, est composé de 2 900 récifs et 900 îles. Visible de l'espace, elle est la plus grande structure vivante biogénique au monde.

Le lendemain, on monte à bord du voilier Hammer pour une croisière de 2 jours / 1 nuit à travers quelques îlots des 74 îles des Whitsundays. A bord, on est 18 passagers + 3 membres d’équipage. La moyenne d’âge est de 25 ans, encore une bonne ambiance qui s’annonce. A peine quittés le port, on monte les voiles. Quel plaisir de naviguer à la force du vent, sans bruit et pollution, juste le clapotement des vagues 🤩

Premier arrêt mais non des moindres, la Whitehaven Beach. On monte jusqu’au look-out pour observer cette beauté au naturel, une plage sillonnée par une rivière turquoise. Quelle spectacle !!

On redescend sur la plage et marche sur le sable blanc où ce dernier est le plus pur au monde. Il contient 98 % de silice. On observe des millions de crabes qui parcourent la plage. Dès qu’on s’approche d’eux, ils s’ensablent jusqu’à devenir invisibles ! En quelques secondes, des millions de crabes ont disparu. Phénomène très marrant et étrange à la fois 😀

On enfile les combinaisons, non pas pour la température de l’eau qui frôle les 30 degrés, mais pour se protéger des méduses au cas où (ce qui enchante Marie ).

Après un bon moment de trempette dans cette eau transparente, Geoffrey insiste pour remonter au look-out car la vue était magnifique. Marie était loin de se douter que c’était pour lui faire sa demande en mariage.

Moment magique, on était que tous les deux à cet instant devant l’une des plus belles vues que puisse offrir la nature.

Des étoiles plein les yeux, il est temps de remonter sur le voilier et de siroter une bouteille de champagne (que Geoffrey avait secrètement acheté avec la complicité de l’équipage ) devant un magnifique coucher de soleil.

Super soirée animée par les membres de l’équipage, on joue à des jeux qui nous étaient inconnus mais très drôles !

Le lendemain, journée snorkeling pour observer la faune et la flore aquatiques sur deux spots différents.

Enfin, retour sur le continent avec une mer, cette fois-ci déchaînée, et une bonne gîte. C’était amusant, on se prenait de belles vagues heureusement que l’eau était chaude !!!

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Jour 342 à 343 (7 et 8 décembre) : Rotorua et la culture Maori

Après avoir récupéré notre van à Auckland, on se dirige vers Rotorua pour découvrir la culture Maori ainsi que ses phénomènes géothermiques. Rotorua est l’une des zones géothermiques les plus actives de Nouvelle-Zélande avec ses geysers, ses sources chaudes et ses bassins de boue. On a visité un village Maori et on a participé à une mise en scène d’une légende Maori, une histoire d’amour entre deux clans. Le spectacle valait le coup d’œil. Il se clôtura avec l’apprentissage du Haka.

On file finir la journée sur Taupo (plus grand lac de NZ). On en profite pour voir une magnifique rivière où le courant et la couleur de l’eau étaient impressionnants .

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Jour 344 (9 décembre) : La randonnée sur le Mordor

On se prépare et chausse nos chaussures de rando pour traverser le Tongariro Alpine Crossing. On débute la rando à 9h30 à 800 m d’altitude, on pique nique à 2000 m où on a le meilleur point de vue sur les trois lacs d’un bleu-vert changeant en fonction de la luminosité. Ces trois lacs ont eux-mêmes des couleurs différentes entre eux. Et on est de retour à la voiture à 15h30, après plus de 20 km dans les pattes. On est bien contents de nous, cette rando était vraiment belle et nous a offert des paysages uniques, que l’on peut reconnaître dans le film Le Seigneur des Anneaux 😉

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Jour 345 à 348 (10 au 13 décembre) : Wellington ou Welli pour les intimes

On descend sur Wellington pour retrouver le cousin de Marie, Galwen, qui a vécu 1 an en Nouvelle-Zélande. On a passé un bon moment, en l’écoutant sagement autour d’une bière nous expliquant tous les spots à voir sur l’île du Sud.

On traverse le lendemain matin en ferry la Cook Strait pour rejoindre l’île du Sud. Nous voilà partis sur les belles routes de l’île du Sud. Les premières heures étaient rythmées par les collines vertes, les moutons et les vignes pour arriver par la suite sur le littoral où on a rencontré les phoques noirs de Nouvelle-Zélande.

On s’arrête à Christchurch avec un joli mélange d’ancien et moderne. En effet, Christchurch a subi un séisme conséquent en 2011. Et seuls quelques monuments sont restés intacts tandis que les autres sont reconstruits dans un style moderne. La Nouvelle-Zélande est située sur la ceinture de feu à la frontière des plaques tectoniques australiennes et du pacifique. Ainsi, il est courant de ressentir des tremblements de terre. La NZ enregistre 15 000 secousses par an.

Après la découverte de cette jolie ville, on se dirige vers Akaroa, ville française de NZ. Toutes les rues sont écrites en français, avec les anciens panneaux français. Les enseignes, les menus, les noms des restaurants sont en français.

Sur la route pour le Milford Sound, on fait une halte à Dunedin pour prendre en photo la magnifique gare ferroviaire et les vielles locomotives.

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Jour 349 à 350 (14 et 15 décembre) : Le seul jour de beau temps

Une fois arrivés au village de Te Anau et découverts le deuxième plus grand lac de NZ, avec une profondeur incroyable de 417 m, on s’aventure sur la route pour rejoindre le Milford Sound. On s’y arrête pour faire la randonnée du Key Summit qui nous offre une vue exceptionnelle sur la vallée. Le lendemain, on s’offre une sortie matinale en kayak sur le Milford Sound. Le guide nous raconte les légendes Maoris qui règnent sur ce fjord, nommé en Maori Piopiotahi. L’après-midi, on embarque sur un bateau pour rejoindre l’océan en traversant le fjord. On y découvre de nombreuses cascades alimentées par un glacier qui se meurt. En effet, on lui estime que 25 ans avant de fondre complètement ...

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Jour 351 (16 décembre) : Le fameux Fergburger

Très jolie ville aux abords du lac Wakatipu, on s’y arrête particulièrement pour manger ce fameux burger dont tout le monde parle : le Fergburger. Peur d’attendre des heures à midi, on se laisse tenter par le menu Burger + frites à 10h30 ... ceci dit, le burger était très bon On se permet de boire une bière en face du lac, où on constate sa pureté. En effet, l’eau provient directement des montagnes, ce qui explique son niveau de pureté à 98% et sa faible température qui ne dépasse les 15 degrés.

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Jour 352 (17 décembre) : Lake Wanaka and Hawea

On fait la randonnée Iron Mountain Trail qui donne un joli point de vue sur le lac Wanaka et on pique nique sur le lac Hawea en compagnie de Xavier et Caroline, deux français rencontrés la veille au camping.

On reprend le van pour le lac Tekapo, où on décide de commencer la randonnée à 17h. Trois heures de randonnée qui en valaient bien le coup. L’avantage de faire une randonnée à cette heure ci, c’est qu’il n’y a personne sur le chemin. Ça fait du bien !!

Le soir on s’installe dans un camping, et drôle de coïncidence on rencontre Florian et sa copine Mélodie. Florian est un ancien collègue de Marie qui est parti en voyage pour 6 mois. Ça nous a fait plaisir de voir des visages familiers à l’autre bout du monde

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Jour 353 (18 décembre) : Où es tu ???

On décide, malgré le mauvais temps, de braver les 10 kilomètres pour observer le glacier du Mont Cook. Très mauvaise idée !!! En plus de la pluie, il y avait un vent de malade On tenait à peine debout. De nombreuses personnes ont rebroussées chemins par peur de traverser le 3ème pont suspendu. Nos chaussures étant déjà complètement submergées, on décide de le traverser quand même pour voir ce fameux Mont Cook ! Mais, arrivés là bas, il se cachait dans les nuages. On a à peine pu observer un petit iceberg dans le lac. On retourne à la voiture aussi vite que l’on peut malgré le vent, pour se mettre au chaud. Les chaussures ont mis trois jours à sécher ... On se demande toujours si ça en valait la peine.

On retrouve Florian et Mélodie pour une dernière bière avant de se diriger vers les Pancakes Rocks.

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Jour 354 (19 décembre) : Pancake Rocks

Les Pancake Rocks sont situées à Punakaiki. C’est une région de calcaire très érodé où la mer rentre pendant la marée haute par des geysers. Le calcaire lui même est formé de couches alternantes, dures et molles, ce qui donne un spectacle impressionnant à voir.

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Jour 355 à 356 (20 et 21 décembre) : Abel Tasman National Park

On commence cette fois ci la randonnée en prenant un taxi boat. On monte dans ce taxi sur le parking de l’agence, le bateau est ensuite tiré par un tracteur. On traverse toute la plage de sable pour rejoindre l’océan qui était fort loin, dû à la marée qui était, à ce moment là, basse. Tout ce petit manège nous a bien amusé La balade nous a offert une végétation plus verte et plus dense avec un climat tropical. Le lendemain, c’est dans la brume qu’on emprunte le chemin menant aux dunes de la Wharariki Beach. On en a vraiment marre de la pluie !!!

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Jour 357 à 358 (22 au 24 décembre 2018) : Party with Joe & Amy

On retrouve Joe et Amy à Hamilton dans un pub qui a été privatisé pour l’anniversaire d’un ami de Joe. Soirée sympathique en compagnie de fermiers New-Zelandais. On a bien rigolé et bien bu On a même eu l’occasion d’assister à un concours d’appel aux moutons par ces fameux fermiers, plutôt marrant et insolite Nos oreilles s’en souviendront ! Le lendemain, c’est avec joie qu’on prend la route en direction de l’aéroport pour la Thaïlande, la chaleur et retrouver la famille

Pour résumer notre avis sur la Nouvelle-Zélande, c’est un pays très vert, charmant, avec de magnifiques paysages mais très pluvieux et très cher. La moindre activité touristique est en effet hors de prix. Ce qui est dommage, car la NZ est un pays fait pour les activités de plein air. Il faut donc venir avec un gros budget. Cela nous a attristé car on n’a pas pu profiter de ce si joli pays comme on l’aurait voulu.

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Jour 359 (25 décembre) Bangkok

On arrive à Bangkok où on retrouve le beau temps et la chaleur. Cette journée est consacrée à profiter de la piscine de l’hotel et à téléphoner à nos familles pour leur souhaiter un joyeux Noël !

Nos sentiments sont mitigés entre la tristesse de ne pas être avec nos familles pour les fêtes et le sentiment de ne pas être à la période de noël. En effet, on n’a pas ressenti une seul fois l’ambiance de Noël malgré quelques décos dans les rues d’Australie et de Nouvelle-Zélande, il faisait chaud, on n’avait pas acheté de cadeaux, pas de menu de noël à préparer, rien ... on peut dire que c’était une année sans fête de noël pour nous 😦

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Jour 360 à 370 (26 décembre au 5 janvier) Koh Lanta nous voilà !

Les nièces (Alexandra et Eve) et le neveu (Hugo) de Geoffrey ainsi que la cousine (Doriane) de Marie sont arrivés à Bangkok pour deux semaines de folie avec nous. La première nuit est prévue dans la capitale pour nous laisser le temps de voir quelques temples et grosses statues de bouddha. Nous voilà embarqués dans deux Tuk Tuk pour visiter la ville. Mais attention, c’est à la fois marrant et effrayant le Tuk Tuk à Bangkok avec sa circulation de malade !!!

Le lendemain, on prend l’avion tôt pour aller sur Koh Lanta mais à 5h du matin il n’y a pas énormément de taxi pour 6 personnes et on attend pendant longtemps un taxi. Résultat des courses : on arrive à l’aéroport 55 minutes avant le décollage de l’avion, on enregistre alors nos bagages en soute sans garantie de les retrouver à l’arrivée (nous dit l’hôtesse), on court comme des malades dans l’aéroport, et ouf ! on est dans l’avion. On a croisé les doigts tout le long du trajet et c’est avec joie qu’on a récupéré nos valises !! Arrivés à la villa, on est tous agréablement surpris : c’est le grand luxe !! Trois chambres avec salle de bain séparées par des petits jardins, grand salon ouvert sur les jardins, grande cuisine, un grand roof top, et une très grande piscine (à partager avec 3 autres villas mais en 10 jours on a vu qu’une seule fois nos voisins dedans) juste devant notre villa.

Le programme de ces 10 jours sur Koh Lanta :

  • Visite des îles de Koh PhiPhi. Magnifiques îles avec la fameuse plage Maya Bay où a été tourné le film « La plage ».
  • Se faire plaisir sur toutes les plages de l’île et tous ces petits restaus de plage.
  • Randonnée dans le parc national.
  • Visite des mangroves.
  • Soirées toujours sur les plages avec body painting, feux d’artifice pour le jour de l’an, bucket (sceau) de mojito pour fêter nos 1 an de voyage avec Marie.

Les deux derniers jours étaient dédiés à la visite des 4 Island non loin au sud de Koh Lanta, spots reconnus pour le snorkelling mais la tempête en a décidé autrement. D’ailleurs, on a réussi à prendre le dernier ferry pour quitter l’île, le vent commençait à rendre difficile l’accostage des ferrys .

C’est avec une certaine émotion qu’on a vu partir Eve, Dodo et Hugo pour la France, on en gardera des bons souvenirs, musique funk dans la piscine, la machette, happy Shake ....