Carnet de voyage

Cotentin et Milou

G
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Dernière étape postée il y a 1772 jours
Par GGTur
Séjour de 2 semaines en Normandie.
Du 28 juillet au 11 août 2018
15 jours
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Publié le 13 mai 2020

Est-ce que je dois remettre dans le contexte le pourquoi de ce choix de lieu de vacances d'été ?

Allez pour le plaisir, pourquoi pas.

En début d'année, on avait prévu de partir avec Aline, Brice, leurs enfants et nous en Espagne. Tout était soigneusement préparé lentement mais sûrement et de nombreuses parties de tarot étaient planifiées.

Pour des raisons que je ne citerai par respect de la famille de Géraldine (sa belle-soeur ayant réservée la même période, le même camping que nous sans nous en adresser le moindre mot), nous décidâmes de faire avec au départ mais légèrement blasé puis finalement d'annuler pour ne pas avoir à subir quelque chose que l'on n'a pas nous mêmes décidé. Famille ou non, le minimum de respect étant d'en parler avant, il n'y avait aucune coïncidence là dedans.

Tout est dans l'image 

Quoi qu'il en soit, quoi que quiconque en pense, il était hors de question de partir en vacances avec des ondes négatives donc je cherchais un autre coin mais les prix étaient vraiment élevés. Me rappelant nos dernières vacances à Sète ou je me plaignais du monde sur la page, de la chaleur, de l'inconfort du 10m² pour 3 (on allait être 4 cette année avec Chloé), je proposai à Géraldine un coin moins loin, moins chaud, moins cher car moins prisé par les touristes. Genre la Bretagne ou la Normandie. Très rapidement, notre choix se posa sur la Normandie, les grands-parents de Chloé ayant une maison d'hôte pas trop loin de la plage. On pourrait ainsi avoir quelques temps avec Géraldine sans les enfants et plus d'espace. Et comme diraient les américains : Voilà (avec l'accent américain).

Ainsi, départ de Palaiseau, le 28 Juillet 2018 sous les coups de 14/15 heures accompagnés d'une chaleur étouffante. La route est classique avec l'écoute de 2 podcasts (le Cosy Corner). Arrivée le soir, nous sommes accueillis par François et Jacqueline, les grands-parents de Chloé. On mange une petite tarte à la tomate et on s'installe dans nos chambres.

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Dimanche 29 Juillet, le réveil est un peu tardif, tout comme le petit déjeuner. Il sera servi tous les jours dans le salon des grand-parents.

Le petit déjeuner est très copieux : café, jus d'orange pressé frais, pain/beurre salé/confiture, viennoiseries (alternance entre chouquettes, croissants et pains au chocolat) et souvent une surprise en plus : palmito géant, brioche maison, gateau maison, crêpes. Si j'ai pas pris 5kg, je m'arrache la dernière couille qu'il me reste, la première l'ayant déjà arrachée suite à une annonce tout aussi débile et hasardeuse.

La journée n'étant pas propice à la baignade, on décide d'aller visiter le Planétarium Ludiver. Celui-ci est composé d'une mini exposition temporaire sur Jules Vernes, de salles d'expérience physique ludique, de plusieurs salles d'exposition permanente sur l'espace et du planétarium bien évidemment.

Expo Jules Verne mais je crois que c'est pas lui qui a dessiné car je crois que c'était un écrivain plutôt 

Il y a aussi un petit film pour parler de science aux enfants assez mignon. C'est l'histoire d'un ours polaire qui rencontre un pingouin du Sud je crois et ils se montrent des trucs, c'était plus intéressant qu'Avatar.

Némo et Pingouin dans l'espace 

De l'extérieur, le bâtiment ressemble à ceci :

En fonction de l'angle, on ne voit pas forcément ceci. 

Le planétarium ressemble à une attraction du Futuroscope, une boule géante où la vue du ciel actuel est représenté. Ce qui est fort, c'est que c'est contextuel avec ce que l'on peut voir le soir normalement dans un ciel dégagé (l'animatrice parlait de l'éclipse de lune récente, celle qui la faisait devenir rouge, comme dans Zelda Breath Of The Wild qui est en lien avec un sanctuaire d'ailleurs et je suis dégoûté de ne pas avoir trouvé la solution du sanctuaire seul d'ailleurs, j'ai dû tricher. Honte à moi).

L'animatrice nous a montré quelques constellations et astuce et j'ai été ravi de pouvoir comprendre un tout petit peu mieux ce qui se trame au dessus de ma tête.

Le soir, il y a une petite fête foraine à Bricquebec (la ville où Gg a raté/répassé/tenté -barrez aucun terme inutile- son permis il y a 2 ans maintenant, on y reviendra plus tard) : la fête de la sainte Anne.

Gg et Chloé ont fait l'attraction Boomerang qui te retourne la vessie et le cerveau. Les filles ont fait un truc qui monte et qui descend et qui tourne (comme tous les manèges mais c'est pas facile à décrire !!) et les enfants ont fait les boules dans lequel on se met sur l'eau et Lucy sa pêche au canard classique pour gagner la merde classique.

C'est ça les boules dans l'eau 

Après une grosse glace à la fraise vanille pour moi, on s'est mis sous le donjon de la ville et on a assisté à un gros feu d'artifice. On était au pied de celui-ci, c'était donc un peu flippant surtout sur le final où on avait l'impression que tout se jetait sur nous direct (j'ai eu un mouvement de recul sur un jeune qui a pas trop apprécié).

On a fait le jeu des tire ficelle mais je crois que c'est la dernière fois de ma vie que je le fais. Lucy pouvait tirer 3 ficelles pour essayer d'avoir une belle peluche. Après avoir forcément eu 3 daubes foireuses, la dame (qu'on va appeler Merdasse) nous proposait une daube de qualité médium parmi 3 autre peluches un peu moins minable, mais Lucy voulait un Stitch. "Ah mais madame, la marque c'est plus cher. Allez je vous propose de repayer 5 euros et vous pourrez échanger avec une meilleure peluche". Si on étudie bien ces paroles (alors qu'on n'est pas dans le jeu de Nagui hein), elle ne nous disait même pas de tenter d'avoir une grosse peluche. Or les grosses peluches sont aussi attachées aux ficelles d'après ce que l'on voit ! Elle sait pertinemment que ce n'est pas le cas et je n'ai jamais vu quelqu'un en avoir un et on a eu 100% de peluches de merde à ce jeu et Dieu sait qu'on y a joué souvent depuis des années.

Le plus drôle reste à venir. Une fois repayé 5 euros à contrecoeur de ouf mais pour ne pas léser la petite fille qui pleurait, on retire trois fils et voilà-t-y pas que Merdasse nous re-propose 2 autres peluches et une autre qu'elle nous avait proposé juste avant. Donc j'ai allongé 5 euros en plus et non seulement on ne peut toujours pas avoir Stitch mais en plus la valeur des peluches intermédiaires est totalement random ! Finalement elle nous a donné un chat assez gros pour se débarrasser de nous car Lucy savait ce qu'elle voulait (au moins un chat). Mais plus jamais un tire-ficelle ! On sait tous que c'est de l'arnaque de bâtard mais là c'était limite se moquer de nous. C'est comme nous arracher notre argent des mains, puis nous gifler en nous crachant dans la bouche. Même respect ! Sans compter qu'après, Gg a testé la machine à grappin qui bugguait sa race (le premier mouvement indiquait le mouvement rectiligne final, on ne pouvait plus bouger après vers l'avant ou le fond). Heureusement qu'on n'avait mis que 1 ou 2 euros.

Malgré tout, la journée a bien été remplie et on était satisfait de cette fin de semaine.

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Publié le 13 mai 2020

Voile sur les filles, tululululu !!! (spoil : en fait il n'y aura ni filles, ni voiles)

C'est sur cette introduction d'une originalité sans précédent que commence cette journée du lundi 30 Juillet. Le réveil est encore plus tardif car la veille a été éprouvante pour tous/toutes. Les grands-parents proposent de garder les filles et de les emmener à la piscine. On a donc quartier libre et on décide d'aller visiter le phare de Gatteville.

Le phare est gigantesque et très très haut ... Bien pour les gens qui ont le vertige. Au pied du phare, je me dégonfle pour monter, l'ascension risque d'être compliquée car la vue du vide me bloque.

C'est moi ou on dirait une ... ? 

Résumé : le phare possède 345 marches numérotées de 25 en 25. Le prix d'entrée est de 3 euros et après intenses débats, on décide de payer pour monter. Gg m'affirme qu'on ne voit pas le sol quand on monte donc ok.

Après avoir été dépouillé de 6 euros, on monte inlassablement les marches. C'est assez crevant et le vertige ne se fait pas sentir. Sauf une fois en haut où le vide apparaît. Je ne suis pas sorti de la cabine en taule fragile qui sert de protection une fois en haut. On peut se balader autour du phare, il n'y a qu'une petite rambarde pour protéger les gens, c'est un peu limite mais bon on a payé que 3 euros par personne, on va pas demander non plus qu'ils protègent nos vies hahahaha.

Gg a un challenge complètement nul et stupide de prendre ses pieds pour se la péter auprès de ses collègues.

C'est idiot mais ça montre que c'est vachement haut quand même ! 


La descente se fait plus facile et on part visiter le centre ville de Barfleur pas loin. Le coin est plutôt sympa. On se prend un verre dans un bar près du port et on achète quelques babioles indispensables (chats et pieuvre.en porcelaine pour une poignée d'euros).

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Enfin il fait beau et chaud ! Bon on est loin de la canicule de Paris et tant mieux. Il fait en fait 19 degrés et l'eau est un tout petit plus froide. Mais le ciel est dégagé.

On décide d'aller à Diélette qui n'est pas très loin de là où est. La plage est à droite du port et est pleine de cailloux ! Mais il n'y a personne sur la plage !

Il doit plutôt être facile d'entrer dans l'eau mais pour cette journée, on se repose juste sur la plage.

L'eau est loin car c'est marée basse et il y a plein de cailloux. Par contre, on est tranquille et on peut se reposer, jouer à la raquette, jouer dans le sable, faire les mots croisés et même dormir au calme !

Une plage en plein mois d'Août ! 

Le seul hic, c'était qu'il y avait juste un petit gros de 10 ans avec une voix d'un vieux fumeur de 30 ans qui était à coté de nous. On avait juste envie de lui mettre une serviette dans la bouche. Mais bon c'est méchant et interdit je crois. Il y avait pas mal de vent aussi ce qui m'a fait perdre le boomerang au deuxième lancer. En visant la mer, le boomerang est revenu, le vent l'a soulevé et accéléré vers les falaises à l'arrière. Si quelqu'un a une échelle de 4 mètres, merci de le ramener à la chambre d'hôte La Longère à Sotteville.

Sur le retour, on part faire quelques petites courses et on tombe sur un pizzayolo (il ne vit qu'une fois) mais automatique ! C'était marrant, tout se faisait tout seul. C'était pas la meilleure pizza du monde mais c'était rigolo à tester.

La pizza se fait toute seule, c'est ouf !  Par contre on dirait du vomi digéré sur la photo à droite.
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Après Diélette, on décide d'aller tester une autre plage. Le soleil est plus présent que la veille et une plage sablonnée se trouve à Siouville, pas très loin de la chambre (les plages sont entre 10 et 20mn max de trajet en voiture).

La marée est basse et quelques tas de cailloux font office de tas de cailloux. Alors on se pose à côté et les filles jouent dans les flaques laissées par la mer. Les cailloux, les algues, les flaques leur permettent de s'occuper pendant qu'on teste l'eau. La mer est un tout petit peu éloignée avec la marée mais très facile à pénétrer. Comme le beurre en fait. En effet, la différence de température entre l'air ambiant est l'eau est moindre alors après 3/4 vagues dans la face on se retrouve entièrement dedans. Et toujours peu de monde sur place ce qui en fait un endroit rêvé pour se reposer.

Du sable 

Siouville va devenir notre plage de prédilection jusqu'à la fin du séjour (enfin jusqu'à ce qu'il arrête de faire beau plutôt).

Le soir, on est convié à un très bon barbecue avec la famille de Jacqueline et François, la journée se termine bien.

Hors sujet, voici une idée pour Gg :

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Publié le 13 mai 2020


Cette journée est sûrement la plus fatigante que l'on ait faite. Mais on n'a pas perdu de temps. On profite d'un temps sans les enfants (encore piscine avec les grands-parents) pour faire un petit tour de la Normandie.

Gg pose son dévolue sur le Nez de Jobourg (ça aurait été son Cul, cela m'aurait tout aussi allé) parce que je ne prends pas de décisions sauf pour glander.

Le Nez de Jobourg est une falaise à 15 mn de notre chambre avec vue surprenante sur la mer (oui c'est surprenant !). Du nez, on peut voir la Baie d'Ecalgain. D'après Gg, on est allé voir la Baie d'Ecalgrain dans l'anse du cul rond mais c'est pas moi qui parle mal pour une fois.Elle voulait voir les traces du cycle icartienne. Comme tout le sait, en géologie tectonique, l'orogénèse icartienne (ou cycle icartien) est un cycle orogénique qui correspond à la période de formation de reliefs datant du Paléoprotérozoïque. Je peux me tromper mais je suis assez sûr de moi, le sujet étant tellement trivial.

Vue de la baie d'Ecalgrain (et non des cales grains comme je le pensais au début) 

Gg veut voir un gros rocher en particulier, caché après une petite randonnée dans un sentier bien dangereux et tortueux. Si jamais on tombe et qu'on est encore vivant, il faut indiquer les informations de la borne la plus proche pour aider les secours.

C'est tout de suite plus rassurant 

Du Nez, le sentier est plutôt descendant donc on voit les gens galérer en face pour le retour pour rentrer et ça nous fait bien rire du coup. Surtout qu'on ne bouge pas pour les laisser passer, qu'on se moque d'eux et qu'on en pousse parfois dans le ravin. Qu'est-ce qu'on rit !

Puis on arrive au caillou, surnommé Pierre par les gens du coin, après être descendu de la petite falaise via un chemin pas friendly du tout.

Le fameux Icartien Pierre 


On s'est reposé quelques instants sur cette plage isolée de tous/toutes (il y avait 6/7 personnes éparpillées mais l'endroit n'est pas propice pour se baigner, juste pour se reposer et ça fait du bien).

Même là, elle ne peut pas lâcher son téléphone... 

On est dans une enclave entouré de falaises sur une plage de galets.

Et là non plus ... 

Le retour évidemment est moins drôle car c'est nous qui nous faisons jeter du ravin par les vieux qui descendent.

La beauté du paysage mérite bien une petite photo.

Haa la nature et sa pollution. 

Après le Nez, on décide d'aller faire un tour à la plage de Siouville, juste tous les deux en attendant d'aller manger dehors.

En rentrant nous doucher, on regarde sur Trip Advisor un endroit pas trop éloigné, plutôt bon marché et bien noté. On jette notre dévolu sur la crêperie Theman aux Pieus (à 10mn de La longère), nommée ainsi à cause des enfants du propriétaire (oui à cause) Théo et Manon. C'était écrit sur la carte, je n'ai pas sollicité les serveuses pour leur poser des questions, je pense qu'elles ont autre chose à faire que ça ! Les crêpes étaient très bonnes, le dessert aussi et les serveuses très rapides et souriantes. On ne nous avait pas menti.

On se balade ensuite un peu en ville (assez brièvement) et Gg tombe sur un monument spécial :

Et oui, il y avait un Martin ! Incroyable ! 

Deux jeunes en motard s'amusent à tourner autour de la ville avec leur bécane bien bruyante. Je n'ai pas compris leur objectif à part faire du bruit et consommer de l'essence. On avait presque l'impression qu'ils nous suivaient.

On quitte donc cette jungle folle furieuse pour aller voir les étoiles dans une ville tout prêt : à Helleville.

Mais en fait il n'est que 20 heures, la nuit est loin de tomber et une fois sur place, on se dit qu'il est un peu tôt. Mais on n'a pas grand chose de mieux à faire à ce moment. Trop tard pour le cinéma, rentrer ne fera que déranger Jacqueline et François qui vont essayer de coucher les enfants, notre budget n'est pas non plus illimité. On cherche quoi faire en attendant et évidemment le réseau est assez inaccessible.

Heureusement au centre ville de Cherbourg, il y a un petit marché comme les marchés de Noël et on décide d'aller faire un tour.

Il y a des stands un peu style brocante avec de vieilles BD (mais bon 5 euros la BD d'occasion je trouve que c'est cher), des jouets un peu moins cher, de la nourriture, des bijoux, des vêtements. On prend deux jolis lapins poilus aux filles. Il y a un attroupement devant un bar irlandais où des gens dansent dans la rue comme dans la musique Country, c'était marrant. L'allée centrale est gâchée par une crotte de chien bien odorante étalée par les nombreux passants qui se sont fait avoir en marchant et en la répandant sur quelques mètres. Mais on essaye d'esquiver ce passage sauf à la fin où un couple chanteuse/guitare joue quelques morceaux sympatiques (un peu rock/pop) de reprises et de compos. On reste le temps de 3/4 morceaux et on finit par retourner à Helleville en passant par un endroit qui m'a rappelé un vieux souvenir d'il y a deux ans.

En effet, on était venu passer quelques jours avec Gg et les filles dans un gîte à Tréauville pour l'aider à passer son permis sur quelques jours, le temps qu'elle fasse ses heures et passe l'examen. C'était son 22ème essai alors on espérait que le 23 serait le bon.

On en profita pour visiter un peu Cherbourg le soir et on voulait diner au centre ville. On passa devant une Pizzeria vide et en entrant on nous dit que c'était plein. Alors que non. Sur le coup on s'est dit que c'était un samedi soir et qu'il fallait réserver car les gens arrivaient un peu plus tard mais il devait déjà être 20h et c'était grand et vide. Racisme ? Sexisme ? Onanisme ? On ne saura pas le fin mot de l'histoire mais on s'est retrouvé au MacDo car rien n'était accessible ou ouvert. On a eu un bon souvenir de Cherbourg ce soir là. Et justement, on est repassé devant ce soir là, j'ai bien reconnu l'endroit, ça a fait un flash et du coup on est rentré et on les a insulté et ... non en fait on est juste passé devant et ça m'a rappelé tout ça.

L'histoire en soi à peu d’intérêt mais comme toute ma vie donc autant la raconter.

Revenons à nos Monsieur Mouton.

Une fois à Helleville, la nuit est déjà bien installée (pas à 100% mais pas mal avancée déjà) et on peutvoir le ciel étoilé. Il faitplutôt froid mais la vue est bien dégagée. On essaye de retrouver quelques étoiles avec ce que nous avait expliqué l'animatrice du planétarium et je crois que c'estla première fois que je vois Mars de mes yeux.

Le point là c'est Mars. Ou un réverbère on voit pas bien. 

On peut même apercevoir la voie Lactée et quelques constellations connues comme le Réticule, le triangle Astral ou même le Haddoken Furitaki.

Une fois entré à Sotteville, on peut enfin se reposer un peu mais Gg frustrée de ne pas être restée encore plus longtemps décide de rester dans le jardin pour continuer de regarder le ciel, celui-ci étant tout aussi bien dégagé du jardin de nos hôtes finalement.

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Publié le 13 mai 2020

Alors non ce n'est pas ce que l'on peut croire, le titre est trompeur !

On a profité du beau temps qui continuait sa progression pour aller à la plage pendant les jours qui ont suivi. On restera à Sotteville donc.

Vendredi: plage avec les filles, il fait super beau et on se met à la même place que la fois d'avant quasiment. On se fait un petit tennis avec gg sur le sable, Lucy improvisant un terrain dans le sable et les filles s'occupent avec les flaques et les cailloux.

Samedi: impossible de se garer à cause du monde. Et oui le week-end est arrivé. On doit aller un peu plus loin sur la plage et on a demandé à Jacqueline et François des planches pour profiter un peu des vagues. La plage est un lieu de villégiature pour les surfeurs amateurs et on se laisse glisser sur les déferlantes. C'est gratuit et c'est chouette.

Dimanche: C'est pire que la veille. La plage est blindée de monde mais on se gare loin pour retrouver notre place près des cailloux. On se met près de l'eau et on s'amuse avec les planches comme la veille.

Les filles s'amusent à pêcher des crevettes mortes, des petits crabe et même des trucs bizarre non identifiés (TBNI). Chloé arrive à faire un beau château de sable avec notre matériel.

Les boules au premier plan sont le village ! Le seau est un faux raccord. 

L'heure passe. On libère les TBNI et les crustacés et on fait des photos souvenirs.

Oh on peut mettre plusieurs photos à la fois ! c'est cool. Gg n'a pas osé m'envoyer la sienne. 

Le soir, il y a une petite fête foraine à Diélette, la fête de la mer (c'est un nom bien trouvé !)

On n'a pas prévu de dépenser énormément alors on sait qu'on ne va pas rester longtemps. A l'arrivée, on se gare un peu plus loin, le coucher du soleil est remarquable.

Alignement de 4 voitures en bas à gauche 

Après avoir mangé des saucisses frites dégueulasses (les frites baignent dans l'huile, la saucisse estsèche et je doute de l'origine de la viande, la population canine étant bien réduite dans le coin), on laisse faire Chloé faire une attraction, Lucy faire sa pêche et des petites filles nous vendent des petits bracelets élastiques à 20 centimes l'unité. Pas cher, même pour de la camelote alors j'en ai pris pour tout le monde sauf moi parce que j'en ai rien à faire. Y'a pas eu d'entourloupe quelconque, je pense que c'était des petites filles qui avaient gagné un sachet et voulaient avoir un peu de monnaie. Ou alors c'est tout une autre histoire mais on s'en fout un peu finalement.

Le gars qui gère les machines à grappin siffle de manière stridente en faisant le tour des machines. C'est assez stressant. Il doit être content de voir autant de pigeons agglutinés à ses machines. Il remplit et déplace les peluches pour aider les gens à avoir plus facilement les peluches. Alors il n'y en a pas tant que ça des gens qui le font donc c'est plutôt sympa de faire ça, c'est beaucoup moins frustrant. D'autant plus qu'il me glisse un briquet dans les mains en passant pensant que je suis un gros fumeur de joint, j'ai sûrement un physique de rasta. Il glisse même un petit bracelet à Gg pour nous faire rester longtemps.

On a dépensé environ 2 euros pour avoir une petite peluche de taille moyenne (un chat à grosse queue) et on est parti avant le feu d'artifice (celui de Bricquebec m'avait suffit). C'était donc plutôt cool cette fois-ci. Y'a juste un vieux qui a eu peur quand j'ai sorti ma voiture de là où on était car il faisait nuit noire et qu'il y avait du monde un peu partout. Il a dû avoir peur que j'écrase sa famille (va savoir pourquoi) en faisant "Who ho" d'un ton légèrement vieux blasé alors Géraldine a rétorqué un truc comme quoi j'avais une caméra de recul et des radars et le vieux a ajouté "ouais il fait ce qu'il veut". En terme d'histoire sans intérêt, celle-là est plutôt costaud mais je pense que Gg aimera s'en souvenir pour remonter ses vieux démons et raviver sa haine des vieux.

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Publié le 13 mai 2020

On est déjà le 6 Août, on est à plus de la moitié du voyage et la météo s'annonce decrescendo.

C'est une nouvelle journée sans les filles qui vont aller à la piscine avec François.

On part visiter la ville de Carteret (ou Barneville-Carteret, les deux villes étant collées).

Le coin est très sympathique. Enfin un coin où je pourrai habiter avec plaisir. Proches de grandes plages et sans trop de touristes, un phare minuscule surplombe la ville de Carteret. On décide de faire un grand tour de la ville en passant par une petite plage, puis de passer par la grande montée vers le phare.

Matez-moi cette foule ! 

On trouve quelques éléments urbains plutôt rigolo qu'on a envie d'immortaliser :

Ca donne confiance 

On arrive au phare dont la visite est payante et pas encore ouverte. Alors on attend derrière le phare vers la mer sans trop prévoir de choses.

Faut savoir que je suis assis pile sur un pilon et que je retiens ma douleur. 

Du pied du phare, celui-ci fait beaucoup moins le malin que celui de Gatteville.

A gauche une antenne appartenant à l'armée mais à la discrétion nulle. A droite, le phare, au repos. 

Finalement on se pose quelques mètres plus loin où la vue est plutôt magnifique. On reste plutôt longtemps sur cet emplacement pour profiter du paysage et réfléchir au sens de la vie.

Allez j'en plein pour une fois dont le Stupid Foot Challenge 

On descend finalement, oubliant totalement la visite du phare et on prend le sentier des douaniers qui n'est pas une chanson de la compagnie créole à ma grande surprise.

On marche vraiment longtemps sur ce sentier mais le paysage est à voir et ça fait du bien de marcher pour nous, gros lards de parisiens jamais content et ce, malgré les sandales de Gg (elle comprend toujours pas ou quoi ? ) et mes chaussures totalement mortes.

On tombe sur un arbre penché, le même qu'on pouvait trouver dans notre chambre. C'était marrant de voir ça. Le vent façonne la nature d'une certaine façon.


On aura fait environ 9km selon l'Iphone dans la journée, c'est pas trop mal !

La chaleur nous motive à chercher un petit bar et on passe devant une sorte de boulangerie où des granitas au coca nous font de l'oeil. Mais la serveuse nous voit, nous passe devant et va à l'autre caisse (celle qui est a l'extérieur car on était entré pour choisir) où des gens arrivés après nous attendent. Je suis un peu blasé sur le coup, même pas elle nous demande si on a choisi, ni un regard, ni un bonjour. Je me repose cette fois sincèrement la question du racisme car je n'ai pas trop l'habitude que des commerçants me fassent ce genre de chose, même à Paris.

Je viens de trouver sur facebook d'ailleurs le snack : https://www.facebook.com/Chez-Francky-638299996315474/.

On choisit donc d'aller voir ailleurs si j'y suis et on tombe sur un autre marchand de glace. Là aussi j'ai trouvé un peu bizarre l'accueil. On attend devant le stand et la personne est occupée à transférer des glaces d'un pot à l'autre mais elle attend genre facile 1 minute avant de nous parler, même si elle s'est excusé j'ai trouvé ça bizarre de ne pas dire tout de suite qu'elle terminait un truc, sa collègue en train de bouffer sa crêpe pour sa pause à côté la laissait faire et pareil elle a attendu longtemps avant de réagir. Je suis peut-être trop exigent ou j'en attends trop des gens mais par rapport à l'accueil de chez Théauman par exemple, ça n'avait rien à voir. On a quand même été servi au final et on a peu se requinquer un peu.

On est rentré lessivé de cette journée malgré tout super sympa.

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Publié le 13 mai 2020

Le temps devient maussade. Le beau temps décide de se faire la malle et le ciel est gris. On a le choix entre ne rien faire et aller faire quelque chose. Difficile dilemme.

On décide ainsi d'aller à Sainte Mère l'Eglise, réputée pour être la première ville de France à être libérée lors du débarquement.

Après 40 minutes de voiture, on arrive au village, on se trouve une place à l'entrée de la ville, à 10 minutes de l'église et on pique nique devant. Un mannequin de John Steele est perché sur l'église, l'histoire du parachutiste resté accroché sur le toit de l'église et qui a feint sa mort pour ne pas être exécuté. Il finira capturé, prisonnier et s'évadera.

Sans le parachute, c'est qu'une église pourrave 

Son histoire sera racontée dans le film "Le jour le plus long".

On visite l'église qui ressemble à une église et on voit un musée en face sur l'histoire du débarquement. On décide d'y aller.

Le musée nous prête une petite tablette pour nous aider dans la visite avec des ajouts de détails et des mini jeux pour occuper les enfants ou les adultes.

Quand on demande aux filles de prendre la pose 

Il y a plusieurs salles à visiter pour revivre l'évènement. La première que l'on fait est constitué d'une représentation d'un des planeurs à taille réelle dans lequel on peut rentrer pour continuer la visite. La salle est pleine d'objets appartenant aux deux camps, d'effets personnels fournis ou retrouvés qui va du matériel de guerre, aux couverts, aux médicaments, aux médailles, etc. C'est assez fascinant.

Ensuite, dans une autre salle, on retrouve un avion encore plus grand (modèle encore plus grand de planeur) avec des mannequins représentant des moments clés (genre le discours de Eisenhower aux pilotes et soldats qui vont aller en Normandie) et autres situations plus anecdotiques. La salle est pleine de costumes et d'armes des deux camps.

Vas y que je me gratte la couille 
C'est moi où elle lève sa jupe ?? 

Mon rythme de visite est bien plus lent que celles des filles qui ne s'intéressent pas plus que ça à la guerre (bravo la jeunesse). Du coup je reste en retrait pour lire tout.

I'm watching you 

A ce moment une tempête éclate, des grelons tombent et on attend que ça se calme dans la salle. Heureusement, il reste des petits films à regarder qui glorifient l'action américaine.

Dire qu'il faisait méga beau la veille ... 

Ensuite on entre dans une grande salle pleines d'actions avec des mannequins, on entre d'abord dans un planeur en pleine action, c'est assez bien fait. (il pleut, y'a du bruit, on passe à côté des soldats équipés et apeurés) et de salle en salle, on a des hommages aux héros de guerre avec leur biographie, des représentations du largage des parachutistes, des scènes de guerre dans les marais, des articles sur le fait que le débarquement avait échoué - désinformation-, des vidéos sur les victimes collatérales : les civils). On termine par une petite expo sur les espions pendant cette période mais il y a vraiment trop de texte à lire et on est fatigué. C'est dommage, ça a l'air intéressant. Je crois qu'il y avait encore un film à la fin, un peu plus long sur les témoignages mais je ne me souviens plus en détail.

La visite est assez éprouvante et marquante, on a voyagé dans le passé et on a revécu la peur de l'époque.

Il y a un marché local à 5 minutes alors on décide de faire un tour et on prend des petits tableaux pour les filles avec un dessin et leur nom. Il y a de la bouffe mais on veut économiser et surtout c'est cher pour ce que c'est. En achetant le tableau, on a le droit de participer à une loterie pour un panier garni mais c'est dans une heure, on vient de rater le tirage. Des gens nous donnent leurs tickets car ils partent mais comme on a le temps, on reste un peu à glandouiller et évidemment on perd, il y a genre 50 personnes pour un seul lot.

La journée s'achève ici, on rentre manger des restes, content de la journée.

Y'a de quoi être fier d'elles ! 
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Publié le 13 mai 2020

On est déjà la 8 août.

Le temps est définitivement contre nous.

On a prévu un escape game à Cherbourg avec les filles le soir à 18 heures.

En attendant, on décide d'aller au manoir de Tourp.

C'est une ferme en fait. 

Après s'être perdu, car en fait j'ai tapé "Manoir" sur Waze mais il nous emmené dans un manoir au pif, on arrive au manoir en question et on fait l'attraction du manoir : une visite de la légende locale répartie sur 4 pièces aménagées dans lesquelles on se déplace. C'est une sorte de conte interactif raconté par un goubelin (c'était orthographié comme ça de mémoire), une sorte d'elfe qui suit une petite fille. Rien n'illégal rassurez-vous. La première salle avec 4 tableaux vivants est vraiment bien, les autres sont un peu plus décevant mais l'ensemble est plutôt chouette. On avait fait avec GG à Brocéliande une visite très similaire.

On visite ensuite le manoir, il y a une chapelle avec une vidéo, une médiathèque. J'y découvre une bd par hasard en feuilletant. Elle est assez surprenante :

On visite l'exposition sur les trésors cachés au fond des mers mais c'est très verbeux. L'inconvénient avec les expositions verbeux c'est qu'avec les enfants c'est compliqué de tout lire. Néanmoins, on arrive à lire quelques histoires et on passe un agréable moment.

On quitte le manoir pour aller à Cherbourg et on arrive en avance à l'escape Game. On fait une salle nommée Le collectionneur. Quelques énigmes dans le noir effraient Lucy qui ne sait pas où elle est et le stress du temps qui passe ne nous laisse pas trop de mou pour laisser les filles nous aider, surtout Chloé qui se demande ce qu'elle fait là car on ne la laisse pas faire grand chose. On arrive à sortir à temps avec l'aide du gars mais les filles sont un peu déçues. On a pas été très cool avec elles (mais on ne serait jamais sorti de la salle sinon et on ne reviendra pas ici de sitôt).

On rentre ensuite à la maison pour se reposer.

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Publié le 13 mai 2020

Parce qu'on a plus de sous et qu'il pleut, on décide d'avoir une journée OFF. La fatigue s'est pas mal cumulée en plus donc ça tombe bien. On est déjà jeudi.

Vendredi, on fait l'autre salle avec Jacqueline pendant que François est parti emmener les filles à la piscine pour la dernière fois. On fait la salle la contamination où un virus a décimé le monde et on doit trouver la clé de sortie et l'antidote. La salle est beaucoup plus fun que l'autre et on se démerde pas si mal. Jacqueline a un peu de mal mais s'en est pas mal sorti en nous débloquant sur deux énigmes compliquée. Je pense qu'elle a pas mal apprécié.

Le soir on mange ensemble une pizza à la pâte un peu trop élastique et c'est notre dernier soir. On ne se couche pas trop tard car le lendemain on se lève tôt et on a de la route.

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Publié le 13 mai 2020

Départ prévu tôt pour manger le midi à la maison. Liam et les chats doivent nous attendre avec impatience !

Le tableau est un arbre qu'on a vu à Carteret.  

Fin de séjour, je suis ravi de ces vacances dans lesquelles on a pu partager des moments de détente à la plage avec peu de monde autour, loin de la canicule et de la population, ainsi que des moments de visite en Normandie que je n'avais jamais vraiment découvert. François et Jacqueline nous ont extrêmement bien reçu et les filles ont été ravies.

NB : Cotentin et Milou n'est pas qu'un jeu de mot foireux, c'est aussi parce que dans le petit salon j'ai pu relire un des meilleurs Tintin (enfin un des meilleurs diptyque) Objectif Lune/On a marché sur la lune qui me fait me rendre compte que même à mon âge, Tintin reste drôle et passionnant à lire et c'est bien dommage que cette génération de glandeurs ne découvre pas ça.

Je laisse une place ici pour que les filles s'expriment à leur tour, si elles ont quelque chose à ajouter :