Carnet de voyage

From Lyon to Sydney

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Première étape : Sydney !
Mars 2019
52 semaines
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Ce qui est cool à Sydney, c’est que malgré que l’on soit dans une grande ville, il y à toujours des espaces verts pour se promener et profiter des rayons du soleil quand le besoin de prendre l’air se fait ressentir. Quand j’en ai l’occasion, je me rends dans celui que je considère comme l’un des plus beaux parc de la ville, le Royal Botanic Garden. Il commence au nord du CBD, et s’étend jusqu’à l’Opéra.

The Royal Botanic Garden  

C’est dans ce jardin qu’au début du XIXème siècle, étaient cultivés les premiers légumes importés en Australie, et que de nouvelles variétés étaient testées. Au fil du temps, ce jardin botanique s’est transformé en une véritable institution scientifique : Aujourd’hui encore on y cultive des plantes aromatiques et médicinales provenant du monde entier.

Plusieurs serres y sont aménagées, dont une qui est dédiée spécifiquement à tout un tas d’espèces de fougères.

Au travers du Royal Botanic Garden, l’état du NSW s’est vraiment engagé dans une dynamique de respect et de preservation de la flore terrestre. Notamment, en communiquant sur son importance majeure dans la santé humaine, avec la création par exemple d’une plant clinic :

Toujours dans l’esprit d’informer sur l’importance de la nature tout en y apportant un côté ludique, des expositions temporaires comme par exemple sur les plantes carnivores, viennent compléter le paysage.

Au niveau des bâtiments historiques, on y retrouve Rathbourne cottage, qui était la residence du jardinier du gouverneur. Ainsi que la Government House, mais qui elle n’est accessible que sur visite guidée.

 Rathbourne cottage

Au nord-est, la limite du parc est marquée par Victoria Lodge. C’est la dernière structure encore debout qui marque Farm Cove, la baie que longe le Royal Botanic Garden.

Victoria Lodge & Farm Cove 

En marchant en direction de Mrs Macquarie’s Point, on peut apprécier une magnifique vue sur l’Opéra, l’Harbour Bridge, et le CBD.

Tout au bout de la baie se trouve Mrs Macquarie’s Chair, une sorte de banc taillé dans la pierre et confectionné pour la femme du gouverneur qui s’y arrêtait pour contempler le paysage lors de sa balade matinale.

Mrs Macquarie’s Chair 
vue sur la baie de woolloomooloo et Potts Point 


En redecendant en direction du CBD, il y a la Art Gallery of NSW, une galerie d’art qui retrace l’histoire de l’Australie en peinture, de manière très complète. C’est un très beau monument de style antique, et à l’intérieur, ses vastes salles lumineuses mettent bien en valeur les œuvres exposées.

Art Gallery of NSW 

L’art, tout comme le pays, est plutôt récent (XIX siècle). Il est assez intéressant puisqu’au travers du regard des premiers immigrés il témoigne d’une vision relativement proche de ce à quoi pouvait ressembler cette nouvelle terre.

Par exemple Natives on the Ouse River peint par John Glover, représente les aborigènes dans leur environnement vierge de tous les chamboulements qu’apporteront les colons quelques décennies plus tard.

 Natives on the Ouse River 

Un autre tableau, Milford Sound de Eugene Van Guerard, montre un paysage de la Nouvelle-Zélande ou s’est rendu l’artiste. La grandeur des montagnes en comparaison des hommes et du navire que l’on aperçoit au loin, traduit une telle force de la nature renforçant le fait que nous, êtres humains, sommes si peu de chose à côté d’elle.

Milford Sound 

Au centre d’une des salles, une sculpture imposante représente James Cook qui fut le premier navigateur Britannique à avoir foulé le sol Australien.

Pour la petite info, James Cook ne s’est jamais rendu à Sydney, c’est pourquoi il est représenté de telle façon que ses pieds ne touchent pas le sol.

L’étage inférieur de la galerie est consacré à l’art contemporain, assez développé ici, comme au MCA de Sydney.

Une œuvre qui m’a pas mal marquée, est celle de Rushdi Anwar, un exilé Kurde qui s’est établi à Melbourne. Il a conçu une œuvre autour de la chaise, un objet habituellement stable et secure, et qui ici sont carbonisées. Ces chaises sont dans un équilibre : elles peuvent à peine supporter leur propre poids mais sont toujours intègres. Elles résistent à leur propre destruction. Il y à tellement d’interprétations qui peuvent être faites de ces observations, c’est vraiment la force de l’art contemporain je trouve.


Irhal (Expel), Hope and the Sorrow of Displacement  


Dernier étage consacré à l’art aborigène que j’apprécie vraiment, car évidemment, c’est très coloré! Expositions de totems funéraires, confectionnés à partir de tronc d’arbres, et qui étaient décorés aux couleurs et motifs de la tribu, lorsqu’un de ses membres mourrait. Cette tradition se fait toujours dans certains peuples qui mettent un point d’honneur à vivre comme leurs ancêtres.

Totems funéraires  

En terminant cette visite je suis tombée sur une expo temporaire, Young Archie, qui est un concours de portraits réservé aux jeunes artistes de 5 et 16 ans environ. Des PC à disposition permettent de voter pour celui que l’on préfère.

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Publié le 13 mai 2019

Hi everyone !

Ça fait un petit moment que je n’ai rien posté, mais comme vous vous en doutez, la “routine” trouve aussi le moyen de s’installer en Australie et donc les semaines filent à vitesse grand V !

Il y à quelques semaines, nous sommes parties entre filles pour une petite excursion au Royal National Park. C’est le deuxième plus vieux parc national du monde (après celui de Yellowstone) et il se trouve à seulement 1h30 de Sydney en voiture.

Juste avant on fait une escale à Clifton pour quelques clichés de drone, puis à Coalcliff Rock pool, une piscine naturelle sur laquelle on tombe par hasard, en bordure de l’océan. Il y en a beaucoup ici et c’est vraiment très stylé.

Clifton 
Coalcliff Rock Pool 

On reprend ensuite la route pour s’enfoncer dans le Royal National Park, ou on laisse la voiture sur une aire pour continuer le chemin à pieds, en direction de la fameuse figure 8 pool. On est plutôt chanceuses, car cet endroit n’est pas toujours accessible en fonction de la marée. Lorsqu’elle monte, elle rend le site dangereux. On s’est donc lancées dans une marche d’1h30 à peu près, nous offrant des paysages et des panoramas juste époustouflants :

Burgh Track, en direction de la figure 8 pool  

Si on regarde bien au pied de la falaise qui à la plus grande avancée dans l’océan, on aperçoit la plateforme ou se trouvent les piscines naturelles dont la 8 pool, légèrement au dessus du niveau de l’eau.

Vue sur la plage de Burning Palm Beach, et sur la plateforme ou se trouve la 8 pool 

Le long du chemin qui descend en direction de la plage, il y à des sortes de cabanes qu’il est possible de louer.

Pour se dépayser le temps d’un week-end 
Prise de vue en drone 

On arrive ensuite sur Burning Palms beach, une plage de sable blanc qui se transforme à la fin en plage de rochers. Etape un peu physique puisqu’il faut sauter de bloc de roche en bloc de roche afin de contourner la falaise. C’est à ce moment là qu’on comprends pourquoi le lieu est dangereux à marée haute, car les vagues venaient déjà s’écraser avec force contre le bord.

On atteint enfin la plateforme. Une assez jolie vue s’offre à nous puisque pleins de petites flaques comblent les irrégularités de la roche, et reflètent la lumière du soleil, lui donnant un aspect de miroir.

Encore quelques rochers à enjamber, puis on arrive au niveau de la figure 8 pool et de ses cousines. Malgré que ce soit un site assez touristique, je trouve que le lieu est assez bien préservé.

Bon au final la plus connue n’est pas la plus jolie. Les autres à côté en revanche ont conservées leur faune aquatique, sûrement détruite dans la 8 pool à cause de toutes les personnes qui se baignent dedans.

Océ prends quelques clichés avec le drone dont celui-ci que j’adore, qui montre toutes ces piscines naturelles, ça dégage quand même une force de fou vue d’en haut :

Figure 8 pool and others 

Faites un tour sur son insta, ses photos sont justes magnifiques https://instagram.com/corfiatisoceane?utm_source=ig_profile_share&igshid=ogtivl5toryg

On prends le chemin du retour, puisqu’il ne faut pas oublier la marée, et la nuit, qui tombe aux alentours de 17h maintenant.


Le lendemain dimanche, go se faire un Acai bowl (c’est une drogue ce truc) à Bondi beach, puis on fait un tour à Bondi Icebergs Club, la piscine au bord de l’océan. Ce club est historique car il a été créé il a 90 ans par les sauveteurs en mer du coin, et est devenu au fil du temps une entité de Bondi. L’emplacement est sublime, malheureusement elle n’est pas super bien entretenue et c’est dommage.

Icebergs Pool 
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Sydney est plutôt bien pourvue en musées et expositions, ce qui est parfait pour ma grande soif de connaissances.

J’ai fais le Museum of Contemporary Art (MCA), qui se trouve dans le quartier The Rocks. Il abrite deux expositions temporaires réparties sur deux étages, et une exposition permanente qui met principalement en lumière les artistes contemporains australiens.

MCA Sydney  

On y retrouve également une part non négligeable réservée à l’art indigène, qui fut longtemps dénigré et opprimé au même titre que les individus. Un des meilleurs exemple est le principe de Terra Nullius qui prétendait que l’Australie était inoccupée lorsque les anglais, menés par le capitaine James Cook, ont posé le pied sur ce nouveau continent. Malgré une abrogation en 1992, la traite des populations aborigène reste une tâche sombre dans l’histoire australienne.

 Aboriginal Art


J’ai aussi fais un tour à l’Australian National Maritime Museum, qui se trouve près de chez moi à Darling Harbour.

Il illustre de manière assez complète l’histoire maritime de Sydney, en commençant par retracer la première expédition des 11 navires ayant débarqués à Sydney Cove... on retrouve par exemple des cartes de l’époque ou l’Australie était appelé la Nouvelle-Hollande.

Puis, pas mal d’informations aussi sur les différentes vagues d’immigration que le pays a connu, et qui constituent aujourd’hui la population australienne.

Une partie assez intéressante sur les prouesses de construction des grands navires de guerre et de leur histoire : par exemple le HMAS Sydney (II) qui est tristement célèbre puisqu’il fut coulé en 1941 par un navire allemand, entraînant au fond de l’ocean ses 645 membres d’équipage. Plus vrai que Titanic, une video montre l'épave du navire retrouvée et filmée en 2008, à plus de 2500 mètres de profondeur.

Une chose assez cool, il est possible d’entrer dans le First Lady, un petit monocoque avec lequel l’australienne Kay Cottee a réalisé le premier tour du monde féminin en solo en 1987, et qu’elle a donné au musée. C’est assez fou car il est toujours aménagé comme lors de son voyage, avec ses propres affaires à bord. Une personne raconte le quotidien de la skippeur dans cet espace confiné pendant 189 jours.

Autre chose qui m’a marquée, c’est la taille de l’ancre du HMS Sirius, un des navires faisant parti de la première flotte de convicts et settlers arrivée en 1788... imposante.

Accostés au port, devant le musée, il y a des navires qu’il est possible de visiter : le HMAS Vampire dernier exemplaire de destroyer, le HMAS Onslow sous-marin qui servit en temps de guerre froide, et une reproduction d’un des navires de la première flotte, le HMB Endeavour.

Bref je penses que ca se voit, mais j’ai vraiment adoré ce museum.

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Publié le 22 avril 2019

Ces deux dernières semaines ont été bien denses. J’ai décroché un job pour une dizaines de jours au Sydney Royal Easter Show, une fête foraine qui s’etablit au parc Olympique de Sydney, pour toute la durée des vacances de Pâques. Le travail consiste à vendre des showbags de barres chocolatées, confiseries, goodies et autres cadeaux sur des stands.

Étant généralement sur le shift du soir, je profitais de mes matinées pour continuer à explorer Sydney :

Je me suis rendue à Paddy’s Market, au coeur de Chinatown, un grand bâtiment en briques rouges qui abrite un marché couvert. On y trouve toutes sortes de fruits et légumes exotiques, mais aussi des magasins d’usine à l’étage.

Paddy’s Market 

Mardi dernier, suite à une petite incompréhension au niveau des horaires (j’ai pas fais attention au am/pm après avoir entendu 6h30...) j’ai profité de ma loooongue journée pour découvrir un peu plus le CBD, que je traverse souvent sans prendre le temps de regarder plus en détail autour de moi.

Le premier bâtiment sur lequel je tombe est le Queen Victoria Building : énorme édifice de style victorien (forcément), rénové dans les années 80 après avoir été laissé à l’abandon pendant un demi-siècle. Abrite des boutiques et restaurants plutôt chics.

Queen Victoria Building  


Deux horloges suspendues au plafond du bâtiment  

Au deuxième étage on peut observer dans une vitrine la Queen’s letter rédigée par Elizabeth II en 1985, et qui ne doit être ouverte et lue aux habitants de Sydney qu’en 2085. Son contenu restera un mystère pendant encore 66 ans...

Puis passage par Hyde Park et visite de l’ANZAC memorial, qui se trouve au sud. C’est une structure érigé pour rendre hommage à l’ANZAC, le corps d’armée Australien et Néo-zélandais, qui s’est battu pendant la première guerre mondiale. L’ANZAC Day est d’ailleurs fêté le 25 avril, et commémore la bataille de Gallipoli, qui opposa l’ANZAC et l’armée Ottomane en 1915.

Au rez-de-chaussée de ce mémorial-musée, on retrouve des échantillons de sol de tout les quartiers de Sydney et alentours, à l’étage quelques objets en rapport avec l’ANZAC, puis au sommet, le mémorial.

ANZAC Memorial 

En remontant Hyde Park, à l’Est, se trouve St Mary’s Cathedral.

St Mary’s Cathedral  

Dans la même rue, on peut voir le Hyde Park Barracks Museum (fermé pour travaux), un bâtiment emblématique de la ville de Sydney puisqu’il servit tour à tour de dortoirs pour bagnards, prison pour délinquants, refuge pour orphelins ou encore résidence pour femmes célibataires...

À côté, Sydney Hospital, le plus vieil hôpital de la ville toujours en service. Devant l’une de ses entrées se trouve un sanglier en bronze : lui toucher le groin avant de rentrer porterait chance.

Un autre bâtiment emblématique dans le même coin, The Mint, temoin du style colonial du XIX siècle, qui est le plus vieil édifice du CBD. Pendant la ruée vers l’or, c’est ici qu’il était acheminé et transformé en monnaie.

Hyde Park Barracks Museum et le sanglier devant Sydney Hospital 
The Mint 

L’ANZAC Bridge, que je vois depuis mon balcon d’habitude, surtout le drapeau de l’Australie qui flotte au sommet de chaque piliers. Trop stylé le soir, il est éclairé par un projecteur.


Puis tous les samedis à la tombée de la nuit, il y a un feu d’artifice à Darling Harbour, visible du Pyrmont bridge.

Cockle Bay 
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Publié le 15 avril 2019

L’air de la campagne commençant un peu à me manquer, je suis partie prendre l’air aux Blue Mountains dimanche dernier. Cette impénétrable forêt, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, se trouve à un peu plus de 2 heures de train de Sydney.

A 7h30 j’ai donc pris le train jusqu’à Katoomba qui se trouve à une centaine de kilomètres de Sydney, et qui est un des trois villages à partir desquels on peut accéder à une “petite” partie de la réserve naturelle des Blue Montains. Pour la petite info, elle couvre plus de 2500 km2, et certains point atteignent une altitude de 1200m. J’arrive donc à Katoomba, petit village aux allures hippies. Pas mal doté en street art aussi.

Katoomba  

J’ai marché 30 minutes pour arriver à Echo Point un point de vue à 900m d’altitude, qui offre un panorama superbe sur la Jamison valley et les 3 sisters, les trois rochers les plus famous des Blue Mountains. La vue était très similaire il y à 6 million d’années. Ces lieux ont été pendant 20 000 ans la propriété de tribus indigènes.

On peut apercevoir les reflets bleues qui donnent leur noms aux Blues Mountains : majoritairement composé d’eucalyptus (gum tree), leurs feuilles libèrent de fines particules d’huile qui avec la lumière du soleil donne ce reflet bleuté.

3 Sisters & Jamison Valley 

Malgré son allure massive et inextricable, une centaine de sentiers de randonnées ont été aménagés dans cette forêt. La première traversée des Blues Mountains remonte à 1813, et à permis l’exploitation du charbon et du pétrole au cours du XIX siècle.

J’ai attaqué ma longue marche par le sentier Prince Henry Cliff walk, en directions des Katoomba Falls. Le chemin était agrémenté de jolis points de vue, longant la falaise.

Arrivée à une première cascade, le sentier continu et me fait traverser un paysage tout autre, plus semblable à une jungle tropicale.

Je continue ma descente dans la vallée jusqu’à atteindre le coeur de la Rain Forest, et la somptueuse cascade de Witches Leap, nommée ainsi à cause du profil assez resemblant de la roche...

Rain Forest 
Witches Leap 

Et enfin après plusieurs kilomètres, je débouche sur Katoomba waterfalls.

Katoomba Waterfalls  

Il m’a fallu ensuite rebrousser chemin pour retourner à Echo point, et continuer ma balade en empruntant le 3 Sisters walk. Ce sentier permet d’accéder au coeur d’un des rochers composant les 3 Sisters.

Je me suis engagée dans une descente assez abrupte au coeur de la Jamison Valley par le Giant stairway, des escaliers comptant en tout 800 marches, qu’il a bien plus facile de descendre que de remonter !

Une des 3 Sisters et Jamison Valley 
Des escaliers, encore et encore... 

Sur toute la journée ça fait pas loin de 19km de marche et l’equivalent de 138 étages ! Ce qui m’a valut des mollets raidis pendant trois jours...

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Publié le 8 avril 2019

Vendredi dernier je suis partie à la découverte du plus vieux quartier de Sydney, mais également de l’Australie : The Rocks. C’est ici que les premières habitations furent construites, sur le flanc Ouest de Circular quay.

Circular quay, est l’endroit précis ou les 11 premiers navires de la flotte anglaise ont jeté l’ancre en 1788.

C’est donc ici que tout commence, que les premiers convicts -terme pour nommer les condamnés britanniques envoyés en exil en Australie- et les soldats qui les accompagnent posent le pied.

Circular quay côté Ouest, The Rocks au premier plan et le CBD au fond 


L’opéra vu de The Rocks 

Aux abords du quai, se trouve Cadman’s cottage, plus vieille bâtisse encore debout de toute l’Australie ! Batie en 1816, elle sert de demeure au gardien du port, qui surveillait les arrivées et départs des navires. Juste à côté, Sailor’s home servait d’hôtel aux marins qui effectuaient une halte, avant de repartir.

Cadman’s cottage & Sailor’s home 

Dans la continuité il y a Campbell’s cove, constitué d’anciens entrepôts où étaient stockés le thé et le sucre venant des Indes ou encore l’alcool, importé lui d’Angleterre. On peut voir les poulies qui permettaient de hisser les stocks :

Campbell’s cove 

Barangaroo reserve, parc surplombé par Millers point, d'où on a un point de vue incomparable et duquel on peut apercevoir Goat island, une petite île qui eut fonction de lieu de stockage pour poudre à canon et autre arsenal. On a également vue sur le quartier de Balmain.

 Barangaroo reserve
Goat island, Balmain et ANZAC bridge au fond 

En remontant par Millers point, je suis tombée sur l’observatoire de Sydney, le prenier qui fut construit en Australie et qui est toujours en activité : érigé il y a plus de 160 ans sur une haute colline, il offre une vue imprenable sur le port.

Il a conservé ses fonctions d’observatoire mais abrite aussi un musée qui retrace l’histoire de l’astronomie australienne. Au niveau de la girouette au sommet, il y a une “time ball” qui tombe chaque jour à 13h précisément, et ce depuis la création de l’observatoire en 1858. C’était un moyen d’informer la population à une époque ou les habitants n’avaient pas d’horloge.

Il y a même possibilité de donner un nom à une etoile pour la modique somme de 330$.


En redescendant je suis allé dans l’artère la plus ancienne de The Rocks, Georges street, et ses ruelles parallèles. L’une d’elle, pas plus large d’un mètre, est appellée Suez canal (ou sewer’s canal) et servait aux habitants à jeter leurs ordures.

Georges street & Suez canal 

Un peu plus loin se trouve une sculpture assez importante qui represente les trois personnages ayants fondé la ville de Sydney : les convicts (bagnards), soldiers (soldats) et settlers (colons) :

Si The Rocks existe encore aujourd’hui, c’est grâce à la détermination et au combat acharné des riverains du quartiers qui on su faire bloc contre les promoteurs immobiliers à la fin des années 70. Et ainsi conserver la part la plus ancienne de l’Australie moderne.

Harbour Bridge et Walsh Bay 
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Publié le 2 avril 2019

Mercredi matin 11h, j’ai rencontré Alex voyageuse solo tout comme moi, avec qui j’ai partagé la longue marche (plus de 2h30 quand même!) qui borde la côte et qui s’étend de Coogee Beach à Bondi Beach.

Nous avons démarrées de Coogee. Le temps était couvert, mais doux.

Coogee beach 

En montant la côte nous sommes arrivées à Gordon’s bay.

Gordon’s bay 

Puis Clovelly Beach, située dans une baie étroite entre deux crêtes rocheuses.

Tom Caddy point et Clovelly beach 

En continuant, on débouche sur Shark point, spot réputé pour la plongée sous-marine.

Shark point 

Et puis là, dans un tournant, on arrive aux abords du Waverley cemetary : un immense cimetière qui surplombe l’océan. Un plutôt bel endroit pour reposer en paix jusqu’à la fin des temps.

Waverley cemetary 
Calga reserve 

On passe ensuite par un reserve qui nous fait déboucher sur Bronte Beach. Plus petite, mais quasiment aussi populaire que Bondi beach les week-ends ensoleillés.

Bronte beach 

Puis Tamarama Beach, où j’ai fait un saut dimanche dernier.

Tamarama beach 

Dernière ligne droite pour arriver à Bondi Beach, la fameuse.

Bondi beach, sa piscine dans l’ocean (?) et son street art qui longe la baie

La plus grande des plages de Sydney. On s’en rend plus facilement compte en arrivant par la côte car on voit toute son étendue.


Tout au long de cette promenade, on a pu remarquer les habitations pas dégeu perchées sur les falaises. Ici ils ne font pas des collocs à 12 !

Ma future maison (j’ai pas encore choisis laquelle) 
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À là fin de la semaine dernière, j’ai commencé à postuler pour des jobs, histoire de voir comment ça se passe sur le marché du travail en Australie

J’ai également fait un saut avec Océane à la bibliothèque de Sydney State Library of NSW :

Ça c’est de la bibliothèque ! 


Dimanche après-midi je suis allé à Tamarama Beach, un peu moins fréquenté que Bondi beach mais avec tout autant d’ambiance : aux alentours de 17h tout le monde s’y retrouve, autour d’un barbecue et de quelques bières.


Lundi c’était changement de mode de vie! On quitte le backpack et c’est parti pour une collocation dans le quartier de Pyrmont. 7 nouvelles têtes avec qui je vais vivre pendant plusieurs semaines. Japonaise, coréenne, turque, marseillaise, je suis dans le bain pour découvrir d’autres cultures 😉


On profites du beau temps pour visiter le coin, l’appartement se trouve à 10 minutes à pied de Darling Harbour, un port joliment aménagé encadré par de hauts buildings, et toujours, des espaces verts.

ANZAC Bridge 
Darling Harbour 
Chinese Garden of Friendship, à la lisière de Darling Harbour 
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Le mercredi, J’ai accompagné Océane pour shooter des endroits assez typiques de la baie de Sydney. Commençons par Diamond bay, dans le quartier deVaucluse. Situé à la pointe Nord-Est côté Opéra, cette baie abrite un quartier assez chic, de très jolies maisons perchées sur des rochers surplombant l’océan.

Diamond Bay 

Les différentes nuances de bleu de l’océan sont justes magnifiques.

Diamond Bay 


Ensuite nous sommes allées à l’ooooposé (merci la voiture), donc tout au Sud-Est, à La Perouse. Ce quartier n’appartient même pas à Sydney, c’est une péninsule de la ville de Randwick.

Une passerelle en bois traverse l’océan jusqu’à Bare Island, sur laquelle se trouve le fort Lapérouse, érigé en l’honneur d’un navigateur et explorateur Français qui fit sa dernière escale sur cette baie.

Bare Island & Congwong Beach 
Vue d’en bas 

Le coucher de soleil était juste magique à regarder, les couleurs du ciel parlent d’elles-mêmes.

Sunset, La Perouse 
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Publié le 24 mars 2019

Lundi, petit tour sur la plage de Bondi beach, plage la plus renommée de Sydney. Notamment réputée pour être le repère des surfeurs venus profiter de la qualité de ses vagues ainsi que des sportifs qui viennent faire leur jogging sur la promenade qui la surplombe.

Une plage de sable fin entourée de collines, ou il est sympa de venir se poser pour admirer l’océan.

Le soleil n’était pas de la partie mais le temps était quand même doux.

J’y retournerais évidemment par beau temps, histoire de commencer à travailler mon bronzage 😉


Le soir, j’ai fais la rencontre d’Océane, qui m’a énormément apporté de conseils concernant les jobs à chercher, les démarches à effectuer ou encore les logements. Je me suis rendue compte que les hostels n’étaient pas si un bon plan que ça et que pour le même prix voir moins, je pouvais me trouver une collocation, ce qui me correspondrait bien mieux que l’ambiance “backpack” des auberges.

J’ai donc dès le lendemain commencé mes recherches!

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Publié le 21 mars 2019

A la fin de la semaine dernière, nous nous sommes rendu dans un quartier de Sydney assez réputé pour son rythme de vie à la cool : Newtown.

Ici, ce sont les tattoos et barber shops qui règnent (hipsters oblige). On y croise également pas mal de disquaires et de fripperies vintages.


Le petit plus de ce quartier reste les différentes fresques et dessins de Street Art que l’on peut admirer le long de King Street, l’artère principale, mais aussi dans les rues parallèles qui la borde.

Newtown et ses rues taguées 

Ce quartier vit dans un autre temps, un autre rythme, auquel il est agréable de s’accorder.

Autrefois quartier ouvrier, il reste des vestige de ce passé comme les cheminées utilisées à l’époque pour faire cuire les briques :

A l’orée de Sydney Park 

Un Sydney hors des sentiers battus qui m’a assez séduite et ou j’ai eu envie d’enmenager pour la semaine suivante. J’ai donc trouvé un hostel (auberge de jeunesse, bien plus court à écrire !), dans ce quartier.

So, next week in Newtown suburb !

King street 
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Publié le 16 mars 2019

Hi !

Cela fait maintenant 4 jours que je suis bien arrivée à Sydney.

Le départ fut un peu mouvementé, notamment à cause de ma manie à vouloir emporter ma vie avec moi, il m’a donc fallu de nombreux efforts pour arriver à fermer ma valise et ne pas dépasser les 30kg qui m’étaient autorisé en soute.

Une fois cette épreuve réussie, direction l’aéroport de Saint Exupéry avec la famille et quelques amis venus m’accompagner jusqu’à la porte d’embarquement. Et c’est parti pour 24h d’avion. C’est long... mais honnêtement je m’attendais à pire ! Sûrement l’excitation du voyage qui a joué son petit rôle.

Mercredi 13 donc, atterrissage sur le sol Australien. On retrouve les copains qui arrivaient le même jour et direction la première auberge de jeunesse dans le quartier de Surry Hills, réservée pour 4 nuits. Première journée qui se cloture assez tôt puisque peu après 19h, le jetlag aura eu raison de moi.


Jeudi, première vraie journée à Sydney : commençons bien sûr par l’incontournable, l’opéra ! A environ 50 minutes de marche de l’auberge, cette petite balade nous fait traverser le centre d’affaire (CBD), et plusieurs parcs dont Hyde Park et le Royal Botanic Garden qui lui se trouve juste avant l’opéra et habrite la Government House.

Hyde Park 
Royal Botanic Garden 

Même si c’est la ville, la végétation y est très particulière, ambiance tropicale garantie. Egalement au niveau de la faune, certains oiseaux sont assez typiques :

Des Ibis... de partout !! 

Et donc nous arrivons à l’opéra sur la baie de Sydney, avec le Harbour Bridge qui se trouve juste derrière, et qui relie The Rock et Milson Point, au nord de Sydney. Assez impressionant comme coin. Il semblerait que du pont, on ait une vue remarquable de l’opéra en fin d’après-midi : à tester ces prochains jours!

Sydney Opera House, Harbour Bridge et CBD en arrière plan 
Publié le 6 mars 2019

Le compte à rebours est lancé...

Dans une semaine je déboule à Sydney. Et cela marquera le point de départ d'un road trip d'un an sur la côte Est Australienne.

Une aventure en mode solo, dont l'idée a germé dans mon esprit au mois de Mai dernier, pendant un petit trip en trio, en Ecosse : La sensation de liberté, le retour à la nature, m'ont fait prendre conscience de ce que pouvait être le bonheur dans sa forme la plus simple.

J'ai donc eu envie de plus : plus loin, plus longtemps, plus de dépassement de soi...

Car oui, c'est avant tout une aventure personnelle. Pour moi qui ne suis jamais partie bien loin de mon cercle familial et amical, c'est l'occasion de me prouver ce dont je suis capable, et de me connaitre en m'extirpant de ma zone de confort.

Le monde a tellement à nous apprendre sur lui mais surtout sur nous-même, et j'ai soif de ce savoir.


Les étapes de mon voyage ne sont pas encore définies. J'ai décidé de me laisser porter par les rencontres et les imprévus, car je crois que c'est surtout ça, qui fait le charme d'une telle aventure.

Lyon vu du théâtre antique.