Carnet de voyage

Road trip

24 étapes
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Dernière étape postée il y a 111 jours
Ici et ailleurs..
Juillet 2023
5 semaines
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Publié le 21 juillet 2023

Après une étape à Millau me voilà à st Enimie.. Quelques brasses dans le tarn. Nuit à venir bercée par sa course effrénée.. Concerto de grenouilles pour agrémenter le tout.

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Publié le 22 juillet 2023
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Publié le 22 juillet 2023
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Publié le 22 juillet 2023

Après un plouf dans la rivière go to camping le mas du serre 3* (29€ sans elec). De l'ombre bordel! Du frais!

(Camping la vernede 0616175105 Jerome à 500m 12€ + 4€ elec.)


23/7 : je me réveille plus calme.. plusieurs soubresauts nocturnes ont écourté ma nuit mais la mélatonine a eu raison de leur présence intempestive. Bison futé me conseille de reconsidérer mon départ alors je décide de rester au camping. Bercée par la nature et les cigales. Une certaine sécurité. Je ressens mon système nerveux. Il est complexe d'en prendre soin mais je n'essaye plus de le nier. Alors à toi qui me permet de survivre, qui m'a permis de surmonter le pire je te remercie d'avoir tenu l'entièreté de notre organisme à bout de bras. Mais il est temps aujourd'hui de te mettre au repos. Il n'y a plus de danger imminent. Je saurai prendre le relais en douceur et te solliciter en cas d'urgence. Merci d'avoir été omniprésent, le temps de l'apaisement est venu.


Pensée du soir :

Et puis il y a cet instinct d'ancrage qui est inscrit dans nos cellules. Qui lutte avec la pulsion de liberté. Je croise ces gens qui viennent en vacances au même endroit depuis plus de 40 ans avec une immense fierté. A peine posées les marques s'ancrent, peur de partir, de quitter ce qui a pris de la place. La sécurité. Je réalise que nous sommes tous construits sur ce sentiment. Il est d'autant plus développé et présent lorsque l'on s'est construit avec. Il est le ciment. Le socle caché sous les maltraitances. Que j'ai à peine entraperçu. Pourtant il est bien là, il ne demande qu'à s'exprimer. Je lui laisse peu de place car j'ai l'impression qu'il me freine. Or je sais au fond qu'il est la clé. Moi aussi je voudrais pouvoir m'attacher fièrement. Moi aussi j'aurai aimé être l'ancrage de quelqu'un.. Tellement.

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Publié le 24 juillet 2023

Les Vans, Vallon Pont d'Arc, des villages à l'accent médiéval bercées d'effluves de Nag Champa. Beaucoup trop de commerces aux allures d'attrapes touristes en Inde et au Népal. Troublant.

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Publié le 24 juillet 2023

Je quitte la montagne et ses routes interminablement sinueuses. Je change de région. Encore et encore. J'ai perdu le fil.

Direction Nyons. La nuit a été courte. Toujours plus courte. Cauchemars, réveils intempestifs, bruits indéfinis et la pluie. La pluie sur la tôle c'est explosif. Pour autant je ne me sens pas particulièrement fatiguée. La fatigue s'abat d'un coup en général après des heures de conduite. En l'occurrence elle m'aura laissée aller à destination. Mon téléphone lui par contre.. Je le sais en fin de vie mais soudainement je n'ai plus accès à internet et plus de gps. Me voilà en terre inconnue sans technologie. Je fais une pause goûter histoire de recharger mes batteries (les miennes uniquement). Je me gare au hasard sur un des très nombreux parking ( tous gratuits, changement de décor). Je ère comme j'aime à le faire et me voilà devant l'office du tourisme. Je tente ma chance pour glaner des infos. Finalement la personne à l'accueil me parle d'une ferme sur les hauteurs (à noter qu'il n'y a qu'un camping 5* ici), elle les appelle pour moi. Une place s'est libérée pour ce soir. A l'aide d'un plan je monte cette route très pentue. Et me voilà "avec le plus petit véhicule sur le plus grand emplacement" avec quelques olives en prime. Pour 13.5€

Le voyage c'est l'ascenseur émotionnel. C'est la gestion des sentiments. C'est croire en soi et en son chemin. Bien que cette fois ci je ne sois pas seule. Mon fidèle destrier honore sa mission à la perfection.


Nb : sfr a pour une fois été très efficace. Pbleme de tel résolu.

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Publié le 25 juillet 2023

Voyager c'est se recentrer. Chaque moment de la vie devient un événement car il demande une adaptation. Quel objet? Dans quelle condition? A quel moment? Et après? Prendre soin.. Défaire et refaire. Quelle direction prendre? Par quels moyens? Se connecter à ses ressentis qui peuvent interférer avec les questions précédentes et prioriser. N'est-ce pas un peu cela être libre? Se détacher des Carcans, des ancrages et des projections? Je me suis demandée combien font pour faire? Je veux dire simplement pour eux mêmes? Et combien d'entre nous font pour dire qu'ils ont fait? Pour ce que cela engendrera dans le regard de l'autre et la façon dont il nous perçoit. Je vois des récits de voyages qui ressemblent à du déballage ultra lissé. Qui suscitent une lecture scolaire. Le temps que cela prend d'avoir la bonne photo et commenter pour partager. Toujours partager. Par le biais des réseaux sociaux et des médias. Et quid de la réalité? J'ai rarement "partagé" des moments de voyage. Un tel "a fait tel pays, moi j'ai fait" etc.. La course "au faire". Mais qu'as tu ressenti? Qu'es tu aller chercher là bas? Qu'as-tu trouvé? Sur toi sur les autres. Ce serait tellement enrichissant de partager les moments de vie sous un angle authentique et profond. Je crois qu'on confond partage et déballage. Faire et être. Tristement.

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Publié le 26 juillet 2023

J'ai beaucoup aimé Nyons.. Cette majestueuse et généreuse rivière qui la traverse la rend plus accueillante encore.

A la suite de quoi l'endo qui fait partie du voyage, tout comme le reste de mes bagages (mes traumas, mes angoisses, mes insomnies..) a décidé de se rappeler à mon bon souvenir. J'ai donc dû passer une partie de laprem calée au bord de la rivière.. faire une sieste.. me réveillée bouffie.. migraineuse. Avec une soudaine envie de rentrer et de m'oublier.

Vers 17h30 j'ai décidé de continuer raisonnablement mon périple.

Je suis donc à Malaucène où j'ai passé la nuit. La meilleure depuis mon départ. Lendo m'assomme.. un sommeil comateux. La température a frôlé les 10 degrés. Bien sûr j'ai eu froid mais je sais que je peux surmonter ça. Aussi. Le soleil flamboyant a repris ses droits sur ce petit lac. La vie.

Malaucène s'éveille. Le marché est déjà en route.. Il est 7h. Tout est à nouveau possible.

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Et me voilà fuyant la foule.. perchée dans les hauteurs. Pour seul bruit de fond le vent qui fait chanter les feuilles.. sur fond de cigales..

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Publié le 27 juillet 2023
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Publié le 28 juillet 2023
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Publié le 28 juillet 2023
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Publié le 28 juillet 2023

J'ai peur des hommes. Ils me terrifient à vrai dire. Je ressens leurs frustrations, leur colère et leurs désirs inassouvis. Je ressens l'objectification, je me sens comme une proie à l'odeur irrésistible. Comme face à un vampire qui ne verrait plus que mon sang couler dans mes veines et les pulsations dans mes artères. Près à me bondir dessus pour m'ôter ma substantifique moelle. Me lyophiliser. J'ai peur des hommes. Je me sens tétanisée, en régression infantile, démunie, vulnérable. J'ai l'impression d'avoir un costume de biche prête à être dépecée, démembrer. Mes os jetés en pâture pour les charognards qui s'en contenteront. Je suis terrifiée quand je suis submergée par les failles et les défaillances des hommes. Mon rythme cardiaque s'accélère, j'ai du mal à respirer, mes poumons se rétractent. Tout mon sang descend dans mes jambes, je me sens défaillir. Je veux courir, me dire qu'il ne m'aura pas celui-là que je suis plus forte mais j'ai peur. Je veux juste me rouler en boule, pleurer, les sortir de mon champ de vision, reprendre mes esprits mais en vain. J'ai peur. Il n'y a pas d'autre possibilité que de subir parce qu'ils sont plus puissants, parce qu'ils ont foutu ma vie en l'air. Ils m'ont violée, humiliée, bafouée, battue, détestée, manipulée. J'ai peur des hommes et de ce qu'ils s'autorisent à faire.

Une mort lente et gangrenante à son contact. Jusqu'au suivant.


Le lendemain : pour la faire courte j'ai fui le camping dans lequel j'étais installée.. crise d'angoisse à cause du regard lubrique de l'hôte. Sans demander mon reste. Et je suis depuis au calme et en paix.

La vue au réveil du dodo. Ça vaut tout l'or du monde ❤.
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Publié le 30 juillet 2023
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Publié le 31 juillet 2023

3j de repos et je suis tjrs aussi épuisée.. Près de 4 ans si j'ose dire.

J'ai arrondi le prix pour plus de facilité comptable et Brigitte m'a offert 2 tomates de son jardin en retour. Les conditions étaient particulièrement spartiates mais je m'y suis sentie en sécurité.

Michel et moi avons repris la route en direction du lac de ste croix.. Le paradis du paddle. Un endroit d'une beauté intense à la couleur lagon. La France est surprenante. Je comprends mieux pourquoi nous sommes la 1ère destination mondiale. Même s'il y aurait beaucoup à dire sur les interdits et les cadres à n'en plus finir.. On en prend plein les yeux. Et bien plus qu'ailleurs. Je suis calée au bord du lac sous les peupliers qui conservent une température presque fraîche. Comme une brise marine. Tendre caresse sur mon visage..

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Publié le 1er août 2023

Jamais vu paysage pareil. D'une beauté à couper le souffle.. J'ai longé toutes les gorges mais difficile de profiter pleinement en conduisant. Tellement dépaysant. Arrêt à Castellane qui ressemble à une ville frontalière. Le temps s'est arrêté.

Demi tour Rougon pour une halte au camping municipal.. Accès direct aux gorges pour un pti bain. Obligé.

Je reste subjuguée.

Repas du soir : chips, maquereaux à l'escabeche, coca zero. Ça y est je suis 100% dans le voyage. 😜

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Publié le 2 août 2023

Après le voyage, l'aventure.. De Castellane j'ai longé le lac de castillon (une merveille!) jusqu'à St André les Alpes puis monté monté jusqu'au village d'Allos.

C'est vraiment dépaysant, on dirait la Suisse mixée au Canada tout ça en France. En bref on se rapproche de la Savoie.

J'arrive enfin aux abords du lac d'Allos, après un périple sans fin et particulièrement pénible. Il est 17h15 et le lac est à 2h45 de marche. Je n'ai pas de réseau. La nuit s'annonce très fraîche - de 10 degrés (il en fait 20 à l'heure actuelle).

Mieux vaut dormir ici, dans les montagnes, à une altitude rocambolesque et faire le point demain matin sur la rando à venir.


Le lendemain à trois milles mètres d'altitude : réveil très frais! Tout comme la nuit.. Plutôt reposante. Hier je suis allée voir une cascade à quinze minutes de marche.. Du mal à respirer mais ça m'a permis de me tester. Le combat contre l'endo prend une tournure chronique, elle est là, je suis là, elle lâche pas et moi non plus. Tout comme mes angoisses, je présume qu'elle préférerait me voir me morfondre et m'enterrer. Quoi qu'il en soit j'ai bien l'intention de voir ce putain de lac.


Je l'ai fait et c'était tellement dur. Près de trois heures. La première moitié du trajet dans la nature est incroyable. Ça monte, ça descend, parfois plat. Le combo idéal pour en prendre plein les sens. La deuxième l'enfer : ça monte en continu.. On est à plus de deux mille mètres d'altitude, six cents mètres de dénivelé.

La récompense est inespérée. Le parc du Mercantour est majestueux. Ce lac..

Mais quid du retour? J'ai vraiment tiré sur la corde. Je n'ai pas fait le tour du lac (une heure). L'émerveillement est un peu gâché par la tâche ardue. Il y a un parking à mi-chemin, je ferai du stop. Ça été une épreuve de redescendre la moitié. Une famille m'a prise, ouf! J'ai gagné quatre kilomètres qui en paraissent cent. Et j'ai économisé mes genoux qui criaient asseeeeezzz! C'est toujours une expérience marquante. D'abord la splendeur mais surtout face à soi-même voir ce que l'on peut accomplir. Je suis déçue de ne pas avoir pu faire l'aller-retour complet mais heureuse de m'être préservée. C'est aussi une fierté de ne pas en faire plus que le corps ne peut en supporter.

J'ai sommé l'endo de rester avec Michel ce matin. Ce qu'elle a refusé mais pour autant le combat continue. Tout comme celui pour la vie.


Nb : la plupart du temps je n'ai pas de réseau.. sevrage enclenché 🙄😎

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Publié le 4 août 2023

J'ai passé la nuit dans ce modeste camping de Barcelonette. Pas une de plus au vue de la promiscuité et l'étrangeté de certains vacanciers. Me voilà à présent au lac de Serre-Ponçon. Encore une merveille qui fait oublier qu'on est en France. Pique-nique puis j'ai trouvé un endroit avec une vue extraordinaire pour une sieste qui s'est imposée à moi. Mon ovaire droit prêt à exploser à tout moment. Je n'ai pas eu le temps de fermer les paupières que Andreas est venu me faire la causette. Un allemand qui vit en Italie depuis une vingtaine d'années, qui enseigne l'architecture et qui voyage très modestement. Il dort dans sa vieille voiture. Nous avons discuté longuement à coup de cartes, d'endroits à ne pas louper.. De partages. En anglais of course. J'ai finit par m'assoupir un peu. Puis je me suis présentée à un camping municipal 3* (?!) de plus de 300 places. Il n'en restait qu'une en plein soleil donc j'ai fuit. A minima j'exige de l'ombre et du plat. D'autant que je suis en capacité d'en trouver gratuitement. L'endo a décidé de s'acharner. J'ai l'impression d'être constamment en crise. Ce qui ne me rassure pas quant à l'avenir. L'endroit est d'une beauté majestueuse mais je crois que je commence à fatiguer de la montagne. Le moindre trajet est une épreuve.

J'espère pouvoir me reposer cette nuit. Et j'espère surtout que l'endo me laissera du répit. Tant d'injustices m'accablent.


Le 4/8 :

Les oiseaux chantent la journée à venir. Le soleil étincelle le lac. Je me fais chauffer de l'eau. Un café dans une autre vie.

Je descends un petit parcours initiatique.. quelques explications sur des plantes endémiques. Arrivée en bas quel spectacle! Je m'assois pour admirer. Après une matinée contemplative je pars en quête d'un autre havre de paix qui saura m'accueillir pour le week-end. Le temps s'est rafraîchit, la nuit à venir me bercera de cinq degrés. Plus gérable mais moins baignable. Un bout de forêt en lisière du lac m'a adoptée. L'endo est un peu moins agressive aujourd'hui. Pourvu que ça dure.

L'odeur des pins semble nettoyer l'intérieur de mon corps.

Un vendredi d'août 2023. Quelque part par là.


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Publié le 5 août 2023

Nouvelle crise d'angoisse ce matin.. ou de panique. Je décide d'aller à Gap. Je me gare dans un parking souterrain. Je me change à l'arrière, les deux portières pas complètement refermées. Un homme essaye d'ouvrir. Je finis par ouvrir en hurlant. Il me dit tranquillement qu'il pensait que les portières étaient mal fermées et qu'il voulait les fermer correctement (?!?). Puis s'en va, suivi d'un sillage de cigarettes et d'alcool. Le mal était fait. J'ai eu une montée de stress difficile à canaliser. J'ai voulu découvrir la ville mais jour de marché, dans un endroit prisé des touristes, mon téléphone qui refuse de s'allumer n'ayant pas supporté le froid glacial de la nuit. Cocktail détonnant. Mes jambes tremblent, mon coeur bat trop vite, les larmes me montent. Je ne suis même pas certaine de retrouver le parking. Sans gps. J'ai peur. Je me sens comme une moins que rien.

J'ai finalement retrouvé Michel. Je n'ai pas eu à payer le parking parce que tout cela s'est déroulé sur la demi-heure gratuite. Pour moi ça a duré une éternité. Parfois je me demande où est l'ancienne Fleur. Elle me manque.


Pause dej puis je repars en direction du lac. Là où l'atmosphère est plus paisible. En longeant le lac trois bikers me stoppent. Ils semblent porter secours à quelqu'un ou quelque chose qui se trouve sur le bas côté. Une biche avait été violemment percutée par un automobiliste qui a continué sa route. Contrairement à eux. Une autre personne s'est arrêtée après moi. Les bikers étant italiens nous avons du gérer. Office de la chasse, police, pompiers.. Ce sont ces derniers qui sont finalement venus. Peu de chance de survie pour cette si belle créature. Mon coeur se déchire. Cette journée est bien remuante. Et il n'est que quinze heures.


Petit plouf bien mérité puis choix minutieux de la vue du réveil de demain..

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Publié le 7 août 2023
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Publié le 7 août 2023

Gros récurage en perspective.. Bord de la Drôme.. Calme incroyable..

Nb : y a aussi une Fleur dans ce camping! A croire que ce prénom prédispose..


Le réveil :

Toutes les nuits je fais une grosse crise de panique vers 1h du matin. Mais la dernière a été plus violente encore. J'ai mis du temps à me calmer. Je me réveille en sursaut comme si quelqu'un m'avait étouffée, dans une immense inspiration. Comme si je sortais de l'eau après une longue plongée en apnée. Totalement perdue. Ne sachant plus où je suis, qui je suis. Puis je me rendors. Ça me rappelle toutes ces années de somnambulisme quand j'étais enfant.. C'est très dur à vivre. Déchirant. Épuisant. Mais cette fois j'ai réussi à dormir jusqu'à 9h ce qui est une bonne chose. Le soleil se montre déjà généreux arrosant de son énergie vitale les montagnes environnantes. Chaque jour devient une renaissance après une petite mort.


Tranche de vie au camping :


En face de moi il y a Arielle, une bruxelloise d'une 50ene d'années qui cherche à vampiriser quelqu'un. Elle vient se présenter à tout le monde de façon intrusive. Parle, parle, parle... Une vraie diarrhée verbale. On pourrait croire que les gens qui voyagent seuls aiment leur solitude et la privilégie mais il n'en ait rien. Certains font cette expérience pour aller plus facilement vers les autres.. Trouver des proies à disposition. J'en ai malheureusement fait les frais en Indonésie.

Puis il y a un couple de Parisiens. Madame parle, s'écoute parler mais pas pour vampiriser. Pour combler un vide. Une souffrance. Pour éponger quelque chose. Mais elle parle tellement qu'elle a des quintes de toux à n'en plus finir. Ne voyant pas ce que son corps exprime elle parle encore en s'étouffant à moitié. Et le reste du temps elle chante. Monsieur s'en accommode. Comme il était de rigueur pour la plupart des couples d'une autre génération. Parfois elle souffle car son corps la fait souffrir. Il espère une brèche pour être entendu. Elle le condamne. Et parle encore.


Le 9/8 : Tout à fait charmant Pontaix.. Mais il est temps de repartir roader.

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Publié le 9 août 2023
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Publié le 9 août 2023

Petite halte bien trop chère mais avec piscine au camping les lavandes darbres..


Le 9/8 :

Coule sur la vie la douceur du matin.. Bercée par le chants des oiseaux qui célèbrent ce jour nouveau. Les humains festoient le soir jusqu'à s'en rompre l'esprit mais le lendemain venu, l'âme recouvre son état virginal.

Coule sur la vie la douceur du jour nouveau qui permet de revêtir inlassablement ses oripeaux.


Plus tard dans la matinée :


J'ai écouté d'une oreille émerveillée le récit des propriétaires du camping. Un couple de Suisses qui ont fait le tour du monde pendant deux ans, puis ont décidé d'acheter un camping en Ardèche. Ils ont une trentaine d'années, un enfant de 5 ans.

Une histoire extraordinaire. Stricto sensu.

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Publié le 11 août 2023

en passant par Aubenas (très joli) puis Pradelles, Langogne, lac de Naussac (caca!)

Le Puy en Velay..