Carnet de voyage

EUROPE

Dernière étape postée il y a 1042 jours
Ne pas attendre pour voyager, découvrir le monde avec ma famille, créer des moments inoubliables.
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Un choix de vie que nous avons fait voici maintenant un an. Un sacré virage pour nous permettre de réaliser nos rêves. Devenir libres d'aller où nous voulons, au rythme qui nous convient; prendre le temps nécessaire pour parcourir des contrées que nous ne connaissons pour l'instant que par le biais de la télévision ou des livres. Bref, découvrir la Terre et les êtres qui la peuplent.

Ce que nous souhaitons également, c'est pouvoir transmettre cette notion à nos enfants, les rendre conscients de la diversité du monde et des possibilités innombrables qu'il offre.

Ce voyage sera enfin l'occasion de se redécouvrir mutuellement à travers un quotidien différent de celui que nous avons connu jusque-là.

Financièrement, la vente de notre maison nous assurera les moyens de voyager quelques années. Nous sommes encore jeunes pour voyager sans soucis de santé et nos enfants sont assez grands pour nous suivre facilement. Nous serons leurs professeurs grâce au CNED et leur bon niveau scolaire fera le reste.

Il s'agit de vivre à fond maintenant, et non dans vingt ou trente ans, dans un futur hypothétique.

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A la suite de cette décision, a commencé le casse-tête pour trouver le véhicule idéal pour se déplacer et y vivre à l'année à quatre.

Il faut savoir que, quelle que soit la taille d'un camping-car, il est souvent destiné à une clientèle âgée, généralement des retraités qui voyagent... à deux!

Une fois qu'on a trouvé des modèles avec trois lits ( un double et deux simples ), encore faut-il se pencher sur la motorisation et la marque du véhicule, le type et la marque de cellule. Sur ce dernier point un site nous a bien aidé: http://le-camping-car-pour-les-nuls.blogspot.fr/2016/02/la-fiabilite-des-campings-car-doccasion.html ; il répertorie les défauts par marque de constructeur de cellules de camping-car.

Tout cela bien sûr en corrélation avec notre budget.

Après maintes recherches, notre choix s'est arrêté sur un modèle à capucine de 2003 totalisant 90000 km. La cellule est une Adriatik sur porteur Fiat Ducato motorisé par un 2,8L JTD 127 ch. En plus de l'aménagement d'origine, il est équipé d'un panneau solaire rechargeant deux batteries de cellule, d'un rafraîchisseur d'air (sorte de climatisation) et d'un transformateur 12/220 V. C'est un modèle réputé fiable avec un moteur assez puissant pour une conduite agréable. Notre choix était également d'avoir un véhicule assez court pour pouvoir se garer facilement; celui-ci mesure 5 m 90.

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Publié le 23 novembre 2020

La maison vendue le 30 juin, nous sommes restés une semaine sur Bédée le temps de régler quelques paperasses et le temps aussi pour Chenoa de finir l'année scolaire. On a campé sur un coin sympa à la lisière du bourg d'où nous pouvions la conduire à l'école à pied.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous passons quelques jours à Quettehou pour déposer et reprendre des affaires et aussi pour attendre des courriers importants, notamment pour pouvoir finir l'inscription des enfants au CNED. Nous passons nos nuits au Carvallon, coin calme avec une superbe vue, de jour comme de nuit.

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Publié le 23 novembre 2020

Voilà une semaine que nous sommes sur la route et nous n'avons pas pu alimenter notre blog. Nous vous en expliquons la raison plus bas.

C'est donc le mercredi 19 juillet, après les dernières démarches administratives, que nous entamons enfin notre périple. Nous prenons la direction de l'Allemagne via Paris. Après une nuit à Gesvres dans l'Orne, nous nous arrêterons à Versailles pour visiter le château le vendredi; le soir nous ferons escale chez les cousins à Chatou qui n'est qu'à 30 min.

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Publié le 23 novembre 2020

Grandiose! Cela faisait un bout de temps que nous voulions visiter ce monument de l'histoire de France. Comme nous passions à côté, nous ne pouvions pas ne pas nous y arrêter. Nous avons tout visité: château, parc, jardins, galerie des carrosses, le Trianon et le village de Marie-Antoinette. Journée dense et ensoleillée.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous retournons au camping-car vers 17h. Après être entrés par la porte de la cellule, on se pose un peu, puis partons pour Chatou passer la soirée chez les cousins. Nous descendons nos affaires et, au moment de fermer la porte...serrure de la porte passager fracturée!

Quelqu'un est entré dans le camping-car!On nous a volé l'ordinateur portable. Rien d'autre, pas de fouille, c'est déjà ça! Nous devons porter plainte. Mais le week-end, les services de police sont en effectifs réduits. Nous décidons de quitter la région parisienne et de déposer plainte dans un commissariat qui se trouvera sur notre trajet. Ce que nous faisons à la gendarmerie de Rozay-en-Brie.

Pause en mode "Manouche" en attendant l'ouverture de la gendarmerie.
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Publié le 23 novembre 2020

Nous continuons tranquillement notre route vers la frontière allemande. Après avoir racheté un ordinateur, nous essayons de trouver une solution pour le remplacement des barillets de porte.

Pendant ce temps, les enfants se détendent en jouant au ballon ou en caressant des chats.

Le soir, à la recherche d'eau pour refaire le plein, nous sommes tombés sur Notre-Dame de Belle-Fontaine à Danne-et-Quatre-Vents. Cette source d'eau pure aurait guéri de la dysenterie bacillaire des soldats en 1714. La découverte d'une statue de la Vierge dans un chêne au pied de la fontaine a fait de cet endroit un lieu de pèlerinage. Nous avons donc rempli nos bouteilles et en avons profité pour passer la nuit sur le parking du pèlerinage.

En résumé depuis trois jours, ambiance un peu déprimante avec averses fréquentes et ciel gris voire noir.

Le paysage est très vallonné rempli de champs de blé moissonné. En se rapprochant de Strasbourg nous avons vu quelques pâturages avec des vaches blanches, rousses ou Prim'Holstein. L'Alsace nous accueille avec de belles forêts et des villages pittoresques.

Notre dernière nuit en France se passe à Soufflenheim où nous arrivons sous le soleil. Ça fait du bien, on avait oublié qu'on est en été. On a vu des ragondins dans le petit cours d'eau qui coule dans le village, l'Eberbach.

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Publié le 23 novembre 2020

Passage de la frontière allemande jeudi 27 juillet après-midi par Beinheim (pont sur le Rhin). L'arrivée en Allemagne se révèle être fatigante car nous sommes obligés de traverser plusieurs villes qui ne sont pas déviées: Rastatt, Ettlingen, Pforzheim. A cela s'ajoutent de belles averses. Dans la campagne, beaucoup de cultures de maïs et de blé alternent avec les vignes (Riesling et Sylvaner). C'est dans ce décor que nous dormons, sur des parking destinés aux randonneurs.

On ne pouvait pas passer près de Stuttgart sans que Thomas et Rémi aillent visiter le musée Porsche. Très beau musée situé sur la Porscheplatz devenue emblématique de la ville.

Nous n'avons quasiment pas vu de campings, ni d'aires de services pour camping-cars. D'autant que tous les panneaux d'indications sont écrits en allemand. Enfin, le samedi,avec de la persévérance et le merveilleux sens de l'orientation de Rémi, on peut faire les vides et les pleins à l'aire de service de Hulben.

Pendant cette recherche nous visitons la ville de Neuffen où l’emblème est le bouc. C'est aussi une station thermale, il y a donc des fontaines.

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Dimanche 30 juillet, après être passés par Breitenbronn et Augsburg, direction Weilheim (au sud de Munich). Nous apercevons au loin les montagnes autrichiennes. On a eu le temps de déguster de la Forêt Noire mais pas de la photographier (c'était délicieux!). Pour ce qui est du vin blanc, une bouteille de Riesling patiente dans le frigo; on est si sages qu'on ne la boira qu'en compagnie de nos auto-campeurs qui doivent nous rejoindre en Croatie.

Eglise de Breitenbronn, chaine des Alpes autrichiennes, bretzen.

L'après-midi, l'arrivée en Autriche est éblouissante de beauté. Jugez plutôt:

Lac d'Achensee. Une baignade s'imposait !

Le soir, on s'installe sur le parking d'un parc public à Zell Am Ziller (dans une vallée). Le temps se dégrade rapidement. Rémi gère le barbecue tant bien que mal sous la pluie et les rafales de vent qui annoncent l'orage. Le lendemain, des parapentes atterrissent à nos pieds sous le beau temps.

On traverse l'Autriche en descendant vers l'Italie. Un troupeau de vaches broute le long d'un virage en toute liberté ! Plus loin, c'est une immense cascade que l'on peut admirer: la Krimmler Wasserfälle, la plus haute cascade d'Autriche.

En continuant, c'est une immense cascade que l'on peut admirer: la Krimmler Wasserfälle, la plus haute cascade d'Autriche.

La vallée près de la cascade.
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Publié le 23 novembre 2020

L'arrivée en Italie se fait mardi 1er août. Nous décidons de descendre jusqu'à Grado car on meurt de chaud et on recherche la fraîcheur du bord de mer. La petite ville située sur une ile reliée au continent par quelques kilomètres de route semble assez jolie. Mais la mer est d'huile de chaque côté de cette route, des zones herbeuses la jalonne. Après avoir trouvé où se garer, nous allons à la plage: la mer est basse, le bord de l'eau n'est pas très loin, mais il faut parcourir au moins 1 km pour avoir de l'eau aux genoux. La plage en elle-même est sans intérêt. Bof! Nous sommes déçus.

Nous trouvons un endroit pour dormir près de vergers de pêchers, sur un parking donnant accès à un site protégé (Natura 2000). Il s'agit en fait d'une sorte de marécage, une zone humide. On va s'en rendre compte dès la tombée de la nuit, vers 21h. Des grenouilles se mettent à coasser en chœur et nous sommes rapidement assaillis par les moustiques. Ajouté à la chaleur étouffante, nous levons le camp sur le champ pour remonter un peu vers les hauteurs en direction de Gorizia. Nous nous arrêtons sur le bord de la route, dans un décrochement abrité des regards, où l'on arrive enfin à dormir, bercés par le ronronnement de la circulation toute proche. On a quand-même eu droit aux grenouilles et aux moustiques, LOL !!

Le lendemain nous allons à Gorizia, rien de particulier... Nous roulons donc jusqu'à Trieste, une belle ville en bord de mer adriatique, toute proche de la Slovénie. On peut se garer sans problème le long de la promenade pavée. On accède à l'eau par un escalier.Enfin, une mer bleue et vivante nous permet de nous rafraichir. La température de l'eau est parfaite! nous sommes aux anges!!

Retour aux sources pour notre camping-car !
L'eau claire !
Le littoral de Trieste

Le soir, nous avons besoin d'eau potable. N'ayant pas trouvé l'aire de services de Trieste, nous nous arrêtons à Koper, en Slovénie, sur un parking pour camping-cars avec toutes les installations nécessaires (dont la wifi pour tenir ce blog à jour).

C'est juste un parking mais les douches ont fait du bien; Coucher de soleil sur vue pas magnifique. 
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Publié le 23 novembre 2020

Jeudi 3 août, nous sommes rejoins par les Magalex, Manu et Julien à Novigrad. Nous faisons un bivouac chez l'habitant près de là.

Après s'être baignés non loin de ce campement improvisé, nous partons à la visite du village perché de Motovùn.

Le soir nous trouvons un camping abordable à Pula pour nous poser deux jours, au bord de mer. Autant vous dire que nous nous baignons tous les jours, mais sous l'eau ce n'est que des cailloux et nous sommes obligés de nous équiper en chaussures d'eau.

Notre campement et l'accès à la plage le plus proche

Le lendemain, nous prenons le bus pour aller visiter le centre ville.

Samedi 5 août, à 15h17, 48,2 degrés au soleil!

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Que de jours passés sans nouvelles de notre part! Il faut dire qu'il n'est pas facile de trouver de la Wi-Fi! Nous optons pour des campings pas chers qui ne la proposent pas ou bien de mauvaise qualité. Aujourd'hui nous nous posons une journée pour mettre le blog à jour.

Après Pula nous nous dirigeons vers le Parc National de Plitvice, en suivant les Popo's de nos compères. La veille et le soir de la visite du Parc, nous campons sur un "Free Camp". Ce camping est mis à la disposition de tous et on donne ce qu'on veut dans une boîte aux lettres avant de partir. 90% des campeurs sur place sont français! Cela permet de rappeler que le Français est de nature économe ( ou radin diront certains).

Plitvice est un parc national créé en 1949 et inscrit à l'UNESCO depuis 1979. Il est composé de seize lacs reliés entre eux par 92 cascades. Très protégé, il est interdit de s'y baigner, d'y naviguer et de nourrir les poissons. Ce qui en fait un formidable espace naturel préservé malgré la foule nombreuse. MAGNIFIQUE!

Le temps voilé et ma non maîtrise de l'appareil ne rendent pas hommage à la beauté du site que j'ai trouvé exceptionnel. 
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Publié le 23 novembre 2020

Plitvice est située dans les terres et le contraste est saisissant avec la côte qui est très touristique. Ici cela paraît beaucoup plus pauvre et les stigmates de la Guerre des Balkans sont toujours présents. Beaucoup de maisons sont abandonnées, en ruines et certaines ont encore les impacts de balles visibles. Les maisons en état sont pour beaucoup sans enduit extérieur et couvertes en tôles, nous ne voyons pas de cultures ou d'élevages, nous nous demandons de quoi vivent les habitants.

Nous continuons notre route plus au sud vers Nin, vieille de 3000 ans et première ville royale croate,

De gauche à droite: Entrée de la ville de Nin - Statue de Branimir, créateur de l'état croate - L'église de la Sainte-Croix, la pl...

puis Zadar qui est la cinquième ville de Croatie.

Une ville (et un pays)qui aime beaucoup les chats et où Bibiche y tient boutique 

Plus bas nous visitons Trogir, ville classée à l'UNESCO située sur une petite île proche de Split.

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Publié le 23 novembre 2020

Après Zadar, Manu et Julien nous ont quittés pour continuer leur vacances en couple. Avec les Magalex, nous descendons toujours plus au sud. Nous décidons de prendre un ferry à Plöce pour rejoindre la presqu'île de Peljesac où nous attendent Eric et Patricia à Orebic.

Le lendemain au réveil, nous voyons une petite tornade qui s'est formée sur la mer face à notre camping. Belle surprise! Heureusement elle ne s'est pas dirigée vers nous et a rapidement disparu.

Remis de nos émotions, nous prenons un bâteau pour visiter Korcula sur l'île du même nom.

C'est le lendemain que nous quittons les Magalex qui entament leur remontée. Nous rejoignons les cousins le soir même à Prapratno afin de prendre un ferry le lendemain pour l'île de Mljet.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous avons pris le ferry de 7h00 le 14 août pour aller sur l'île de Mljet. Ça fait tôt mais le prochain était à 10h15 et on voulait la journée pour avoir le temps de visiter. Arrivé à destination, nous avons loué une voiture afin d'aller au parc de l'autre côté de l'île. On a bien rigolé car les voitures de location ont toutes plus de 10 ans, il y a même des Golf 1 Cabriolet. De plus le loueur est un peu fantasque! Après avoir poussé la voiture afin de la démarrer car plus de batterie(phares allumés toutes la nuit d'après le loueur), nous avons pris la direction du parc national de Mljet. Très beau quoiqu'un peu cher, il est composé de deux lacs salés, un petit et un grand avec l'île Sainte Marie et son monastère.

Nous avons ensuite flâné sur le port de Polace avec ses yachts et avons été jusqu'à Saplunara et la crique de Blace.

Le lendemain nous sommes descendus au camping d'Orasac à 16 kms de Dubrovnik que nous avons visité le jour d'après. Surnommée la perle de l'Adriatique, c'est une très belle ville fortifiée qui attire beaucoup de monde.

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Publié le 23 novembre 2020

Les cousins remontent vers la France pendant que nous poursuivons notre descente vers le sud. La route nous offre une vue imprenable sur Dubrovnik.

Les Bouches de Kotor s'ouvrent progressivement devant nous pour laisser apparaître deux îles: Notre-Dame-du-Rocher et Saint-Georges.

Nous allons jusqu'à la ville de Kotor, bondée de monde un samedi et aux parkings tous payants. Nous faisons alors l'impasse sur la visite de la vieille ville et suivons la route côtière. Celle-ci est très étroite, deux voitures se croisent tout juste; imaginez nous avec le camping-car! Surtout que nous croisons un camion et un bus! Après plusieurs kilomètres de sueurs froides, nous trouvons une mini plage pour nous baigner.

Le lendemain, lassés de l'agitation et des températures caniculaires du bord de mer, nous rejoignons le Parc National du Lovcen et tombons sur les Lipska Pecina ( grottes ). Un bon moyen de se rafraîchir puisque, situées à 600 mètres de profondeur, la température y est de 8°C.

Nous continuons ensuite vers le parc où nous passons une nuit bien agréable au coeur de la nature. Le lendemain, ascension jusqu'au sommet du Mont Lovcen orné du mausolée de Petar II Petrovic-Njegos: le premier souverain du Monténégro qui a vécu au 19ème siècle.

Une vue panoramique sur le pays entier, paraît-il.

Suite à cette visite nous quittons les hauteurs et, après Cetinje, nous arrivons sur des travaux routiers, non signalés, jusqu'à arriver au bout du bitume sur une route en construction encore en graviers! Il y a beaucoup de laisser-aller dans ce pays.

Nous continuons la descente vers la vallée et cherchons un endroit pour dormir. En suivant les indications de Park4Night, un site participatif, nous nous engageons dans des routes peu praticables pour notre camping-car. Une habitante nous voyant perdus nous invite à la suivre pour nous montrer le chemin. Les Monténégrins sont très gentils voire serviables mais cela n'y changera rien, nous nous retouvons perdus au milieu de collines près d'un plan d'eau. De peur des moustiques et d'un éventuel feu prenant dans les broussailles comme il y en a eu dans le secteur( les stigmates sont bien visibles), nous faisons en sens inverse ce laborieux chemin pour aller vers Podgorica, la capitale du pays.

Près de cette ville, nous nous arrêtons à un hôtel-restautant qui fait accueil camping-car. Nous sommes très bien accueillis par la réceptionniste, mais aussi par le vent qui souffle fort. Si fort qu'il fait bouger le camping-car et vibrer le hublot, au point qu'à deux heures du matin nous bougeons pour nous abriter derrière la reception avec l'accord du gardien. Bref, une journée et une nuit stressantes!

Nous poursuivons notre périple vers le lac de Skadar dont les rives sont recouvertes de nénuphars.

La concurrence y est rude pour proposer aux touristes des visites du lac par bateau.

Ce soir nous passons notre dernière nuit au Monténégro à Ulcinj. Demain, direction l'Albanie.

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Publié le 23 novembre 2020

Avant de quitter le Monténégro, nous profitons d'un beau coucher de soleil sur Ulcinj.

L'Albanie n'était, à la base, qu'une étape sur la route de la Grèce mais tout les forums de voyageurs n'en disent que du bien. En fait le nord du pays est sans intérêt, le sud est plus joli mais est essentiellement constitué de plages privées. Le pays est composé de montagnes avec des routes en mauvais état quand elles ne se terminent pas en piste. Le tout est jonché de détritus, un peu comme tous les pays des Balkans.

La population paraît pauvre voire très pauvre quand on croise des carrioles tirées par des ânes ou des chevaux. Les paysans vendent leurs fruits et légumes sur le bord des routes, autre point commun des Balkans. Beaucoup de bâtiments en construction ne sont pas finis. Mais là-bas, les animaux sont en totale liberté; chèvres, ânes, vaches, oies et poules, on a même vu une truie en bord de mer.

Au sud de Durrës, nous avons passé la nuit au parc Karavasta. Un ranger nous a autorisé à dormir derrière l'accueil des visiteurs et nous a présenté Johnny, un pélican dalmate blessé. La nuit a été calme mais il ne fallait pas mettre un pied dehors sous peine de se faire dévorer par les moustiques. Ce qu'on a vérifié le lendemain en essayant de faire un tour dans le parc.

On a passé la dernière nuit dans ce pays à Borsh, au bord de la mer.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous passons la frontière grecque le dimanche 27 août et prenons la direction de Iaonnina où nous campons au bord du lac. Pour l'instant, il n'y a pas de changement flagrant; les grecques conduisent mal, sans casque sur un deux roues, toujours des détritus et des échoppes de fruits et légumes sur le bord des routes, des animaux en liberté.

Le lendemain, nous prenons la direction du site des Météores; de gros blocs montagneux dont certains sont surmontés d'un monastère. Il y en a eu jusqu'à 24, seuls six sont occupés et visitables de nos jours.

Suite à cette visite, direction le bord de mer. Sur la route nous sommes obligés de nous arrêter pour sauver deux tortues qui traversent. Nous passons deux nuits sur la plage face au Mont olympe.

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Publié le 23 novembre 2020

Visite de la ville de Thessalonique samedi 2 septembre.

La Tour Blanche 

Nous avons visité les abords du port.

Alexander's Garden en hommage à Alexandre Le Grand 

Thessalonique est la deuxième ville la plus peuplée de Grèce, après Athènes que nous prendrons plus le temps de visiter.

Arc de Galère
La rotonde 
Église Sainte-Sophie


La chaleur de Thessalonique nous a poussé à nous rafraîchir à Waterland, lundi 4 septembre, un parc aquatique que les enfants ont adoré!

Le soir, repos sur la péninsule de Chalcidique.

Les Aloe Vera sont spectaculaires en cette saison et la tombée de la nuit très romantique! 

Puis, les 5,6 et 7 septembre,on profite de la mer sur la presqu'île de Kassandra où le temps est toujours au beau fixe.

 Une manière comme une autre de profiter des derniers jours de vacances avant la rentrée scolaire des enfants...
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Publié le 23 novembre 2020

On quitte l'est de la Grèce pour descendre vers le sud. On passe à Vergina pour visiter son musée situé sous un tumulus qui abritait plusieurs tombeaux dont celui du roi Philippe II de Macédoine, qui n'était autre que le père d'Alexandre le Grand. Il était interdit de prendre des photos dans le musée, mais on peut vous dire que les vestiges retrouvés sont de toute beauté et dans un état remarquable.

Le musée a été réalisé sous le tumulus. 

Sur la route nous traversons la campagne grecque, composée de cultures de kiwis, d'oliviers, de vignes. Nous voyons des champs de maïs et de tournesols tout cramés, en manque d'eau et également des champs de panneaux solaires. Aux abords des champs ou des habitations poussent des figuiers, cognassiers, châtaigniers,citronniers, grenadiers et lauriers roses. Nous rencontrons aussi quelques troupeaux de moutons et de chèvres.

Nous voyons également un drôle de dispositif sur le toit de beaucoup de maisons, et ce depuis l'Albanie. Il s'agit d'un réservoir, qui était en plastique dans le nord de l'Albanie et qui, depuis, est en acier et couplé à un panneau solaire. Je suppose que c'est un chauffe-eau. L'exposition au soleil paraissait autrefois judicieuse; aujourd'hui le panneau solaire est sûrement plus efficace mais le fait d'arrimer le réservoir sur le toit est resté.

Des chauffe-eau sur le toit des maisons? 

Nous nous engageons vers le sud en direction d'Athènes en longeant la mer Egée où nous nous baignons quotidiennement.. Nous campons généralement en bord de mer, quasi les pieds dans l'eau. Le soir nous profitons de magnifiques couchers de soleil.

Le 14 septembre, nous prenons un ferry qui nous emmène sur l'île d'Eubée. Nous dormons à Paralia Agios Nikolaos où nous entrons dans une très belle petite église.

Nous continuons notre route en passant à Prokopi où nous nous arrêtons à l'église St John The Russian, un des saints les plus renommés de l'église grecque orthodoxe.

Plus au sud nous visitons les ruines de la ville d'Eretria vieilles de près de 3000 ans. Cette ville aurait été fondée avant Athènes. Les premières fouilles ont eu lieu en 1885 et ont été reprises depuis 1964. Plusieurs habitations sont visibles avec le mur d'enceinte, et plus loin un théâtre et un gymnase.

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Publié le 23 novembre 2020

Le long d'une plage, en allant vers Athènes, nous avons trouvé deux coquilles de moules géantes. Impressionnant, cela fait une trentaine de centimètres!

Nous avons donc continué vers Athènes et sommes allés visiter l'Acropole où se situe le Parthénon.

L'Acropole - L'entrée de l'Acropole - Le Parthénon 

Près de celui-ci, se trouve le temple d'Athéna.

Ensuite, nous avons visité le musée de l'Acropole où sont exposés les vestiges des bâtiments érigés sur l'Acropole, ainsi que des objets du quotidien tels que amphores, vaisselle, bijoux... Ainsi que des maquettes reconstituant l'Acropole à son apogée.

Reconstitution des sculptures d'un fronton du Parthénon - Maquette de l'Acropole - Statues 

Continuant notre route, nous sommes passés par le canal de Corinthe, creusé dans les années 1880. Il est peu utilisé de nos jours car étroit et avec un faible tirant d'eau. Il fait du Péloponnèse une île.

Plus vers le sud, nous avons campé sur le port de Palea Epidavros et en avons profité pour visiter l'ancien théâtre qui est à 10 minutes à pied. Plus loin, à une vingtaine de kilomètres plus à l'ouest, nous sommes allés au sanctuaire d'Asclépios qui fut un haut-lieu de la médecine grecque. Il y a sur place notamment un splendide théâtre, du 3e siècle avant JC, en très bon état.

Les théâtres de Palea Epidavros et d'Epidaurus - Stade d'Asclépios

Direction Nauplie dominée par le rocher Palamidi où fut installé une forteresse par les Vénitiens. A l'entrée du port on peut voir la forteresse Bourdzi.

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Publié le 23 novembre 2020

Afin de rejoindre le port de Patras où nous avons prévu de prendre le ferry, nous traversons le Péloponnèse d'est en ouest. Ce qui nous permet de voir des paysages montagneux de faible altitude.

Certains villages isolés sont vraiment "accrochés" à la montagne, la route principale se rétrécissant beaucoup.Les traverser relève presque de l'aventure. Pas question de se croiser!

Arrivés à Patras, on dort sur la plage avec la vue sur le pont Rion-Antirrion, l'un des ponts à haubans les plus longs du monde (le deuxième après le viaduc de Millau).

Ce fut l'occasion d'une dernière baignade en Grèce, avec oursins et méduses en prime!


Le lundi 2 octobre, 18h: départ en ferry pour Bari, Italie. Nuit spéciale à domicile (dans notre camping-car) sur le pont. Encore un beau coucher de soleil à 18h30 (on en a pris l'habitude).

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Publié le 23 novembre 2020

Nous arrivons à Bari le mardi 3 octobre à 9h30 (heure locale car il y a 1h de moins en Italie qu'en Grèce), frais et dispos. Nous commençons à descendre vers le sud en longeant la côte (lido en Italien). Le midi, on traverse Polignano A Mare. Le bord de mer est un peu étrange avec ses rochers de calcaire érodés et disposés en strates, ses nombreuses petites criques et les petits lézards galopant dans tous les sens ( ce qui amuse beaucoup Chenoa).

Nous découvrons les nombreux figuiers de barbarie dont on goûte sans attendre les fruits. On les cueille avec les gants en cuir de Rémi pour ne pas en garder de mauvais souvenirs!

Nous découvrons également les "trulli": petites maisons en pierre calcaire de paysans à toit pointu en pierre. On en trouve aussi bien dans les champs et les oliveraies qu'en petits villages, comme Alberobello (ce qui est cependant plus rare).

Passage à Locorotondo

avec petite visite des chats autochtones.

Au cours de nos déplacements, nous observons que cette région est recouverte d'innombrables oliviers (les Pouilles fournissent les 3/4 de la production nationale d'olives), de figuiers de Barbarie, de figuiers, de lauriers roses, de vignes,de clémentiniers, mais aussi de pierres calcaires omniprésentes dans les champs, de panneaux solaires et de quelques troupeaux de moutons. Les melons canari et les pastèques y sont cultivés, ainsi que les tomates, les poivrons et les piments en serre.

La côte présente parfois des falaises, comme à Torre Del Orso.

Surprise à St Cesarea: des bâtiments de type mauresque se dressent en pleine ville.

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Publié le 23 novembre 2020

Ballade à Pietra Paola où les plages permettent aux éleveurs de faire passer leur troupeau.

On passe le 17 octobre à Capo Di Colonna pour voir des vestiges grecs et romains.


Ville de Crotone dans les collines

Vendredi 20 octobre, nous visitons le canyon Valli Cupe près de Sersale, dans le parc national de la Sila.

Dans les ruisseaux, de nombreuses petites grenouilles 

On descend vers le sud et on se promène dans Reggio Calabria où d'étranges statues ornent les abords des trottoirs: les sculptures Rabarama.

Les arbres sont remarquables, dans cette ville, par la dimension de leurs racines.

Vue sur la Sicile de la plage de Gallico Marina

Jeudi 26 octobre, nous prenons un ferry à Villa San Giovanni pour la Sicile qui nous débarque à Messine. On longe la côte nord vers l'ouest, face aux îles Eoliennes.

Vues de Falcone 

Pause à Tonnarella.

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Publié le 23 novembre 2020

Passage à Cefalù, mercredi 1er novembre.

Direction Palerme qui est la capitale régionale de la Sicile.

Nous ne nous y sommes pas attardés car ici le moindre parking est payant et également l'entrée des bâtiments religieux.

Nous voulions visiter le parc naturel de Zingaro qui se trouve plus à l'ouest, mais ici aussi l'entrée est payante, et le prix prohibitif pour une simple promenade dans la nature.Nous avons passé la nuit à proximité.

La nuit suivante, samedi 4 novembre, on a dormi au pied du Monte Cofino à Custonaci, le long d'une plage de roches volcaniques.

Le lendemain nous avons fait une randonnée qui nous a menés jusqu'à la grotte Mangiapane (du nom d'une famille l'habitant au début du XIX ème siècle).

Après une nuit à Trapani, nous pouvons enfin laver du linge; mais la "lavanderia" ne disposant que de séche-linges HS et le temps étant pluvieux, nous voilà contraints d'utiliser le moindre recoin de notre camping-car.

On se dirige ensuite vers Agrigento en quittant le bord de mer. On observe qu'en Sicile, la vigne et les oliviers (dont c'est la période de récolte) sont très présents, de même que les mandariniers, les figuiers de barbarie et les éoliennes (et aussi et surtout les détritus malheureusement omniprésents le long des routes)

Mercredi 8 novembre, nous sommes à Agrigento où nous visitons la très belle Vallée des Temples. Il s'agit d'un ensemble de monuments situés sur un promontoire rocheux et datant de la période grecque de la Sicile (580 Av JC). La ville s'appelait alors Akragas.

Temple de Castor et Pollux - Statue et colonnes du Temple d'Heraclès 
Le Temple de la Concorde en très bon état. En bas à droite avec la statue en bronze d'Icare. 
Le temple d'Héra 

Nous poursuivons notre tour de l'île vers l'est et on aperçoit énormément de cultures sous serres (melons, artichauts,...).

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Publié le 23 novembre 2020

Nous passons nos derniers jours en Sicile en s'installant à Brucoli

Le long d'un canal naturel d'eau de mer long de 14 km, on peut voir de nombreuses grottes datant du néolithique, qui ont servi d'habitations dans des époques plus récentes.

Au cours d'une ballade sur la plage de Porticato, où nous avons décidé de nous installer, les enfants ont ramassé de nombreux morceaux de terres cuites décorés avec lesquels ils ont fait de la mosaïque.

Le lendemain matin, le ciel dégagé permettait d'admirer l'Etna.

L'après-midi, nous montons à bord du ferry pour retrouver le continent; trajet : Messine - Villa San Giovanni en 20 minutes.

Vendredi 17, notre bivouac à Praia A Mare nous offre un magnifique coucher de soleil.

Lundi 20 novembre, nous consacrons la journée à la visite de Pompéi. Le site de la ville antique, fondée vers le VII ème siècle avant J.C., est immense: 98 ha.

Vue sur le Vésuve depuis les rues de Pompéi

On peut se promener librement dans les rues et dans de nombreuses maisons dont certaines sont dans un état étonnant. Les ornements des murs y sont encore visibles, ainsi que les mosaïques des sols.

Les habitations des plus fortunés comportaient des jardins intérieurs très structurés ainsi que des fontaines.

Les thermes sont magnifiques.

Le sanctuaire d'Apollon 

Le plus émouvant fut la vision des moulages en plâtres des victimes de l'éruption du Vesuve, survenue en 79 après JC.

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Publié le 23 novembre 2020

Après une dernière baignade le 23 novembre (la mer était un peu fraîche), nous poursuivons la route vers Rome où nous nous posons dans un camping, celui-là même où nous avions été il y a 5 ans. A cette époque de l'année, les chats y sont plus nombreux que les campeurs!

Chenoa en pleine séance de distribution de caresses

Dimanche 26, on découvre le Vatican en commençant par la rencontre des fameux gardes suisses pontificaux, très reconnaissables à leur tenue... folklorique. Nous avons pu apercevoir la place St Pierre, mais l'accès est très contrôlé et il y avait énormément de monde. Nous avons préféré ne pas faire la queue et la contourner par l'extérieur.

Nous sommes ensuite entrés dans le musée du Vatican. C'est en fait un ensemble de musées qui comprend également la Chapelle Sixtine. L'entrée était gratuite ce dernier dimanche du mois d'où une forte affluence et également l'inconvénient que ce n'était ouvert que le matin; ce dont on a pris connaissance quand on nous a indiqué la sortie. Dommage, mais on a quand même eu le temps de visiter la galerie des carrosses papaux.

La première Papamobile, à droite était une Citroën. 
Tableau dans la galerie des carrosses et maquette de l'Etat du Vatican 

Nous étions déjà venus tous les quatre à Rome il y a 5 ans, donc nous ne sommes pas retournés du côté du Colisée. Nous sommes passés par la Plazza del Popolo.

Nous quittons Rome pour Civitavecchia où nous prenons un ferry pour la Sardaigne. Nous sommes plutôt surpris par cette île qui se révèle plus sauvage et plus propre que le reste de l'Italie et la Sicile.

On y rencontre des pâturages de moutons bordés de murets de pierres sèches rappelant beaucoup l'Irlande. Les terrains sont très rocailleux (roches calcaires et basaltiques). C'est un paysage de collines que nous traversons avec quelques rares troupeaux de bovins. De nombreux chênes et oliviers poussent aux abords des routes.

Nous arrivons sur Bosa, jolie petite ville dont la partie ancienne est adossée à une falaise et surmontée d'un château.

A Porto Torres, un ferry nous attend lundi 4 décembre, afin de rejoindre la France. Ainsi, nous débarquons à Toulon le lendemain matin.

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Publié le 23 novembre 2020

En passant près des Salins de Hyères, nous apercevons des flamands roses.

Petit tour à St-Tropez mardi 12 décembre.

La célèbre gendarmerie est devenue un musée du cinéma et de la gendarmerie.

Le rez-de-chaussée est consacré à Brigitte Bardot, icône de St-Tropez.

Nous continuons notre route par la côte.

Avant d'arriver sur Monaco, le beau temps nous a permis de voir au loin les Alpes enneigées.

Samedi 16 décembre, nous nous promenons dans Monaco, toujours en compagnie du ciel bleu.

Nous sommes montés vers le palais princier. nous avons également vu le bâtiment des carabiniers du prince et la cathédrale.

Nous avons fait un petit tour dans le marché de Noël.

Monaco est aussi la ville de la Formule 1 et des voitures de sport.

Les deux hommes de la famille n'ont pas pu résister à la tentation de visiter le musée de la collection de voitures du Prince Rainier.


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Publié le 23 novembre 2020

Jeudi 21 décembre, je n'ai pu résister à l'envie d'immortaliser ce beau lever de soleil à La Londe-les-Maures.

Le lendemain, nous dormons à la pointe de la Cride.

C'est là que nous prélevons une branche de résineux pour en faire notre sapin de Noël.

Chenoa est contente de fabriquer des guirlandes avec sa touche personnelle.

Nous fêtons Noël à Carry-le-Rouet où le beau temps est toujours de la partie. Nous avons une pensée pour ceux, plus au nord, qui n'ont pas cette chance!

A partir du 27 décembre, le vent s'intensifie alors que nous sommes à Port-Saint-Louis-du-Rhône. Nous trouvons finalement refuge à St Rémy-de-Provence qui semble protégée par les Alpilles.

En traversant la Camargue, on aperçoit les fameux chevaux blancs et les flamands roses.

Nous passons par la ville fortifiée d'Aigues-Mortes et par Nîmes et sa célèbre arène.

Le 1er janvier, nous retournons à St Rémy-de-Provence afin de nous protéger du vent qui revient à l'ouest. Nous en profitons pour faire une petite ballade vers les ruines de la ville romaine de Glanum. Il y a notamment une arche et un mausolée datant respectivement de 20 ap JC et 30 av JC.

Le lendemain, nous allons tout à l'ouest, prés de Perpignan. Nous avons rendez-vous à Saint-Estève pour l'entretien du camping-car. Nous dormons près d'un étang. Lors d'une ballade autour de celui-ci nous rencontrons un ragondin.

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On arrive le 5 janvier 2018 en Espagne par La Jonquera où sont établis de nombreux magasins. Nous décidons de rejoindre la côte est et stoppons pour la nuit à Roses. La route se pratique bien entre les collines couvertes de résineux, de vignes et d'oliviers.

Le lendemain, au sud de Roses, le relief est très plat et les paysages peu attractifs. On décide alors de passer rapidement la Costa Brava très bétonnée. Le mauvais temps nous pousse également à passer Barcelone (déjà vue en 2015) et nous descendons jusqu'à Vilanova i la Geltrù. Petite surprise en se promenant le lendemain sur le bord de mer: des perruches ont élu domicile dans les palmiers.

A Castellòn de la Plana, après avoir vu une quantité innombrable d'orangers et mandariniers le long des routes, le ciel radieux nous incite à y rester 2 jours.

On continue vers le sud et les routes sont toujours bordées de vergers.

Le 14 janvier, la Cumbre del Sol nous offre de beaux points de vue, comme au Mirador del Poble où nous surplombons la Cala del Moraig.

A Altéa, nous découvrons l'église orthodoxe russe de l'Archange St Michel, surprenante par le choix de son matériau: elle est en effet construite en rondins de bois.

Après Alicante, on va un peu plus loin dans les terres vers l'ouest, en passant par Murcia et Lorca. Le paysage est superbe, toujours ponctué de montagnes et de sols aux couleurs variées, de cultures de kiwis et de maraîchages (artichauts, brocolis).

L'ambiance est la même au lac de Negratin à Freila où nous dormons le 18 janvier.

Le lendemain nous passons par Guadix où subsiste un quartier de maisons troglodytes; elles sont en parties construites dans la roche de la colline surplombant les quartiers plus récents.

Les températures s'annonçant plus fraîches vers l'ouest, on décide de rejoindre le bord de mer, au sud du pays. Cela nous fait contourner la Sierra Nevada, dont les sommets sont enneigés en cette saison.

Sur la route nous profitons du coucher de soleil; celui-ci nous accompagne jusqu'à notre arrivée sur la plage de Motril.

Le 20 janvier, le temps clément nous a incité à nous baigner mais l'eau est encore très fraîche.

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Publié le 23 novembre 2020

Superbe journée à Nerja. On croise beaucoup de fleurs "Oiseau de Paradis" (Strelitzia) en se promenant sur le bord de mer.

En direction de Màlaga, les cultures d'oliviers sont très pratiquées.

Mercredi 24 janvier, nous visitons Antequera surplombée par la château d'Alcazaba. Nous montons jusqu'au château d'où nous avons vue sur toute la ville et au-delà.

Dans les rues qui y mènent, nous passons devant des habitations aux portes ouvertes.

Il persiste également dans cette ville des ruines de thermes romains.

Eglise de San Sebastian 

Le lendemain, visite d'Osuna avec quelques vieux bâtiments aux façades richement sculptées.

A notre retour, un troupeau de chèvres et de moutons est venu paître devant le parking de supermarché sur lequel nous étions garés.

Ayant prévu de visiter l'Andalousie avec les parents plus tard, on se rend rapidement au Portugal. Le 27 janvier on s'installe le long de la plage de Cabezo, sous un soleil radieux, à Castro Marim.

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Publié le 23 novembre 2020

Dès les premiers jours de notre arrivée au Portugal, le contraste est saisissant: ce pays est beaucoup plus vert que l'Espagne, les plantes herbacées bien plus présentes.

Faire un barbecue demande de la surveillance car la gente féline locale est aux aguets!

Promenade le 30 janvier sur les falaises de l'Algarve à Benagil.

On se dirige ensuite dans les montagnes et admirons sur la route les mimosas et eucalyptus qui composent un ensemble harmonieux. Le soir nous passons un agréable moment à Alferce en compagnie d'Anny et Colin, un couple de britanniques.

Le 2 février, c'est à Sines que nous faisons une étape, ville natale de Vasco de Gama. C'est également le plus grand port du Portugal doté d'un terminal gazier alimentant une partie de l'Europe.

On observe de temps à autres des cigognes en plein vol, et on aperçoit quelques nids haut perchés comme à Alcacer do Sal, sur le clocher de l'église.

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Publié le 23 novembre 2020

Lundi 5 février, on passe la nuit sur la Praia Figuerinha à Setùbal.

Le lendemain, on traverse Lisbonne en empruntant le pont du 25 avril, nommé ainsi en mémoire de la Révolution des Œillets de 1974, qui mit fin à à la dictature de Salazar Nous sommes passés prés de la cathédrale Santa Maria Maior.

Nous dormons à Colares, village de montagne par lequel passe un tramway qui transporte des voyageurs mais également des marchandises quand il tracte une remorque.

Mardi 6, nous faisons halte à Mafra où nous visitons le palais royal


Il est construit autour d'une basilique doté du plus grand orgue du monde, constitué de six éléments.

L'intérieur du palais est somptueux:

Nous sommes passés dans la salle de jeux (équipée d'un billard français en arrière plan), la salle de chasse et la magnifique bibliothèque riche de 36000 ouvrages.

La visite a permis en outre de voir des livres français qui ont servi à la réalisation du bâtiment.

Samedi 10, en remontant vers le nord, on admire les beaux bateaux de pêche à Aveiro, surnommée la "Venise portugaise".

Plus loin sur la route, nous apercevons des nids de cigognes.

Le lendemain, on prend le déjeuner à Vila Do Conde où il est possible de visiter une réplique de caravelle.

On repasse en Espagne le 12 février. Le temps tourne très rapidement à la pluie alors que nous longeons la côte nord.

Le 19 février, nous passons quelques jours en France; les parents nous rejoignent à Bidart le 22.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous passons la nuit prés de la rivière Bidasoa à Biriatou qui constitue une frontière naturelle entre la France et l'Espagne.

Le 23 février, on s'arrête à Pancorbo, charmant petit village à flanc de montagne. C'est là que nous faisons la connaissance de Felipe, ferronnier d'art de 88 ans, dont les œuvres sont exposées tout autour de l'église.

On continue vers le sud en direction de Burgos. Les arbres se font rares, c'est un paysage de plaines et collines. Nous voyons régulièrement des silhouettes de taureau, emblème de l'Espagne. Au loin, on aperçoit les sommets enneigés de la Sierra de la Demanda.

Une fois passé Madrid, nous nous arrêtons déjeuner à Tembleque, ville typique de La Mancha. On retrouve la chaleur qui nous pousse à sortir les tables et chaises.

Nous continuons la route et passons les montagnes de Tolède; le soir nous trouvons refuge dans un champ d'oliviers à Carboneros.

Le lendemain, toujours plus au sud, on s'arrête déjeuner au Parque del Cubillas. Superbe vue sur la Sierra Nevada.

Nous continuons la descente jusqu'à Motril. Sur la route, on aperçoit des amandiers en fleurs et on passe près du barrage de Guadalfeo.

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Publié le 23 novembre 2020

Sous le soleil du 27 février, on admire les palmiers du parc d'Almuñecar dont les statues réalisées par un artiste syrien ornent les allées.

Derrière, des ruines romaines de bâtiments de salaison de poissons sont visibles.

Nous montons vers la vieille ville et son château.

Détour par le célèbre rocher de Gibraltar. Le vent et la pluie sont au rendez-vous.

Le lendemain le mauvais temps ne nous lâche pas, mais nous décidons de le braver pour visiter Cadix.

Samedi 3 mars, nous passons la journée à visiter Séville.

La matinée est consacrée à la Place d'Espagne, construite pour l'Exposition Universelle de 1929.

Puis, on descend vers l'Alcàzar situé face à la cathédrale. On croise de nombreuses calèches destinées à la visite de la ville par des touristes.

Après un déjeuner dans un petit restaurant sympathique, on pénètre dans l'Alcàzar, magnifique palais de style mauresque dont la construction débuta en 844.

Le lendemain matin nous traversons Séville en camping-car pour admirer une architecture beaucoup plus moderne: la Metropol Parasol, un centre commercial réalisé en bois.

Après avoir eu des sueurs froides en se faufilant dans les minuscules rues du vieux Séville, nous prenons la direction de Cordoue. Un paysage de plaines et de collines se déroule devant nous.

Petite visite de Cordoue l'après-midi. Nous avons vu l'extérieur de l'Alcàzar, l'arc de triomphe et le pont romain.

Lundi 5 mars, dernier jour en compagnie des parents à Valdepeñas, petite ville de la Manche.

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Publié le 23 novembre 2020

A la recherche de soleil et de chaleur, on se dirige vers la côte est. On retrouve rapidement le ciel bleu sur la route où le paysage est parsemé de vignes, d'oliviers et d'orangers.

De passage pour la nuit à Simat de la Valldigna, nous découvrons son monastère cistercien datant de 1297.

Nous continuons la route jusqu'à Faro de Cullera où l'on goûte au plaisir d'un petit bain de mer et de soleil d'hiver le 9 mars.

Le 11 mars, nous visitons Valence. Nous commençons par la vieille ville avec ses nombreux bâtiments anciens.

Les tours de l'ancienne fortification sont magnifiques.

Nous avons visité le musée des roches (casa de las rocas) qui abrite les chars utilisés lors des processions de la Semaine Sainte.

On remarque beaucoup d'art de rue.

Petit détour par la Cité des Arts et des Sciences à l'architecture futuriste.

On remonte vers le nord et faisons une halte de 2 jours à Torre Blanca sur la commune de Torre Nostra.

Rémi étant pris d'une rage de dents, nous devons abréger notre séjour en Espagne, et passons par la frontière à La Jonquera pour regagner la France. Retour à Quettehou, donc, le 19 mars. Prochain départ prévu le 1er mai pour le Royaume-Uni.

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Publié le 23 novembre 2020

Partis de Dieppe le 1er mai, nous arrivons à Newhaven dans l'après-midi. La journée est ensoleillée, le paysage est très vert, nous voyons quelques moutons. Nous passons la première nuit en campagne à Devil's Dyke.

Le lendemain, après une matinée pluvieuse, le temps s'améliore lentement. Cela nous permet d'observer un magnifique arc-en-ciel.

Le 3 mai nous dormons au bord de l'étang de Shakerley sur lequel vivent des cygnes, canards et oies bernaches.

Avant d'arriver en Ecosse les paysages changent déjà, nous voyons les collines du Lake District National Park. Le soir nous nous arrêtons pour la nuit à Penrith, face au Brougham Hall.

On arrive en Ecosse samedi 5 mai. On s'arrête au Caerlaverock Castle. ici les vaches sont dans les champs entourées de leurs petits.

Le lendemain, le temps est superbe. Nous allons à l'intérieur du pays au milieu de montagnes somptueuses.

Cette route nous amène à Traquair House, plus vieux manoir écossais inhabité. C'est l'ancienne résidence des rois d'Ecosse.

Le 7 mai, petite halte à la Rosslyn Chapel, rendue célèbre par le livre Da Vinci Code. C'est une chapelle richement sculptée avec de nombreux symboles païens et maçonniques. Il est interdit de photographier l'intérieur et le prix de l'entrée est prohibitif.

Nous continuons la journée en allant à la Falkirk Wheel, le premier ascenseur rotatif à bateaux au monde qui remplace onze écluses pour joindre deux canaux. Haut de 35m, il tourne en moins de 5 min en déplaçant des barges de 500 tonnes.

Nous passons la nuit à Culross et le lendemain matin nous faisons une ballade à la Culross Abbey fondée en 1217.

Vue des hauteurs de Kirkcaldy 

Le soir nous bivouaquons à Tayport. Le lendemain nous faisons une randonnée en bord de mer du Nord en espérant y voir des phoques, mais il est encore un peu tôt dans la saison.

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Publié le 23 novembre 2020

Le 10 mai, le déjeuner consiste en une dégustation de produits locaux à Arbroath: pudding de haggis (abats de mouton), filet de saumon cuit fumé et Smocky (ou Haddock, aiglefin fumé). Délicieux!

Sur la route vers le nord, on observe beaucoup de champs cultivés ainsi que des troupeaux de bovins aux robes variées.

Une série de pierres sculptées datant de la période Picte (vers 600 après JC) ponctue la route d'Aberlemno: Cross Stone, Road Side Cross, Croissant Stone et Serpent Stone. La signification de certains signes demeure encore inconnue.

Nous passons près de Perthand Kinross, au coeur de l'Ecosse, où le paysage devient plus montagneux et moins vert.

En pleine montagne, nous faisons escale à Glenshee, station de ski où il persiste un peu de neige.

Le lendemain, on prend la direction du nord où l'on croise de nombreux troupeaux.

On n'oublie pas de faire une étape à Dufftown le 12 mai, car c'est la capitale du whisky écossais.

Le lendemain la visite de la distillerie Cardhu s'impose.

Puis, on admire , à Elgin, la cathédrale en ruines et le jardin biblique.

Le soir, c'est à Nairn, le long de la plus longue plage d'Ecosse que l'on élit domicile. De là, on a la vue sur Black Isle.

En pleine nuit, on se réveille vers 3h30 et l'on s'aperçoit que le jour pointe déjà!

Lundi 14 mai, on va justement sur Black Isle où on visite le Groam House Museum, musée de pierres Pictes à Rosemarkie.

En Ecosse, ils aiment dédier les bancs publics aux disparus. Nous en avons vus de beaux près du musée.

Le lendemain, petite ballade le long de la rivière Ness, à Inverness en passant par les Nessie Islands.

En reprenant la route, rencontre avec la nature.

Après un bref passage à Drumnadrochit, berceau du monstre du Loch Ness (surnommé Nessie), on se met en route vers Urquhart Castle.

Nous traversons les Highlands vers l'île de Skye et passons au milieu de forêts de sapins; le paysage devient plus montagneux. La constante est que l'on voit toujours des moutons.

Avant d'entrer sur l'île, visite d'Eilean Donan Castle dans une ambiance de cornemuse. Ce château est célèbre pour avoir servi de décor à une trentaine de films dont Highlander et un James Bond.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous arrivons sur l'île de Skye, reliée à l'Ecosse par le Skye Bridge, le soir du 16 mai. Après une nuit à Kyleakin, on prend la direction du Dunvegan Castle.

Dunvegan Castle est le fief du clan MacLeod et le lieu privilégié pour voir des phoques. Après maintes difficultés, nous avons réussi à en apercevoir quelques-uns. Merci au zoom car ils sont sur un îlot au milieu du bras de mer.

On continue en faisant le tour de la partie nord-est de l'île. On passe par Fairy Glen, paysages de collines coniques miniatures

On s'arrête également visiter le Skye Museum of Island Life, en fait des cottages au toit de chaume comme ils étaient au XVIIIe et début du XIXe siècle.

Nous poursuivons notre route en traversant de magnifiques paysages peuplés de moutons.

Nous passons la nuit à Portree, la plus grande ville de l'île.

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Publié le 23 novembre 2020

Sortis de l'île de Skye,on s'arrête de nouveau à Eilean Donan Castle que l'on apprécie de pouvoir admirer à marée haute.

On redescend vers le sud, direction Fort William; on savoure le paysage.

Dans le Glen Nevis, nous allons voir les Lower Falls. C'est dans cette région que fut tourné le film "Braveheart".

Dimanche 20 mai, la journée pluvieuse nous pousse à visiter le musée "Treasures of the Earth", exposant des pierres et cristaux ainsi que des fossiles.

Nous continuons notre descente vers l'Angleterre en longeant le Loch Lomond. Au bout de celui-ci est amarré le bateau à roues à aubes "The Maid of the Loch" datant des années 50.

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Publié le 23 novembre 2020

Le 23 mai, nous franchissons la frontière et arrivons au mur d'Adrien, du nom de l'empereur romain qui ordonna sa construction au nord de l'Angleterre en l'an 122, afin de se prémunir d'une attaque des Pictes.

Le fort de Vilandra et le temple de Mithra sont d'autres vestiges de l'empire romain.

Jeudi 24, une petite ballade sur la plage de Black Hall Rock révèle une belle variété de cailloux et de roches.

Bref passage par Scarborough, petite "Las Vegas" anglaise.

A Gainsborough, on peut voir Old Hall, manoir à colombages du 15ème siècle ainsi que la bibliothèque de la ville.

Dimanche 27 mai, on aperçoit à Tattershall le château du 13ème siècle reconstruit au 15ème.

L'église à proximité est remarquable par l'importance de ses ouvertures.

Le lendemain, nous faisons la visite de l'Imperial War Museum situé à Duxford, recélant une impressionnante collection d'avions de chasse et d'avions civils. Nous avons pu entrer dans un Concorde et voir des avions militaires mythiques tels le Blackbird.

Jeudi 31, on fait une halte à Windsor, ville de la résidence royale s'impose sur les hauteurs de la ville. Les décorations du mariage récent du Prince Harry et de Meghan Markle sont encore visibles.

La route se poursuit jusqu'à Newhaven d'où nous reprenons le bateau le 3 juin pour Dieppe.

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Publié le 23 novembre 2020

La première partie de notre périple est terminée. Ce tour d'Europe nous a beaucoup plu, nous a appris d'autres façons de vivre et nous a fait connaître les différentes origines des peuples de ce continent.

Nous avons surtout profité des magnifiques paysages.

Durant 277 jours nous avons parcouru environ 26000 km sur différentes routes à travers 14 pays traversant 14 parallèles et 15 méridiens.

Nous avons vu 6 mers et un océan. On a bien profité des mers Adriatique, Égée et Ionienne et avons gouté à la Méditerranée en janvier et mars.

Une belle expérience vécue en famille qui reprend le 2 juillet avec un départ pour Montréal et un périple en Amérique du Nord.