Un autre rêve qui se concrétise, découvrir la Nouvelle Zélande en 30 jours en Campervan
Décembre 2017
30 jours
Partager ce carnet de voyage
1
2

Nous voici arrivé en Nouvelle-Zélande après un vol de 9h depuis Perth. La Nouvelle-Zélande est constituée de deux îles principales (l'île du Nord et l'île du Sud). Située à environ 2 000 km de l'Australie dont elle est séparée par la mer de Tasman, la Nouvelle-Zélande est très isolée géographiquement. C'est par l'île du Sud que nous commencerons notre périple. Première étape, la capitale Christchurch de la région de Canterbury.

 Bâtiments anciens de style néogothique.


La ville de Christchurch a été sévèrement secouée par 2 séismes importants en septembre 2010 et en février 2011.

La cathédrale a été très touchée en perdant son clocher haut de 63m. Cette série de séismes a détruit le plus ancien patrimoine architectural du pays. Aujourd'hui encore, Christchurch continue de panser ses plaies et il suffit de se promener dans la ville pour voir encore bon nombre de chantiers de reconstructions et de rénovations.

Ce qu'il reste de la cathédrale.... 

Le quartier "New Regent Street" dans un style architectural Mission Espagnole, aux couleurs pastel, qui date de 1930 avait été complètement détruit. Aujourd'hui rénové et classé, les cafés, restaurants et autres boutiques ont permis de lui redonner un second souffle et il attire maintenant de nombreux touristes.

Le tramway de Christchurch. 


La fontaine à l'entrée du jardin botanique. 

Le jardin botanique couvre une surface de 30 hectares de jardins et plans d'eau et permet de découvrir quelques espèces endémiques de Nouvelle-Zélande ainsi qu'une magnifique roseraie.


L'art Maori est l'un des plus raffinés et variés du Pacifique Sud. Avant l'arrivée des Européens, les histoires et les légendes de ce peuple guerrier se transmettaient oralement mais aussi grâce à un ensemble de techniques artistiques qui prennaient des formes multiples dont la sculpture sur bois.

L' art Maori. 

A suivre....

3

Notre aventure commence sous le soleil ici à Akaroa, après avoir récupéré notre nouveau campervan.

Deux éruptions volcaniques géantes sont à l'origine de la formation de la péninsule de Banks, il y a près de 8 millions d'années, jalonnée de baies et de ports naturels. C'est à Akaroa que s'installa la première communauté française et des descendants de ces pionniers y vivent encore.

Vue sur les baies autour d'Akaroa. 

Cette petite ville charmante garde ainsi l'empreinte de son passé avec des noms de rue français comme la rue Jolie, rue Lavaud ou rue Balguerie...

St Peter's Church est un petit bijou anglican qui date de 1864 avec de nombreux bois apparents et un orgue historique.

St Peter's Anglican Church. 
St Patrick's Catholic Church construite en 1865. 

Nous quittons temporairement la côte Est, pour entrer au coeur du bassin Mackenzie. La route est très agréable, bordée de champs de lupins sauvages aux couleurs pastels.

Nous longeons le Lac Tekapo, qui s'étire sur 27 km et marquons un stop devant une petite église bâtie en 1935 en pierre et en chêne avec une vue "divine" sur le lac et la montagne.

La route longe ensuite le lac Pukaki et à sa pointe Nord, se dresse l'Aoraki/Mt Cook, le point culminant de Nouvelle-Zélande avec ses 3754 m. (Aoraki étant le nom en mãori).

Au fur et à mesure que nous avançons, l'Aoraki/Mt Cook se dévoile de plus en plus majestueux. 

Des balades autour du Mt Cook permettent d'apprécier le paysage des Alpes Néo-Zélandaises. Mais il ne faut pas oublier que la montagne est dangereuse et son ascension est si difficile et si longue que les alpinistes professionnels la compare à celle de l’Everest. Un petit mémorial en hommage aux alpinistes morts témoigne de ce danger.

Avec ses 27 km de long et ses 3 km de large, le Tasman Glacier est le plus grand de Nouvelle-Zélande. Il fond néanmoins très vite et perd chaque année plusieurs centaines de mètres. Une route depuis les "Blue Lakes" suivi d'une balade mène au sommet de la moraine.

Les icebergs se détachent du glacier. 

Le Lac Tasman à la base du glacier a commencé à se former au début des années 70 et s'étend aujourd'hui sur 7 km, sa surface est couverte d'icebergs qui se détachent du bord du glacier.

A suivre...

4

Après notre escapade au Mt Cook, nous reprenons la route en direction de Dunedin sur la côte Est et la péninsule d'Otago à Portobello.

La magnifique gare de Dunedin en basalte. 
La cathédrale de Dunedin. 

La péninsule d'Otago est réputée pour la richesse de sa faune, mais les conditions météo ne nous permettrons de voir que... mouettes et goélands.

L'extrémité de la péninsule d'Otago, sous un ciel chargé. 

Plus au Sud, un arrêt s'impose en chemin sur la plage de Moeraki où se trouvent les fameux "Boulders", des rochers parfaitement sphériques qui pèsent plusieurs tonnes et pour certains des diamètres de plus de 3m. Une érosion de 60 millions d'années dans le sable des falaises côtières aurait donné cette forme sphérique étrange. Ils se seraient formés à partir des sédiments du fond marin et il s'agirait de dépôts de calcites autour de noyaux de boue fossilisés.

Les "Boulders". 

Nous atteignons ensuite "The Catlins" qui désigne le Sud de l'île. C'est une zone accidentée et peu peuplée qui dispose d'un paysage côtier pittoresque et d'une forêt dense.

Arrêt à Kaka Point et à Nugget Point.

Kaka Point.                                                                                 Spatule royale.
Nugget Point et son phare, où quelques otaries à fourrure y ont trouvé refuge.
 L'otarie de Nouvelle Zélande se caractérise par son nez pointu.

Purakaunui Falls dans les Catlins.

Florence Hill nous offre une vue magnifique sur une immense plage déserte en surplombant la mer, un endroit propice pour notre pause déjeuner et l'occasion de vous montrer notre "Apollo".

Florence Hill. 

Curio Bay est célèbre pour être le site d'une forêt pétrifiée datant d'environ 180 millions d'années. Les troncs et les souches pétrifiés sont désormais enterrés sous des coulées de boue volcanique mais certains sont assez visibles à marée basse. Les piqûres de sandflies nous obligerons à écourter la balade.

La forêt pétrifiée. 

Nous arrivons au bout de l'île, à Waipapa Point, tout proche de la pointe la plus au Sud de la Nouvelle Zélande avec le plaisir de découvrir un couple de lions de mer que nous pourrons approcher de près.

Le phare de Waipapa Point. 
Otarie à fourrure mâle et femelle. 
Bronzette sur le sable pendant que Monsieur est parti nager... 

A suivre...

5

Notre prochaine étape va nous faire traverser le Fiordland qui borde une grande partie de la côte Sud-Ouest. Le parc national du Fiordland, patrimoine mondial de l'Unesco, est une des plus spectaculaires zones naturelles du monde. Sur la route, nous retrouvons des montagnes au sommets enneigés et des pâturages où paissent les moutons. En 2011, on en comptait 35 millions, c'est à dire environ 8 moutons par habitant.

Nous n'aurons jamais vu autant de moutons.... 
Lac Te Anau, le second plus grand lac de Nouvelle-Zélande.
Eglinton River et sa vallée. 
Mirror Lakes. 
La bernache du Canada, introduite en Nouvelle-Zélande au début des années 1900.                      Tadorne de Nouvelle-Zélande.
Cascade Creek. 
Un important amphithéâtre creusé par la glace, près de Homer Tunel. 

Le Fiordland montagneux, escarpé et densément boisé est entaillé de nombreux fjords qui s'avancent profondément dans les terres. Milford Sound est un des endroits les plus pluvieux de Nouvelle-Zélande, 7 mètres d'eau par an, et comme disent avec humour les néozélandais, il pleut seulement 2 fois par semaine, 1 fois 3 jours et une fois 4 jours !!!

Aujourd'hui, le ciel est chargé mais il ne pleut pas et quelques éclaircies nous feront passer un très agréable moment pendant cette croisière. Le Mitre Peak (à gauche) domine les eaux sombres du Milford Sound qui s'étend sur 16 km avec une profondeur de 330m.

Le Mitre Peak, 1692 m. 

D'impressionnantes cascades se jettent dans le Milford Sound comme les Bowen Falls (160 m) ou Stirlings Falls (151 m).

Bowen Falls   et  Stirling Falls 

Au bout des fjords, le Milford Sound se jette dans la mer de Tasman en formant une baie.

Anita Bay et la mer de Tasman. 

Ici, les animaux marins trouvent un havre de paix et de la nourriture en abondance.

Quelques otaries à fourrure se prélassent sur les rochers.

A suivre....

6

Queenstown est une ville néo-zélandaise de la région d'Otago, au sud-ouest sur l'île du Sud. La ville est construite autour d'une anse sur le lac Wakatipu, un lac dont l'eau est pure à 99,9%, c'est dire qu'il vaut mieux boire un verre d'eau du lac, qu'un verre d'une bouteille d'eau minérale.

La ville est réputée pour être la capitale mondiale de l'aventure (saut à l'élastique, rafting, parapente, parachute, etc...)

Lac Wakatipu.

Le temps n'étant pas de la partie, nous quitterons la ville rapidement, point de saut à l'élastique ce jour pour nous, ni de parachute... dommage ....

Queenstown. 

Arrowtown se trouve le long de la rivière Arrow, qui est auréolée d'or. La ville a été établie en 1862, au plus fort de la ruée vers l'or à Otago. La colonie s'est rapidement développée, les pionniers construisant des chalets, des boutiques, des hôtels et des églises, dont plus de 60 sont encore visibles aujourd'hui.

Établi comme un township de la ruée vers l'or dans les années 1860 sur les rives de la petite rivière du même nom, la petite ville de Cardrona est surtout connue pour son hôtel particulier car c'est l'hôtel le plus ancien de Nouvelle-Zélande.

La ville de Cardrona et son hôtel iconique.

La clôture de soutiens-gorge de Cardrona, à longtemps était une source de polémique, les habitants jugeant que cette clôture était une tache dans le paysage et une honte pour la région. Cependant, cette clôture est tellement photographiée qu'elle est devenue le symbole de la lutte des femmes contre le cancer du sein. Katy, ne pouvait rester insensible à cette cause...

Plus de 1600  soutiens-gorge, plus un.... 
Le lac Wanaka, décor pour notre pause déjeuner. 

Ce matin, grand soleil et ciel bleu pour un trek en direction de Fox Glacier. Le géant de glace s'étire sur 13 km et se déplace au rythme d'un mètre par jour, dévorant la roche sur son passage. Sa particularité est de descendre pratiquement au niveau de la mer, ce qui le rend très accessible.

En route vers Fox Glacier. 


La rivière Fox à la sortie du glacier.

Une balade nous permet de faire le tour du lac Matheson. Par beau temps, le Mt Cook que nous avons pourtant vu ce matin au réveil, se reflète dans le lac. C'est une histoire qui a commencée il y a quatorze milliers d'années. En ces temps reculés, le légendaire Fox Glacier atteignait le niveau de la mer. Le lac Matheson s'est formé lorsque le réchauffement climatique a entraîné la fonte des neiges.

Le lac Matheson. 
En chemin, autour du lac. 

A suivre...

7

Malgré un temps gris, nous décidons d'entreprendre la balade vers Franz Joseph Glacier. Il faut dire que c'est la première fois que nous voyons des glaciers de près.

En route vers Franz Joseph Glacier. 

La balade, bien que plus longue, est plus aisée que celle de Fox Glacier. Le sommet est ennuagé, mais le glacier nous apparaît très nettement. Au cours de la dernière période glaciaire, le glacier s'étendait dans une immense calotte glaciaire au-delà du littoral actuel. Le glacier d'aujourd'hui s'est considérablement rétracté et sa face terminale est à moins de 300 mètres au-dessus du niveau de la mer et très proche de la côte.

Franz Josef Glacier. 

Dès la sortie du glacier, la rivière Waiho se transforme en petit torrent tumultueux alimenté par toutes les cascades.

La rivière Waiho à la sortie du glacier. 


Statuette Mãori. 

Nous traversons Kokitika sur la côte Ouest, la capitale du jade, le temps de quelques photos.

Kokitika. 

La "Great Coast Road" nous offre de superbes vues sur la côte,balayée par un vent assez fort avant d'atteindre Punakaiki et ses "Pancake Rocks". La roche calcaire est érodée par les vagues et la corrosion par l'eau qui leur font prendre des aspects ruiniformes. L'aspect, quasi unique de Pancake Rocks, tient à la stratification fine de la roche qui prend l'aspect d'un empilement de blocs rocheux fins et horizontaux, d'où leur nom de pancakes.

Vue de la Great Coast Road. 
Pancake Rocks. 
Le blowhole est rocher percé où la mer s'engouffre avec fureur mais qui ne dérange nullement ce Pied Cormorant.

A suivre...

8

Un rappel de la distance qui nous sépare de Paris. 18865 Km

Une marche côtière d'une heure et demie partant du Cap Foulwind vers le sud de Baie de Tauranga nous permet de passer au bord d'un escarpement. Le sentier ondule le long d'un pâturage, d'une plage sablonneuse et de falaises de granit. La promenade offre des vues panoramiques du cap et du littoral accidenté.

Le cap Foulwind 
Le phare moderne du cap, l'ancien était en bois. 
La baie de Tauranga. 
Le Weka, un oiseau endémique de Nouvelle-Zeélande. 

C'est Abel Tasman qui fut le premier Européen à repérer le cap le 14 décembre 1642. Tasman a appelé le promontoire Rocky Cape, mais ce fut le Capitaine Cook qui lui donna plus tard le nom de Cap Foulwind. Le bateau de Cook, l'Endeavour, a été particulièrement malmené à partir de ce site sur le chemin du retour.

L'astrolabe, le premier instrument astronomique qu'a utilisé Abel Tasman.

C'est sur cette côte sauvage, qu'une colonie d'otaries à fourrure a élu domicile. Une femelle otarie néo-zélandaise vit toute sa vie dans la même colonie. Les mâles arrivent fin novembre et commencent à se battre pour pouvoir s'accoupler. Les vainqueurs attireront normalement entre sept à seize femelles maximum chacun. Les mâles restent sur la rive et ne se nourrissent pas pendant les deux mois de la saison des amours. La plupart retourneront en mer au milieu du mois de janvier.

Couple d'otaries à fourrure.                                                              Mâle blessé.

Kekeno est l'autre nom pour l'otarie à fourrure de Nouvelle-Zélande. La population estimée à plus de

200 000 est en constante augmentation.


Kekeno. 
Il faut que l'otarie soit une excellente nageuse, ballottée dans cette mer à l'approche des rochers...
Sur ces rochers nichent sternes et mouettes.
Le "Pukeko", un autre oiseau endémique de Nouvelle-Zélande. 

A suivre...

9

Cette dernière étape sur l'île du Sud va nous conduire de Farewell Spit qui se situe la pointe extrème Ouest, à Picton où nous prendrons le ferry pour l'île du Nord.

Lever du soleil sur Collingwood pour démarrer la journée...
Lac près de Puponga, d'un bleu intense. 

Le Farewell Spit est un cordon littoral qui s'étend sur 26 km de long au dessus du niveau de la mer et sur 6 km sous l'eau. C'est le le plus long banc de sable de la Nouvelle-Zélande.

Farewell Spit. 

Cette zone est une réserve d'oiseaux depuis 1930, où 90 espèces s'y retrouvent quittant l'hémisphère nord, pour venir passer l'été ici.

Des centaines de cygnes noirs.... impossible à cadrer sur une même photo.
Les huitriers pie se reposent... 

Un arrêt s'impose sur la plage de Kaiteriteri célèbre pour son beau sable doré (fait de particules de quartz et de mica) et son eau turquoise.

Plage de Kaiteriteri.

Ballade le long de la petite rivière Riwaka. Pendant une partie de son voyage, la rivière coule sous terre à travers des grottes de calcaire, retournant ensuite à l'air libre à la résurgence de Riwaka.

La rivière Riwaka.


L'eau limpide et calme à la résurgence. 

Notre dernier jour s'achève ici sur l'île du Sud car demain nous prendrons le ferry à Picton pour rejoindre Wellington, la capitale de Te Ika-a-Maui (l'île du Nord en mãori), passage obligé pour les voyageurs traversant en ferry le Détroit de Cook.


La marina de Havelock.

Queen Charlotte Sound est une vallée fluviale noyée qui court du sud-ouest au nord-est avant de rejoindre le détroit de Cook .

Queen Charlotte Sound.


Boîtes aux lettres originales...

A suivre...

10

Trois heures trente de traversée du détroit de Cook et nous voici sur l'île du Nord. Un stop technique à Wellington, juste pour gérer l'intendance car la capitale ne nous a pas emballé et direction Napier à plus de 300 km sur la côte Est.

La jolie petite ville de Featherston où nous faisons une halte pour dormir. 

Nous franchissons au passage le 40 ème parallèle sud à Waipukurau, la seule ville au monde où le 40 ème traverse une ville. Nous sommes au niveau du Chili et de l'Argentine et ici les vaches sont uniquement de 2 couleurs...noires et blanches...la lakenvender



Latitude 40° sud. 

Nous arrivons à Napier, notre première étape. En 1931, un séisme de 7,9 sur l'échelle de Richter rasa la ville de Napier. Elle fut reconstruite dans le style de l'époque, d'où un ensemble unique Art Déco.

Le "National Tobacco Company Building" est le chef d'oeuvre Art Déco de la région. Roses, joncs et vignes encadrent l'entrée de l'immeuble aux courbes élégantes.

National Tobacco Company Building.  


Certaines voitures sont d'une autre époque.

Voitures anciennes Pachard Six, Dodge Brothers Detroit USA et taxi Chevrolet. 

Nous quittons la côte Est temporairement pour rejoindre le Lac Taupo en plein centre de l'île du Nord. Il s'agit du plus grand lac de Nouvelle-Zélande avec ses 694 km2, réputé mondialement pour la pêche à la truite. Le lac est au centre d'une zone volcanique qui fait partie de la ceinture de feu du pacifique.

Le lac Taupo à quelques heures d'intervalle, ici on passe du grand bleu, à la pluie en quelques minutes...
Le Mt RUAPEHU (2797m) encore enneigé. 

Au nord du Lac Taupo, les puissantes chutes "Huka Falls" aux eaux turquoises. Le débit impressionnant est capable de remplir 2 piscines olympiques en quelques minutes.

Huka Falls. 

Toute la zone qui entoure le Lac Taupo connait une activité volcanique importante. Wai-O-Tapu en māori pour «eaux sacrées» est une vitrine spectaculaire des éléments géothermiques les plus colorés et uniques de Nouvelle-Zélande.

Activité géothermique à Wai-O-Tapu depuis des milliers d'années. 
The Champagne Pool.                                                                                      Devil's Bath. 

A suivre...

11

Cette étape nous amène au coeur du pays Mãori à Rotorua. Rotorua est le lieu où l'on observe le plus clairement les forces turbulentes qui ont créé la Nouvelle-Zélande. Cette ville, située sur le plateau volcanique, est l'un des sites géothermiques les plus actifs au monde, bâtie directement sur la Ceinture de feu du Pacifique. Rotorua est aussi la terre ancestrale des Te Arawa , un peuple arrivé ici il y a plus de 600 ans.

Le musée de Rotorua dans le style tudor à charpente de bois.
Pavillon dans les jardins du gouvernement. 

Les fumerolles et bouillonnements sont au coeur de la culture des Mãoris, dont l'âme fut forgée, au fil des siècles, par cet environnement.Le village reste habité par une population mãorie qui réside ici depuis des siècles.

Whakarewarewa Village. 
L'église catholique du village vieille de 112 ans.
La maison de réunion ancestrale.
Les vieilles maisons ont été restaurées pour devenir des boutiques de souvenirs. 
Hot lake. 

Parekohuru est la plus grande piscine du village, elle est utilisée pour cuire les légumes à feuilles et à racines ainsi que les poissons et fruits de mer. Korotiotio qui veut dire Monsieur Grincheux est la seule source jaillissante d'eau très chaude et très volatile. Elle était autrefois la principale source de bains d'huile. Sa température est constante à 120°. Les bains communaux sont toujours utilisés par les grands-parents, les parents et les enfants deux fois par jour, tôt le matin et tard le soir et se font sans vêtements.

Parekohuru, la piscine du village.         Korotiotio, la source jaillissante.      Les bains supérieurs.     

Un spectacle de danse mãori nous attendait avec en final le traditionnel "Haka" devenu célèbre dans le monde entier par l'intermédiaire de l'équipe de rugby à XV de Nouvelle-Zélande, les "All Blacks" qui l'interprète avant ses matchs depuis 1905. Cette danse chantée est un rituel des insulaires du Pacifique Sud pratiquée lors de conflits, de manifestations, de cérémonies ou de compétitions pour impressionner l'adversaire.

Pendant le haka, sauf les photos au centre, car pendant le haka les femmes sont en retrait.
Intimidant, non.... 

Les deux geysers les plus actifs de Nouvelle-Zélande se trouvent ici à la bordure du village. Le "Pohutu geyser" est le plus grand, sa hauteur peut varier de 10 à 40 mètres. Nous nous contenterons d'une hauteur de près de 10 mètres après une bonne heure d'attente.

Geysers en activité. 

A suivre ...

12

Avançant dans le Pacifique à l'Est d'Auckland, la côte orientale de la Péninsule de Coromandel recèle certaines des plus belles plages de sable blanc de l'île du Nord. Hahei et Cathedral Cove figurent parmi les destinations prisées de la région. Il faut environ une heure de marche de montées et de descentes sur un sentier qui longe la côte pour atteindre Cathedral Cove et son imposante arche de pierre.


Hahei. 
Cathedral Cove. 
La plupart des maisons sont bordées d'hortensias  bleus.

Plus au nord, on rejoint le merveilleux arc sablonneux d'Opito Bay et ses eaux claires.

Opito Bay 


Nous nous arrêtons régulièrement, le temps d'une photo, pour contempler toutes ces beautés panoramiques.

Nous souhaitons ensuite rejoindre Port Jackson à l'extrême pointe Nord-Ouest de la péninsule. Mais cette destination se mérite car il faut emprunter une "gravel road" sur 26 Km (une route de gravier), tellement étroite que l'on prie pour ne pas croiser un autre véhicule et surtout sinueuse à souhait ce qui nous oblige à rouler à moins de 20 Km/h le long de tombants impressionnants. Il faut bien avouer que nous avons eu quelques frayeurs...

La plage de Port Jackson. 
Stupa à Mahamudra Centre, un lieu de retraite bouddhiste. 

En chemin sur la côte Ouest de la péninsule de Coromandel, nous aurons la chance d'apercevoir quelques oiseaux d'assez près et peu farouches.

Oystercatcher juvénile entrain de fouiller dans le sable.
Oystercatcher adulte. 
Colonie de Sternes à front blanc.
 Pied cormorant.
White Faced Heron. 
Callipepla californica ou caille de Californie introduite en Nouvelle-Zélande au début des années 1900;

A suivre...

13

La baie des îles (de l'anglais Bay of Islands) est située dans le nord de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Cette baie naturelle large de 16 km est irrégulière, avec plusieurs bras qui s'étendent en direction de la côte. Le premier Européen à avoir visité la région est le capitaine James Cook, qui la nomme « Bay of Islands » en 1769. Son climat doux en fait une destination touristique très prisée.

La baie des îles vue de Taupo Bay.

L'église St Paul's Anglican de Paihia construite en 1925, souvent appelée l'église de pierre est une des plus connue de Nouvelle-Zélande.

St Paul's Anglican Church.                                                                 Les chutes de Kerikeri "Haruru falls".

La maison en pierre, un ancien dépôt de vivres, construite en 1833 est le plus ancien bâtiment en pierre de Nouvelle-Zélande. On y retrouve les mêmes articles que naguère, ce qui ressemble à une brocante.

Le "Stone Store".
Magnifique fleur de magnolia. 
Statues mãories à Waintangi. 

Il est dit que la baie des Îles a le ciel le plus bleu du monde, après Rio de Janeiro au Brésil, nous nous n'aurons pas vu le moindre rayon de soleil.

Dans la tradition mãorie, le cap Reinga situé au bout de la péninsule d'Aupouri qui forme l'extrémité Nord de la Nouvelle-Zélande, est le point de départ des âmes pour le grand voyage vers le monde des esprits.

La mer de Tasman vue du Cap Reinga. 
L'océan Pacifique vu du Cap Reinga. 

A regarder l'océan depuis le phare du Cap Reinga, battu par les vents on se croirait au bout du monde. C'est là que se rencontrent la mer de Tasman et l'océan Pacifique, dont les eaux se heurtent pour former des vagues atteignant jusqu'à 10m de haut les jours de tempête, que l'on distinguent nettement sur la gauche du phare.

Le "Cap Reinga Lighthouse"... le bout du monde.

L'arbre que l'on aperçoit, un "Pohutukawa" vénéré vieux de 800 ans est devenu le site le plus sacré des mãoris. Il ne faut pas s'approcher de l'arbre, selon la tradition, les âmes glisseraient sur les racines.

Le Pohutukawa se distingue sur le promontoire rocheux.
Photo de famille... 
Jeune Tui, espèce endémique de Nouvelle-Zélande. 

A suivre...

14

Après notre escapade au bout du monde, nous dormirons en bordure de cette plage à 5 km environ du Cap Reinga face à l'océan Pacifique.

Ninety Mile Beach se trouve sur la côte ouest de l' extrême Nord de l'île du Nord. Elle s'étend en réalité sur 88 km vers le Cap Reinga le long de la péninsule.

Ninety Mile Beach, considéré comme un paradis sans fin...

Dargaville sera pour nous un stop bien original car nous nous sommes retrouvés à dormir seuls pour la nuit sur le terrain du Musée de la ville et une surprise nous attendait au bout de ce terrain...Les 2 mâts du navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior.

Pour faire simple, le navire de Greenpeace en rade d'Auckland était paré à appareiller pour l'atoll de Moruroa afin de protester contre les essais nucléaires français. Une opération de sabotage fut commanditée par le ministre Charles Hernu avec l'appui de la DGSE pour placer 2 mines sous la coque du navire. Un beau fiasco qui a coûtait la vie au photographe de Greenpeace. Tout le monde politique français a nié l'implication du gouvernement. Toutefois, la France a indemnisé la Nouvelle-Zélande à hauteur de 7 millions de dollars US avec des excuses officielles et un peu plus 8 millions de dollars US à Greenpeace.

Pas joli, joli tout ça.....

Vue sur Dargaville. 
Les mâts du Rainbow Warrior. 

Notre dernier camping sera aussi l'objet d'une belle surprise...

La plage de sable noir de Muriwai.
Cette bande sablonneuse  s'étend sur 60 km.
Des vents violents soufflent à plus de 100 km/h. 

Une colonie de fous de bassan est installée ici et cela tombe bien car la meilleure période pour les observer va de décembre à février. C'est l'été austral mais c'est aussi la fin de la période de nidification. Les jeunes, reconnaissables par leur plumage gris, sont déjà presque aussi gros que leurs parents. Ces derniers font un balai incessant pour les nourrir. cela assure un spectacle grandiose : le vent souffle en rafales, la mer est agitée et les adultes plongent comme des fusées pour se saisir de petits poissons. L'éxiguité des plateformes d'atterrisage et la concentration des oiseaux met à l'épreuve l'agilité des parents pour se poser près de leurs petits qui les attendent le bec grand ouvert.

Colonie de fous de bassan. 
Beaucoup de naissances dans cette colonie. 
A la recherche de son petit.                                        L'heure de la becquée. 

Nous passerons du temps à les observer, tant le spectacle est captivant et reviendrons même les revoir au moment du coucher du soleil.

Un coup de bec sur l'oeuf pour voir si la naissance est proche et non il faut continuer à couver.
Rien n'empêche quelques marques d'affection.... 
Coucher du soleil sur Muriwai Beach. 
Ce dernier coucher du soleil marque la fin de notre Road Trip, dernière étape... Auckland. 

A suivre...

15

Après avoir parcouru 6165 km, notre Road Trip se termine dans la ville la plus internationale de Nouvelle-Zélande, Auckland qui s'étend de part et d'autre de l'isthme étroit séparant les baies de Manukau et de Waitemata, ce qui fait que l'eau n'est jamais bien loin. Mais si certaines villes se targuent de leur situation au pied d'un volcan, que dire d'Auckland, batie sur 50 volcans pas tous éteints. La dernière éruption remonte à 600 ans environ et personne ne peut prédire quand surviendra la prochaine.

Vue du Mont Eden sur la Sky Tower et le "Auckland Harbour Bridge"
Au premier plan on aperçoit le cratère du Mont Eden. 
 St Patrick's Cathedral.
Le "Ferry Building" et les grilles qui datent de 1913.

Auckland est communément appelé la "Ville des voiles" pour son port de plaisance comptant des centaines de yachts. Il y a environ 135 000 yachts et bateaux dans la ville, soit plus de navires par habitant que toute autre ville du monde.

Beau 3 mâts dans le port d'Auckland. 
Bateau d'Enda O'Coineen, skypper irlandais ayant participé au dernier Vendée Globe. 
Bateaux de croisière le long du Queen Whraf. Sculpture du Capitaine Cook intitulé "The English Channel".
Le port de plaisance. 

Les anciens bateaux de "l' America's Cup" trônent en bonne place dans le port de plaisance pour rappeler que c'est la Nouvelle-Zélande qui a remporté le dernier titre en 2017.

La "Sky Tower" haute de 328 m est la tour la plus élevée de l'hémisphère Sud et nous a servi de point de repère pour nous déplacer dans la ville. Une passerelle large de 1,20 m encercle la tour. On peut y marcher en étant attaché pour la modique somme de 145 dollars et sauter dans le vide pour une chute de 11s à 85km/h pour 225 dollars.

La Sky Tower.
L'hôtel de ville d'Auckland. 
Maisons anciennes. 
Clock Tower. 
Vieux bâtiments dans le centre ville. 
La baie s'ouvre sur Devonport que l'on rejoint en ferry.

Merci à vous tous de nous avoir suivi pour ce "Road Trip" en Nouvelle-Zélande qui se termine aujourd'hui par son feu d'artifice en vous présentant nos meilleurs voeux pour la nouvelle année, car ici nous sommes déjà le 1er janvier 2018, en espérant vous avoir fait voyager avec nous et découvrir de nouveaux horizons.

 Le feu d'artifice d'Auckland tiré de la "Sky Tower".

A bientôt pour de nouvelles destinations ....