16/12/18 - 19/12/18
Je quitte tôt le matin Santa Elena pour rejoindre Quepos (ville à proximité du parc Manuel Antonio).
7h de trajet pour seulement quelques kilomètres, les joies des routes costaricaines !
Une portion de route s'est même fait dans la poussière histoire de. Le bus en était remplit, partout, aucune possibilité de ventiler puisqu'en ouvrant les fenêtres, davantage s'infiltrait.
Mais après tout ce chemin je découvre une auberge magnifique, piscine, petit dej, grands espaces, chambre propre avec vue sur mer, la vie est belle ! Un repos bien mérité pour finir cette belle journée poussiéreuse.
Baz et Oce me rejoigne mardi pour visiter le parc Manuel Antonio, j'ai donc une journée devant moi pour fouiller les lieux et trouver un petit endroit sympa pour passer l'aprem après le parc.
Idée n°1: chute d'eau à quelques kilomètres de l'auberge.
Après des indications hasardeuses je me dirige sur un chemin, je finis par trouver le début du ruisseau qui mène à la chute. On commence par un petit pont bien sécure comme il faut.
J'ai ensuite dû faire preuve d'agilité et de concentration pour avancer le long du ruisseau. Le sentier était complètement effacé, et le seul moyen d'avancer était de sauter de pierre en pierre, esquiver des branches qui sortaient de nul part, escalader des troncs, bref de vraies singeries.
Au bout de 20min à m'enfoncer je me dis qu'il vaudrait mieux pour moi faire demi-tour, car de une je ne sais même pas si c'est le bon chemin et de deux j'ai zero réseau, si il m'arrive quelque chose je suis dans un sacré pétrin..
Je passe à côté d'un chantier d'une maison plutôt sympa, sur le chemin retour, les types sur place me confirment que c'était bel et bien le bon chemin, il fallait juste le continuer pendant quelques dizaines de minutes.
Idée n°2 : plage "privée" à quelques kilomètres de l'auberge.
En sortant de mon escapade ruisselante, je file tout droit vers cette fameuse plage, qui est selon les dires, magnifique et peu fréquenté.
La trouver est en soit une mission, rien est indiqué, les chemins n'en sont pas vraiment mais accompagné de mon meilleur ami Mapsme, rien ne peux se cacher.
Une fois déniché, les mots me manquent ! Ce qui est plutôt cool, c'est que l'on arrive par le haut. Il y a donc un super point de vue en hauteur avant même d'atteindre le sable.
Oh et fait non négligeable, la plage est accessible qu'à marée basse.
L'endroit est idyllique, on est seulement quatre sur la plage, l'ambiance est parfaite. Je suis comme robinsson sur son île, capilairement parlant.
En repartant je découvre un petit chemin qui longe les falaises, petit chemin sans peser mes mots, large d'à peine un mètre avec une vue bien dégagé sur le précipice, je ne m'avance pas trop et j'attendrai demain que l'on soit plusieurs au cas où.
Maintenant accompagné des deux mochileros, on part direction Manuel Antonio pour visiter un des plus beau parc du Costa Rica.
Sa réputation oblige d'avoir dès l'entrée et dès l'ouverture une petite flopée de touristes. Mais finalement après quelques minutes de marche on se retrouve rapidement tous les trois dans le calme de la réserve, tentant d'apercevoir des animaux. Mon but ultime est évidement de voir des singes étant donné mon admiration pour cet animal. Ça n'aura pas traîné, Basile repère rapidement une petite famille de Capucin, perchée en haut d'un arbre. Je suis content d'avoir rempli l'objectif aussi vite mais je n'ai à ce moment là, aucune idée de ce qui m'attend ensuite !
Entre Mirador avec des vues paradisiaques, course de singes à travers les branches, la balade au sein de Manuel Antonio prend une tournure sympathique.
On se pause sur la plage quelques temps, mais avec beaucoup de précaution car apparemment les Capucins de cette zone sont sans aucunes gènes et ne sont absolument pas apeurés des êtres humains. En réalité ils vont même jusqu'à nous voler, nourriture et bidules en tout genre !
Au moment de partir, juste à côté de nous il y a un couple entrain de dormir. Et sournoisement un Capucin s'approche et paf il vole une espèce de grande trousse, il part et se planque en haut d'un arbre. Il ouvre la trousse, Bingo, le portefeuille du pauvre gars est à l'intérieur. Il ouvre le portefeuille sans aucune difficulté et se met à lancer pièces de monnaie, billets, carte de crédit, sous l'énorme espoir du propriétaire situé juste en dessous, bras tendu, prêt à réceptionner. La vidéo est légendaire.
Quelques Capucins se sont prêtés à une séance photo pour mon plus grand bonheur. J'ai quand même eu quelques frayeurs parcequ'en m'approchant certains me montraient clairement des signes de leur extreme intéressement à mon téléphone. Et il faut dite que de près, avec leurs yeux noirs et leurs sourcils froncés, j'ai beaucoup de mal à leur accorder ma confiance.
Quelques kilomètres de balade nous séparent de la fin de la visite, qui aura été merveilleusement singesque.
De retour à l'auberge, les deux mochileros décident finalement d'être fatigués et me laisse donc voguer en solo. Je choisis alors l'option deux, plage privée ! Une bonne baignade, une petite exploration des sentiers en hauteur et un couché de soleil sur la mer pour clôturer cette journée faune et flore.
Demain, place à Uvita et sa plage éphémère !