Le Myanmar en 28 jours 🇲🇲

1ère étape de notre road trip en Asie du Sud-Est, le Myanmar.
Par
Du 8 janvier au 4 février 2019
4 semaines
Ce carnet de voyage est privé, ne le partagez pas sans l'autorisation de l'auteur.

RAPPEL 🔄 ITINÉRAIRE PRÉVISIONNEL DE NOTRE TRIP BIRMAN

07/01/2019 🛫Départ de Paris CDG > Dubai > Yangon 08/01/2019 🛬 Arrivée à Yangon

Yangon > 2 jours

🚍Transfert en bus de nuit pour Hpa-an

Hpa-an > 2 jours

🚍Transfert en bus pour Mawlamyine

Mawlamyine > 1 jour

🚍Transfert en bus pour Kyaikto

Kyaikto > 1 jour

🚍Transfert en bus pour Yangon

Nuitée à Yangon

🚍Transfert en bus pour Nay Pyi Taw

Nuitée à Nay Pyi Taw

🚍Transfert en bus pour Kalaw

Trek Kalaw > Lac Inle > 3 jours

🚍Transfert en bus pour Mandalay

Mandalay > 2 jours

🛵 Amarapura > 1 jour

🛵 Sagaing > 1 jour

🚍Transfert en bus pour Bagan

Bagan > 2 jours

🚍Transfert en bus pour Mandalay

Nuitée à Mandalay

🚉Transfert en train pour Hsipaw

Hsipaw > 3 jours

🚍Transfert en bus pour Mandalay

✈Transfert en avion le 04/02/2019 de Mandalay pour Chiang Mai (Thaïlande)

Validité du Visa = 28 jours


Ce premier pays ne va pas être de tout repos mais il est tellement riche en paysage et en expérience que l'on veut en profiter un maximum... enfin entre ce que nous souhaitons faire et la réalité...

J1

Après 6h45 de vol entre Paris et Dubaï puis 5h15 entre Dubaï et Yangon (appelée aussi Rangoon), nous voici enfin arrivés au Myanmar (ex-Birmanie). Les vols se sont très bien passés et nous avons pu dormir quelques heures.

Ready to go ✈

Une fois le visa obtenu 🤩 c’est partit pour 28 jours.

Nous profitons d’être à l’aéroport pour acheter une carte SIM Telenor avec 10GB d’internet (12 500 kyat soit ~7€) et retirer de l’argent à un ATM. Cash machine située à moins d’un mètre de personnes assises sur des bancs nous regardant aussi et surtout parce que nous sommes occidentaux...gênant 🙈...surtout quand une grosse liasse de billets sort de la machine 🤑.

Nous rejoignons ensuite notre hostel, Backpacker B&B en taxi via l’application Grab après 50min et seulement pour 7 euros, (tarif défiant toute concurrence...du moins française...l’abscence de ceinture y est sans doute pour quelque chose). En nous installant dans la voiture, nous sommes amusés de constater que les birmans roulent à la française et donc à droite de la route mais avec une voiture à l’anglaise avec un volant lui aussi à droite 🤣. Ils sont aussi adeptes de la climatisation réglée en mode congélation 🥶 et au klaxon compulsif...nous arriverons à bon port sans aucune frayeur.

L’accueil à notre hôtel fut très chaleureux comme depuis notre arrivée en Birmanie, nous en profitons ensuite pour faire un petit tour de quartier, manger et enfin valider le programme du lendemain.

 Premiers clichés de Yangon de nuit 🌙

Il est presque minuit 🕛, nous nous endormons rincés et heureux d’être enfin dans le vif du sujet.


Nous sommes bien arrivés en Birmanie donc NE VOUS INQUIÉTEZ PAS TOUT VA BIEN !

J2àJ5

Yangon, ancienne capitale de la Birmanie est divisée en 33 faubourgs. Les noms de rue sont en anglais et la ville s’est peu à peu étendue autour de la Paya Shwedagon mais aujourd’hui le centre ville se situe plus vers le fleuve Yangon. Beaucoup de voitures circulent et les coups de klaxons sont omniprésents, le piéton n’est pas roi et doit souvent se dépêcher pour ne pas se faire tailler un short.

J2️⃣ 12KM & DES 🌟  PLEINS LES YEUX

Pour notre 1er vrai jour à Yangon, nous avons suivi les conseils de notre guide Lonely Planet et avons fait un circuit. Avant de commencer l’effort quoi de mieux qu’un PDJ à base de thé et de palata sucré (sorte de petite crêpe feuilletée). Nous sortons du Golden Tea House le ventre plein prêts à découvrir Yangon.

Nous commençons par découvrir la Paya Sule, vieille de 2200 ans, elle fait aussi office de rond point. Nous continuons ensuite vers l’hôtel de ville puis nous entrons dans le jardin Mahabandoola, où se dresse le monument de l’Indépendance (notre obélisque de la concorde...les dorures en moins). L’Ayeyarwady bank, l’eglise baptiste Immanuel ainsi que la Haute Cour bordent le jardin. Suivent la bourse de Yangon, l’ancienne administration de la région de Yangon en cours de rénovation pour devenir un hôtel de luxe puis le Kempinski Yangon Hôtel, l’hôtel des douanes et le tribunal régional de Yangon.

Les pigeons de Paya Sule / Paya Sule  / Hôtel de Ville / Jardin Mahabandoola / Hôtel des douanes en brique rouge.

Beaucoup d’édifices coloniaux sont encore présents mais en mauvais états, nous voyons l’influence britannique à chaque coin de rue.

Après une marche d’environ 2km, nous nous dirigeons vers la gare de Yangon pour faire un tour sur la Circle Line. Ligne de train utilisée essentiellement par les locaux et très typique. Nous arrivons donc au guichet pour demander nos tickets et l’agent nous informe que la ligne est en travaux, nous prenons donc une autre ligne celle pour Insein. Nous demandons ensuite le prix, 200 kyats et là un moine nous approche et nous propose son ticket pour 100 kyats... l’agent sort de son poste et l’enguirlande copieusement, il finit par fuir. Nous payons les 400 kyats et sur 700 kyats, l’agent ne me rend que 100 kyats...je lui dit donc qu’il manque 200 kyats...il me dit que non...je ne lache pas l’affaire et j’obtiens gain de cause... je me suis donc battue pour 11 centimes d’euros. 😂

Trajet sur Insein Line...les clémentines ne sont évidemment pas de Corse 😋

Un peu secoués, dépaysés et amusés de ce tour, nous retournons sur Yangon pour visiter la fameuse Paya Shwedagon. Cette pagode est l’un des sites les plus sacrés du bouddhisme. Le zedi haut de 100m, couvert de 27 tonnes de feuilles d’or et orné de milliers de diamants et autres pierres précieuses renfermerait 8 cheveux du Bouddha Gautama ainsi que des reliques de 3 précédents bouddhas.

DE J3️⃣ à J5️⃣ UNE PERFUSION ET ÇA REPART OU PRESQUE

Nous nous endormons ravis de notre première journée de visite à Yangon mais quelques heures plus tard c’est Max qui se lève vers 1h du matin, la faute à une diarrhée fulgurante...heureusement les WC ne sont pas loin. 1h plus tard c’est à mon tour d’etre réveillée par cette vilaine diarrhée et comme si cela ne suffisait pas je suis prise également de vomissements. Je prends quelques cachets et je pense en avoir fini. Grave erreur, toutes les heures jusqu’au lendemain matin j’ai eu le droit au 💩, aux 🤮 et à une bonne fièvre .

A 10h00, la décision est prise nous partons pour la clinique Parami où un docteur français exerce. Nous sommes accueillis par son collègue birman (plutôt beau gosse en plus 🤭) et par 2 infirmières très attentionnées. Je suis prise en charge immédiatement et mise sous perfusion avec antibiotique. A 14h30, le médecin français nous indique que c’est sans doute une intoxication alimentaire liée à la Salmonelle. Bactérie très présente en Birmanie ainsi qu’au Bangladesh, il nous conseille de rester 2 nuits de plus à Yangon afin de reprendre des forces. Il est 17h30 environ je me sens nettement mieux, nous sortons donc de l’hôpital pour aller chercher nos sacs à notre auberge de jeunesse puis nous décidons de nous payer une chambre d’hôtel pour les 2 prochaines nuits afin de reprendre du poil de la bête.

Journée au lit et le soir un bouillon de riz...enfin l’eau du riz avec du riz beaucoup trop cuit mais c’est efficace. 

Cette nuit là, nous dormons comme des bébés (Max à cause de toute la paperasse qu’il a du gérer et moi la nuit blanche de la veille) et passons notre 4ème journée de voyage au lit après avoir ingurgité un 🍚 et quelques tartines au petit-déjeuner. Ce repos forcé nous fait du bien et nous allons pouvoir repartir en pleine forme pour les prochaines étapes.

En ce 5ème jour, nous nous levons en bien meilleur forme et nous décidons de nous rendre au marché Bogyoke Aung San pour tuer le temps. En effet, nous ne prenons notre bus pour Mawlamyine qu’à 15h00.

Beaucoup de chiens errants...il est déconseillé de les toucher ⛔..il est aussi déconseillé de manger dans les petits stands de rue

Après 1h30 de trajet en taxi depuis le centre de Yangon, nous voici arrivés au point de départ des bus pour les autres destinations birmanes...comme dirait l’autre c’est un joyeux bordel...des taxis...des bus qui tentent de faire leur manœuvre mais avec les taxis ce n’est pas possible donc nous assistons à un emboutissement de pare choc en live...nous descendons de notre taxi et trouvons immédiatement le comptoir de notre compagnie, MANDALAR MIN EXPRESS. Belle surprise...nous partons à l’heure et dans un bus Scania très confortable.

Quelques minutes plus tard, nous faisons la rencontre de James, professeur birman qui enseigne en Corée du Sud et qui vient en vacances 1 semaine dans sa famille à Mawlamyine. Après 6h de bus, il nous raccompagnera ensuite jusqu’à notre hôtel dans leur camion tuk-tuk en compagnie de son père, son frère, sa sœur et ses 2 nièces...la gentillesse birmane 🥰


NE VOUS INQUIÉTEZ PAS TOUT VA BIEN...ENFIN maintenant 🙂

J6àJ7

J6️⃣ MAWLAMYINE, L'ANCIENNE VILLE PORTUAIRE

Après une bonne nuit de sommeil, la vue de la salle du petit-déjeuner sur le fleuve nous accueille paisiblement.

Nos intestins ne sont pas encore au top de leur forme mais nous mangeons quelques tartines avant de prendre la route avec notre monture du jour...le scooter électrique...vous vous en doutez Max est comme un ouf (il promet d'en acheter un en rentrant). Nos casques de rollers sur la tête, c'est partit pour l'exploration de la ville qui fut jadis le premier port birman.

C'est partit mon kiki 😎

Nous explorons donc la ville à scooter les cheveux dans le vent...ou presque...et Max doit se mettre à la coutume locale...le klaxon. Avec des collines coiffées de stupas d'un côté, le fleuve Thanlwin de l'autre et un centre rempli d'édifices coloniaux souvent vétustes, Mawlamyine respire la mélancolie. Heureusement que la population locale vit dehors la majeure partie du temps car la ville parait abandonnée à certains endroits.

Mon chauffeur du jour décide donc de nous faire visiter les environs et nous arrivons sur l'île de Bilu Kyun aussi appelée l'île de l'ogre, exploitée essentiellement par des paysans. Certains habitants sont étonnés de nous voir mais nous gratifient quand même d'un beau sourire pour certains et d'un ensanglanté (vive le bétel👹) pour d'autres. L'île est verdoyante et fertile et abrite des rizières parsemées de palmiers, des vergers et une belle végétation...et pas mal de déchets plastiques également 😔

Campagne et pagode à Bilu Kyun

Les routes sont loin d'être les routes du Tour de France et les suspensions de notre scooter ont bien vécu également...si bien qu'à force d'être secouée je commence à nouveau à avoir des crampes d'estomac. Nous décidons donc d'aller manger et ohhhh miracle nous trouvons un restaurant où nous allons pouvoir manger sans nous demander si le 💩 fera son grand retour. Nous mangeons donc comme des rois et quand l'appétit va bah tout va.

On est content content 😋😍

Le ventre plein, nous décidons d'aller visiter...je vous le donne en mille une PAGODE celle de la ville, la Paya Kyaikthanlan. Le plus haut stupas se mérite car nous avons dû monter pas moins de 190 marches de différentes taille et largeur pour y arriver mais la montée valait le coup de l'effort.

Paya Kyaikthanlan

Elle va nous offrir un magnifique coucher de soleil et un très bel échange avec un couple franco-suisse et leurs 2 fils partis en voyage 4 mois...tous fans de photographie.

Nous rentrons ravis de cette journée et soirée mais nous devons vite nous endormir car demain nous devons nous réveiller tôt pour prendre notre bus à 6h30 pour le Golden rock de Kyaiktiyo situé à presque 4h de route.


J7️⃣ GOLDEN ROCK... COMME QUOI ÇA NE TIENT PARFOIS QU'À UN CHEVEU.

Réveil de bonne heure ce matin mais comme c'est pour la bonne cause...aucune difficulté pour se lever. Notre chauffeur de tuk-tuk nous attend déjà et c'est partit pour la gare des compagnies de bus. Nous sommes censés partir à 6h30 mais ce n'est qu'à 7h que nous partons enfin pour Kyaiktiyo situé à 3h de route.

Un dodo et ça repart 😴

Nous arrivons donc à Kyaiktiyo puis on nous indique qu'il faut descendre pour prendre un petit camion pour monter à Kinpun, ville la plus proche du Golden rock. Nous prenons nos sacs, puis sommes chargés dans la benne du camion avec d'autres passagers dont une nonne qui aurait bien besoin d'un sirop contre la toux. Nos sacs feront eux le voyage sur le toit du camion. 45min plus tard nous voici à Kinpun, nous réservons notre voyage retour pour le soir en direction de Yangon puis nous repartons à la recherche du transport qui va nous emmener au sommet pour voir ce fameux caillou. A peine 5min plus tard, nous trouvons les camions qui font la montée. Imaginez-vous un petit camion de chantier avec benne aménagée de bancs qui peut recevoir au moins 40 personnes. Max est un peu à l'étroit...bah oui c'est aménagé pour des asiatiques.

Fameux camion  

Le début de la montée est plutôt agréable, il fait beau, la température est idéale mais au fur et à mesure des kms, la route se lève et mes fesses se serrent. Les freins sont mis à rude épreuve et je pris bouddha pour ne pas qu'ils lâchent. Avec du recul, je comprends pourquoi nous sommes entassés...il est impossible de bouger et bien heureusement dans ces virages. 😩

Après 40min, nous voilà presque au sommet et la vue est époustouflante. Avant de rejoindre le Rocher d'or, le trajet est parsemé de petites échoppes et nous devons nous acquittés d'un droit d'entrée d'environ 5€ par personne à contrario des locaux. Mais..."c'est comme au Mont-Saint-Michel ici" lance Max...presque à quelques détails en effet.😣

Système de portage pour les personnes âgés ou à mobilité réduite. 

Nous voici enfin arrivés au Rocher d'or, coiffé d'un stuppa, en équilibre précaire au sommet d'une montagne grâce à un cheveu du Bouddha. C'est un site majeur de pèlerinage pour les bouddhistes birmans. Des familles entières sont présentent et passent la journée ici afin de se recueillir et passer un moment ensemble. Seuls les hommes ont le droit d'approcher et de toucher le rocher. Max s'exécute donc afin de faire un vœu...je n'en connais toujours pas le contenu.

Golden rock ou Rocher d'or pour les 🇨🇵

Nous profitons du panorama et du ☀...Max devra d'ailleurs appliqué un peu de Biafine le soir à l'hôtel 😊

Nous reprenons notre bus à 16h en direction de Yangon afin de reprendre le lendemain notre bus pour Kalaw.

Retour vers Yangon 

Prochaine étape 🔜 Kalaw


...et surtout NE VOUS INQUIÉTEZ PAS...le Golden rock VA BIEN !

J8àJ10

J8️⃣ YANGON ET TRANSFERT EN BUS POUR KALAW

Yangon nous accueille pour la seconde fois en une semaine et cette fois c'est décidé nous allons tout faire pour que nous repartions comme nous sommes arrivés... en pleine forme. Après une grasse matinée, nous décidons d'aller nous balader au bord du Lac Inya, lac artificiel créé par les britanniques. Pas de promenade à faire car pas de sentier... tampis il est l'heure de déjeuner. Nous feuilletons notre Lonely Planet et tombons sur le restaurant Le Planteur... joie joie joie 😍 nous allons manger français ce midi.

Restaurant Le Planteur 😍

Nous profitons de ce moment dans cet endroit paisible géré par une équipe française pour nous détendre, lire et appeler nos familles.

Nous rentrons ensuite chercher nos sacs à notre hôtel et c'est partit pour la station de bus. Nous mettons presque 1h et quelques pour faire la dizaine de kilomètres qui nous sépare de la station de bus... Yangon est une ville très embouteillée, elle n'a rien à envier à Paris de ce côté là.

C'est partit pour 10h de bus de nuit 🚌

Il faut savoir que les birmans voyagent surtout de nuit et en bus car la journée ils travaillent et ils n'ont pas tous une voiture personnelle. Les routes sont correctes et notre bus s'arrête à intervalles réguliers pour que nous puissions assouvir nos besoins naturels. En effet, même dans les bus dit VIP il n'y a pas de WC du coup il faut bien calculer son coup.

Aire de repos. 

Les aires de repos sont généralement bondées et les voyageurs en profite pour manger (nous nous abstenons à chaque fois), se soulager et se dégourdir les jambes. A chaque arrêt, nous devons descendre du bus afin d'éviter les vols par d'autres voyageurs et attention à être à l'heure au départ sinon le bus partira sans vous. En bus VIP, vous avez le droit à un siège plus large, un repose-pied, un siège qui s'incline, un écran vidéo, une bouteille d'eau et surtout à la clim réglée à 17 degrés...🥶 Nous n'avons toujours pas compris le but de la manœuvre...

Nous arrivons donc au petit matin vers 6h à Kalaw, ancienne station de montagne des fonctionnaires britanniques qui souhaitaient fuir la chaleur des plaines. Nous devons attendre 6h45 afin que notre hôte se réveille et procède à notre check-in... ce n'est pas faute de l'avoir secoué mais il doit être comme nous et avoir beaucoup de sommeil en retard 😜

Dur dur de se réveiller 

J9️⃣ & J1️⃣0️⃣ KALAW

Notre première matinée sera passée au lit jusqu'en début d'après-midi afin de récupérer du trajet de nuit. Nous ne sommes pas pressés par le temps, nous en profitons aussi pour faire notre première machine à laver. En début d'après-midi nous pointons enfin notre nez dehors et la température est en effet plus fraîche qu'en plaine. Nous sommes en t-shirt mais certains birmans sont en doudoune et polaire 😁.

Nous passons devant la Baptiste church puis le Zedi Aung Changer Tha qui brille de mille feux.

Kalaw 

Nous nous engouffrons ensuite dans le marché de la ville. Il y en a pour tous les goûts... De la bouchère et la poissonnière qui débitent leur marchandise sur un rondin de bois... bien évidement la marchandise est à température et pour le prix vous avez les mouches en accompagnement. Du maraicher avec ses toutes petites clémentines mais énormes avocats. Du vendeur de tongs au pharmacien qui vends surtout des lingettes pour bébé et du shampoings... Le marché rural français du 13h00 de Jean-Pierre Pernaut est bien loin.

Marché de Kalaw 

Sur le chemin, nous croisons un couple de français, Pascal et Diana qui sont eux aussi en trip. On discute et découvrons qu'ils sont hebergés dans le même hôtel que nous. Nous leur parlons de notre projet de trek avec M. Charles et rentrons à l'hôtel car à 16h nous devons rencontrer notre fameux guide depuis 1996.

M.Charles est né en Birmanie mais à des origines du Pakistan et d'Inde. Il doit avoir une soixantaine d'années, parle un bon anglais et n'est pas en reste pour faire de petite blague.

Il nous présente le trek que nous allons faire via une petite carte qu'il a soigneusement fait de ses mains et nous explique chaque étape avec une telle passion que nous nous y voyons déjà. Il nous donne ensuite les détails techniques et quelques conseils, nous réglons (pas de reçu, ici tout est questions de confiance) et nous le remercions chaleureusement et lui disons à vendredi 9h tapante.

Carte de M. Charles 

M. Charles n'est pas un guide d'agence, il s'est fait connaître par Brice auprès des français via son site WorlWildBrice. L'intégralité ou presque de ses clients sont désormais soient français soient belges et il a été très fier de nous montrer son livre d'or. Contact 09 428 316 017.

Le soir nous allons dîner chez Seven sisters alias Thiri Gay Har restaurant.

Seven sisters restaurant 

L'ambiance est cosy malgré les 12 degrés extérieurs, nous restons donc avec nos vestes. Nous commandons 2 curry de bœuf avec pommes de terre et du riz. Max teste le rhum de Pascal avec un peu de coca... Ce sera sa première dose d'alcool depuis notre départ.

Miam miam 

Nous nous sommes régalés et rentrons nous coucher le ventre plein et ravis de notre rencontre.

• • •

Le lendemain matin s'écoule tout doucement, petite ballade dans Kalaw avant de retourner déjeuner chez les Seven sisters.

L'après-midi, nous louons un scooter et visitons les environs de Kalaw. Une forêt de pins encerclent la ville. En effet, lors de l'occupation britannique, ces derniers en ont planté en masse ce qui donne cette végétationun peu exotique pour le pays.

Nous visitons également une énième pagode situé contre une paroi rocheuse.

Shwe ooh min cave pagoda 

De retour à Kalaw, nous préparons notre sac pour le trek de 3 jours jusqu'au lac Inle et nous couchons tôt pour être en forme pour l'expédition.


Prochaine étape🔜 Trek de Kalaw jusqu'au Lac Inle


NE VOUS INQUIÉTEZ PAS...Max et son nouveau fidèle compagnon VONT BIEN 😊

J11àJ13

KALAW ➡ LAMINE

Vendredi 18 janvier 2019, il est 7h45 et nous nous réveillons pour partir pour notre trek de 3 jours et 2 nuits entre Kalaw et le Lac Inle. Le PDJ engloutit et nos sacs terminés nous descendons pour rejoindre M.Charles et notre guide Min-Min. 9h30 et c'est partit.

Le fameux M.Charles 

Nous passons tout d'abord par le marché hebdomadaire de Kalaw. Les couleurs et senteurs sont incroyables. Nous passons ensuite devant la gare et sortons de la ville.

Marché hebdomadaire et gare de Kalaw 

Nous sortons de Kalaw pour rejoindre un sentier à travers les pins. Min-Min ne nous épargne pas car après quelques kms il nous fait monter une pente digne de celles du Tourmalet...sans les fans au bord de la route bien sûr.

La vue au sommet est belle...nous nous croyons dans le sud-ouest de la France avec ces pins à perte de vue.

Pinède plantée par les britanniques 

Nous redescendons de la colline et commençons à apercevoir les premiers champs avec les paysans qui y travaillent. Les birmans cultivent toutes sortes de légumes : brocolis, chou-fleur, chou chinois, carotte, tomate.

Les sourires nous accueillent dans le premier village que nous traversons… Myin ma Hti où vit la tribu des Tribe. C'est ici que nous allons prendre notre déjeuner.

 Myin ma Hti village

Après 45 min de pause, c'est repartit. Nous passons et visitons la Cave Village avec ses bouddhas puis nous repartons en destination de notre prochain village.

Cave village 

Nous passons devant des rizières sèches et des buffles d'eau. En effet, la saison est finie pour le riz elle ne reprendra qu'en mai.

Rizières asséchées  

Nous arrivons à In Win où vit la tribu des Taun Yoe et prenons une petite pause dans la maison d'habitants du village. Les 2 femmes les plus âgées portent l'habit traditionnel. La grand-mère a 86 ans et est presque aussi souple que moi à 29 ans. Ils sont ravis d'accueillir des étrangers pour le thé car ils ne sont jamais sortis de leur région. Notre premier “vrai” contact avec la population rurale locale est un vrai délice et une belle leçon de vie.

Nous passons ensuite par des rizières puis le village de Lamine Kyin enfin vers 16h nous arrivons au village de Lamine où sont implantés 200 maisons.

Min-Min et sa famille 

Nous sommes accueillis par Min-Min et sa femme ainsi que sa petite fille Kéké. Min-Min est guide, aime cuisine et aime bien blaguer.

Min-Min 

Sa femme, Khin That Shia est couturière et enfin Kéké est une adorable petite fille de 6 ans, qui va à l'école et aime regarder des Disney.

Khin That Shia et Kéké 

A notre arrivée, nos hôtes sont déjà en train de préparer le repas du soir et je peux vous dire que ça sent bon.

Min-Min nous explique qu'à une époque les birmans ne pouvaient pas sortir du pays car on leur prenaient leur papier d'identité. Il nous indique également que sa maison n'est reliée à l'électricité que depuis 2014 et qu'il doit payer 5000k (2,87€) par mois au gouvernement.

Pour habiter ensemble Min-Min et sa femme ont du se marier...ce n'est pas possible autrement.

Il est 18h30 nous passons à table...nous avons l'impression que 15 personnes vont nous rejoindre tellement il y a de plats sur la table. Une fois n'est pas coutume, nous nous régalons.

😍

Après le dîner, Kéké veut fait une partie de memori avec moi… c'est partit... elle me met à 6 ans une raclée. Je n'ai réussi à faire qu'une paire. Max tente sa chance, même résultat, elle nous gratifie de son plus beau sourire fière de nous avoir battu à plate couture.

Une mémoire d'éléphant à 6 ans 

Pour finir la soirée, Min Min prend sa guitare et nous fait profiter de sa belle voix. Une belle soirée pleine de partage...accompagnée de la musique du mariage voisin.

• • •

LAMINE ➡ PAT TO PAUK

Il est presque 5h et la musique du mariage de la veille reprend de plus belle. Notre réveil est censé sonner à 7h45 mais nous sommes déjà tous réveillés. Min-Min nous attend dans le salon avec son plus beau sourire et le PDJ. Il est à l'image du dîner gargantuesque et nous nous régalons.

Nous rassemblons nos affaires et il est déjà temps de dire au revoir à nos fabuleux hôtes. Min-Min me fait promettre que la prochaine fois que je viens le voir c'est avec un enfant de l'âge de Kéké. Je lui promets que si nous avons un garçon nous le marierons avec Kéké...nous rions à cette idée et nous nous quittons avec de grands coucou.

Notre guide Min-Min nous fait la surprise de nous emmener au fameux mariage responsable de nos cernes. Tant qu'à faire nous allons profiter de la fête. Les mariés ont la vingtaine et la tradition est d'organiser un mariage pour l'ensemble du village. Les mariés sont à l'étage de la maison des parents et reçoivent les invités. Les invités donnent de l'argent en guise de présent et cela est noté dans un carnet. La fête dure 3 jours et les mariés peuvent enfin vivrent ensemble.

Nous donnons 5000 kiats aux mariés en guise de cadeau soit 3€ 🤑 puis prenons la route.

Mariage birman

En sortant du village, nous passons devant le monastère du village où il y a école...eh oui même le samedi. Nous rentrons en silence et observons les enfants, ils sont en classe d'instruction civique.

En sortant du village, nous tombons nez à nez avec un arbre majestueux. Nous en croiserons plusieurs sur le chemin.

Sur notre route, les premières rizières nous accompagnent et sont rejointes par les champs de piment rouge et de gingembre. Les villageois attendent bien que les piments soient bien rouges pour les récolter comme des haricots verts puis ils sont séchés devant les maisons. La majeure partie de la production birmane est exportée en Inde.

Nous arrivons aux villages de Pin Nwe puis de Paw Ke où vivent la tribu des Pao. Tribu reconnaissable à leur habit noir et turban de couleur. On sent qu'ici ils ont l'habitude de voir des touristes et sont bien moins enthousiastes que les populations rencontrées la veille.

Tribu Pao et piment rouge 🌶

Nous marchons ensuite en direction de Koan La où vit la tribu des Danu et où nous allons déjeuner.

Village de Koan La 

Après avoir repris des forces, nous repartons vers Pat to Pauk, lieu de notre 2ème nuit.

Pas d'engin mécanique par ici, uniquement des bœufs et une charette faite en bambou. Sur la route, nous n'avons vu que quelques motoculteurs et un seul tracteur. Nous avons donc l'impression d'être transportés dans le temps.

Le bambou est omniprésent et il est très utilisé dans la vie quotidienne des birmans vivant à la campagne. Une maison en bambou est construite en 1 mois et a une durée de vie de 6 à 7 ans. Il faut au préalable payer le terrain à l'état birman pour environ 10 000 dollars.

Maison en bambou...ni clou ni vis

Le bambou sert aussi à faire des ponts, des clôtures et surtout des paniers pour ramasser les récoltes. L'art de la vannerie est encore très pratiqué ici.

Les paysages se succèdent à mesure que les kms défilent et nous en prenons plein la vue. Nous suivons une petite rivière qui se jettera bien plus tard dans le Lac Inle.

Les 30 dernières minutes de trek sont les plus difficiles mais vont nous offrir le plus beaux des panoramas depuis notre départ. Min-Min nous fait grimper par des chemins escarpés, je manque de me casser la figure mais les encouragements de Max m'aide à avancer. Après 30 min, nous y voilà...la vue est magnifique.

Nous descendons ensuite en direction du village et de notre bamboo house où nous allons dormir ce soir et croisons des enfants et des femmes en habits traditionnels.

Notre 2 pièces pour la nuit 

La température baisse petit a petit et après avoir posé nos sacs et discuté avec un couple hollandais de sexagénaire... Min-Min nous emmène voir le coucher du soleil. Je râle car Min-Min me dit que c'est possible d'y aller en tongs sauf qu'il faut encore grimper et qu'il est vrai que je ne sais pas marcher avec des tongs, je manque encore une fois de me faire mal. Nous arrivons au point de vue attendons patiemment le spectacle pendant qu'en contre-bas les villageois rentrent des champs.

Nous rentrons heureux pour le dîner et allons nous coucher à 20h30 car la journée a été longue depuis 5h ce matin.

• • •

PAT TO PAUK ➡ LAC INLE

Il est 7h et quelques et nous nous réveillons emmitouflés dans nos duvets et couvertures. Il a fait froid cette nuit...très froid et humide, ce qui n'arrange rien. Nos bouts du nez sont gelés et nous avons hâte de boire et manger chaud. Quand nous sortons de notre bamboo house, le soleil nous accueille et nous indique le chemin du PDJ.

Fruits, 3 crêpes et thé sont au programme.

Les sacs sur le dos c'est partit pour notre destination finale...le Lac Inle.

Départ 8h30, nous avons 4h de marche pour rejoindre notre destination finale. Aujourd'hui, dimanche, les villageois ne travaillent pas, les champs sont donc vide de toute vie. Nous passons des champs de blé et nous pouvons admirer les sommets aux alentours cernés de brume matinale.

Les muscles tirent mais le sublime panorama nous fait oublier nos raideurs.

Le chemin est moins ardu que la veille, nous passons à côté de nombreux champs de blé et croisons un troupeau de vaches et veaux.

Quelques cerisiers en fleurs sont sur notre route également ainsi que des nids très particuliers abritants de touts petits oiseaux colorés et après 1h30 nous devons payer le droit d'entrée au sein du périmètre du Lac Inle. Nous marchons alors sur une route caillouteuse et nous arrêtons faire un break après presque 2h de marche.

Le Lac Inle se rapproche...2 hommes sont en train de fabriquer des parpaings plus solide que le bambou pour construire les maisons.

Toujours et encore des bambous sur notre route et Min-Min nous arrête pour nous expliquer que cet espèce d'échelle sert à envoyer une fusée dans le ciel au mois de juin pour demander à bouddha de leur envoyer de la pluie pour leur culture.

Le bambou perd son écorce aussi  comme les autres arbres.

Nous sortons de la forêt de bambou et nous marchons maintenant sur de la terre rouge...et elle n'a rien à envier à la terre battue de Roland Garros. Le Lac Inle est en vue et nous descendons de plus en plus ce qui soulage nos jambes endolories.

Après 30 min de descendre et 15km nous voilà enfin arrivée à notre destination finale, le village de Ton Le. Nous allons y déjeuner puis prendre une pirogue à moteur afin de rejoindre notre hôtel.

Paramount Inle Ressort à Nga Phénomène Chaung Village. 

Nous profitons de la vue depuis le balcon de notre bungalow sur pilotis et allons voir un 2ème coucher du soleil à couper le souffle.

🌅😍

Bilan de ce trek entre Kalaw et le Lac Inle en 3 jours et 2 nuits.

Nous sommes ravis et super contents d'avoir pu faire ce trek. Nous avons vu de superbes paysages, des couchers de soleil à couper le souffle. Nous avons vécu une expérience humaine inoubliable avec les locaux et nous allons surement renouveler l'expérience au nord-est de la Birmanie à Hsipaw...donc NE VOUS INQUIÉTEZ PAS TOUT VA BIEN !

J14

Le réveil est matinal, 6h00 pour Max et 7h00 pour moi. Les bateaux à moteur des villageois passent et repassent sous nos fenêtres mais c'est bien normal, c'est lundi et les birmans sont des lèves-tôt. Nous comprenons alors mieux pourquoi la réceptionniste de l'hôtel nous a posé la question hier soir : voulez-vous une chambre calme ou voir le coucher du soleil? Bien évidemment nous avons choisi le coucher du soleil 🥰

Nous nous levons tranquillement et allons littéralement dévorer le PDJ de l'hôtel. Nous réservons ensuite notre billet de bus pour le soir en direction de Mandalay puis rappelons notre conducteur de pirogue afin de passer la journée à explorer le Lac Inle.

Notre capitaine du jour...Jean-Guy, surnom donné car impossible de se souvenir de son prénom 😋

10h00 c'est partit… il fait beau et bon sur le lac mais Max se badigeonne quand même de crème solaire car hier soir il a fallu étaler de la Biafine sur des épaules douloureuses 🥵

Le lac Inle mesure 21km de long pour 11km de large et est bordé de marais et de jardins flottants où les femmes cultivent toutes sortes de légumes. Les hommes intha, eux sont souvent pêcheurs et font glisser leur embarcation selon une technique singulière, en s'aidant d'une jambe pour pagayer et en ayant le filet dans les mains qui sont alors libres. Les nombreux villages sur pilotis et temples bouddhiques terminent ce tableau.

Nous commençons notre journée en visitant le village d'Iwama qui a très vite saisi l'intérêt du tourisme. Nous descendons pour visiter une fabrique de bijoux en argent puis un magasin où sont présentés des femmes dit "girafes", des ombrelles, des marionnettes...tout pour le touriste fainéant.

Iwama 

Nous remontons à bord de notre pirogue en indiquant à notre capitaine Jean-Guy que nous ne voulons pas aller dans les magasins de souvenirs de touristes. Il nous emmène ensuite à Paya Phaung Daw Oo, où sont conservées 5 statues antiques du Bouddha. Statues devenues informes tant elles ont été recouvertes d'or par les fidèles.

Paya Phaung Daw Oo 

Direction Nampan, paisible village sur pilotis où l'on peut trouver des petites fabriques de cheroots (petits cigares) et de pirogues. Chaque femme fabrique à peu près 500 cigares pour 7h de travail journalier. Il y a différents goût comme banane, anis, miel ou corsé.

Cheroots et pirogue 

Toujours à Nampan, stop par la Paya Alodaw Pauk. Pagode qui est l'un des sanctuaires les plus anciens du lac. Elle renferme 4 bouddhas dont un de style shan orné de pierres précieuses.

Paya Alodaw Pauk 

Jean-Guy, notre conducteur nous emmène maintenant à In Phaw Khone, joli village de maisons en teck réputé pour ses ateliers de tissage, vit au son des métiers à tisser. Ces derniers sont faits en tiges de bambou assemblées par des cordelettes.

L'atelier tisse du coton, de la soie et du lotus. Le lotus est une fibre très précieuse obtenu en coupant la tige du lotus en 2 et en tirant pour obtenir les fibres. Le lotus est cultivé dans les champs situés autour de la fabrique.

Fibre de lotus 

La coloration des fibres de coton et de soie se fait chimiquement et celle de lotus plus fragile de façon naturelle.

Étape de coloration des fibres 

Enfin, pour tisser un longyi, habit traditionnel du birman, il faut 2 jours de travail.

Je n'ai pas pu résister à l'idée d'avoir mon longyi...Max a dû patienter de nombreuses minutes mais je suis désormais presque habillée à la mode birmane.

Boutique souvenirs 

Toutes ses découvertes nous ont donné faim, une pause déjeuner s'impose.

Notre après-midi sera consacrée aux jardins flottants. Les fermiers intha font pousser fleurs, tomates, courges et autres fruits et légumes sur de longs treillis en bois soutenus par des tapis flottants de végétation. Ils circulent en pirogue entre les rangées pour s'occuper de leurs cultures.

Nous passons également quelques instants au Kyaung Nga Hpe, monastère où jadis les moins entraînaient des chats à sauter à travers des cerceaux pendant leurs heures creuses. Nous profitons surtout du petit patio où la vue sur la vie du lac est apaisante.

Le Lac Inle ne serait pas le Lac Inle sans ses fameux pêcheurs. Nous allons en croiser plusieurs qui sont là clairement dans le but d'amuser les touristes en échange de quelques kyats mais aussi ceux qui sont vraiment pêcheurs et qui vont nous montrer toute leur dextérité pagaie au pied.

Pêcheurs du Lac Inle 

Nous devons vous avouer que nous n'avons toujours pas compris la technique de pêche mais cela ne nous a pas empêché d'admirer le spectacle.

Nous nous baladons sur les canaux afin d'attendre le coucher du soleil.

Coucher du ☀➡ Épisode 3

Coucher du soleil au Lac Inle 

Nous rejoignons ensuite Nyaung Shwe où nous attend notre bus de nuit pour Mandalay.

Nous repartons emmerveillés du Lac Inle, nous avons adoré naviguer en pirogue et découvrir le mode de vie de la tribu Intha.


Prochaine étape🔜Mandalay, capitale culturelle du Myanmar


Et surtout...NE VOUS INQUIÉTEZ PAS JEAN-GUY VA BIEN

J15àJ16

MANDALAY

Mandalay nous accueille au petit matin, nos 10 heures de bus se sont bien passées même si à certains moments nous avons retenu notre souffle tant le chauffeur roulait "sportivement" dirons-nous. Nous descendons du bus et notre comité d'accueil, à savoir les chauffeurs de taxi, sont là prêts à en découdre. Après 10 min de négociation, Max fait baisser le prix de la course de moitié et nous voilà grimpés à l'arrière de notre taxi-benne. 4h30 devant notre hôtel, je me prépare déjà à dormir sur les marches... Max frappe à plusieurs reprises et miracle...une silhouette fait son apparition...15 min plus tard nous sommes au lit et nous endormons à poings fermés.

Il est 11h quand nous décidons enfin d'arpenter les rues de Mandalay. Nous avons comme programme de visiter le palais puis ensuite de gravir les nombreuses marches qui mènent au sommet de la colline qui surplombe la ville.

En sortant, nous sommes surpris de voir autant de scooters et motos. En effet, à Yangon il y en avait très peu, nous pensions donc à tort que les 2 roues n'étaient légions qu'en campagne.

Les birmans nous surprendront toujours, après avoir vu des birmans à scooter/moto... sans casque... à 1, 2, 3 voir 4 personnes dessus... nous avons eu le droit aujourd'hui à la situation suivante ➡ le papa conduit et tient l'enfant d'environ 4 ans devant lui et la maman derrière, allaite le petit dernier... et cela le plus naturellement du monde 😊

Nous passons devant le palais et décidons finalement de rester à l'extérieur... Nous allons finalement déjeuner et ensuite prendre le temps de monter la colline.

Palais et colline de Mandalay 

Au déjeuner, nous rencontrons des marseillais et échangeons sur le voyage... Nous sortons donc du restaurant aux alentours de 16h. Visite express de la Paya Kyauktawgyi en contre-bas de la colline. Elle abrite un bouddha de 900 tonnes et de près de 8m de haut, sculpté dans un seul bloc de marbre qui aurait nécessité la force de 10 000 hommes pour le déplacer.

Paya Kyauktawgyi 

Il est désormais temps de s'atteler à la montée des 1729 marches si nous voulons être à l'heure pour le coucher du soleil.

1729 marches et des fessiers en béton 

Des petites pagodes sont sur le chemin pour reposer un peu nos muscles encore endoloris de notre trek de 3 jours.

Une première avec un imposant bouddha debout, représenté main tendue en direction du Palais royal.

Après 45 min de montée, nous sommes au sommet et à temps. Max est alors abordé par 2 jeunes moines (16 et 18 ans), ils sont là car ils veulent perfectionner leur anglais au contact des touristes étrangers. Nous parlons de leur vie de moine, du bouddhisme, de notre voyage, de la vie en France. Cet échange fut riche d'enseignements.

Le temps passe et le coucher du soleil passera presque inaperçu tant la discussion fut captivante.

Vers 18h, les 2 jeunes doivent rentrer au monastère, nous sommes alors rejoints par un autre moine un peu plus âgé (27ans) et parlant un meilleur anglais. Il se désigne comme étant un moine ''moderne''... son iPhone 7 accroché a son habit ne le fera pas mentir... Il nous explique qu'il est moine novice depuis 7 ans et qu'il lui reste encore 14 ans avant de devenir réellement moine. Il est très heureux de ce choix de vie et souhaite enseigner le bouddhisme aux moines novices quand il sera moine. Entre les prières et la méditation, il aime jouer au football et regarde avec intérêt la Première League anglaise. Il fait partie de cette nouvelle génération de moines qui souhaitent avoir des enseignements autres que le bouddhisme comme la géographie ou les sciences. Sa journée est rythmée de la même façon presque chaque jour : réveil à 4h du matin puis prières et méditation, ensuite il sort du monastère pour recevoir son repas de la part des villageois en guise d'offrande puis retour au monastère pour prières et sieste et temps libre en fin de journée. Il est 19h nous le remercions pour cet échange et le laissons avec ses frères.

Belle rencontre de la soirée... respect, échange et compréhension 

Nous redescendons les mêmes marches qu'à l'aller et mangeons un bon plat de noodles pour Max et une soupe de noodles pour moi afin de compenser les calories brûlées et filons au lit.

🍜🍺😴
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AMARAPURA, SAGAING & INWA

Qui vient à Mandalay sait que ce qu'il y a de plus intéressant c'est de visiter les sites anciens aux alentours. De bon matin, nous louons un scooter pour la journée au tarif imbattable de 10 000 kyats soit 5,70€.

Max s'essaye pour la première fois au scooter semi-automatiques, fait un tour de pâté de maisons pour se faire la main et me gratifie d'un "ok c'est bon"! C'est donc partit mon kiki pour Amarapura. Littéralement "ville de l'immortalité", Amarapura fut l'avant dernière capitale royale du Myanmar. Le principale attrait de la ville est le fameux pont U-Bein.

Pont U-Bein 

Cette passerelle en teck longue de 1,2km est l'icône photographique du pays. Elle dessine une légère courbe au dessus des eaux peu profondes du lac Taungthama. Actuellement en saison sèche, elle surplombe des potagers saisonniers. En saison des pluies, le niveau de l'eau flirte alors avec les planches.

Après avoir profité des allers et venues des promeneurs, nous nous dirigeons vers Sagaing. Nous montons alors plusieurs lacets jusqu'à la colline et découvrons la Paya Soon U Pon Nya Shin. La vue est à 360° mais à cause de la pollution nous peinons à apercevoir Mandalay.

Nous redescendons de la colline à scooter toujours et pas à cheval...direction Inwa. Sur la route, nous croisons des dizaines de nonnes et de moines de tous âges.

En effet, quelques milliers de ces derniers vivent dans des monastères à Sagaing et de nombreux bouddhistes viennent aussi y méditer.

Pour arriver à Inwa, nous empruntons une petite navette fluviale.

À la descente, des calèches par dizaine. Pas de moto-taxi, ni taxi tout court à Inwa. Ici c'est la calèche tirée par un poney.

Certains font peine à voir, heureusement nous avons notre scooter et ne participons pas à ce business.

Nos estomacs commencent à gargouiller, la pause déjeuner s'impose.

Pause au restaurant Avé Maria 

Nous trouvons un charmant restaurant au bord de la rivière et nous régalons avec nos pièces de bœuf.

Repus nous repartons en direction du Kyaung Bagaya, monastère en teck datant de 1834, soutenu par 267 piliers de ce bois. En dépit du flot constant de touristes, le monastère est toujours habité et il y a même une école où les jeunes moines apprennent la géographie.

Monastère Kyaung Bagaya 

Nous repartons en direction du Pont U-Bein pour assister au coucher du soleil et les paysages qui défilent sous nos yeux confirment notre choix d'évasion. Rizières, palmiers et surtout sourires des enfants lors de notre passage.

Dernière étape de la journée avant le retour à Mandalay, le coucher du soleil au Pont U-Bein (eh oui encore un de plus).

Nous arrivons à temps et sommes choqués de constater que la population présente a au moins triplé par rapport à notre visite de ce matin. Des bus et mini-bus de touristes partout. Tampis, nous allons essayer de quand même profiter du spectacle.

Malgré la foule, nous en avons encore pris plein les yeux. Après 30 min de scooter où j'ai dû quelques fois serrer les fesses, nous voilà de retour à Mandalay. Départ demain matin en bus pour Bagan.

Un grand bravo à mon amour de conducteur Max, qui aura manié l'engin d'une main de maître et qui roule aussi bien qu'un birman maintenant 👌💖

Le petit bonus pour rire 😂

- le litre de gasoil à 745 kyats soit 42cts d'euros

- le camion qui ne passerait jamais au contrôle technique en France mais qui roule tranquille ici

- la limitation de vitesse pas à 40 ni 50 km/h mais 48km/h

Et enfin le lavage de linge à l'arrivée de la navette bateau.

Prochaine étape 🔜 Bagan, la cité des temples.


Et surtout... NE VOUS INQUIÉTEZ PAS LES PONEYS VONT PRESQUE BIEN !

J17àJ20

Bagan... Ohhhh Bagan...c'est un peu grâce à toi que nous sommes ici. En effet, après avoir regardé un reportage sur la Birmanie et tes montgolfières qui s'élèvent au petit matin, je n'ai plus réussi à m'enlever de la tête qu'un jour nous viendrions te visiter. Ce jour est arrivé et nous avons hâte de te découvrir.

Bagan, la cité des temples, est l'un des sites majeurs du Myanmar. La zone archéologique de Bagan s'étend sur 67km2. Elle est délimitée au nord et à l'ouest par le fleuve Ayeyarwady.


J1️⃣7️⃣ ARRIVÉE DEPUIS MANDALAY & PREMIERS PAS À BAGAN

Après 4h de bus depuis Mandalay, nous voilà arrivés à Nyaung U, ville située au bord du fleuve Ayeyarwady plus animée que tout autre endroit à Bagan.

C'est aussi là que notre bus nous dépose, nous sommes encore à une dizaine de kms de New Bagan, lieu de l'hôtel où nous allons séjourner. Peu de taxis, nous grimpons donc avec un couple suisse et une allemande (vous avez bien compté, nous sommes 6 dans la voiture). Arrivés sains et saufs, nous allons déjeuner et passons une bonne partie de de l'après-midi à faire le planning des prochains jours et réserver les hôtels et bus (la logistique c'est la vie 😜).

Curry de boeuf 

Max décide ensuite de nous emmener voir le coucher du soleil sur les rives de l'Ayeyarwady avec en arrière-plan les collines de Bagan. Sur le chemin, nous visitons la Bagan House. C'est une fabrique de laque où nous avons pu voir les artisans à l'oeuvre.

Étape d'une production de laque 

Les laques sont faites soit à partir de bois de teck, soit de crin de cheval ou soit en bambou. L'artisan qui nous faisait la démonstration et la majorité des objets proposés ici sont en bambou.

Avec un couteau, il réalise alors de fines lamelles de bambou puis ensuite créé la forme de l'objet souhaité.

Même les doigts de pied sont au travail 

Puis l'objet est peint avec la laque qui est récolté sur l'arbre à laque puis poncé avec une pierre calcaire. Il est ensuite recouvert de bandes de tissu puis à nouveau recouvert de laque. Après 7 jours de séchage dans une cave à chaleur humide, il recommence l'opération (sans les bandes de tissu) 2 fois, avec le même temps de séchage. Enfin, l'objet est poncé avec un papier à grains pour rendre la surface lisse.

Il faudra au minimum 7 couches de laque et entre chaque couche, il y a 7 jours de séchage et un ponçage.

C'est maintenant l'étape de graver les motifs et apposer les couleurs. L'objet est gravé à la main avec un stylet puis on applique la première couleur : la couleur rouge.

Gravure au stylet 

On laisse sécher une semaine, on rince et la peinture reste uniquement dans les gravures. S'il y a plusieurs couleurs, on applique de la glue (cire naturelle) sur toute la surface, puis on gratte cette dernière dans les rainures devant être colorées, les autres parties restant protégées de la peinture par la glue.

Entre chaque application de couleurs, l'objet est rincé à l'eau.

Les artisans apposent également des feuilles d'or ou bien des minuscules morceaux de coquille d'oeuf afin d'embellir la laque.

Embellissements de la laque 

Nous finissons la visite par la boutique et repartons avec un petit souvenir comme Aung San Suu Kyi en 2012.

Boutique 

Il est alors 17h et il ne faut pas trainer pour arriver à temps pour le coucher du soleil. Nous pressons le pas et passons devant nos premières pagodes de Bagan puis arrivons au point de vue.

En contrebas des moines prennent un bain et quelques vendeurs ambulants nous montrent leurs peintures. Nous attendons quelques minutes et notre spectacle préféré commence...

Rives de l'Ayeyarwady 🌅

Nous finissons la journée au restaurant Élodie, en hommage à la cousine de Max.

Restaurant Élodie 
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J1️⃣8️⃣ COURS DE CUISINE & PREMIERS TEMPLES

En ce premier jour à Bagan, nous devons nous lever tôt car ce matin nous allons participer à un cours de cuisine birmane avec l'emblématique May.

Nous prenons un rapide petit-déjeuner sur le toit terrasse de notre hôtel et pouvons déjà avoir un aperçu de notre matinée de dimanche.

À 7h30, nous rencontrons May ainsi que sa sœur. Nous rencontrons également une taïwanaise et un couple néo-zélandais avec qui nous partageons ce cours. Direction le marché de New Bagan qui se tient quotidiennement. Les étals sont remplis de couleurs et de légumes que nous ne connaissons pas. Heureusement May est là pour nous donner le nom de ces légumes ainsi que leur façon d'être cuisinés.

May & le marché de Bagan 

Après avoir découvert bon nombre de légumes et autres herbes aromatiques c'est à nous de faire nos courses pour le repas de ce midi avec en poche 1500 kyats soit 0,90 cts €. Nos têtes de touristes nous trahissent et la plupart du temps nous payons plus cher nos achats que les locaux. Notre ami néo-zélandais décide donc de rajouter 400 kyats afin que nous finissons nos achats. Bien évidemment nous n'avons rien dit à May car nous n'étions pas très fiers de nous.

Les hommes parlent et les femmes dépensent... 

May nous montre ensuite les étals de viandes et de poissons et achète ensuite ce qu'il faut pour le déjeuner.

Âmes sensibles s'abstenir 

Nos paniers sont pleins, nous prenons une petite pause autour d'un thé pour parler du voyage et de nos vies puis retournons à pied chez May pour préparer le déjeuner.

May a aménagé un espace extérieur où des poêles à charbon font offices de petite cuisinière. Deux grandes tables avec bancs en bambou meublent le tout. Elle vit ici avec ses parents et son frère. Elle prend également soin de son potager.

Les mains lavées, nous attaquons en suivant les instructions de notre cheffe du jour.

Cuisine extérieure

Nous commençons par peler les légumes puis nous en eminçons certains.

Nous passons ensuite à l'assaisonnement des préparations pour ensuite les faire cuire dans les woks sur les petits poêles à charbon. L'ambiance est décontractée et l'humour est lui aussi présent.

Max futur chef? 

Encore quelques préparations et il est temps de passer à table. Nos estomacs gargouillent...cela fait 2h qu'ils sentent les odeurs des différents woks.

A table 🍽

Vous vous en doutez, nous nous régalons et la conversation qui alimente ce repas est tout aussi enrichissante.

May reverse 20% de ses gains à la bibliothèque de son village car l'éducation des enfants est une de ses priorités.

Il est 14h, nous remercions chaleureusement notre hôte et cheffe pour ce moment et allons louer un scooter pour explorer...enfin...la plaine de Bagan.

Cette après-midi, nous allons nous concentrer sur la plaine centrale. S'étirant depuis la périphérie d'Old Bagan, cette vaste et ravissante plaine abrite quelques sites incontournables.

Le premier que nous visitons est la Paya Shwesandaw. Cette pagode pyramidale était le site le plus prisé pour admirer le coucher du soleil. Les escaliers pour accéder aux 5 terrasses supérieures sont maintenant interdit aux touristes. Shwesandaw signifie "cheveu d'or sacré" et selon la legende, le stupa contiendrait un cheveu du Bouddha.

Paya Shwesandaw 

Nous empruntons des chemins de terre voir de sable parfois et sommes souvent seuls au milieu des temples. Il fait très chaud sur la plaine mais la découverte des temples est très agréable.

Des temples encore et encore  

Nous découvrons ensuite la Pahto Dhammayangyi. Visible de toute la plaine, cet immense temple fortifié du XIIème siècle est le mieux conservé de tout les temples de Bagan.

Pahto Dhammayangyi 

La légende raconte qu'un roi aurait construit ce temple pour expier ses péchés : il avait étouffé son père et son frère et fait écouter sa femme. Pendant la construction, il aurait exigé que les briques des murs, montées sans mortier, s'emboîtent si étroitement afin que l'on ne puisse pas y glisser une épingle. Les ouvriers qui n'y parvenaient pas se voyaient couper le bras. Sympa le mec 😄

Nous filons ensuite vers la Pahto Sulamani. Suprise, Max reconnaît le couple suisse et leurs fils que nous avions rencontré à Moulamyine. Nous prenons un verre et allons visiter la Sulamani, connue comme le "joyau du couronnement". Ce temple est représentatif du style tardif et plus sophistiqué avec un meilleur éclairage intérieur. Il habite notamment des peintures murales de diverses tailles. Ce temple est en cours de restauration suite au séisme de 2016.

Pahto Sulamani 

Selon les conseils de nos amis suisses, nous filons vers une petite pagode qui permet d'observer le coucher du soleil en hauteur. Nous arrivons et une armée de scooters est déjà stationné, les propriétaires sont eux perchés sur la pagode.

Un coucher de soleil ça se partage non? 

Nous accédons en haut de la pagode par un minuscule escalier où Max a bien du mal à passer et trouvons une place à côté de nos voisins elvetiques.

Et c'est partit pour 30 minutes de dégradés de couleurs et de plaisir.

Bagan 🌄

"C'est pas cher, c'est pas cher c'est comme à Leclerc" dixit un vendeur ambulant posté sur le temple où nous avons observé le coucher du soleil 🤣

Une bonne journée se termine toujours avec une soupe de noodles au poulet et ce soir ne dérogera pas à la règle et ce sera au restaurant 7 sisters.

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J1️⃣9️⃣ DES TEMPLES, DES TEMPLES ET ENCORE DES TEMPLES

Nous sommes décidément matinaux, il est 7h30 et nous sommes déjà réveillés alors que nous n'avions mis le réveil qu'à 8h40... Nous filons donc au petit-déjeuner...tout y est ou presque...toast, crêpe, œuf sur le plat, thé, confiture 🥰 Nous partons donc pour notre journée "temples" avec suffisamment de carburant pour tenir au moins jusqu'au déjeuner. Notre ebike en mains (l'ebike est en réalité un petit scooter électrique qui a une autonomie de 50km - c'est le seul type de scooter pouvant être loué aux touristes), nous voilà partis pour le temple le plus au nord de la plaine, la Paya Shwezigon.

Paya Shwezidon 

Ce vaste zedi doré est le principal édifice religieux de la ville de Nyaung U et se dresse au-dessus de 3 terrasses. A la tombée de la nuit, il brille de mille feux et nous fait penser à un mini Shwedagon. Nous nous attardons pas car beaucoup de touristes sont présents et de bon matin nous ne sommes pas très patients 😫.

Nous filons ensuite voir la Pahto Htilominio, temple de 46m de haut et très impressionnant de l'extérieur. L'édifice suit une conception en terrasse similaire à celle du pahto Sulamani. Le temple a été sérieusement endommagé par le séisme de 2016.

Pahto Htilominio 

La brique rouge est présente sur presque l'ensemble des temples. Si la ville de Toulouse a besoin de refaire une façade... pas de soucis il y a du stock en Birmanie.

Afin de nous rapprocher d'Old Bagan, lieu de notre déjeuner, nous faisons cap au sud vers le temple Bupaya. Situé au bord de l'Ayeyarwady, cette Paya cylindrique à stupa doré surmontant plusieurs terrasses a été entièrement reconstruite après le séisme de 1975.

Bupaya 

Pour le déjeuner, nous rejoignons notre famille suisse (Remo & Nath, les parents et Lenny & Timo) à leur hôtel. Max en profite pour vider ses cartes mémoires pour notre activité du lendemain matin et nous allons ensuite dans un restaurant végétarien d'Old Bagan. Nous parlons, parlons et parlons, si bien que nous sortons de table à 15h30. Nous visitons ensemble le Pahto Gawdawpalin, haut de 60m il est l'un des temples les plus vastes et les plus imposants de Bagan.

Pahto  Gawdawpalin

En fin de journée, nous quittons notre famille suisse et filons voir un dernier temple, la Pahto Ananda. Avec son hti doré en forme d'épi de mais et scintillant sur toute la plaine, Ananda est l'un des plus beaux, des plus grands, des mieux conservés et des plus vénérés des temples de Bagan.

Pahto Ananda 

L'apéro du soir se passera sur les rives de l'Ayeyarwady à regarder les bateaux passer. Une soupe de noodle au poulet et au lit.

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J2️⃣0️⃣ DES MONTGOLFIÈRES ET DES ÉTOILES PLEIN LES YEUX

Le Jour J est arrivé... Max a eu du mal à dormir...l'appréhension sans doute. J'étais aussi réveillée avant que le réveil ne sonne. Il est donc 5h00 et nous sommes déjà en train de nous préparer. 5h20, notre navette vient nous chercher à l'hôtel puis récupère d'autres passagers sur la route. Nous arrivons vers 6hh00 dans un grand champs où sont installées les montgolfières. Des tables nappées de blanc nous accueillent avec le petit-déjeuner.

Notre pilote se présente à nous, Adrian, grand blond suisse et un faux-air de Christian Prudhomme...il n'y a pas de hasard dans la vie. Adrian fête cette année ses 20 ans de carrière comme pilote. Il a commencé dans le staff dédié au décollage/atterrissage des ballons puis est devenu pilote en Val-de-Loire. Il passe 3 mois de l'année à Bagan (2ème saison) et le reste il est en France à Fontainebleau où il travaille pour la compagnie France Montgolfière. Adrian a été pilote en Egypte et en Turquie mais il a décidé d'arrêter car selon lui les conditions de sécurité ne sont plus réunies du fait de la course aux profits. Ici, à Bagan, les conditions météorologiques sont incroyables car en 3 mois d'activité, il n'a pas pu faire décoller son ballon que 2 jours. Pour comparaison, en France, 50% des vols environ, sont annulés à cause de mauvaises conditions.

Il nous explique ensuite comment le vol va se passer et nous montre la position pour atterrir en toute sécurité.

Nous allons effectuer ce vol avec la compagnie Golden Eagle Ballooning et avons certes cassé la tirelire mais un vol en montgolfière à Bagan restera, j'en suis sûre, gravé pour toujours dans nos mémoires.

Pour rappel, la montgolfière est une invention française...cocorico🇫🇷... par les frères Montgolfier en 1782.

La première étape est de mettre la nacelle sur la tranche puis de gonfler le ballon avec de l'air froid puis de terminer le gonflage avec de l'air chaud plus léger. La toile pèse 300kg et la montgolfière avec passagers entre 1800 et 2000kg.

Notre pilote à l'intérieur de la toile qui vérifie les cordages. 

Une fois le ballon gonflé, nous pouvons enfin monter à bord. L'excitation est palpable et nous ne voyons que des sourires qui vont jusqu'aux oreilles voir au-delà.

Décollage imminent 

Notre pilote déclenche à plusieurs reprises la manette pour lancer de l'air chaud et nous décollons tout en douceur. Le staff de la compagnie guide le ballon pour le décollage puis une fois que nous sommes hors de leur portée, ils nous adressent de grands signes de la main et de larges sourires.

Nous décollons au nord de la plaine de Bagan et le vent va nous pousser juste après New Bagan, au sud de la plaine. Nous allons pouvoir observer l'ensemble des temples et le lever du soleil.

Max est en charge de la vidéo pendant que je vais mitrailler avec mon téléphone. Nous sommes la première montgolfière à partir et avons beaucoup de chance car l'horizon est de ce fait dégagée.

Plaine de Bagan 

Nous atteignons notre hauteur maximale soit 300 mètres, rien d'insurmontable pour Max qui apprécie le spectacle. Nous progressons doucement mais sûrement et aucune secousse ne viendra perturber notre vol. Nous apercevons les temples incontournables que nous avons visité les jours précédent et c'est ce moment que choisit le soleil pour montrer le bout de son nez.

Nous progressons vers le sud de la plaine comme prévu et la vue couplée des temples et des montgolfières est juste sublime. Nous sommes à juste titre également pris en photo par un troupeau de photographes amateur resté sur le plancher des vaches.

Les paysages pour lesquels nous sommes venus 😍

Notre pilote nous indique au loin le banc de sable où nous allons atterrir. Les rives de l'Ayeyarwady sont aussi magnifiques à cette heure de la journée.

Nous nous mettons en position assise et attendons... L'atterrissage se fera tout en douceur dans le sable pour nous et après un sprint de plusieurs mètres pour le staff birman en charge de l'atterrissage.

Soulagé de nous avoir enfin rattrapé 🤤

Après 45 minutes de pur bonheur, nous allons honorer une tradition bien française...nous trinquons au mousseux tous heureux d'avoir vécu cette expérience.

Santé 🥂

Il est 9h00 et nous rentrons à notre hôtel... tout simplement heureux 😊.

Nous rassemblons nos affaires, déjeunons et partons pour la station de bus afin de rejoindre Mandalay pour la nuit.


Prochaine étape 🔜 Hsipaw

...et surtout NE VOUS INQUIÉTEZ PAS...on s'est envoyé en l'air et TOUT VA BIEN !

J21àJ26

J2️⃣1️⃣ TRANSFERT ET INSTALLATION À HSIPAW

Après avoir choisi notre dîner dans l'ascenseur et dormi à Mandalay, nous partons à 14h pour Hsipaw.

Hsipaw on arrive ! 

Nous irons de notre hôtel à la station de bus en tuk-tuk, le premier d'une longue série. Le trajet doit durer au moins 6h pour rejoindre Hsipaw, ancienne cité royale de l'État shan.

200 kms environ nous sépare de Hsipaw et nous sentons déjà que le trajet ne va pas être de tout repos. Les 30 derniers kms seront avalés en montagne et pour couronner le tout... la route est saturée de camions en tous genres, éclairés ou pas. Nous devons patienter afin de laisser passer des dizaines de camions, voitures et scooters et ce sera ensuite notre tour. 2h plus tard nous voilà enfin à notre destination finale... 30 kms en 2h c'est digne de la circulation parisienne 🇫🇷.

Un camion tuk-tuk nous attend à notre arrivée et nous allons directement à notre guest House Mr Charles. Nous posons nos affaires et allons vite dîner pour retourner encore plus vite nous coucher.

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J2️⃣2️⃣ BALLADE À HSIPAW

Après une courte nuit pour Max, nous chaussons nos baskets et allons visiter la petite ville de Hsipaw (environ 21 000 habitants). Jadis cité royale shan, elle reste une ville typique du nord de l'État shan où l'ambiance est détendue. Nous filons en direction du marché central puis du marché fermier. Le premier est axé sur la vente de vêtements, chaussures, produits cosmétiques, d'articles de maison... C'est un grand bazar couvert.

Marché central 

Le second est celui que nous commençons à avoir l'habitude de voir avec ses étals de fruits & légumes, de poissons et d'herbes aromatiques.

Marché fermier 

A noter que les birmans sont les premiers consommateurs d'oignons au monde... C'est simple, la cuisine birmane ne peut s'en passer et il n'y a pas un repas où nous n'en avons pas mangé... Autant vous dire que je suis aux anges et que Max, forcément, un peu moins lui qui râle déjà en France de ma consommation plus qu'importante du bulbe doré.

Nous marchons ensuite vers le nord de la ville et découvrons les potagers des habitants.

Au retour en direction du centre ville, nous croisons un villageois en train de mettre en place son système d'irrigation pour son potager. Une pompe à eau reliée à la courroie de son petit tracteur raccordée à un long tuyau en plastique feront l'affaire. Quand nous arrivons il est en train de mettre en place une sorte de passe-câble... façon birmane.

Eh hop ça passe...vélo, scooter et voiture. 

Plus loin, un camion est en train d'être réparé... On se demande encore comment ce genre d'engin peut encore rouler.

L'heure du déjeuner est là, ce sera repas birman à volonté pour 6000 kyats pour 2 soit 3,50 euros...faut bien un repas de fête pour célébrer l'anniversaire de Mimi 🎂

L'après-midi et la soirée se passeront tranquillement sur la terrasse de notre auberge.

Dur les vacances 😴
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J2️⃣3️⃣ & 2️⃣4️⃣ TREK DE 2 JOURS & 1 NUIT DE HSIPAW

Il est 8h, nos sacs sont prêts, nos ventres sont pleins et Tun-Tun notre guide est là pour nous accueillir.

Ce mercredi 30 janvier, nous repartons pour un 2ème trek de 2 jours et 1 nuit au départ de Hsipaw. Nous prenons un camion tuk-tuk afin de déposer nos gros sacs à l'hôtel qui nous accueillera le lendemain après-midi et c'est partit pour cette première journée de marche. L'objectif de la matinée est de rejoindre le village de Pankam. Hameau de l'ethnie palaung niché sur une crête. Le début du trek donne le ton... 13 kms de montée... Les jambes brûlent autant que le soleil mais heureusement le déjeuner n'est pas loin.

Ça monte encore et encore 😥

3h30 et 700 mètres de dénivelé plus tard, nous voilà enfin arrivé à Pankam.

Pakam village et son arbre en forme de Bambi

Le déjeuner sera l'occasion d'apprendre que les birmans ne parlent pas quand ils mangent et Tun-Tun ne dérogera pas à la coutume. Nous avons donc le temps d'admirer la décoration très personnalisée du restaurant qui fait aussi office de supérette du village.

Les etagères suspendues birmanes 

Après une petite sieste, Tun-Tun nous emmène visiter l'école du village. Les enfants ont entre 1 an et 7 ans. Les plus grands apprennent 9 matières dont l'anglais. La langue de Shakespeare est enseignée uniquement par le "par cœur" aux enfants. Ils repètent inlassablement les mêmes phrases qui sont au préalable annoncées par leur professeure et tout cela dans un beau brouhaha.

École de Pankam 

Nous repartons en direction du village qui nous accueillera ce soir pour la nuit, Mantham. Le chemin est un peu moins ardu que ce matin et nous découvrons des champs de maïs pour le bétail.

La récolte a déjà eu lieu, les champs sont donc secs. Il y a aussi de nombreuses plantations de thé. Là-aussi la récolte a déjà eu lieu et les fermiers ne prennent alors que les dernières feuilles les plus fraîches possibles.

Sur notre route, nous croisons des villageois en train de refaire les routes... enfin les chemins de terre. En effet, chaque année la saison des pluies abîme un côté de la route. Il faut donc creuser dans le flanc de la colline pour élargir la route et remblayer les trous.

Nous apercevons aussi des pins et des figuiers et surtout des paysages incroyablement verts.

Jungle shan 

Après 22 kms, nous sommes enfin accueillis par le village de Mantham. Village de 17 maisons qui a refusé récemment d'être raccordé à l'électricité car les villageois ne voyaient pas l'intérêt de payer pour l'avoir. En effet, ils ont presque tous un panneau solaire (acheté 30 dollars) qui leur fourni de l'énergie, des lampes torches et suffisamment de bois pour faire à manger. Alors à quoi bon...

Mantham village 

Mère et fille nous accueillent avec un feu et commenceront quelques minutes plus tard notre dîner... préparé au feu de bois.

La vue depuis la cuisine est magnifique.

Pour ceux qui voudraient s'en inspirer, le petit coin vaisselle de notre hôtesse.

Avec vue montagne bien évidemment 😍

Je passe la soirée en cuisine à regarder la fille de notre hôtesse cuisiner. Les odeurs défilent et font danser mes papilles.

Max, lui est dehors avec Tun-Tun et une Myanmar beer bien évidement en train de parler. Tun-Tun a 29 ans et est guide depuis 4 ans. Il est né à Yangon mais est venu à Hsipaw pour travailler. Il adore le football et le pratique. Il est fan d'Arsenal et n'aime pas le PSG. Autant vous dire que Max et lui ça colle.

Nous passons à table et une fois n'est pas coutume sortons de table la peau du ventre tendue et prêts à dormir suite à cette belle mais fatigante journée.

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Jeudi 31 janvier, Max est réveillé une première fois à 3h30 par l'un des coqs du village puis à nouveau à 5h et enfin à 7h, heureusement nous devons nous lever pour regagner Hsipaw en début d'après-midi.

Un petit-déjeuner et une mise en beauté et c'est partit.

Au-revoir Mantham 

En sortant du village, nous passons devant un sanctuaire nat, esprit ayant le pouvoir de protéger ou de faire souffrir les humains. Les birmans disposent donc des offrandes afin de s'accorder les bonnes grâces de l'esprit.

Sanctuaire nat 

Le chemin pour rejoindre Hsipaw doit majoritairement se faire en descente... Nous aurons quand même au programme quelques montées qui feront bien chauffer les cuisses...merci Tun-Tun 😝.

Nous accédons à une crête où un mini Golden rock est visible ainsi qu'un poste de surveillance de militaires shan.

Les militaires shan défendent les villages palaung qu'ils ont pris aux militaires palaung. Villages qu'ils estiment à eux car étant sur le territoire shan. Les villageois palaung parlent shan... Vous avez suivi? Non! Nous non plus... Ce qui est sûr c'est que nous avons pu traverser les différents villages sans être inquiétés.

Lors de ce trek, les bas côtés sont remplis de fleurs violettes et parfois ce sont des champs entiers... cela change du vert. Nous passons aussi à travers une bananeraie et un champ d'aubergines.

Lors des derniers kilomètres, nous nous arrêtons pour photographier une belle cascade et voir le processus d'extraction du sirop de canne à sucre.

Canne à sucre maison 

La première étape est l'extraction du jus contenu dans la canne à sucre via une machine qui sépare en 2 puis compresse la canne. Le jus est ensuite réceptionné dans une sorte de grand wok puis est chauffé 30 min via un brasier alimenté par la canne à sucre séchée de la veille ou l'avant-veille (rien ne se perd). Une fois la cuisson terminée, le jus est devenu un sirop brun et va refroidir tout doucement pour devenir une pâte malléable. La pâte sera ensuite taillée en rectangle puis emballée dans une grande feuille. La pâte de canne à sucre est mangé comme un aliment coup de fouet et pas comme un morceau de sucre comme en France.

Plus que 15 minutes de marche avant de rejoindre notre hôtel et nous passons devant une maison où l'on fait sécher des bananes et une autre où l'on fabrique le toit d'une maison en tressant de longue feuille.

Après 41 kms en 2 jours, nous arrivons à notre hôtel fiers du chemin parcouru et ravis de pouvoir prendre une bonne douche.

Enfin arrivés au Kumudra Hill hôtel 
Coucher du soleil depuis le toit terrasse 
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J2️⃣5️⃣ & 2️⃣6️⃣ FARNIENTE BIRMAN

Nous allons maintenant profiter des 2 prochains jours pour nous reposer, laver notre linge, réserver nos transports & hébergements et SURTOUT bronzer au bord de la piscine 😎

En ce dernier jours à Hsipaw, nous descendons de la colline où est implanté notre hôtel pour aller visiter le quartier de Myauk Myo situé à la lisière nord de la ville. C'est le plus ancien quartier de la ville et il y règne une atmosphère de village. Il abrite plusieurs anciens stupas en brique ce qui lui confère le surnom de Little Bagan.

Nous passons devant un monastère en teck qui abrite un bouddha en bambou. Le bouddha vieux de 150 ans se compose de lattes de bambou laquées, aujourd'hui cachées sous des couches d'or.

L'appellation "Little Bagan" est exagéré car en définitive ce sont seulement une dizaine de pagodes qui se battent en duel.

Little Bagan

Sur le chemin du retour vers Hsipaw downtown, nous passons devant un arbre poussant à travers un stupa et des enfants qui jouent avec des sortes de toupie.

Nous rejoignons notre hôtel pour profiter de la fin de soirée et de notre dernier coucher de soleil à Hsipaw et sans doute en Birmanie

Le dîner se fera aux chandelles... coupure de courant générale à Hsipaw... un autre des charmes de la Birmanie 😊


Prochaine étape 🔜Jay zu bar Myanmar, transfert en avion de Mandalay à Chiang Mai, Thaïlande


...NE VOUS INQUIÉTEZ PAS...les militaires shan...VONT BIENS...et NOUS AUSSI !

J27àJ28

Levés à 4h45, les yeux encore endormis, nous nous installons dans le bus qui nous ramène à Mandalay.

Comme à l'aller, la route de Hsipaw met à rude épreuve les amortisseurs du bus, nous peinons donc à trouver le sommeil. Finalement le trajet passera bien plus vite qu'à l'aller. Vers 11h, nous arrivons à Mandalay. L'après-midi sera consacrée au repos et à la planification de nos premiers jours en Thaïlande dans la région de Chiang Mai.

Nous prenons notre dernier diner birman en ville et dégustons... un curry de bœuf bien évidemment. Pour le dessert, grâce à Max nous terminons notre repas avec un gâteau de riz gluant qui pourrait servir de mastic pour faire les joints de douche.

Dernier diner birman. 
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En ce lundi 4 février, nous rassemblons nos affaires, filons au Super 81 pour un déjeuner copieux accompagné de la dernière Myanmar Beer pour Max et nous rejoignons l'aéroport international de Mandalay pour 16h.

Il est temps de dire au revoir au Myanmar et à toutes ses richesses.

Décollage à 18h pour Chiang Mai, ville située au nord de la Thaïlande.


Prochaine étape 🔜 Bilan du Myanmar en 28 jours


#NE VOUS INQUIÉTEZ PAS TOUT VA BIEN !

28 jours c'est long mais c'est tellement court pour un pays comme le Myanmar.

Nous avons quitté, hier, le Myanmar et Mandalay pour Chiang Mai, Thaïlande, voici notre bilan de nos 28 jours au Myanmar.


HÉBERGEMENT 😴

- 22 nuits dans 12 hôtels/auberges différents

Notre coup de ❤️ : Paramount Inle ressort, Lac Inle.

Paramount Inle Ressort 

- 3 nuits chez l'habitant

Notre coup de ❤️ : Min-Min, sa femme et Kéké à Lamine entre Kalaw et le Lac Inle.

- 2 nuits en bus de nuit.


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TRANSPORT 🚌

- 21 taxis

- 9 bus de jour

- 2 bus de nuit

- 1 camion bus

- 2 tuk-tuk

- 4 scooters

- 1 train

- 1 montgolfière.

Nos coups de ❤️ : le scooter et la montgolfière.

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😐ON A MOINS AIMÉ

- les odeurs et les salmonelles de Yangon 🤮

- le plastique et les déchets même en campagne

- enlever sans cesse ses chaussures (même si c'est culturel) 👟

- les raclages de gorges et crachats couleur sang duent au bétel

- la clim à 17° dans les bus 🥶

- les moustiques de Bagan🦟

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😍ON A ADORÉ

- l'ambiance et les lumières à Paya Schwedagon, Yangon

- les vendeurs de rue de Yangon

- le cadre et la nourriture du restaurant Le Planteur, Yangon

- la vue depuis le mont du Golden Rock et le trajet en camion pour y accéder

- le trek de 3 jours de Kalaw au Lac Inle et plus particulièrement la rencontre avec M.Charles et la famille de Min-Min

- le mariage des villageois birmans à Lamine

- le coucher du soleil sur le balcon de notre bungalow au Lac Inle

- la rencontre avec le moine sur la colline de Mandalay

- faire du scooter à Mandalay & ses environs

- le Pont U Bein en matinée

- découvrir la plaine de Bagan en scooter et surtourt en montgolfière

- la propreté de Hsipaw et des villages shan pendant le trek.

- la rencontre avec notre petite famille franco-suisse Remo, Nath, Lenny & Timo ❤️

- les discussions avec Thomas le propriétaire du Kumudra Hill hôtel à Hsipaw.

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NOTRE BUDGET 💰

1️⃣Hébergement 628,00€ soit 37% de notre budget

2️⃣Restauration 350,00€ soit 21%

3️⃣Activités 316,00€ soit 19%

4️⃣Transport 270,00€ soit 16%

5️⃣Autres 121,00€ soit 7%

TOTAL POUR 2 = 1684,00€ soit 60,00€ par jour.


‼️ Nous n’avons pas inclus dans le budget :

➡️ L’après-midi de Flo à 225,00€ à l’hôpital même si cela peut s’apparenter à une activité locale.

➡️ Le vol en montgolfière à Bagan car c’etait le cadeau de noël de Max...eh oui il a beaucoup de chance.

➡️ Les billets Paris-Yangon, ils seront comptabilisés dans le budget global.

➡️ Les billets Mandalay-Chiang Mai, idem.

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KILOMÈTRES PARCOURUS 

Depuis notre départ de France, nous avons parcouru 11 872 kilomètres.

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Vous l'avez compris, nous avons adoré ce pays, sa culture parfois déroutante et souvent amusante, ses habitants, sa nourriture et surtout ses paysages.

Bruel chante :"on s'était dit rendez-vous dans 10 ans..." eh bien pourquoi pas !

❤️❤️❤️