Carnet de voyage

Périple en ASIE du SUD-EST.

13 étapes
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ICI, LA-BAS ou AILLEURS ... Découvrir, contempler, s'émerveiller, apprendre, rencontrer, aimer, partager....
Décembre 2016
20 semaines
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Cette année, départ le 28 décembre pour un nouveau voyage en Asie du Sud-Est qui va nous emmener pendant 5 mois, de la Thaïlande à la Malaisie en passant par l'Indonésie et plus précisément Bali, Lombok et Sulawesi, retour le 20 mai 2017. Nous avons mis l'accent sur des plages de rêve, nous permettant de nager dans des eaux limpides et d'admirer coraux magnifiques et poissons multicolores en privilégiant des spots de snorkeling réputés comme Amed à Bali, les îles Togian et Bunaken aux Célèbes.

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* THAILANDE

Arrivée et séjour à Bangkok, où nous passerons le 1er janvier.

Départ ensuite pour le centre-est de la Thaïlande, le long de la frontière du Laos, loin des touristes. Découverte des villes de Loei, Nong Kai (le long du Mekong) face à Vientiane capitale du Laos, et de Udon Thani.

Descente en train et bus vers Trat (sud est de la Thaïlande, proche de la frontière cambodgienne) pour rejoindre l'île de Ko Chang.

Retour à Bangkok pour prendre l'avion direction l' Indonésie.

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*INDONESIE

 ...1ère étape : BALI.


Après un premier séjour un peu rapide en 2011, retour à Bali, afin de découvrir de nouveaux lieux.

Quelques jours à Legian pour lézarder sur les plages du Sud de Bali.

Nusa Penida, une petite île au sud-est de Bali pour tenter de nager avec les raies mantas.

Retour sur Bali, pour découvrir Ubud et sa région et plus au nord le Lac Bratan.

Kintamani, sa région et le Lac Batur.

Direction Tulamben, pour des sorties snorkeling puis Amed.


 ...2ème étape : les Iles GILI.


Retour à Gili Trawangan où nous étions restés quelques heures, là nous allons nous y poser 6 jours, puis 3 autres jours sur Gili Meno, une île plus petite et moins touristique. Au programme, plage et snorkeling (peut-être aurons nous la chance d'y croiser des tortues).


 ...3ème étape : LOMBOK.


Ile voisine de Bali en moins touristique. Sengiggi (première halte sur cette île) puis cap au sud pour

découvrir Gili Gede et Kuta Lombok.

Nous serons déjà le 6 mars, avion pour Sulawesi.


 ...4ème étape : SULAWESI.


Les Célèbes seront pour nous une grande découverte.

Arrivée à Makassar la capitale et départ pour le pays Toraja.

Rantepao sera notre point de chute pour partir visiter les villages Toraja avec l'espoir d'assister

à une cérémonie funéraire très particulière.

Une halte sur le lac Poso avant d'arriver à Ampana pour la nuit.

Un ferry nous mènera ensuite dans la réserve des îles Togian qui possède une des mers les plus belles du

Sud-EstAsiatique avec une multitude de coraux et de poissons. (Une pause de 6 jours pour le snorkeling).

Un nouveau ferry pour rejoindre la pointe nord-est de Sulawesi et route vers Manado.

Dans le réserve réputée de Bunaken nous pourrons à nouveau nous consacrer à la découverte des fonds marins spectaculaires pendant 3 jours.

Retour à Manado et envol pour Makassar.



le Wat Mahatat avec une statue de Bouddha assis des plus célébres (Sukhothai, Thaïlande)
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*MALAISIE

Arrivée à Kuala Lumpur et départ pour Malacca.

Redécouverte de la ville portuguaise lors de ce séjour.

Direction les îles Perhentian comme chaque année, où nous resterons 3 semaines entre Pulau Kecil et Pulau Besar, afin de se reposer et plonger dans les plus beaux fonds qui se cachent sur la côte Est de la péninsule.

Traversée de la Malaisie d'Est en Ouest afin de rejoindre Penang pour un tour de l'île, puis Cameron Highlands.

Retour à Kuala Lumpur pour prendre un vol pour la Thaïlande.

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*THAILANDE

Arrivée à Surat Thani, pour prendre un ferry direction l'île de Ko Phangan. Nous avions apprécié cette île, plus authentique que ses voisines Ko Tao et Ko Samui et avons décidé d'y retourner cette année.

Retour sur terre, pour un vol à destination de Bangkok pour terminer ce périple de 5 mois en Asie du Sud Est, mais en faisant un petit détour à Kanchanaburi (peut être l'occasion de se baigner avec des éléphants) et Sangklaburi (un petit village proche de la frontière Birmane).

Il sera alors temps pour nous de rentrer en France.

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Nous vous invitons à nous retrouver sur ce blog afin de vous faire découvrir de nouveaux horizons.

A bientôt donc sur ... Globetrotteur17

Carte de l' ASIE du SUD-EST
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Après un vol de 14 h avec Vietnam Airlines surclassé en Premium (merci Jenny et Mathieu), nous voici arrivé à Bangkok, point de départ de notre séjour en Thaïlande. Ici, il fait beau et chaud, température 29°, notre première occupation sera de nous précipiter à la piscine de l'hôtel.

Notre Airbus A350 à ROISSY CDG. 

Notre passage à Bangkok va nous permettre de découvrir d'autres lieux (différents des incontournables de la capitale), comme le Wat Ratchanadda, construit en 1846, à l'architecture originale inspirée d'un temple sri lankais. 37 flèches en métal représentent les 37 vertus de l'éclaircissement dans la religion bouddhiste.

Le sanctuaire au sommet contient des reliques de Bouddha. 

En face, le Wat Saket ou Temple du Mont d'Or, mérite une visite pour la grimpette des 318 marches qui offrent une vue à 360° sur la ville.

Loin de l'agitation du centre de Bangkok, nous nous offrons une ballade dans le parc verdoyant de Chatuchak, prisé des Thais et des papillons.

Le Parc Chatuchak                                                                              Papillon Troides Magellanu. 

Découverte du quartier près du Memorial Bridge. Surprise, les temples que nous visitons, finement ouvragés, ne sont pas répertoriés dans notre guide, qu'importe, cela fera notre bonheur car il n'y a aucun touriste en vue.

Le Memorial Bridge, premier pont de Bangkok. 
Wat Liap. 

Wat Ratchaburana. 
La fleur de Bouddha. 

Ballade sur le Chao Phraya. Ce fleuve qui traverse Bangkok, permet de se déplacer facilement à bord des bateaux-bus, pour quelques baths, et découvrir ainsi la ville autrement.

Nous en profitons pour vous souhaitez une bonne année 2017 "SAWADEE PEE MAI".

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Un saut de puce d'une heure en avion et nous voilà rendu à Loei. Bordée par le Mékong qui fait une frontière naturelle avec le pays voisin, le Laos, la province de Loei est située au Nord-Est de la Thaïlande, aux confins de l'Isan. Cette région un peu reculée, est complètement délaissée par les touristes occidentaux. C'est ainsi que nous ne croiserons en 4 jours qu'un seul couple autrichien. La ville de Loei, sans grand intérêt, ressemble à beaucoup d'autres villes Thaïlandaises, mais les environs nous semblent plus prometteurs. C'est donc, en moto, que nous décidons de partir 2 jours, en direction du parc national de Phu Rua, à une quarantaine de kilomètres de Loei.

Le sommet du parc Phu Rua.

Le sommet du parc culmine à 1365m et offre une vue dégagée sur la chaîne montagneuse environnante. La région est un fief d’horticulture et fournit le pays en fleurs de toutes sortes, orchidées, pétunias, oeillets, roses… on y cultive des fraises, des noix de macadamia, et même de la vigne.

Plus loin, avant d'arriver à la ville de Na Haeo, très proche de la frontière du Laos, nous découvrirons le Wat Pho Chai, un temple érigé pendant la période d'Ayutthaya sous le règne de Rama IV, dont l'intérêt principal réside dans ses peintures murales, datant de 1852. Selon les croyances locales, la statue de Bouddha garantit un niveau de pluie suffisant pour éviter la sécheresse. Les peintures murales à l'intérieur du temple, certes naïves sont d'une grande finesse, quant à celles à l'extérieur, elles ont presque intégralement disparues

Le WAT PHO CHAI.

Retour sur Dan Sai, pour visiter 2 temples.

Le Phra That Si Song Rak est un stupa bouddhiste construit en 1560.

PHRA THAT SI SONG RAK.

Le Wat Neramit Wipatsanase se trouve sur une petite colline aux abords immédiats de la ville de Dan Sai. Un magnifique jardin entoure le temple, dont l'intérieur est finement décoré.

Le WAT NERAMIT WIPATSANASESE.

Cette région du Nord-Est del Thaïlande constitue la partie la plus traditionnelle du pays, qui préserve des traditions ancestrales, des arts populaires et des festivals faisant partie de la vie quotidienne. C'est le cas du festival Phi Ta Khon fête des esprits et des fantômes qui à lieu en juin. Ces croyances s’expriment dans des processions, danses … animées par les habitants qui revêtent pour l’occasion de superbes costumes colorés et surtout des masques exceptionnels très colorés.


Des masques, il y en a partout dans la ville de Dan Sai. 

A une vingtaine de kilomètres de Loei, le parc Phupha Lom Forest. Malheureusement pour nous, impossible de s'y ballader, le parc étant fermé.

Falaises karstiques derrière un champ de "dragon fruits".

Toujours proche de Loei, l'Upper Huai Nam Man nous surprend par sa quiétude. Ici, on peut louer un radeau pour aller manger au beau milieu du lac, une fois le repas terminé, on agite un drapeau et l'on vient vous rechercher.


Le lac Upper Huai Nam Man. 
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Une heure de bus et nous voici arrivés à Chiang Khan, enfin presque, car le chauffeur nous arrête devant un hôtel qui n'est pas le nôtre. Le soucis dans cette région c'est la barrière de la langue (très peu de personnes parlent Anglais) alors on se débrouille...et on garde notre calme.

La petite ville de Chiang Khan, sur l'autre rive le Laos.

La visite de la ville peut commencer, direction les rives du Mekong. Nous passons devant le plus vieux temple de Chiang Khan (construit en 1656) dont la façade est finement décorée.

Le WAT  SRI KHUN MUANG.

La ville de Chiang Khan qui s'étire le long du Mekong, est très prisée des Thaïs qui viennent y séjourner le temps d'un week-end pour voir le coucher du soleil sur le fleuve. Alors, nous attendrons comme eux que le soleil se couche et que la magie opère...

Balade sur le fleuve Mekong. 

Les maisons toutes en bois et la possibilité de se déplacer à vélo , ajoutent au charme de cette petite ville.

Le vélo, emblème de Chiang Khan, se retrouve sur tous les tee-shirts.

Un réveil matinal à 5h30 pour rejoindre Phu Thog (une colline à quelques kilomètres de la ville) pour assister au lever du soleil et voir la mer de nuages sur le Mekong.

Vues du Phu Thog. 

La route qui va de Chiang Khan à Nong Khai qui longe le fleuve Mekong (187 km) n'est pas empruntée par les bus. Aussi, devons nous faire un détour, en revenant sur Loei pour atteindre Nong Khai notre destination (soit 300 km), en prenant 3 bus différents plus un tuk-tuk. Ville frontalière avec le Laos, Nong Khai profite du commerce de cette situation qui a altéré le charme de cette ville.

Le WAT PHO CHAI. 

Difficile de visiter la ville sans faire un arrêt au WAT PHO CHAI, le temple royal le plus sacré de Nong Khay. L'intérieur du wihaan vaut le détour car les murs sont décorés de superbes peintures. Le Bouddha assis, Luang Po Phra Sai, serait l'une des trois statues faites à la demande des filles du roi de Lan Xiang au Laos. La tête du Bouddha est en or, des rubis décorent la statue.

Statue de Bouddha LUANG PO PHRA SAI. 
Peintures toute en finesse sur les murs intérieurs du temple. 
Nous assistons à la cérémonie des offrandes à l'intérieur du temple.

Autre visite incontournable, le WAT KHAEK. Ce temple construit par un Laotien est impressionnant, mélange de bouddhisme, d'hindouisme, teinté de brahmanisme avec des statues de Vishnou et Shiva.

Notre ballade se poursuit le long des rives du Mekong pour entrer dans un temple chinois, le Tekka Chee Nai Khor Fondation, un temple moderne ouvert aux vents et aux curieux. A l’intérieur, on trouve des peintures murales qui valent le détour. En effet, très graphique, sur un fond bleu clair, elles sont d'une modernité détonnante.

Tekka Chee Nai Khor. 

Juste à côté, le Wat Lam Duan que l'on voit de loin avec sa statue de Bouddha placée à son sommet. Une petite grimpette pour aller voir Bouddha de plus près, qui de surcroît nous offre une belle vue sur le Mekong.


Enfin, la visite de Nong Khai serait incomplète sans mentionner le Mittaphap Bridge, pont de l'Amitié Lao-Thaïlandaise qui relie les deux pays frontaliers.


Une petite baignade dans la piscine de notre hôtel pour finir la journée. 


A SUIVRE



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Après un voyage de 20h ( train jusqu'à Bangkok, taxi, métro, mini bus, ferry et enfin taxi collectif ), nous voici arrivé sur l'île de Ko Chang, au Sud-Est de la Thaïlande, toute proche de la frontière Cambodgienne.

La plage de KAI BAE.
Papillon Blue Nawab                                                                                    Black Drongo (adulte)

Afin de découvrir cette île, nous décidons d'en faire le tour en moto. Direction le sud de Ko Chang et plus particulièrement le village de Bang Bao. Quelle déception, un village ponton qui s'enfonce dans la mer, avec des boutiques à touche-touche qui ne présentent aucun intérêt.

Le village de Bang Bao. 

Pour aller voir le village de pêcheurs de Ban Salak Phet situé à moins de 5km de Bang Bao, il n'y a pas de route alors, il faut faire tout le tour de l'île, soit environ 60km. Nous en profitons pour admirer le paysage dès lors que la route se rapproche de la côte.

Bailan Bay ... Lonely Beach...Mu Ko Chang National Park ...et White Sand Beach.

Le plus pittoresque village de pêcheurs de Ko Chang est situé au centre d'une grande baie. Un grand temple ceinturé de serpents avec divinités bariolées marque l'entrée de Ban Salak Phet. Moitié sur terre, moitié sur pilotis, ce village a su garder son authenticité, loin des touristes qui se concentrent sur la côte Ouest.

Le Wat Salak Phet marque l'entrée du village de pêcheurs. 
L'entrée du village.                                                                                   Aigle pêcheur. 
Ban Salak Phet. 
Au loin le ponton de Bang Bao.                                               Petite terrasse fleurie pour prendre un verre.
 S'y promener gentiment, en respectant les habitants, fut un vrai plaisir.
Long Horn Beetle. 

Sur notre plage de Kai Bae (l'une des plus belles de l'île), nous assistons au bain des éléphants. Il faut préciser qu'à côté de notre hôtel se trouve un camp d'éléphants qui font le bonheur des touristes chinois et russes. Même si à priori, les éléphants ne sont pas trop maltraités, nous n'approuvons pas que tous ces touristes montent sur leur dos en gesticulant et en criant. On peut, pour le respect de l'animal, se contenter comme nous de leur offrir quelques bananes.


Nous avons bien apprécié notre escapade à Ko Chang, même si cette île perd de son authenticité au contact du tourisme de masse. On doit compter ici plus de russes au kilomètre carré que de Thaïs. Il y a une église orthodoxe pour eux, les menus des restaurants sont traduits dans leur langue, mais surtout, partout où l'on se promène, on entend parler russe.


Coucher de soleil sur Kai Bae. 

... Prochaine étape BALI, après un retour sur Bangkok de 2 jours.

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Quatre heures de vol et nous voici à Bali que nous retrouvons après un premier séjour en 2011. "L'île des Dieux" est le point de départ de ce périple en Indonésie. Une pause à Legian, au Sud-Ouest de Bali, dans cette ville que nous connaissons déjà avant de découvrir le reste de l'île.

La plage de Legian sous la grisaille (habituellement appréciée des surfeurs).
L'arrivée en speed boat sur la plage de Lembogan (petite île proche de Nusa Penida).

Nous nous faisions une joie d'aller à Nusa Penida, une petite île au Sud-Est de Bali pour une expérience unique, nager avec les raies mantas. C'était sans compter sur les mauvaises conditions météo que nous subissons depuis maintenant deux jours. Certes, nous sommes allés sur place, pour tenter de les voir, mais la pluie, les fortes vagues et la puissance des courants ne nous aurons permis de tenir à peine 2 minutes dans l'eau, réduisant nos espoirs à néant.

Alors, pour nous consoler, nous irons sur deux spots de snorkeling, mais là encore les courants ne nous permettrons pas de nager confortablement. Certes, les poissons étaient nombreux et variés, mais les conditions n'étaient pas remplies pour faire de belles photos.

Poisson Papillon                                                                              Poissons Chirurgiens 

Entre deux averses, nous décidons de louer une moto pour faire le tour de l'île. Nusa Penida a su préserver son authenticité, loin du tourisme de masse. L’île est magnifique et n’a pourtant rien d’un décor tropical de carte postale. La côte alterne plages donnant sur des champs d’algues, falaises rocailleuses battues par les vagues et mangroves. L’intérieur est plutôt aride. Il y règne une atmosphère paisible, les gens sont souriants et nous disent bonjour en criant "hello" (ce qui devient de plus en plus rare en Asie du Sud Est).

De NUSA PENIDA, vue sur le Mont Agung (volcan en activité) 3142 m. 

La culture des algues est la principale activité de l'île. Les algues poussent en eau peu profonde, fixées sur des cordelettes tendues entre de petits piquets plantés sur le fond. Rouges ou vertes, elles ressemblent à de petites branches molles. Leur cycle de croissance est rapide, il faut environ 45 jours pour récolter de nouvelles pousses. Ensuite, elles sont triées, puis une fois séchées au soleil, elles sont exportées à travers le monde. Vous les retrouverez dans les glaces et certains produits laitiers, elles remplacent la matière grasse dans les produits de régime et constituent un liant naturel pour divers gels et crèmes de beauté.

Pêcheur d'algues                                                                       Tri des algues 
La côte au Nord de l'île face au Mt Agung (montagne sacrée).

Le sud de l'île présente une côte plus découpée avec de belles falaises comme celles de "Broken Bay".

Broken Bay et sa plage piégée par les falaises. 
Piscine naturelle dans les rochers à Billabong Angel's, l'eau par beau temps y est cristalline.

Un vrai coup de coeur pour cette petite île de Nusa Penida et ses habitants, malgré un temps maussade.

A suivre...

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C'est sous des trombes d'eau que nous avons quitté l'île de Nusa Penida pour rejoindre Ubud. Cette ville à nos yeux ne présente pas un grand intérêt, car elle ramasse dans son centre une succession d'hôtels, de restaurants, de boutiques, de galeries. Notre pension, tout près de la "Monkey Forest", nous permettra d'observer les singes Macaques Crabiers, présents juste devant notre chambre.

La queue du macaque crabier est aussi longue que son corps. Sa face rosée est surmontée d'une crinière de poils plus longs sur la partie supérieure du crâne formant une sorte de crête façon iroquoise, et encadrée d'une moustache et d'une barbe carrée.

Macaque Crabier (adultes et jeune). 

Au sud-ouest d'Ubud, le temple Pura Taman Ayun est le deuxième plus grand temple balinais et un des plus beaux.

Le temple Pura Taman Ayun, édifié en 1740.
A gauche, un Barong (créature mythologique balinaise ressemblant à un lion). 

Sur la route, nous nous accordons une pause café, mais pas n'importe quel café...

Le "Luwak coffee" est un des plus rares et des plus chers au monde. Il est récolté dans les excréments de la civette, du fait d'une digestion quasi absente. Celle-ci consomme en effet les cerises du caféier, digérant la pulpe mais pas le noyau, qui se retrouve dans ses déjections. Dans le tube digestif de la civette, les sucs gastriques font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Son prix entre 200 et 1200 dollars le kilo, pour des acheteurs principalement Japonnais et Américains. Et son goût me direz vous... assez doux mais ne justifiant pas, pour nous, de payer un tel prix.

Une civette (luwak en Indonésien)                                                               café peu appétissant  
débarrassé des impuretés c'est mieux                                           la dégustation peut commencer (4 euros, la tasse)

Au nord de Bali, sur le lac Bratan se dresse le superbe temple "Pura Ulun Danu Bratan". Le plus haut des deux meru situés sur de petits îlots est dédié à la déesse qui veille sur les eaux nourricières du lac. Ce temple est un peu l'emblème de Bali, on le retrouve partout sur les brochures touristiques.

Le temple Pura Ulun Danu Bratan. 
Séance photo obligatoire avec des Indonésiennes de Java, en week-end à Bali.

Nous avons eu la chance d'assister derrière le temple à une cérémonie, où le peuple balinais, en costume traditionnel, est venu apporter des offrandes. L'occasion de partager avec eux un moment de sérénité, accompagné de chants et de prières.

Les offrandes dans ces petits paniers contiennent du riz, des cigarettes, des fleurs, des gâteaux ou encore du poulet...  

L'occasion de se retrouver en famille dans la joie et la bonne humeur.

Retour à Ubud un dimanche au Puri Saren Palace pour assister à des cours de danse Balinaise dispensés aux enfants.

Sur la route qui nous conduit dans le nord de Bali, un petit arrêt s'impose sur les rizières en terrasses.

Puis nous découvrons le volcan Batur qui est constitué d'une vaste caldeira, dans laquelle de nouveaux cratères ont vu le jour, et qui contient le lac du même nom. Le cratère actif est au bord de la caldeira et s'élève à 1 717 mètres d'altitude. La première éruption historiquement datée remonte à 1804,depuis de nombreuses sont survenues, la dernière en 2000.

Le volcan et le lac BATUR.

Le lac Batur est le plus grand lac de Bali avec ses 24 km2, il est très poissonneux. Le petit village de Kedisan, situé sur les rives du lac, offre une vue magnifique sur le volcan.

On distingue sur la gauche du volcan les dernières coulées de lave. 
Cérémonie lors de notre passage dans le village de Kedisan. 
Jeunes mariés sur les rives du Lac Batur. 

A suivre...

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Nos deux dernières étapes sur l'île des Dieux, Tulamben et Amed, séparées d'une quinzaine de kilomètres, sur la pointe Est de Bali. C'est une fois de plus sous un temps vraiment maussade que nous découvrons la première ville Tulamben. La mer est agitée, d'une couleur bleu-gris, ce qui ne nous laisse peu d'espoir de prendre nos masques et tubas pour aller découvrir la faune sous-marine.

La plage de Tulamben (sable noir et galets). 
Il s'agit bien d'une photo couleur!!! 

Une courte accalmie sur le plan météo, va nous permettre de nous rendre sur le spot de snorkeling le plus réputé de Tulamben face à l'épave du USS Liberty et découvrir pour la première fois le poisson chirurgien à l'oeil rayé, mais les eaux assez troubles nous feront écourter la balade.

Poisson chirurgien à l'oeil rayé.                                                     Petit mérou céleste.                    

Lever de soleil sur Amed, petite ville où les hôtels, les clubs de plongées, les restaurants se succèdent mais il faut reconnaître que l'endroit est bien calme loin de l'agitation de villes comme Ubud ou Kuta.

Lever du soleil sur Amed. 
La plage de Jemeluk avec en toile de fond le Mont Agung, à 7h du matin. 

Depuis deux jours, le soleil est de retour surtout le matin entrecoupé quand même d'averses tropicales.

C'est sur cette plage de Jemeluk, à une vingtaine de mètre du bord que nous allons découvrir de nouveaux poissons.

Poisson chirurgien clown, une première pour Katy. 

Baliste Picasso à tache noire                                                         Baliste strié                               ...
Poisson Licorne à dos courbé, mâle et femelle (sans corne).
 La petite anse calme de Jemeluk Beach. 
Halichoeres hortulanus ou labre échiquier.
 Aulostomus chinensis ou poisson trompette (classique ou jaune).
 Rastrelliger kanagurta ou Maquereau Indien, ils ouvrent leur grande gueule pour retenir les petits crustacés et larves.
Pygoplites diacanthus ou Poisson-Ange royal.

Poisson-cocher cornu, Poisson-cocher malais et Poisson-cocher du pacifique 
Plage de sable noir près d'Amed. 
Canthigaster valentini ou poisson bourse à selles, tétrodon jaune, bleu, poisson ballon à taches noires, poisson-coffre pintade. 
Poisson-papillon à chevrons, quadrillé, orné, des Philippines, à selle noire.
Plage de sable blanc près d'Amed.
Licorne Indienne à épines orange.                                               Poisson chirurgien à joue blanche.
Petit temple sous l'eau, plage de Jemeluk. 

Le spot de snorkeling d'Amed, restera certainement un de nos meilleurs souvenirs de Bali, tant la diversité de sa faune sous-marine est exceptionnelle.

Bali c'est fini...

A suivre...

9

Une heure de traversée au départ d'Amed, en speed boat, pour rejoindre Gili Trawangan, au nord ouest de Lombok. Nous étions déjà venus sur cette île en 2011, l'espace d'une journée, et nous nous étions promis d'y revenir un jour, cette fois-ci pour 4 nuits. Cette petite île est très prisée des touristes, principalement des jeunes, qui viennent ici pour faire la fête.

Lever du soleil sur Gili Trawangan, vue sur le volcan Rinjani (3726m), dernière éruption en 2010. 
En face Gili Meno et au fond le Rinjani. 

Le nord-ouest de Gili Trawangan est réputé pour abriter deux espèces de tortues de mer (vertes et à écailles). Il nous aura fallu attendre le dernier jour et notre dernière sortie avec masque et tuba pour enfin croiser une tortue verte à moins de 10 mètres du bord.

Tortue verte. 
Baliste Picasso clair (bébé, à peine 7 ou 8cm).
Murène à nageoires rayées. 
Baliste Picasso essayant de m'intimider. 
Différents Poissons-Chirurgiens : Olive à taches oranges, A nageoires jaunes, Porteur de feu. 
Poissons Papillons Cochers. 

C'est à vélo, que nous ferons le tour de l'île, car ici il n'y a ni voiture, ni moto. On peut aussi se déplacer en calèche tirée par de petits chevaux, mais ceux-ci sont tellement sollicités pour marcher au trot voir au galop que nous n'adhérons pas à ce genre de pratique.

Plage au sud de Gili Trawangan. 
Plage au Nord de l'île, pas assez de fond pour se baigner et surtout de nombreux coraux morts (restes de la pêche à la dynamite).
Comme dit la chanson "il y a le ciel, le soleil et la mer"...

Après quatre jours passés sur cette île, nous retrouvons Lombok, la petite soeur de Bali, plus authentique et moins touristique. Les plages ici, sont beaucoup plus belles et plus calmes. C'est donc en moto, que nous partons découvrir le nord-ouest de Lombok.

Plage au Nord de Senggigi. 
Au loin les "Gili" Trawangan et Meno. 

Pour des raisons de tracasserie administrative (il nous faut absolument prolonger notre visa en Indonésie), nous avons supprimé notre séjour sur Meno, et allongé celui à Lombok. En effet, ici il faut 4 à 5 jours pour prolonger le visa, et revenir 2 ou 3 fois au bureau de l'immigration pour récupérer nos passeports. Ne nous plaignons pas, la même opération sur Bali, demande 10 jours.

Petit marché authentique où marchandes de poissons et marchande de tabac se côtoient. 
Travail dans les rizières au pied du massif du Rinjani.                                              Cascade Tiupas.

L'île de Lombok (l'île aux mille mosquées) compte environ 2 millions d'habitants et 90% d'entre eux sont des Sasaks. De religion musulmane, ils ont aussi une culture très différente des rites de l'islam. Ils pratiquent une religion originale et complexe le "wetu telu" un mélange d'islam, d'animisme et d'hindouisme.

L'islamic centre Daran Agung à Mataram. 
Coucher de soleil sur Senggigi (au loin Bali et le volacan Agung). 

A suivre...

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C'est au Sud-Ouest de Lombok, sur la petite île de Gili Gede, que nous avons décidé de nous poser quelques jours. Gili Gede fait partie d'un archipel d'îles superbes et peu connues dans la baie de Sekotong, délaissée par les touristes qui préfèrent les plages du Nord et les autres Gili (Trawangan, Meno et Air). Pourtant, les paysages ici sont superbes, mer turquoise et cristalline, plages de sable blanc.

Les plages près de Sekotong, donnent accès à de petits îlots. 

Ancré dans la baie de Pelangan, l'archipel abrite des villages de pêcheurs.

Structures en bambous sur pilotis pour la pêche aux calamars. 

Gili Gede est la plus grande île (4 km de long sur 1,5 km de large), on en fera le tour à pied en près de 3 heures, car sur cette île point de voitures, ni de vélos. L'hébergement reste précaire et nous serons pendant 4 jours les 2 seuls et uniques clients de l'hôtel, de quoi jouer une nouvelle fois, les "robinsons".

Tour de l'île et rencontre avec les habitants, toujours souriants. 

Les douze îles de l'archipel, sont presque entièrement vierges mais sont réputées pour leurs fonds marins. C'est sur Gili Ringgit et Gili Layar que nous allons découvrir toute une variété de coraux mous et durs assez exceptionnels, dans des eaux transparentes, ainsi qu'une faune sous marine importante.

Poisson chirurgien dans un massif coralien ainsi qu'une étoile de mer "Blue Star". 

L'occasion pour nous de découvrir de nouvelles espèces pour la première fois...

Diagramme oriental.              
Gaterin arlequin juvénile. 

Plage de sable blanc sur Gili Ringgit inhabitée. 
Différents coraux durs et mous. 
Il nous faut parfois ouvrir l'oeil, petit monacanthe à selles noires. (5 cm)

Les poissons Demoiselles Vertes font partie des espèces bio indicatrices. C'est une espèce grégaire et territoriale, son abondance dans un récif signale la bonne santé des coraux, auxquels elle est étroitement associée.

Colonie de Chromis Veridis, Demoiselles Vertes. 

Coucher de soleil sur Gili Gede. 

Dernière étape, Kuta marque la fin de notre séjour à Lombok. A l'exception de quelques villages de pêcheurs, cette partie de la côte sud est pratiquement inhabitée. Elle abrite pourtant certains des meilleurs spots de surf mondiaux. Le surf est donc devenu une manne pour cette région, dont les reliefs karstiques ne se prêtent ni à l'agriculture, ni à l'élevage.

La plage de Kuta à la tombée de la nuit. 

Les plus belles plages se trouvent à quelques kilomètres de Kuta. Les baies se succèdent comme autant de cartes postales idylliques. Il faut souvent payer un droit d'entrée, pour accéder aux plus belles plages. Nous opterons pour de petits chemins, que nous serons seuls à emprunter, et qui nous mèneront sur des plages de sable blanc immaculé. Pourquoi payer?

Belle baie abritée par des promontoires rocheux.

En passant par le village de pêcheurs, on accède à la très large baie de Selong Blanak. Rares sont les plages aussi généreuses avec un sable aussi blanc, et des eaux aussi limpides. Alors certains considèrent que la baie de Selong Blanak est une des plus belles au Monde.

Selong Blanak.
Une plage paradisiaque face à l'océan Indien, rien que pour nous deux.

La partie Est de Kuta nous réserve aussi son lot de plages magnifiques. Gerupuk est un petit village du bout du monde, tourné depuis longtemps vers la culture d'algues. On voit les fermes de culture depuis le bord de mer.

Dans les années 1990, un vaste projet hôtelier comprenant une vingtaine d'hôtels de grand standing, a été initié par les fils Suharto alors que leur père était encore au pouvoir. Après la crise de 98, la déroute du clan Suharto, les attentats de Bali, tous les investisseurs étrangers se sont retirés du projet. Seul le groupe Accor, a pu mener à terme la construction du Novotel. Aujourd'hui, une route superbe et superbement inutile, jalonnée de bornes en pierre, mène à de grands ronds-points, lesquels ne mènent à rien...

La plage privée du Novotel. 

A quelques kilomètres de là, une splendide plage de sable blanc sur une mer turquoise sans trop de touristes, nous voici arrivés à Tanjung Aan, au terme de notre escapade à Lombok.

Tanjung Aan. 

A suivre...

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Une heure de vol au départ de Lombok et nous voici arrivés sur l'île de SULAWESI plus connue sous le nom de Célèbes, que nous allons traverser du Sud-Ouest à la pointe Nord-Est. Ce n'est pas l'île Indonésienne la plus touristique, mais beaucoup de personnes viennent découvrir ici la culture traditionnelle encore bien vivante du peuple Toraja. Makassar servira de ville transit avant de partir en bus de nuit pour Rantepao, au coeur du pays TORAJA.

Les rites funéraires des Torajas, précis et élaborés prennent ici toute leur importance. Plus un Toraja dépense de l'énergie et de l'argent pour des funérailles, plus le Dieu tout-puissant lui sera reconnaissant et miséricordieux. Les funérailles s'étalent sur plusieurs jours et l'ensemble des parents et la population du village sont attendus. Lors de notre venue dans le village de Ketu Kete, il s'agissait du 3 ème jour des funérailles.

Le petit village de Kete Kesu. 
Maisons typiques Toraja (Tongkonan) un grenier à blé et dessous l'appartement de 2 ou 3 pièces minuscules. 

Le premier jour est consacré à l'arrivée des invités et la présentation de leurs offrandes à la famille du défunt (buffles et porcs). Les étrangers eux, apportent quelques kilos de sucre, de café ou encore des cigarettes. Le jour suivant, c'est le sacrifice des buffles auquel nous n'avons pas assisté fort heureusement. Le troisième jour, c'est l'enterrement. Après avoir distribué les restes des buffles entre différents villages, les invités peuvent boire et manger une dernière fois. Le corps du défunt sera alors transporté au lieu de la sépulture, en procession.

Restes des 3 buffles sacrifiés, les meilleurs morceaux ont été donnés à la famille du défunt. 


Pendant ce temps, les femmes préparent la cuisine.
Le cochon attend d'être sacrifié, pour nourrir les invités.
Les hommes d'un côté......                                                                    Les femmes invitées de l'autre.

Ensuite, le cercueil sera logé dans la paroi rocheuse creusée à cet effet, comme sur le site funéraire de Lemo. Ce site abrite des "tau-tau". Les statues sont installées sur un balcon et gardent l'entrée des grottes et catacombes, elles sont à l'effigie des défunts et travaillées dans le jacquier pour les plus riches, pour les autres se sera dans le bambou.

Le site funéraire de Lemo. 

Chez les "Torajas", le défunt n'est jamais enterré de suite (cela peut aller de quelques semaines chez les pauvres à plusieurs années chez les riches, gardé dans du formol). Pendant ce temps, on dit qu'il est ... malade (on lui donne à manger, à boire, la pièce où il est, reste éclairée la nuit) Pire, on peut lui mettre des lunettes de soleil et un chapeau et se prendre en photo avec lui !!!!

Les fameux "tau-tau" à Lemo.                                                                Autres "tau-tau" à  Londa.


Vieux cercueils suspendus et d'autres entassés...ici crânes et os humains font partis du paysage, 



Le lac Poso à Tentena. 

Nous quitterons le pays Toraja, où plus qu'ici qu'ailleurs, on vit pour mourir. C'est le respect de la structure sociale, très hiérarchisée, l'accumulation de biens (en l'occurrence des buffles) qui domine la pensée. Quinze heures et demi de bus, sur des routes complètement défoncées, pour parcourir 386 km avec une pause à Tentena (sous la pluie) et à nouveau un bus jusqu'à Ampana, porte d'accès aux îles Togian.

 Découverte des premiers villages de pêcheurs, à bord d'une banca.
Notre choix s'est porté sur l'île de Malenge, durée de la traversée 3 heures.

Nous allons passer ainsi 6 jours sur cette petite île, à jouer à nouveau "robinson" sans internet et de l'électricité seulement de 17 h à minuit. Nous nous situons juste sous l'équateur, le temps est magnifique, le sable est d'un blanc immaculé, les eaux cristallines nous incitent à la baignade.

La vue de notre bungalow nous offre ce décor de carte postale. 

Les "Togian" constituent un archipel de 56 îles situées dans le golfe de Tomini. Elles sont réputées pour la beauté des coraux, puisqu'ici il n'y a pas eu de pêche à la dynamite, et pour l'importance de la faune sous-marine. C'est sur le spot de plongée "Reef N°5" mondialement reconnu, que nous irons faire une belle sortie plongée avec masque et tuba. Nous aurons l'agréable surprise d'y croiser. une famille de baleines-pilotes.

Baleines-pilotes. 

Coraux magnifiques. 
Poisson ChirurgienVoilier.                                                            Nason à éperons jaunes.

Nous profiterons de cette sortie pour aller à la rencontre des "Bajos" dans leur village sur pilotis.

Village "Bajo" les gitans de la mer. 

Promenade sur le ponton à la rencontre des enfants "Bajo".
Vues sur le village. 
Différents Poissons Papillons : Pointillé, à deux selles du Pacifique, à pincette et trompeur. 
Barracuda à queue noire.                                                                       Baliste à queue rose.

Petite sole, championne du camouflage.                                                                      Raie à points bleus. 

C'est en ferry que nous quitterons les îles Togian, pour une traversée de 12 heures dans la cabine du capitaine et atteindre Gorontalo, de l'autre côté du golfe de Tomini. Arrivés à 4 h du matin, on enchaîne avec une autre traversée en mini van d'une durée de 12 h également, pour faire seulement 350 km mais sur une route défoncée. Manado sera notre dernière étape aux Célèbes. La ville ne présente à nos yeux aucun intérêt, mais c'est la porte obligatoire pour accéder à l'île de Bunaken, réputée pour la richesse de ses coraux et la limpidité de ses eaux que nous souhaitons découvrir.

La plage devant notre hôtel, le temps n'est pas de la partie.

Le parc national de Bunaken abrite des tombants vertigineux où l'on rencontre l'une des plus belles biodiversités au monde. Difficile dans ces conditions de ne pas faire une séance de snorkeling pour aller découvrir la panoplie tropicale colorée qui est bien là.

Différents poissons-papillons : à pyramide jaune, réticulé, à larme du Pacifique, à tâche ovale. 
Poisson porc-épic auréolé. 
Poissons clowns à deux bandes et à joue épineuse.
Au milieu de la photo, une tortue fait surface pour respirer. 

A Bunaken, les tombants sont à tomber. La visibilité est très bonne, une vague sensation de vertige et le sentiment de n'être qu'une toute petite chose à la surface de l'eau, alors qu'en dessous le "mur" descend à n'en plus finir. Il faut dire qu'entre Manado et Bunaken, la fosse descend à près de 1500 mètres.

Au bord des coraux, le tombant vertigineux et des milliers de poissons. 
Dans le grand bleu, les tortues vertes remontent à la surface, nous en croiserons au moins 8. 


Sur trois jours, une seule demie journée de beau temps. 

Sulawesi c'est fini, le temps n'aura pas été de la partie et les 1294 km de routes défoncées assez éprouvantes. Malgré cela, nous garderons un excellent souvenir des "Togian" et de l'île de Bunaken où les fonds sous-marins sont préservés et d'une richesse exceptionnelle. Les eaux chaudes, la très bonne visibilité pouvant atteindre facilement les 30 mètres, la faune et la flore sous-marine avec 70 espèces de coraux et plus de 2000 espèces de poissons font des Célèbes un paradis aquatique où la plongée et le snorkeling sont les principales attractions touristiques.

A suivre...

12

Trois heures de vol pour rejoindre la Malaisie et une petite pause à Kuala Lumpur avant de partir pour Malacca, sur la côte Sud-Ouest de la péninsule malaisienne à environ 2 heures de route de la capitale. Malacca, qui fut autrefois l'un des plus grands comptoirs commerciaux d'Asie du Sud-Est, offre une sensation exceptionnelle de calme et de découvertes. Surnommé "Venise de la Malaisie", l'endroit semble hors du temps. Il est riche d'un point de vue historique avec la colonisation successive des Portugais, des Hollandais et des Anglais et jouit aujourd'hui d'un brassage culturel qui confère à la ville, classée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, une ambiance très particulière.

Le centre historique de Malacca ou Melaka.

Difficile d'échapper au coeur historique de Malacca, puisque le bus nous arrête juste à côté de Christ Church. Cette église anglicane rouge, qui est un peu le symbole de la ville, a été construite en 1753 par les hollandais. A côté, se dresse une fontaine dédiée à la reine Victoria.

Le fort A Famosa, construit par les portugais en 1511, ayant subi des dommages pendant l’invasion hollandaise a été sauvé de la destruction grâce à l’intervention de Sir Stamford Raffles en 1808.

 Le fort A Famosa encore appelé Porta de Santiago.


Malacca: la "Venise de la Malaisie". 


 Chee ancestral mansion, cette superbe maison coloniale appartenait à une riche famille chinoise du 17e siècle.

Ici, les rickshaws très kitsch attendent de pied ferme les touristes pour les guider à travers la ville, musique coréenne "Gangnam Style" à fond.

Rickshaws. 

C'est certainement dans Heeren street, la rue des "millionnaires" que l'on peut voir les plus belles maisons avec des façades stylisées et colorées. Un certain nombre ont été entièrement restaurées à leur ancienne gloire et transformées en très populaires hôtels de charme, musées, galeries, restaurants et cafés.

Quelques belles façades, dans le quartier chinois. 
La porte du temple chinois Hokkien Huay Kuan.

Le temple de Cheng Hoon Teng est le temple chinois le plus vieux de Malaisie, construit en 1645.

La mosquée Selat Malacca est une des rares mosquées construite au niveau de la mer. Elle se situe sur l'île artificielle de Pulau Malacca, donnant sur le détroit du même nom, une des plus importantes voies de navigation au monde.

Mosquée Selat Malacca. 

De retour à Kula Lumpur, nous arriverons au moment de la relève de la garde royale du Palais National. L'Istana Negara ne se visite pas, bien qu'à priori ce ne soit plus la résidence du roi depuis plusieurs années.

L'Istana Negara. 

La relève de la garde royale. 
La garde royale. 

A peine une heure de vol, et nous voici de retour sur les îles Perhentian, en mer de Chine, que nous affectionnons particulièrement à cause de la richesse de la faune sous marine, l'occasion aussi cette année de retrouver nos amis d'Aix en Provence, rencontrés l'an passé sur l'île de Koh Tao en Thaïlande, et passer 10 jours en leur compagnie.

La plage devant notre hôtel. 

Evidemment, qui dit île, dit... farniente, baignade et surtout snorkeling. Les îles Perhentian nous offrent la possibilité de redécouvrir une faune sous marine exceptionnelle, à seulement quelques brasses du bord de la plage.

Quatre variétés de poissons-perroquets. 
Pineapple triggerfish.                                                                            Titan triggerfish.

La seiche commune est vraiment une championne du camouflage. Sa faculté de se fondre dans son environnement lui vaut parfois le nom de "caméléon de mer".

La même seiche, photographiée à différents  moments.
Rencontre avec une murène léopard. 
Coucher de soleil sur Pulau Kecil. 
Flora beach sur Pulau Besar, plage de sable blanc, mer cristalline, un autre décor de carte postale.
Requin à pointe noire.                                                                        Poissons clowns. 
Diodon ou poisson porc-épic.                                                                                     Barracuda     
Girelle paon mâle. 

Petite tortue verte. 
Poisson perroquet à bosse. 
Poisson papillon à bandes.                                                    Poisson papillon coradion à bandes oranges.

Si l'intérieur de l'île, recouvert par une jungle épaisse, est parcouru par quelques sentiers, permettant d'apercevoir des animaux sauvages, nous, c'est au pied de notre bungalow que nous en avons rencontrés...

L'inquiétude dans le regard de ce "Langur leaf monkey" puis la peur, un gros varan passe tout près de lui.
Cet écureuil apporte quelques branchages pour confectionner son nid.
Lever et coucher de soleil sur Pulau Besar. 

Huit heures de bus pour traverser la Malaisie d'est en ouest, et nous voici arrivés sur l'île de Penang. Comme lors de notre première visite en 2011, c'est George Town, la capitale de Penang, qui retiendra notre attention. Car depuis, le street art offre un contrepoint insolite à la beauté naturelle du coeur historique de la ville.

Le quartier "branché" de Clove Hall.

Street Art dans ce quartier. 

Fresques mélangeant peintures et objets réels. 

Le Street Art à George Town connait un grand succès grâce aussi à toute une série de caricatures en fer forgé qui évoquent avec humour (style BD) les coutumes et le patrimoine des lieux.

C'est en face de cette caricature que le célèbre designer de chaussures de luxe Jimmy Choo (natif de Penang) a commencé son apprentissage dans cette cordonnerie, avant de créer sa première chaussure à 11 ans.

La cordonnerie où Jimmy Choo a effectué son apprentissage.
Patrimoine restauré , l'hôtel Edison. 
Dans le centre historique de George Town, temple chinois, mosquée et temple hindou se côtoient. 

Pour terminer notre escapade à Penang, nous nous accorderons un peu de repos sur la plage de Batu Ferringhi. Il fut un temps, cette plage de Batu Ferringhi comptait parmi les plus belles et les plus sauvages de Malaisie. Un temps révolu aujourd'hui, le développement immobilier, la profusion de jet skis, de parachutes ascensionnels et la pollution des eaux l'ayant rendue beaucoup moins pittoresque, sans parler des méduses qui empêchent de s'y baigner...

La plage de Batu Ferringhi. 

Le retour à Kuala Lumpur, marque ainsi la fin de notre séjour en Malaisie, pour un transit de quelques jours avant de retourner en... Thaïlande.

Les Tours Petronas, symbole de Kuala Lumpur.

A suivre...

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Une heure de vol entre Kuala Lumpur et Surat Thani, puis trois heures entre bus et ferry et nous voici de retour à Koh Phangan au Sud-Est de la Thaïlande. L'année passée, nous avions bien aimé cette île, plus authentique que ses deux voisines Koh Tao et Koh Samui, et décidé d'y faire à nouveau une étape.

La baie de Ao Hin Kong. 

C'est sur la plage de Haad Rin, à la pointe Sud-Est de l'île, qu'à lieu à chaque pleine lune, la Full Moon Party (une des plus grosses fiestas de la planète terre). Ils sont des dizaines de milliers à converger vers Koh Phangan tous les mois pour participer à cette fête où l'alcool coûle à flot, et la drogue (même interdite) est bien présente. Et à chaque Full Moon on déplore au moins un mort par overdose, mais surtout, pas un mot dans la presse!!!

La fameuse plage de Haad Rin.
Temple moderne hindou, près de Haad Rin. 

C'est en moto que nous longerons la côte ouest de l'île afin de découvrir ou redécouvrir d'agréables plages de sable blanc.

La plage de Haad Salad. 
La plage de Ao Chaloklum. 
La plage de Haad Son face à notre hôtel. 

Après cette étape à Koh Phangan bien reposante, c'est une longue journée de transport qui nous attend pour rejoindre la capitale du Siam. Taxi, ferry, bus, à nouveau bus, avion et encore bus, soit un total de 11 heures.

A Bangkok, nous délaisserons les visites de temples pour nous rendre au Queen Saovabha Memorial Institut. En Thaïlande, c'est ici, à l'Institut Pasteur, dans les bâtiments de la Croix Rouge Thaïlandaise, que sont produits les serums anti-venins (Cobra et Cobra Royal). Il n'y a que 2 fermes aux serpents au monde, la deuxième est au Brésil.

Le Queen Saovabha Memorial Institut. 

L'occasion pour nous d'assister au prélèvement du venin sur des cobras par les spécialistes du serpentarium.

Prélèvement du venin sur 2 Cobras. 

La ferme aux serpents abritent aussi quelques espèces bien sympathiques.

Indochinese Spitting Cobra.                                                                       Green Tree Python.   

Long-Nosed Whip Snake.                                                                      Big-eyed Pitviper. 
Banded Rat Snake. 

Ultime étape de ce voyage, Sangkhlaburi, à environ 5 heures de route à l'ouest de Bangkok, tout près de la frontière birmane. Sur le trajet, nous ne manquerons pas de faire un stop à Kanchanaburi et d'aller une nouvelle fois voir le célèbre Pont de la Rivière Kwai.

Le Pont a été bombardé une dizaine de fois et les deux travées centrales ont été détruites (de forme rectangulaires).

C'est en 1942 que l'armée impériale japonaise ordonna la construction d'une voie de chemin de fer qui devait relier le Siam à la Birmanie. 30000 prisonniers occidentaux et 100000 travailleurs asiatiques ont oeuvré à ces 415 km de voie ferrée au prix d'incroyables souffrances (mauvais traitements, maladies tropicales et bombardements). Environ 16000 personnes y ont trouvé la mort (notamment sur le pont en construction). Ce qui frappe lorsque l'on visite le cimetière, c'est le jeune âge des victimes australiennes, anglaises et hollandaises, 24, 25, 30 ans!!! C'est pour cette raison que la ligne est appelée: "Death Railway".

Temple chinois près du Pont de la rivière Kwai. A droite Guanyin, la déesse de la Miséricorde.

Sangkhlaburi est une petite ville paisible, nichée au milieu des collines, en bordure d'un lac artificiel. Ici, peu ou pas de farangs, seulement 4 touristes croisés en 3 jours, pour notre plus grand plaisir.



Maisons flottantes sur le lac de Sangkhlaburi. 

Le pont Môn en bois de Sangkhlaburi est la véritable attraction de la ville. Construit par les Môns (groupe ethnique venant de Birmanie), il relie la partie thaïlandaise de la ville, à Wangkha, la partie Môn. Long de 400 mètres, il est considéré comme le plus long pont en bois de Thaïlande.


Le pont en bois de Sangkhlaburi. 
Jeunes Karen aux joues couvertes de poudre de tanaka.

Au delà du pont, à trois kilomètres, nous découvrons le grand temple Wat Wang Wiwekaram, très vénéré dans toute la Thaïlande, car il abrite le corps du moine Luang Phaw Uttama, qui est à l’origine de la construction du temple ainsi que du village Môn. En effet, lors de la construction du barrage, l'ancienne partie du village a été entièrement immergée et les Môns n'ont pas eu d'autre choix que d'habiter les maisons flottantes.

Le Wat Wang Wiwekaram, 


De l'autre côté du temple, près du lac, se trouve le Chedi Buddhakaya, construit dans le style du Mahabodhi de Bodhgaya en Inde qui marque le lieu de l'illumination du Bouddha, avec à l'entrée deux grandes statues Singha.


Nous pousserons la visite jusqu'à la frontière du Myanmar, à une vingtaine de kilomètres de Sangkhaburi, au col des trois pagodes. Le col relie la ville birmane de Payathonsu, à la ville thaïlandaise de Sangkhlaburi et constitue la principale route terrestre entre le sud de la Birmanie et l'ouest de la Thaïlande. On pense que c'est par ce col que le bouddhisme a pénétré au IIIème siècle dans le territoire de l'actuelle Thaïlande.

Les Trois Pagodes marquent la frontière avec le Myanmar. 

Nous nous devions enfin d'aller faire une ballade en "long tail boat" sur ce fameux lac artificiel pour accéder à trois anciens temples : le premier sans nom, est immergé presque toute l’année, ruine de la ville fantôme, le second le Wat Som Ded est situé sur un promontoire et le Wat Saam Prasob, immergé en grande partie pendant la saison des pluies, mais bien visible en ce moment.

Balade sur le lac. 
Ruine du temple de cette ville fantôme. 
Le Wat Som Ded et son Bouddha bien fatigué.


Le Wat Saam Prasob. 

La nuit tombe sur Sangkhlaburi et c'est ici que se termine notre périple en Asie du Sud Est. Nous vous remercions de nous avoir suivis pendant ces cinq mois et vous disons à bientôt...Ici, là-bas ou ailleurs...