Par GG2663
C'est presque le hasard, s'il existe qui nous a conduit vers l'Amérique du Sud, au Pérou ! et bien merci "Hasard" quel magnifique voyage avec une très belle équipe, composée de Diois et d'Auvergnats.
Du 3 au 18 septembre 2018
16 jours
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Notre vol vers le Pérou. 

Veillée d'armes: le matin, nous faisons un tour à Beauregard l’Évêque chez les MERLE, nous y prenons le déjeuner! Léon et Lucien sont en forme leurs parents aussi. Nous enchaînons par un passage chez les « MASSON » puis retour à la maison pour regarder le match Racing / ASM. Martine fait un saut chez les « FABRE», je passe un coup de fil à Zélie, elle a 8 ans aujourd'hui! Coup de fil à Gaëlle qui bosse, mais se prépare à partir en croisière avec Mamie Dédée. Soirée de préparation: valises, sacs, papiers... le trac d'oublier quelque chose; Martine passe sa soirée entre la salle de bain, le grenier et la chambre, puis petit, très petit "Dodo". Alors comme nous sommes à Thiers! On dira: "Phase d'affûtage" terminée" !

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Le drapeau se compose de trois bandes de deux couleurs, le rouge évoque le sang versé et le blanc la paix. Au centre de la bande blanche verticale sont représentées des armoiries. Le blason est pourvu d’un écu sur lequel figurent : une vigogne (animal camélidé, cousin du lama) pour représenter la faune, un arbre de quinquina représente la flore et une corne d’abondance pleine de pièces d’or symbolise la richesse. Le Pérou est un pays d'Amérique du Sud couvrant une partie de la forêt amazonienne. C'est là que se trouve le Machu Picchu, ancienne cité inca dans les Andes. La région entourant le Machu Picchu, englobe la vallée sacrée, le chemin de l'Inca et la ville coloniale de Cuzco et comporte de nombreux sites archéologiques. Sur la côte pacifique aride du Pérou se trouve Lima, la capitale, comprenant un centre colonial bien conservé et d'importantes collections d'art précolombien. Superficie : 1 285 216 km², population : 30 375 603 hab, densité 23,63 hab./km², forme de l' État république, langues : Espagnol Quechua Aymara, monnaie: nuevo sol.

Lundi 3 septembre 18 : Grand jour ! 1 heure du matin, le réveil sonne ! Douche ! 1 h 25 Direction chez les Laborieux ; "merde" le portail de la maison est bloqué ! 1 heure 33 : les Laborieux sont à bord ! On roule vers le parking privé trouvé par Aline et tenu par des «Portos». Les gardiens dorment encore ! Les Queyrel en avance ! fin d'une légende ! Nous sommes à l'aéroport de LYON St-Exupery dès 4 heures du mat' ! Un véritable exploit ! Nous trouvons un coin tranquille pour un repos préventif en attendant l'ouverture des guichets d'enregistrement. En allant vers les toilettes, pour tuer le temps mais pas que ! Nous trouvons les BRUN : Dédée et Pierrot. Nous faisons connaissance avec Dédé et Marie-Madeleine, mais aussi Madeleine.

Les Smart ! ça y va ! Pierrot lit l'équipe. Jean-Marc pense...et  moi j'inaugure le cirage de pompes !

L'équipe des "Pables" est constituée ! Enregistrement des bagages nous avons "filmé" les notres en rose ! Escale de 2 heures à l'aéroport Paris CDG. Embarquement pour une douzaine d'heures, voyage classique nous dormons plutôt bien ! Installation très correcte, services à bord aussi.

Vers 16 heures locales (23 heures en Auvergne) nous atterrissons, soulagés et contents, avec impatience nous rejoignons la réception des bagages !

Puis on attend comme d'habitude dans ce type de circonstance, et ... là, mauvaise surprise ! Mme GUIRONNET (en fait, c'est Martine QUEYREL !) est appelée au comptoir. Sa valise est restée à Paris CDG !!! La pression monte... nous paraphons des papiers et comprenons peu ou prou que nous devrions récupérer la valise le lendemain. Mais voilà, demain nous serons loin ! très loin ! Au guichet Air-France ! pas un agent ne parle le Français, et ils sont encore moins bon que moi en Anglais...allez les bleus !

Notre arrivée à LIMA 

Notre Guide Edgar BLANCO prend les choses en "Web" Il finit enfin par joindre Air-France depuis le mini bus, sur le trajet vers l'hôtel. Ici, au Pérou, le rituel des standards d'appels est bien le même que chez nous ! musique, bande annonce, etc.. tapez etc... Après des km d'attente, (30 à 40 mn) : Edgard nous rassure, Air-France dans sa grande largesse annonce que Martine devrait pouvoir se fringuer pour au moins 500 Soles : le Pérou ! quoi !

Installation à l'hôtel à deux pas du centre ville, plutôt sympa il est environ 20 h 30 locale. Martine dispose d'une large heure environ pour quelques achats de 1ère nécessité, fermeture des magasins à 22 heures à Lima : Pu...n ! on a du pot ! Nous avons laissé les Amis ... Pierrot et "Baboy" ont trouvé un bar à bière... les veinards ! Vous noterez que nous sommes debout depuis 28 heures après une petite nuit de 2 heures.

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Mardi 4 septembre 18: LIMA , la capitale du Pérou, se trouve sur la côte pacifique aride du pays. Malgré son centre colonial préservé, il s'agit d'une métropole bouillonnante comptant parmi les plus grandes d'Amérique du Sud. Elle abrite le musée Larco et sa collection d'art précolombien, ainsi que le Musée de la nation qui retrace l'histoire des anciennes civilisations du Pérou. La place d'Armes et la cathédrale du XVIe siècle sont au cœur du vieux Lima. Population: 8 890 792 hab.

Petit tour de la ville pour découvrir d’abord les ruines d'un site ancestral remontant probablement à 10 000 ans : la cité Huaca Pucllana. A partir de 700 après JC, les « Huaris » en firent un cimetière.

De notre hôtel par Huaca , vers la place d'armes. 

On nous aperçoit autour de la statue de Jose OLAYA. Emprisonné par l'armée royale, il fut torturé afin d'obtenir des informations sur les forces patriotiques. José Olaya Balandra n'avait pas peur de souffrir. Il a subi deux cents coups de fouet et deux cents coups de bâton sans céder malgré ses ongles arrachés. Finalement, le matin du 29 juin 1823, avant d'être abattu, il prononça la phrase suivante:“Si j'avais mille vies, je les donnerais volontiers à ma nation.

La Huaca Pucllana se situe dans une zone résidentielle, à Miraflores. Initialement, elle s'étendait sur près de vingt hectares, mais elle n'en compte actuellement plus que six. Il s'agit d'une grande pyramide formée par des adobes placés verticalement au lieu de la position traditionnelle horizontale. Dans la foulée nous rejoignons le centre-ville et la place d’armes. Nous sommes pris en main par une guide de Lima et arpentons la ville centre : Incident Numéro 2 en prenant quelques « Soles » le guichet « avale » la carte de Martine, ce n’est qu’un peu plus tard pour régler des frais que Martine s'en aperçoit. Plus tard, je constaterai, en cherchant sur le net le cours des Soles, que les 2 mn 45 secondes de consultation nous auront coûté 54€ ! quand on aime...P

Casse-croûte sur la route Pan Americana à San BARTOLO « Poulet frites » Edgar me donne du « wifi » et me permet ainsi de « marquer » le dossier valise avec le concours à distance de Romain Eliot de L'agence "terre des Andes".

Notre mini bus et les "filles" sur la plage  

Nous atteignons vers 17 h 30 « l’Hotel Emancipador » Avenida Los Libertadores, sur le port de Paracas. Soirée après une balade sur la plage et une bonne bière locale dans un bar. Restaurant du soir avec au menu des coquilles Saint-Jacques au fromage Italien ... complètement "râtées" ! Dans sa largesse le chef nous accorde une réduction de 20% !! Toutefois nous disposerons d'une belle chambre avec WiFi.

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Mercredi 5 septembre 18 : destination l'hacienda: El'Manantial de la Maquina.

Les "Pables" sont en parfaite forme physique et mentale ! Va-t-on nous "mener en bateau" ? Oui vers les îles Ballestas :

Pas de risque, les gilets "oranges" sont enfilés ! 

Dans la réserve de Paracas, les îles Ballestas en sont le joyau, elles abritent de nombreux oiseaux. Les bateaux partent de bonne heure de l'embarcadère. En effet, le matin les animaux se restaurent et sont donc en pleine activité. L'après-midi ils digèrent et c'est beaucoup moins intéressant. OUIAS ! nous comprenons ce départ matinal.

Avant d'aborder les îles nous découvrons le "candélabre" de Paracas, qui reste une énigme ? Signal vers le ciel et les divinités pour les marins ? en tout cas témoignage des "Paracas"

Alors ça ? !  Le candélabre ... après explication de notre guide, nous sommes déjà sur le c..!

Les flots et les vents ont façonné les îles en formant des grottes ou des trous dans les falaises. Une multitude de "Fous de Bassan" peuplent les îles, à côté des pingouins de Humbolt ; c'est dire si l'eau est chaude ! Les pélicans sont nombreux tout comme les loups marins, phoques, lions de mers et otaries curieux de voir des touristes de si bon matin. Mouettes, goélands, cormorans, pingouins, pélicans ont déposé sur ces îles des mètres cube de guano.

 Aperçu de notre croisière

Vraiment pas déçu de cette mini croisière, la faune est plus que remarquable que ce que nous pouvions l'imaginer. Nous regagnons notre minibus pour le village de BERNALES.

Je ne connais pas Beyrouth, mais là ?  

A pieds nous traversons le village pour l’Oasis Moron. Au village se déroule la fête de l'école, nous sommes surpris par le contraste entre les élèves qui portent un costume de classe très "British" et l'habitat désuet. Un guide nous conduit au milieu du désert, le paysage est assez époustouflant.

"Baboy" cherche et trouve l'eau! Passage du gué, puis ensablage ! 

Nous revenons à Bernales, pour prendre notre déjeuner au centre du village dans une épicerie/restaurant pour un repas typique : un établissement "Éco- responsable".

A table ..! 

ICA est une ville du Pérou située sur la Panaméricaine sud à 300 km au sud de Lima. C'est la capitale du département et de la province du même nom. La population est d'environ 300 000 habitants.

Dédé est subjugué ! il aperçoit le saint esprit ? 

Arrêt à ICA pour déguster le Pisco (Le pisco est une eau-de-vie de vin produite au Pérou et au Chili. Le pisco est obtenu par distillation du raisin, comme le brandy et le cognac, mais sans prolongation du vieillissement en fûts de bois. Il titre entre 30° et 45° d'alcool. Il est particulièrement apprécié dans l'élaboration du cocktail le "Pisco sour". Nous sommes accueillis par un charmant Péruvien parlant notre langue. "Arriba, abajo, al centro, al dentro... " Ce sera dorénavant notre cri de ralliement ! Soit : « en haut ! en bas ! au centre ! et à l’intérieur ! » Nous repartons tous avec un souvenir liquide. Nuit à l’hacienda « El Manantial de La Maquina » toute proche de Palpa

Apres un bon dîner, nous avons observé le ciel, nous avons découvert la croix du sud, aperçu avec un grand doute l'étoile polaire?

Pour le ciel, et après versification l'étoile polaire n'est pas visible du Pérou, c'est la croix du sud qui la référence. Ici les garçons et les filles sont séparés pour le «dodo» ; signe de la colonisation Catholique ? Je fais chambre avec Pierrot et Baboy, ce dernier a effectué quelques ascensions avec son turbot en route ! Nous sommes à proximité de Palpa (350 d'altitude 6000 habitants) .

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Jeudi 6 septembre 18 : Les "Pables" prêts à partir pour Nazca. Après une bonne nuit ... à l’hacienda « El'Manantial de La Maquin » Palpa

A l'hacienda au petit matin...Mado et Madeleine cueillent des oranges. 

NAZCA est le nom d'une ville actuelle du Sud du Pérou, dans la région d'Ica. La ville compte 30 000 habitants. Elle a donné son nom moderne à la civilisation nazca qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 apr. J.-C., avant la naissance de l'empire inca. Elle est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses lignes et figures tracées dans le désert proche de la ville actuelle de Nazca, ses aqueducs et par ses céramiques polychromes à motifs zoomorphes. Les lignes de Nazca ont été dessinées (ou plutôt gravées) directement sur le sol caillouteux du désert. En retirant la couche supérieure de roches grises (colorées par l’oxyde de fer), on laisse apparaître un sol clair et sableux. Ce procédé crée un important contraste et rend ces lignes visibles à des kilomètres.

Impressionnant !  D'étranges tracés sont visibles depuis le ciel.
Les aqueducs et los Paredones 

Repas midi à Vista Alegre, avec la communauté Santa Luisa entre Nazca et les lignes. Après un repas frugal, nous partons pour une promenade digestive, au cours de laquelle nous observons les champs de cactus et leurs cochenilles.

Soledad nous démontre avec le concours de ma main, la raison de la culture des cochenilles : teinture rouge! 

Après un bon temps de marche à travers des champs de légumes, nous nous dirigeons vers une zone très aride, pour aller vers un cimetière. Sans trop "piper" mot nous nous demandons bien, où Edgar et Soledad nous emmènent ; en fait, au cimetière de Chauchilla. Ce cimetière, situé à 30 kms au sud de la ville de Nazca, contient des restes humains momifiés pré hispaniques et des objets archéologiques Impressionnant !!!

Chauchilla est l'un des nombreux cimetières pré-incas, qui a été profané par des pilleurs de tombes les momies sont à l'abandon 

Après toutes ces découvertes nous repartons avec le mini bus vers Nazca.. Etape en ville pour "tirer" des Soles dans une banque. Nous arrivons à l’ONG, en fait une école, nous prenons place dans nos chambres : eau froide, lit assez petit pour les Laborieux ! mais surtout pas d’eau aux toilettes !

Le cadre de l'ONG ... Soleda notre charmante guide... 

Après ce moment un peu décevant dans cette « ONG » nous nous rendons dans une salle de réunion pour assister à la présentation de l’activité. La directrice, très «pédago !» (sic Pierrot qui dit les sentir à distance !) nous laisse une "drôle" d'impression, ses propos ne sont pas très convaincants. On dira qu’elle était sans doute fatiguée ! Les cadeaux de nos amis Laborieux ne semblent pas l’émouvoir. Elle nous précise, … que Soleda est sa fille adoptive … pour ma part je dirais sa "bonniche". Le repas servi après la séance appuiera ce sentiment. Nous sommes dans son appartement de fonction ! Nous y croisons un autre fils adopté, nous dit-elle, qui lui, donne une image de fiston gâté !

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Vendredi 7 septembre 18 : départ assez tôt après une nuit tranquille ; petit déjeuner spartiate et un adieu au sourire de Soledad. Cette jeune fille est-elle "libre" ?

Nous quittons l'ONG... 

Dans le bus Edgar nous donne sa vision de l'évolution politique de son Pérou. Il développe les aspects sociologiques et religieux : une belle évocation, saisissant !

Arrêt Pipi ! sur la route... 

Sur la région traversée : du sable, du sable et, encore du sable ... ! Quelques fonds de vallée se jettent dans le pacifique. La route labellisée Autoroute sur la carte est une 2 x 1 voie de qualité assez moyenne, mais à péage!

La route littorale, les rouleaux du Pacifique.

Attention ! Par respect de la réglementation nous disposons de 2 chauffeurs, le 1er nous le connaissons, le second moins, même pas du tout ! Après la relève du chauffeur, mes craintes ne sont pas levées : 1er virage. Maîtrise-t-il ? Les précipices sur le pacifique me paraissent hauts, très hauts, voire vertigineux !! Nous, moi surtout et Dédée serrons un peu les fesses.

Repas tiré du sac sur une plage aussi belle qu'immense, j'en profite pour vérifier l'orientation dans l’hémisphère austral, avec ma boussole et un bâton. L' ombre portée est au sud : attention donc à ne pas perdre le Sud !

Il y a le ciel, le soleil et la mer ... ne perdons pas le Sud. 

Après cet excellent moment, en route pour AREQUIPA. Nous récupérerons la valise de Martine à l'aéroport Alfredo Rodríguez Ballón, (pilote péruvien). A l'arrivée à l'hôtel coupure de courant... du fait, installation un peu délicate, mais bon ! l'aventure c'est l'aventure et la valise est retrouvée. Repas sympathique dans un petit restaurant en ville où Martine nous offrira l'apéro du dîner.

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AREQUIPA est la capitale de la région péruvienne du même nom, fondée à la période coloniale.Entourée par 3 volcans (dont le MITSI qui culmine à 5822m situé à 17 km du centre ville, c'est aussi le 3ième plus grande volcan du monde !), elle regorge de bâtiments baroques construits dans une pierre volcanique blanche, le sillar. Son centre historique se situe autour de la Plaza de Armas, une place élégante où se dresse, au nord, une cathédrale néoclassique du XVIIe siècle, qui abrite un musée exposant des objets religieux et des œuvres d'art. Arequipa est la deuxième ville du pays par le nombre d'habitants. La ville est située à 2 335 mètres , population ‎1 287 205 hab. Le couvent Santa Catalina est le plus grand couvent du monde et le plus important édifice religieux du Pérou. Il abrite une communauté de sœurs carmélites.


Nous nous rendons au marché (couleurs extraordinaires) ; les « JOULIN » se perdent ; pour 3 soles Dédée et moi nous nous faisons cirer les pompes (mon avis évolue ... en activité je n'aurais jamais accepté !).

Notre Hôtel Majestad 
Un véhicule de police - cirage de pompes 
Les couleurs et les parfums du marché San Camillo.
Monuments coloniaux  
le couvent Santa Catalina XVI siècle  Le volcan MITSI  5822 m

Sur les toits d'AREQUIPA et de la place d'armes petit apéro pour les "Pables"
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Long trajet en mini bus, incident au départ ; il faut changer de mini bus. Le 1er a les portes bloquées, pas grave sauf petit retard. Nous prenons la route pour le lac TITICACA.

Un groupe de 6 voyageurs Italo-Suisse, nous rejoint (pas trop sympathiques, notamment une jeune fille plutôt "connasse"). Après quelques haltes panoramiques, nous déjeunons au bord d'un lac (menu tiré du sac : sandwich Péruvien excellent) ; vous remarquerez le talent de nos sculpteurs sur "mandarines". Avec Pierrot nous allons recadrer, la "gamine" Italienne qui non seulement nous ignore, mais traîne pour rejoindre le bus.

Repas "pique nique" tiré du sac d'Edgar. les Artistes sculpteurs de mandarines 
Sur la route...  

Nous traversons un massif avec un passage à 4600 m d'altitude où nous apercevons des Lamas, des Alpacans et autres Vigognes.

Asterix !  au beau milieu de l'Altiplano petite halte.

Puis découvrons notre village hôte: LLACHON sur la péninsule de CAPACHICA.

La communauté de LLachon chez RICHARD. 
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Le lac Titicaca, situé dans la cordillère des Andes, est traversé par la frontière entre la Bolivie et le Pérou. C'est le plus grand lac d'Amérique du Sud en volume d'eau. Il est aussi considéré comme le plus haut lac navigable du monde (altitude : 3 812 m) ; c'est par ce lac qu'est née la culture aymaraavant la colonisation et la christianisation. Il existe une légende en relation avec ce lac : le premier dieu Viracochaa surgi de ce lac et a créé le monde ainsi que toutes les civilisations des Andes.

Après un super petit déjeuner (crêpes et beignets), nous partons vers les "BALSERA UROS TITINO" où le chef de l'île nous décrit la construction de l'île, mais aussi les 3 activités principales des habitants : la pêche, la chasse et le tissage (broderie).

 Réveil au bord du lac TITICACA beau soleil

Nous avons un bon aperçu des travaux des dames artisanes, mais aussi de leurs conditions de vie. Nous sommes même invités à entrer dans leur logis.

Une île flotante: Winay Balsera Uros Titino 

La balade sur le Titicaca est vivifiante, nous faisons une halte vers un parc à truites (origine Canada)

Un petit tour sur l’île... le coin cuisine !  

Nous rentrons ensuite au village en bateau bien sûr.

Retour sur terre ferme 

Nous y déjeunons encore très bien : la soupe traditionnelle et des filets de truite du lac sont au menu du jour. Puis un petit repos ; nous constatons une fuite au robinet de notre lavabo qui risque de vider le réservoi. Je m'empresse de le signaler. Aie! aie! Le diagnostic est sévère : le robinet doit être changé, réponse après la promenade de l'après midi. Nous partons en direction du village de LLACHON et d'un sommet à plus de 4 000 m pour un panorama 360°.

Sortie du collège à LLACHON 

Chemin étroit à travers le hameau, puis route revêtue jusqu'au village à 2 km, arrivés après avoir franchi l'arche d'entrée, nous regagnons la place de la mairie. Le guide propose de se rendre sur les hauteurs. Enthousiasme modéré, notamment de Pierrot qui le manifeste, toutefois certains autres n'en pense pas moins... mais les pensées ne s'entendent pas. Finalement nous allons par un beau sentier gravir quelques centaines de mètres pour arriver vers 4150 ml d'altitude et découvrir le panorama à 360° annoncé. La vue mérite bien l'effort et la sueur.

Un peu de transpiration, mais quel spectacle ! 

Au sommet nous croisons 4 jeunes Français : deux gars qui arpentent l'Amérique du sud pendant un an et deux filles venues les rejoindre pour 3 semaines.

Nous retournons au village, sans nos femmes qui ont fait une halte dans une boutique artisanale (coopérative). Aux premières infos, nous n'aurons pas d'eau ce soir. Pierrot nous propose leurs toilettes et salle de bain. Solidarité entre Pables ! En arrivant au "studio", nous apercevons Richard qui s'affaire sous le lavabo. Quelques minutes après Eurêka le nouveau robinet est posé et l'eau coule.

En costumes QUECHUA, l'habit ne fait pas le moine, mais le Quechua 

Grosse question encore : aurons nous de l'eau "tiède" pour notre douche ? Et ben non !!! Là, je dis "putain" car après m'être savonné avec l'espoir de sentir l'eau tiède arriver j'ai dû me rincer !! Température ambiante autour de 14° eau 10° à peine. Tisane puis repas et déguisement. Demain départ pour Cuzco réveil à 05 h 45, petit déjeuner à 06 h 15, départ du mini bus à 7 h 00.

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Après une nuit "moyenne" nous quittons nos hôtes de Llalcon fleuris par de magnifiques colliers de fleurs naturelles : "Cantuta"

Les maçons Péruviens du TITICACA confection des adobes, mais ni photo shop ! ni acrobat !

Direction Juliaca sur l'Altiplano, inutile de vous préciser l entrée dans l'agglomération ; le confort des rues nous rappelle "Beyrouth"! Nous nous dirigeons vers la gare routière pour l'enregistrement de nos bagages Record pour ma valise 20,9 kg (ce constat renforce le service apporté par nos hôtes au chargement du petit bus !).

Départ de la communauté de LLACHON "chez RICHARD" 

Nous embarquons dans un bus de ligne moderne et confortable (mieux que l'avion). On nous sert une petite collation : brioche/jambon ainsi qu'un jus d'abricot. L'hôtesse offre une boisson chaude ; pour nous ce sera café.

Titicaca, Jalica, col de la RAYA 

Les filles avaient pris quelques biscuits " bien bon" et Edgar des mandarines. La route passe par le col de "la Raya", à 4150 m arrêt pour la photo et les emplettes. Aline et Dédée s'offrent un magnifique pull en "Alpaca" négocié à 35 Solos pour 50 annoncés !!! Quelles négociatrices ! Nous remontons dans le super bus pour rallier la gare routière de CUZCO, où nous attend un mini bus qui nous conduira jusqu'à notre hôtel Amaru Colonial (très bien situé et de très bonne qualité).

Amaru Colonial 
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mercredi 12 septembre : sur la route de la communauté de CHICHUBAMBA à URUBAMBA, nous passons par CHINCHERO village artisanal et cité ancienne.

maison artisanale 

Puis balade de 2 heures sur une voie Incas : nous apercevons un atelier où l'orge est foulée par des chevaux. Edgar nous fait une démonstration du filage de "cheveux" d'agave pour cordage.

Les traces INCAS, sous la colonisation, fondations solides pour le Pérou moderne.

Nous arrivons au Village de Humasbamba pour un repas traditionnel "Panchamanca". Nous sommes accueillis avec colliers de fleurs et musique locale. On nous prend par la main pour entrer puis pour une ronde dansante.

Passage devant les moissons comme chez nous à CREYERS il y a 100 ans  

S'en suit la préparation de la cuisson du plat principal le Panchamanca dans un four aménagé au sol.

la cuisine de la Panchamanca  

Après ce moment inoubliable, et pour attendre le repas Jose-Luis chef de la communauté nous explique les modalités de culture et de conservation des différentes pommes de terre, et autres cultures locales. L'origine de ces tubercules est bien Péruvienne. C'est d'ici que Parmentier a exporté ce "légume" vers l'Europe". Nous passons ensuite à table et découvrons un plat sorti de la cuisson du four. Après ce moment fort de découvertes, nous filons vers les sources de sel. Nous découvrons un site exceptionnel, et observons la cueillette du sel.

Les Salines de Maras 

C'est surtout la réalisation des ces différents bassins qui est exceptionnelle. Après en route pour MORAY et ses "laboratoires" d'acclimatation des semences. ici encore nous imaginons le génie des Quechua : biologistes et hydrauliciens.

Les cultures d’acclimatation de MORAY

Nous prenons enfin la route vers notre "hôtel" du soir, au cœur de la communauté de CHICHUBAMBA à URUBAMBA, (situé aux abords de la rivière du même nom et entouré de montagnes). Il fut l’un des plus importants centres agricoles de l’empire inca. Aujourd’hui, c'est un lieu de transit important sur la route du Machu Picchu, situé entre CUZCO et OLLANTAYTAMBO. C'est aussi un lieu de passage obligatoire pour se rendre aux sites de MARAS et MORAY. Sur le trajet nous apercevons les hauts sommets de la cordillère des Andes, avec ses sommets à plus de 5 500 m.

La surprise est à l'arrivée ; certes il était annoncé "sommaire" mais là les mots manquent ! Les Joulin, Laborieux et Brun restent sur place ; Mado et nous sommes invités à l'annexe à quelques minutes...! Après 25 à 30 mn à pieds sur un chemin de berger ... Wouha ! Et en plus pas d'eau ! Notre hôte Maria Cruz 30 ans est charmante avec son bébé de 5 mois, mais je ne vous dis pas le décor !!!

Vous aviez dit sommaire ... exact! 

Vu la distance qui nous sépare de la maison principale et donc du dîner, EDGAR nous a commandé 2 motos taxi (20 mn de "mobylette" pour rejoindre les Amis). A l'arrivée nous retrouvons nos amis tout aussi dépités que nous ! Jean-Marc hyper remonté ! Voire plus, il exige d'Edgar de quitter les lieux demain matin à 5 heures ! Edgar est plutôt sincèrement gêné ... Le repas qui suit est à la hauteur de la qualité, j'hésite ? Des chambres ou des rues voire des deux !!!

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jeudi 13 septembre : Lever, après une bonne nuit dans cette chambre rustique ! Le "pipi" nocturne pour Martine dans le WC disponible mais avec accompagnement du vigile !

Notre logis sommaire. Contraste du XXI siècle 4G et  câblage WC  !

Pour moi "pipi" sur le toit en tôle situé sous notre balcon, wouha le bruit... une bonne pluie équatoriale ! Le matin Madeleine nous dit avoir entendu !

C'est avec 2 motos taxis que nous prenons la route (la piste confort Beyrouth après bombardements !!!) pour rejoindre le groupe au petit déjeuner. Je voyage avec notre Hôte Maria Cruz et sa fillette Luciana 5 mois, (15 mn environ). Durant le petit déjeuner chacun(es) surtout évoque sa souffrance ! Mais, la troupe a du ressort, en route pour découvrir la fabrication du chocolat. Excellent moment et chocolat suprême.

Élaboration du chocolat en direct ... loin de Valrhôna 

Le moment est venu de remonter dans le bus pour une première halte et découvrir le filage, puis en route pour d'AGUAS CALIENTES en passant par: OLLANTAYTAMBO...

Quelle beauté ! quelle technicité !

En rail vers AGUAS CALIENTES

Allez .... en train! 

Petite surprise très conviviale de notre guide Edgar, qui pour compenser les désagréments de la veille nous a organisé un apéro typique "Pisco sour".c'est un cocktail typique de la cuisine sud-américaine à base de pisco et de jus de citron. Le nom de cette boisson provient à la fois du pisco, l'alcool utilisé et sour, mot anglais en référence à l'acidité du jus de citron et des composants édulcorants du cocktail. Ingrédients communs : 4.5cl Pisco; 3cl de citron vert; 2cl sirop de sucre de canne; 1 Blanc d'œuf.

Apéro surprise Pisco sour Edgar à l'hôtel puis dîner au restau INCAS 
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Lever assez tôt, après un petit déjeuner sous la verrière du 7ème étage de l'hôtel bondé de Japonais.

Le groupe part vers la navette:

Montée en petit bus sur une piste à fond la caisse ! La visite: comment commenter un tel lieu ? (on croise les 5 Italiens !!!! )

Pas de commentaire possible ! 

Retour et descente aussi rapide.

Nous allons quitter ce lieu magique. 

Après midi sieste, repos et fièvre acheteuse notamment pour Aline qui cherche le bon, le très bon coup ! Départ vers 16 h 30 par le train Incas RailAway🚇 : lent, mais confortable, excellent service.

Route à fond de ballon avec un Master Renault🚐 ‍ 🚐pour 2 heures de route vers CUZCO

retour  

Arrivée, fourbus mais contents du choix de restaurant un peu compliqué 🤣 ce sera Papillon. Pour les filles "c'est dégueulasse", pour ma part je découvre le Ceviche🤔, assez voire même très bon malgré la force du piment rouge. Recette : le ceviche est préparé à base de poisson cru et de jus de citron, du piment (aji), de coriandre et d'oignon. Ce poisson «cuit» dans le jus de citron est ensuite servi accompagné de patates douces, de manioc, de maïs et parfois même de bananes plantains.

Retour au dodo.

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CUZCO : (ou Cusco1 du quechua « Qosqo ») est une ville du sud-est du Pérou au milieu de la cordillère des Andes. C'est la capitale de la Province (provincia) de Cuzco et de la Région (departamento) de Cuzco. C'est une ville d'altitude (environ 3 400 m) de la taille de Clermont Fd, avec environ 300 000 habitants. Cuzco fut la capitale des Incas et a été longtemps un carrefour sur l'axe économique transandin mais s'est endormie quand l'activité commerciale s'est tournée vers Lima. Ville de la cordillère des Andes, ancienne capitale de l'Empire inca, elle est aujourd'hui connue pour ses vestiges archéologiques et son architecture coloniale hispanique. La Plaza de Armas est la place centrale de la vieille ville, avec ses arcades, ses balcons en bois sculptés et ses pans de ruines de l'époque inca. Le couvent baroque Santo Domingo a été bâti au sommet du temple inca du Soleil (Qoricancha). Il renferme des vestiges archéologiques de maçonnerie inca. Le matin Edgar nous a organisé une visite qu'il a commentée, lui l'enfant de CUZCO.

Marché San Pedro à CUZCO (après la visite) et un tour de ville

Repas chez Edgar où nous faisons connaissance avec sa femme et ses deux garçons. Encore un excellent moment au cours duquel nous découvrons une face intime de sa vie...... La décoration de l'appartement confirme la culture et l'attachement de l'homme à ses origines, mais aussi son ouverture au monde avec de nombreux souvenirs de ses voyages dont Paris.

Le repas de fin de séjour chez Edgar à CUZCO nous confirme que l'homme possède des valeurs 

Après le repas, Martine est "barbouillée" passage par la chambre avant magasinage/souvenirs.

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Dernier tour en ville en attendant notre vol de fin d'après midi pour Lima

Les PABLES  

Matinée à CUZCO

 petit "mangement" dans un Pub Irlandais .!.. 
Fête dimanche matin à CUZCO passage à l'age adulte. 

Après notre "pot" irlandais nous regagnons l'hôtel pour boucler les valises et prendre le mini bus pour l'aéroport encadré par une jeune étudiante française. Après de longues minutes d'attente le groupe des Diois se trouve sur un vol "ajourné". Nous saurons à notre arrivée à Lima que le vol a été reporté au lendemain... (cause météorologique).

A bord du vol CUZCO - LIMA entre Auvergnats... nous compatissons pour les DIOIS restés sur le tarmac de CUZCO
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L'hôtel de la dernière nuit, nous le connaissions depuis notre arrivée au Pérou ; après un bon petit "déj" avec les Laborieux, nous partons en ville pour quelques emplettes de dernières minutes. Nos 5 équipiers nous manquent, nous ne les retrouverons qu'à l'aéroport

Un dernier tour de Lima pour les emplettes de fin de séjour. 
ça y est , la tête remplie de souvenirs ... nous débarquons 

Ce carnet s’achève, il ne restera plus qu'à le consulter de temps à autre, de le refermer sur nos excellents souvenirs et de tout mettre en oeuvre pour que d'autres volumes viennent garnir notre bibliothèque à souvenirs. J'ai un petit regret, je n'ai pas noté les "blagounettes" quotidiennes de notre jeune octogénaire Dédé qui a apporté toujours pertinemment son humour à cette belle équipe ; nous garderons aussi de Mado l'excellence de sa compagnie et son élégance. Nous avons apprécié la discrète présence de Madeleine (presque cousine de Lesches) et ses réserves de "douceurs". Nous connaissions les BRUN, depuis des lustres et ne pouvons que confirmer l'excellence de leur compagnie (Pierrot et sa R12 pour monter à La Grange, Dédée Orand l'une des belles de Pont de Quart) . Nous avons également pu apprécier le tonus d'Aline et sa gouaille même en espagnol, quant à son appétence pour les achats elle est au top pour faire tomber les "solos". Jean-Marc connu sous le surnom de "Baboye" possède lui un flegme non pas britannique, mais de volcan d'Auvergne en sommeil léger. Enfin Martine mon épouse "the last but not the least !" qui malgré sa valise arrivée tardivement était à mes yeux, contente et ... satisfaite, laissant pour deux semaines ses préoccupations à la maison. Quant à Gérard, il a passé un très agréable et enrichissant séjour : Heureux !