Si tout allait bien jusqu'à maintenant, ce fut moins le cas aujourd'hui... D'abord, la journée commence sous la pluie et du coup, je m'offre un peu plus de sommeil. Ceci dit, je n'ai quand même pas envie de rester à l'appartement toute la journée. Je regarde les musées à voir et la casa rosada m'intéresse. C'est le siège de l'exécutif d'Argentine et je vois dans le guide du routard que ce bâtiment chargé d'histoire du pays vaut le coup d'être vu. Pour y aller, je décide de prendre le métro car il pleut toujours. J'apprends qu'il faut acheter une carte pour pouvoir utiliser le métro mais le guichetier me fait comprendre qu'il en a plus. Toutefois, il m'autorise à passer via une porte et ce gratuitement. Arrivé à la casa rosada, on me dit qu'il faut s'inscrire sur internet pour pouvoir visiter et que de toute façon, il n'y a plus de place pour aujourd'hui. Toutefois, il y a un petit musée sur le côté et comme il pleut toujours, je décide d'y aller. Je réalise que je suis dans un pays qui as eu 200 ans cette année. Dans ce musée, sont exposés des objets provenant des différents pouvoirs en place depuis la création de l'argentine. Il est 13 h quand je sors et comme il ne pleut plus, je veux me chercher un endroit pour manger un pique-nique que j'avais emporté dans mon sac. Je passe derrière la casa rosada et là je me fais accosté par une dame qui se présente comme une touriste équatorienne... Soudainement, elle me fait remarquer que mes vêtements dans mon dos sont sales et veut me nettoyer avec un mouchoir. Je retire mon sac à dos et le dépose par terre. Cela ne prend pas longtemps mais 2 types me disent qu'ils ont vu quelqu'un voler mon sac à dos et qu'ils faut courir d'où je venais. Il n'y avait pas grand monde et en courant, je me dis que c'est pas possible que des voleurs soient si loin. Je me retourne et là, je vois que les 2 types sautent dans une voiture. Là, je réalise que ce sont eux les voleurs et que la scène de la dame était une ruse pour me distraire. Dans le sac, il y avait mon appareil photo... Mais heureusement, mon smartphone, mon passeport et mon portefeuille sont restés dans les poches de mon pantalon. L'après-midi, je la passe en faisant une déclaration à la police touristique, qui me fait part que cette manière de voler est courante. Maintenant, je suis toujours vivant et pas blessé, ce qui est l'essentiel. Je peux continuer le voyage mais il n'y aura que les photos du smartphone. Demain, je décolle dans la nuit pour Ushuaia. Voilà quand même quelques photos prises aujourd'hui dans le but d'alimenter ce carnet de voyage.