Lîle des mascareignes présente une belle diversité de paysages qui en fait un paradis pour les amateurs de pleine nature
Du 9 au 27 octobre 2021
19 jours
Partager ce carnet de voyage
1

En raison de la pandémie et des restrictions sanitaires le voyage a été reporté 2 fois.

Le départ est imminent, je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour vous conter mes balades sur l'île verte


carte réunion 
Paysage réunionnais
2

Après 11 heures d’un vol de nuit depuis Paris, l’arrivée au matin au dessus de l’Océan Indien et sous le soleil de La Réunion est déjà en soi un moment particulier et fort.

Température estivale 28 degrés, 2 heures de décalage et dépaysement total dès la sortie de l'aéroport.

Direction location de voiture pour parfaire nos visites, puis rendez vous au Sud de l'île à St Joseph pour notre hébergement. Nous longeons la côte sauvage battue par l’océan, plages, terres volcaniques et villages créoles...

3

J'ai pris un peu de retard pour vous donner des nouvelles, mais les réveils des 4h00 du matin pour voir les panoramas incontournables et des journées de marche pour crapahuter les montagnes puis la conduite attentionnée des routes sinueuses, font que le soir, je n'ai plus de vitalité et de courage. Il me faut du sommeil réparateur.

Voici les visites de lundi, mardi, mercredi

Le caractère unique de l'île Intense est le fruit de son activité volcanique et de ses fortes érosions.

La Réunion compte deux massifs montagneux : le piton de la Fournaise situé sur le flanc sud-est de l'île et le piton des Neiges qui occupe près de deux tiers du territoire au nord-ouest.

Nous avons pour le moment visité le massif du Piton de la Fournaise, le cirque de Salazie puis le piton Maïdo.

L'île appartient à ceux qui se lèvent tôt pour garantir une vue dégagée des sites remarquables car les premiers rayons du soleil éclairent progressivement les sommets. Donc lever 5h00 pour ensuite prendre la route très serpentée des montagnes.

Maïdo : 2205 m d'altitude

Salazie : 3070.m

Piton de la Fournaise : 2632 m

Le piton de la Fournaise est l'un des volcans les plus actifs, pour l'atteindre optez pour la voiture, direction le Tampon puis la plaine des Cafres jusqu'à la Cité du Volcan à Bourg Murat (commencement de la route des sentiers volcaniques). Préparez vous à traverser des paysages spectaculaires.

Bien avant le volcan lui-même on traverse des paysages déserts en prenant de l'altitude. Depuis Bourg-Murat on croise pendant 30km des pâturages, une forêt de cryptomerias avant que la végétation disparaisse. Puis on roule à travers un paysage minéral et lunaire. On a fait une pause pour voir l'impressionnant cratère Commerson. Puis vision surréaliste de la plaine des sables, le goudron cède la place à une piste et nous roulons lentement. C'est la fin de la route au belvédère Pas de Bellecombe à 2400 m d'altitude. Malheureusement le temps était très nuageux et nous n'avons pas pu admirer le panorama exceptionnel. Nous allons y retourner avant la fin de notre voyage.

Prévoir un lainage et vêtement de pluie car le temps change rapidement en montagne sur l' île intense

Montée vers le Piton de la Fournaise

Le cirque de Salazie est le plus verdoyant. Ici la nature est omniprésente et l'eau jaillit en d'innombrables cascades. Salazie abrite des maisons typiquement créoles. La nature à l'état pur se donne en spectacle, sur le trajet, on observe de multiples cascades : la cascade BLANCHE, une des plus hautes de l'île, la voile de la mariée ou encore la célèbre "pisse en l'air" qui tombe directement sur la route.

Le trajet pour monter à Salazie est un enchantement, on y découvre le Village d'Hell-Bourg (un des plus beaux villages de France). Le cirque de Salazie abrite des trésors du patrimoine naturel Réunionnais comme les forêts de Belouve et de Bebour.

L'activité de la commune de Salazie repose sur la culture vivrière dont le célèbre chouchou (légume de la famille des cucurbitacées ) l'élevage porcin et le tourisme.

Le cirque de Salazie 

Le piton Maïdo dans les hauts de St Paul permet à ceux qui ne veulent pas randonner de voir une vue sur le cirque de Mafate. La route est très sinueuse et devient intéressante car elle abrite de nombreuses distilleries de plantes et notamment du géranium

A 2205 m d'altitude le Maïdo contemple les plus hauts sommets de la Réunion : le Gros Morne (3019 m), le piton des Neiges (3070 m), le Grand Bénare (2896 m), la roche Écrite (2277 m). Du haut du bord des remparts après 7km de chemin caillouteux on peut voir plusieurs petits villages dont les Orangers, Grand Place, Ilet à Bourse ou Roche Plate.

Nous n'avons malheureusement pas pu voir le panorama dans sa totalité car les nuages s'invitent régulièrement dans le décor (photos) mieux vaut consulter la météo et partir tôt pour y aller dans les premières heures. Et puis le jour de notre visite sur le site, la gendarmerie a balisé le belvédère car 3 jours auparavant un crash d'Ulm s'est produit sur la paroi du Maïdo. Le pilote et un jeune touriste sont décédés à environ 30 m en dessous du belvédère.

Le piton Maïdo 
4

Une escapade vers les coulées volcaniques s'impose si vous venez à la Réunion.

Accessible vers St Philippe, vous découvrez des paysages arides et basaltiques. Les coulées successives qui ont atteint la mer dans le Grand Brûlé fascinent car elles offrent des paysages sublimes. Sur plusieurs kilomètres, on observe sur des panneaux au bord de la route, les stigmates des grandes éruptions qui se sont succédés par le passé.

L'église de Sainte Rose "Notre-Dame des laves" lors d'une coulée du volcan en 1977, fut encerclée miraculeusement. Le Piton de la Fournaise fait de nombreux dégâts, les coulées de lave brûlent toute la ville sauf la nef de l'église tandis qu'un autre bras de lave la contourne et s'enfonce dans la mer ! Depuis le batiment est devenu un symbole et un des plus grands lieux de culte de l'île.

Le long de la RN2 vous passerez devant Sainte-Anne connue pour son église catholique originale classée "Monuments historiques" qui a servi de décor au film de François Truffaut "la sirène du Mississipi" avec avec Jean Paul Belmondo et Catherine Deneuve.


Église Ste Rose
Église Ste Anne
Église Ste Anne
La route des laves 
5

Ce marché a lieu toute la journée, les Vendredis et les matins du samedi, sur le front de mer.

Il est haut en couleurs, en senteurs et vous découvrez dès votre arrivée l'ambiance créole.

Produits artisanaux, vêtements, épices, fruits et légumes exotiques, dégustation de spécialités créoles : bonbons piments, samoussas, rougail saucisses, caris de poulet..... On y aperçoit d'autres spécialités chinoises, indiennes, africaines....

Quelques précautions à prendre sur les marchés pour la Vanille Bourbon car celle proposée sur les étals provient de Madagascar et non de la Réunion ! Mieux vaut acheter dans une plantation sur l'île.

Le marché de Saint-Paul 
6

Située près de Saint-Joseph, la rivière Langevin perchée à 1200 m d'altitude est adaptée au canyoning.Nous parcourons une route étroite sur une dizaine de kilomètres jusqu'à l'impressionnante cascade de Grand Galet, une des plus fréquentées de la Réunion où chaque dimanche les Réunionnais viennent pique-niquer en famille.

Les plus fous se jettent à l'eau empruntant les falaises pour sauter dans les bassins en contrebas. La rivière est constituée de plusieurs cavités où l'on peut se baigner même si l'eau est un peu fraîche.

La cascade Grand Galet - rivière Langevin 

LA BAIE DE MANAPANY

Située peu avant Saint Joseph, la baie de Manapany offre un panorama sauvage de l'océan indien. Sa côte offre un bassin d'eau de mer aménagé mais non surveillé pour permettre la baignade. Chaussures de plage indispensables car le fond du bassin est rocheux. Ne pas se baigner hors de l'aménagement, il peut y avoir des requins ! Cet endroit assure un spectacle magnifique, le battement incessant des vagues à l’encontre des côtes abruptes. Sa végétation abrite une espèce endémique unique à La Réunion le gecko, lézard vert de Manapany. (que nous n'avons pas vu ! )

La baie de Manapany et son bassin 
7

Ce charmant village est situé entre deux rivières : le bras de Cilaos et le bras de la Plaine. Entre-Deux possède des maisons en bois avec un toit en tôle, une terrasse sur le devant de la maison (varangue en créole) et de jolis lambrequins (décorations blanches sous les toits), ce qui lui donne une certaine authenticité. On découvre ainsi l'art de vivre à la créole. Ces charmantes cases colorées sont entourées de jardins abondamment fleuris et parfumés. (manguiers, letchis, avocatiers, bananiers...) Les environs du petit village offrent de belles promenades.

Le village Entre-Deux et ses cases créoles 
8

Un des plus beaux temples hindous de Saint-Pierre.

Le nom du temple signifie "À notre mère Karli". Construit en 1972 et restauré en 1988, il est dédié à la déesse Karli (aux yeux et à la peau foncée) , qui est une représentation de la déesse Shakti. Les dieux firent appel à elle pour vaincre le démon Raktabija. Lors de la bataille contre ce démon, elle fut empoisonnée en buvant le sang de ce dernier pour éviter de donner naissance à son clone. Elle entra dans une folie en dansant frénétiquement, mettant en péril l'équilibre du monde. Pour l'apaiser, Shiva se coucha à ses pieds, ce qui stoppa la danse destructrice.

Pour accéder au temple on passe sous une grande arche colorée, passage entre le profane et le sacré.

Temple Tamoul de Saint-Pierre 
9

On y accède par une petite route étroite à flanc de falaise, surnommée la route aux 400 virages. Elle longe une impressionnante ravine. Le trajet en met plein la vue !

Cilaos (1700 m d'altitude) à un charme incomparable. Le Grand Bénare, le col des Trois Salazes et le Piton des Neiges font partis du relief basaltique qui borde ce village créole.

Avant 1848, Cilaos fut le refuge des esclaves, puis après l'abolition de l'esclavage, les blancs desargentés s'exilèrent dans le village où la coexistence fut pacifique avec les anciens esclaves : les mariages mixtes furent nombreux.

Aujourd'hui, Cilaos est une destination touristique en plein développement. Elle est devenue une station thermale renommée pour ses vertus curatives et son eau pétillante, mais aussi pour sa production de lentilles de petite taille et traditionnellement servies avec du riz.

Au coeur du cirque de Cilaos on découvre également un vignoble de l'extrême, des hectares de vignes plantés en plateaux ou en terrasse, travaillée uniquement à la main par des viticulteurs. La vigne sur ce sol volcanique s’étage de 600 à 1300 m d’altitude. Sept variétés constituent aujourd'hui l'encépagement du vin de Pays de Cilaos : chenin blanc, Verdelho et gros manseng en blanc, malbec, pinot noir, gamay et syrah en rouge.

Cilaos et le Piton des Neiges 
10

La Plantation de vanille Ravily est une production authentique bio de La Réunion. Une visite guidée de la plantation se fait sur rdv avec François.

Sa plantation est située en milieu naturel au cœur d'une forêt primaire tropicale, près du chemin de la cage aux lions, entourée d'une multitude d'espèces endémiques, d'une papayeraie, d'une palmeraie et d'un verger créole, sur une ancienne coulée de lave.

Durant 2 heures, on apprend tous les secrets de la culture de vanille : de la plantation de la liane à la transformation de la gousse de vanille.

La vanille est une orchidée dont le fruit est comestible. C'est une liane qui peut atteindre 15 mètres de long, pour pousser elle a besoin d'un tuteur vivant (le filao, le giroflier, le palmiste rouge, l’acacia ou le draceana) et elle s'accroche grâce à ses racines adventives. Il faut attendre trois ans avant de voir s’épanouir les premières fleurs odorantes jaune clair. Mais si la vanille n’a aucun problème pour grandir, son inflorescence hermaphrodite a besoin d’un insecte particulier pour être fécondé et ainsi donner des gousses. Il s’agit de l’abeille Melipone que l’on ne trouve qu’au Mexique et qui n’a pas été invitée au voyage jusqu’à la Réunion. La fleur doit alors être fécondée manuellement selon un rituel immuable découvert par un jeune esclave créole, Edmond Albius en 1841.

Cette opération de fecondation se déroule d’octobre à décembre. Le travail est minutieux et généralement assuré par une main féminine, à l’aide d’une épine de citronnier ou d’une petite pointe de bambou. Les fleurs éclosent durant la nuit et doivent être fécondées dans la matinée. Le principe de la fécondation de la vanille se décompose en trois mouvements. On saisit la pointe de la fleur avec la main gauche et on découpe la corolle avec une petite pointe. On soulève délicatement avec une petite pointe en bambou le pistil (organe femelle) et on le redresse. On appuie délicatement avec le pouce de la main gauche pour que l’étamine (mâle) puisse s’incliner vers l’organe femelle et féconder la fleur. On recommence ainsi de suite pour chaque fleur. La manière de polliniser la fleur va déterminer la beauté de la gousse, sa longueur et son arôme, en fonction du nombre de graines fécondées.Les fruits sont regroupés en longues grappes pendantes composées de capsules et non de gousses, comme on le croit. Elles mesurent de 12 à 20 cm de long et renferment un grand nombre de graines. Une liane de vanille peut porter plusieurs grappe , 8 à 10 gousses sont seulement conservées car on élimine les gousses trop petites ou endommagées par les insectes. Ainsi, chaque plant produit une centaine de gousses contenant des milliers de petites graines odoriférantes contenant la vanilline. Les fruits sont récoltés environ sept à neuf mois après la pollinisation. Arrivée à maturité sur le plant, la gousse de vanille prend naturellement une couleur brun chocolat. Elle se fend sur toute sa longueur, libérant ainsi son parfum. Il faut donc récolter la vanille juste avant son ouverture. La récolte commence en juin pour se terminer mi octobre. On récolte les capsules lorsqu’elles sont encore un peu jaunes ou vertes. Elles contiennent chacune environ 2000 graines mais n’ont alors ni goût ni odeur.

Après la récolte, il faut 2 ans de transformation, échaudage, étuvage, séchage et affinage avant de proposer les bâtons de vanille à la vente.

Entassées dans de grandes corbeilles en osier, les gousses sont plongées dans un bain brûlant à 65°C pendant trois minutes pour stopper la maturation. Elles sont ensuite enfermées dans des couvertures pendant 24 heures. Elles se mettent à transpirer et étuver, le temps de se transformer et de mûrir, prenant alors leur couleur brune caractéristique. Elles sont ensuite mises à sécher sur des palettes ou des claies en bois au soleil pendant une dizaine de jours puis un séchage à l’ombre pendant deux ou trois mois. Une fois séchées, elles sont empaquetées, puis enfermées dans de grandes malles en teck. Là, les précieuses gousses vont encore mûrir pendant un an, s’affiner et affirmer leur parfum inimitable qui présente, à la Réunion, une note de pruneau et de réglisse.

Les gousses sont noires, souples et brillantes. On doit pouvoir faire un noeud sans les casser. Triées, calibrées et mesurées, les gousses de vanille sont liées en petits fagots odorants. Elles seront alors prêtes, dans leur habit noir, un peu huileux, où le spécialiste sait reconnaître la cristallisation du principe odorant, la vanilline, que ne remplacera jamais son homologue synthétique.

La vanille givrée est la plus délicieuse des vanilles. Elle est ainsi nommée car à la suite d’une longue préparation, de fins cristaux apparaissent naturellement à la surface de la gousse lui donnant l’aspect d’un givre presque blanc. Cela signifie que la vanille n’est pas passée au four, qu’elle n’a pas non plus été lavée dans l’eau bouillante et qu’aucun conservateur chimique ne lui est associé.

La vanille est commercialisée en gousses, bien sûr, mais aussi en poudre. On peut aussi trouver de la vanille liquide ainsi que du sel de vanille, du café vanille, du rhum à la vanille et du sucre vanillé.

La vanilline trouve aussi sa place dans d’autres domaines que l’alimentation.

L’industrie pharmaceutique l’utilise pour lutter contre la maladie de Parkinson. Elle a su aussi tenter bien des parfumeurs qui aiment par dessus tout cette odeur, qui sait donner «de l’âme à la peau».

Bien utiliser sa gousse de vanille

L’arôme naturel de la vanille est infiniment subtil. En effet, la nature combine de 50 à 60 éléments différents pour donner au parfum toute sa plénitude tandis que les copies chimiques ne renferment au mieux qu’une douzaine de composants. Sa saveur douce et raffinée se marie à merveille avec les mets sucrés mais les Grands Chefs cuisiniers l’associent avec bonheur aux plats salés.

Les gousses fraîches se conservent un an sans perdre leur parfum à condition de les conserver au sec, à l’abri de l’air et de la lumière.

La vanille dans la gastronomie réunionnaise.

Le Canard à la vanille

Ingrédients : 1 canard de 2kg, 3 gousses de vanille, 1 litre de vin rouge, 3 oignons, 3 gousses d’ail, 3 tomates, 150gr de champignons de Paris, 1 cuillère à café de curcuma, 3 cm de gingembre, huile, sel, poivre.

Recette : La veille, coupez le canard en morceaux et faites mariner toute la nuit dans un saladier avec deux cuillères à soupe d’huile, les champignons, le vin, sel, poivre et la pulpe des 3 gousses de vanille.

Puis le jour du repas, réchauffez un fond de marinade dans une marmite et faites roussir les morceaux de canard à feu vif. Pilez l’ail et le gingembre, coupez les tomates et les oignons. Une fois les morceaux de canard bien dorés, ajoutez et faites roussir les oignons puis le mélange ail/gingembre. Ajoutez et laissez réduire les tomates 2 à 3 minutes. Versez la marinade en y mélangeant le curcuma. Laissez mijoter une heure à feu doux. Remuez de temps en temps et ajoutez de l’eau si nécessaire. En fin de cuisson vous devez avoir une sauce onctueuse.

Gâteau bananes

Ingrédients : 3 bananes bien mûres, 250gr de beurre, 250 gr de farine, 200 gr de sucre de canne en poudre, 1 sachet de levure, 3 oeufs, 1 gousse de vanille, 5 cuillère à soupe de rhum

Epluchez les bananes et les écraser à la fourchette. Laissez bien ramollir le beurre. Dans un saladier, avec les mains, mélangez le beurre bien ramolli, le sucre et la pulpe d’une gousse de vanille. Ajoutez les oeufs battus. Incorporez la moitié de la farine et la moitié des bananes, alternativement. Travaillez la pâte soigneusement pour l’aérer avec une cuillère en bois. Ajoutez le reste de farine, des bananes et la levure. Arrosez avec le rhum et retravaillez le tout. Beurrez et farinez un moule à gâteau, versez la préparation et enfournez à four pas trop chaud. Laissez cuire 45 minutes. Le gâteau est cuit lorsque la pointe de couteau enfoncée au centre ressort sèche. Servez tiède avec une crème anglaise.

Visite d'une plantation de vanille Saint Philippe 
11

Côtes sauvages battues par l’océan, plages, terres volcaniques : voici nos visites faites depuis Saint Joseph, puisque nous étions hébergés non loin de la Rivière Langevin et de la cascade Grand Galet.

Le Gouffre de l'Étang-Salé : un long couloir naturel formé par les roches basaltiques offre un spectacle magnifique de la mer puisque les vagues viennent se fracasser sur la falaise.

Gouffre de l'Étang-Salé

Le souffleur de Saint Leu. C'est une curiosité géologique de la Réunion, dans une cavité rocheuse, sous les assauts répétés de la houle, l’eau s’y engouffre et quelques secondes après le ressac, une gerbe d'eau est expulsée à plusieurs mètres de hauteur. Un véritable feu d'artifice surtout quand la mer est déchaînée.

Le souffleur de Saint Leu

La plage de Saint-Pierre : proche du port de plaisance elle est riche en faune et flore sous-marine. Ne pas oublier masques et tubas !

Plage de Saint Pierre

La plage de Grand-Anse : plage de sable blanc bordée de cocotiers où les familles aiment se retrouver pour un pique-nique. L'endroit est d'une grande beauté mais la houle est régulièrement présente et la baignade dangereuse.

Plage de Grand-Anse

La plage de l’Etang Salé est une des rares plages de sable volcanique à La Réunion, issu d’un mélange de basalte et de corail. Bordée de filaos . Sous un soleil ardent, attention car le sable peut devenir brûlant, les chaussures de plage sont vivement conseillées.

Plage de l'Étang-Salé

La plage de l'hermitage située au sud de la plage des Roches Noires à Saint-Gilles-les-Bains, s'étend sur plus de 7 km. Elle fait partie des plus belles de l'île. On peut s'allonger à l'ombre de ses filaos, se baigner dans une eau limpide et faire du snorkeling au-dessus d'un récif corallien multicolore. C'est principalement cette barrière de corail qui protège naturellement la zone de baignade des requins.


Plage de l'hermitage

Plage du Trou d'eau, petite plage de sable blanc non surveillée, située au sud de la plage Saline-les bains. L'ambiance y est plutôt familiale et le lagon d'une couleur bleu est propice à la baignade et aux activités de découverte (masque tuba, paddle,...)

Plage du Trou d'eau

Le Cap Méchant : un paysage exceptionnel pour admirer les falaises de laves qui se sont formées par les coulées de lave successives et qui plongent dans le bleu de l’océan.

Cap Méchant

Cap Jaune à Vincendo est une falaise de 50 mètres d’hyaloclastite formée par des coulées de lave se déversant dans l’eau. Sa couleur ocre atypique s’explique par les débris de magma vitrifié et de blocs de lave ancienne emprisonnés dans ces hyaloclastites. Au lever et au coucher du soleil la couleur de la roche est magnifique. Pour y accéder on peut admirer la beauté du paysage sauvage marqué par les falaises de lave

Cap Jaune

Le bassin bleu est une réserve naturelle d'eau de mer, située au milieu des roches, alimentée par les grosses vagues et la houle. La baignade est possible, mieux vaut porter des chaussures de plage pour découvrir des poissons et des coraux avec masque et tuba.

Le bassin bleu

La route des Laves est jalonnée de panneaux datant des coulées de lave qui l'ont dévalé et traversé depuis les Grandes Pentes (remparts de Bois-Blanc, du Tremblet...) par les éruptions du Piton de La Fournaise. A visiter l'église Notre-Dame des laves , dont l’histoire est aussi bien magique que catastrophique. En 1977, elle se trouvait sur le chemin d’une énorme coulée de lave. Certains habitants avaient été évacués à temps car leurs maisons ont brûlé. L' église par miracle a échappé au pire car la coulée est passée autour de son enceinte et est seulement rentrée sur quelques mètres sans causer de dégâts. Depuis le site est considéré comme sacré. On a découvert également que l'on peut faire de la spéléologie dans les tunnels de lave. Une activité insolite à faire une prochaine fois !

La route des laves

La pointe du Tremblet et sa plage verte : point de rencontre entre la mer et la coulée de lave de 2007. La végétation est luxuriante et verdoyante, du haut des falaises des cascades se jettent dans la mer, ce qui explique la couleur verte de cette falaise d’où son nom «Plage verte».

Plage verte

Saint Philippe, une des villes les plus proches du Volcan du Piton de la Fournaise. A voir :

Le Jardin des Parfums & des Épices. Durant 1h30 environ, on découvre plus de 1500 espèces de plantes à parfums, à épices, d’ornements, des plantes médicinales, des espèces endémiques rares, arbres remarquables plus que centenaires (bois de pomme, arbres à litchis, …) Ce jardin propose un trésor de la nature Réunionnaise : des plantes à parfums, telles que le vétiver, l’Ylang-ylang… Celles à épices : le giroflier, la cardamone, la vanille… Mais également des fougères, des orchidées, des palmiers et beaucoup d’autres…, sans oublier les arbres fruitiers dont on peut déguster les fruits lorsque la saison le permet.

Jardin des Parfums et Épices

L' Anse cascade située dans le sud, vers le Bois Blanc est un superbe endroit pour venir partager un bon repas. C'est dans un cadre verdoyant sous une palmeraie de toute beauté que les Réunionnais viennent en famille pour le pique nique dominical. La musique se mêle au son du vent et aux bruits de la nature.

Après le déjeuner, une petite balade s'impose dans le parc ombragé d'une palmeraie aux troncs orangés et se diriger vers les diverses cascades pour aller prendre le frais.

L'anse cascade
12

La Cascade Niagara se situe à proximité de Ste-Suzanne. D'une hauteur de 25m, elle tient son nom de son débit important en temps de pluie. Un bassin peu profond, il est déconseillé de s'y baigner car l'eau est trouble. Il est possible d'escalader la falaise et d'admirer la vue d'en haut en toute sécurité grâce à une via ferrata. La descente se fait en tyrolienne.

La cascade Niagara

Bassin de la paix  : Pour accéder au bassin, il faut passer par une petite route puis un chemin très très étroit au milieu des champs de cannes à sucre, et surtout espérer que personne ne croise notre chemin, car pas de possibilité de passer à 2 vehicules. Une fois arrivées sur le parking, nous avons admiré le bassin vu de haut en empruntant le pont. Attention ne pas s'appuyer sur la rambarde, car celle ci n'est pas en très bonne état. Risque de chute ! Le bassin est un point d’eau formé de basalte, rempli par plusieurs cascades et un torrent. La plus importante puise sa source dans la rivière des Roches qui se jette plusieurs kilomètres plus bas dans l’océan Indien. Situé au nord-est de l'île Intense, le bassin est à cheval sur la commune de Bras-Panon et de Saint Benoît.

Il est possible de faire du canyoning pour découvrir sa descente mais aussi de la randonnée aquatique pour aller au fil de l'eau, passer des toboggans et voir le Bassin du Chien, le Bassin Longor ou encore la cascade Tintin.

Bassin La Paix

Le temple du Colosse Ce temple émerveille par ses couleurs vives. Son nom est issu de l'arrivée des engagés indiens à La Réunion au 19ème siècle. On dit qu’un bateau nommé le colosse a fait naufrage non loin de là, c'est pour cela qu’il porte ce nom.

Temple très fréquenté il est dédié à la déesse Pandialé dont la cérémonie a lieu le 1er Janvier. Cette fête consiste à marcher sur un brasier après un carême végétalien de 20 jours.

Temple du Colosse de Saint Benoît

Il y a des endroits discrèts qui ne demandent qu’à être partagés. La Cabane aux épices en est un 😍

C’est sur Saint Benoît que se cache ce restaurant créole niché dans un cadre verdoyant, le dépaysement est total avec vue sur mer.

La décoration est épurée et l'accueil au rendez-vous. Découvrez l'une des spécialités créoles : le bouillon coquilles (plat typique avec des coquilles de rivière dans un bouillon épicé ), ou encore le magret de canard au miel de litchis.

C’est une belle adresse 😍

La cabane aux épices

Le pont de la rivière de l'est fut construit en 1893 par les ingénieurs et industriels Ferdinand Arnodin et Pierre-Joseph Bonnin, spécialistes des ponts à câbles et considérés comme les inventeurs des ponts transbordeur.

Édifié pour relier la région Est à celle du Nord, mais surtout pour développer l’industrie sucrière par le transport des cannes sur un pont et non plus par un passage à gué de la rivière, très risqué et incertain. Le pont est en son temps une innovation majeure pour la Réunion. Il est implanté à 3 500 m du rivage, à 42 m au-dessus de la rivière et mesure 149,5 m de portée. Il était le plus long pont du monde lors de sa livraison.

Le pont est fermé à la circulation routière depuis 1979

Pont de la rivière de l'Est et sa petite chapelle 

La Cascade Jacqueline. Avec ses nombreuses cascades, l'île intense est un véritable paradis naturel. On peut passer des heures à les contempler ou bien se baigner. C'est le cas pour la cascade Jacqueline qui est accessible par un petit sentier au cœur de la végétation.

La cascade Jacqueline
13

La Réunion abrite de nombreuses espèces endémiques, dont une vingtaine de plantes médicinales.

La pratique des tisanes, « zerbaz » en créole, est un héritage culturel sur l’île qui s’est développé au fil des années par le métissage des populations venues de Madagascar, d’Asie, d’Inde.

Partir à la rencontre des tisaneurs pour connaître leur savoir-faire est une occasion unique pour le voyageur de se plonger instinctivement dans la culture réunionnaise.

Un peu d'histoire

Les premiers habitants de La Réunion se tournent rapidement vers les plantes et les ressources naturelles de l'île. En l’absence de médecine biomédicale, ils développent alors un savoir-faire et concoctent remèdes, infusions, décoctions à bases de plantes, de fruits, de feuilles pour soulager ou prévenir certains maux.

Avec la période du marronnage et la fuite des esclaves dans les hauteurs de l’île, la pratique s’étend afin de faire face à des conditions de vie difficiles et aux développement de maladies comme la variole ou la dysenterie. C’est pour cette raison que les cirques et les hauts de l’Ouest de La Réunion sont, encore aujourd’hui, les principaux lieux de cueillettes de plantes à vertus thérapeutiques. La pratique des tisanes fait partie intégrante de la culture réunionnaise et de l’identité même de l’île, et ce, depuis toujours. Transmis de génération en génération grâce aux tisaneurs, cet art est aujourd’hui connu de tous les Réunionnais qui ont plaisir à le partager.

Zilian est un tisanier qui communique avec l’esprit de la Nature.

Nous avons croisé Zilian sur le marché forain de Saint Paul. Enraciné dans la forêt des Hauts, il fait partie de ces rares privilégiés initié au secret des plantes par son arrière grand père. De chaque plante, graine ou racine, il connaît les vertus et le savoir faire de la cueillette, du séchage et des mélanges pour composer ses remèdes naturels. Sur le marché, il partage volontiers son savoir faire, ses échanges philosophiques sont magiques et enrichissants. Son stand présente des plantes, racines, écorces, graines 100% naturels, une alternative à la médecine traditionnelle. Il connaît les bienfaits et les propriétés de dizaines de plantes médicinales, il sait comment les faire sécher sans en perdre les vertus, et comment les mélanger afin d’obtenir une tisane adaptée et sur-mesure. Il détient le secret des bons lieux de cueillette et la période exacte de récolte en fonction de la lune. Aloès, Géranium Rosat, ou encore Bois de reinette… que ce soit pour soulager, pour prévenir, pour détoxifier ou comme l’Ayapana pour soulager des maux d’estomacs, le Ti Baume pour réduire la fièvre, ou encore le Kaloupilé contre l’hypertension. C’est pour cela que Zilian conseille, accompagne et adapte toujours sa pratique et ses préparations en fonction de son client et de ses antécédents.

Zilian le tisaneur sur les marchés de Saint Paul et l'Etang Salé 
14

Malgaches, européens, indiens, chinois… La Réunion a une population métissée et cosmopolite, constituée de plusieurs communautés qui cultivent le savoir vivre ensemble.

Créoles : les Créoles forment la plus grande partie de la population réunionnaise (40 à 50%). Ils sont initialement originaires de Madagascar et d’Afrique (Mozambique, Guinée…), et sont souvent métissés avec les blancs.

Malbars : Ils sont originaires du Sud de l’Inde, et sont issus des grandes vagues d’immigration nécessaires aux plantations après l’abolition de l’esclavage. Les Malbars pratiquent l’hindouisme tamoule. Ils représentent environ 20 à 25% de la population.

Yabs : Descendants des blancs partis s’exiler dans les hauteurs, ils désignent aujourd’hui les créoles blancs des hauts. Ils représentent environ 10 à 15% de la population.

Zoreils : Ils désignent les métropolitains et représentent 10 à 15% de la population. Par dérivation, on appelle Zoréole les métropolitains installés depuis longtemps à La Réunion, et à l’inverse les Kréopolitains désignent les créoles installés depuis longtemps en métropole.

Zarabes : Ce sont les immigrés de l’Ouest de l’Inde arrivés aux XIXè siècle. Ils sont musulmans sunnites et représente 5% environ de la population.

Chinois : Ils sont arrivés au XIXè siècle et sont essentiellement originaires de la région de Canton. Les Chinois sont en général catholiques mais ils célèbrent aussi avec ferveur les fêtes religieuses traditionnelles chinoises. Ils sont environ 3% de la population.

Comoriens : Dernière vague d’immigration sur l’île depuis ces 30 dernières années, les Comoriens sont issus de Mayotte, ils représentent aujourd’hui entre 4 et 6% de l a population.

Une population métissée à La Réunion 
15

La cuisine réunionnaise commence sur les étals des marchés forains aux senteurs et couleurs bigarrées : vanille, ananas Victoria, fruits de la passion, mangues, papayes, curcuma, letchis… Elle a des influences françaises, arabes, indiennes, chinoises et créoles.

Dans la tradition réunionnaise, l’apéritif tient une place importante. On boit un cocktail, un punch, déguste des samoussas, des bouchons et des bonbons piments pour ouvrir l’appétit.

Les plats principaux sont généralement à base de poisson, de porc, ou de volaille et s’accompagnent de riz, de haricots, d'achards, de patates ou de rougail de tomate sans oublier les épices locales : gingembre, curcuma, cannelle, massalé.

Quand aux desserts, ils se mangent dans l’après-midi (gâteau patate)

Voici quelques plats que nous avons adoré :

Entrées

Salade papaye : 1 Papaye verte, 3 Gousses d'ail, 1 cuillère à café d'huile d'olive, 2 cuillères à soupe de jus de citron vert, 1 cuillère à soupe de persil, 1 pincée de piment cayenne, sel et poivre, 2 échalotes hachées finement, 1 cuillère à soupe de ciboulette ciselée. La recette : Lavez la papaye, coupez les deux extrémités de la papaye. Épluchez la papaye et coupez la en deux. Enlevez les graines puis râpez finement la papaye verte, arroser de jus de citron vert. Dans un mixeur ajouter l'ail pelez et écrasez, l'huile, le persil, le piment de cayenne et mixez le tout.

Salade papaye

Le cari volaille : 1 bon poulet fermier, 4 petites tomates, 3 oignons, 3 gousses d'ail, 1 branche de thym, 2 pincées de curcuma, sel, poivre, huile. La recette: Coupez le poulet et le faire revenir dans une grande marmite. Pendant ce temps, coupez les tomates en petits dés et hachez finement les oignons. Ecrasez l'ail, le thym avec le sel et le poivre dans un pilon. Lorsque le poulet est doré, ajoutez les oignons, puis les épices écrasés. Incorporez ensuite les tomates avec le curcuma. Mélangez. Laissez mijoter 5 minutes puis ajoutez-y un verre d'eau. Couvrir et laissez mijoter, retirez du feu lorsque la sauce aura bien réduit. Le cari poulet s'accompagne de riz blanc et de haricots rouges ou gros pois. Ne pas oublier un petit rougail pimenté à côté : 2 grosses tomates, 2 échalotes ou 1 oignon, 1 morceau de gingembre frais , 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1/2 cuillère à café de sel, 1 piment. La Recette : Découpez le piment en deux, retirez soigneusement les pépins. Rincez-le abondamment à l’eau claire. Coupez-le ensuite en petits morceaux. Si vous utilisez du gingembre frais, alors épluchez-le et râpez-le. Épluchez les échalotes et émincez-les. Pilez le gingembre, le piment et les échalotes à la main. Découpez les tomates en 4, retirez-les pépins puis découpez le reste en petits carrés. Mélangez la tomate avec le gingembre, les échalotes, le piment, le sel, les tomates et l’huile. Goutez et ajustez le rougail selon votre gout.

Cari volaille

Le rougail saucisse: 1 kg de saucisses, 6 tomates bien mûres, 3 gousses d’ail, 3 oignons, 1 cuillère à café de curcuma, 3 cuillère à soupe d’huile, sel. La recette : Faites bouillir les saucisses. Dès ébullition, jetez l’eau. Recommencez l’opération une fois. Pendant ce temps, préparez les épices. Hachez les oignons et les tomates. Pilez l’ail et le sel. Egouttez les saucisses. Coupez-les en morceaux. Dans une marmite, faites chauffer l’huile. Faites frire les morceaux de saucisses. Ajoutez les oignons et faites revenir. Ajoutez l’ail, le sel et le curcuma, puis les tomates. Mélangez bien. Baissez le feu et laissez cuire environ 20 mn. Servez chaud avec des haricots rouges, du riz et un bon rougail pimenté (recette plus haut pour le cari volaille)

Rougail saucisses

Le gâteau patate : 750 g de patates douces, 150 g de sucr, 100 g de beurre, 3 oeufs,1 gousse de vanille, 40g de farine, du rhum. La recette : Epluchez les patates douces et les faire cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’elle soient tendres. Ecrasez les patates douces pour obtenir une puré.Coupez le beurre en morceaux et l’ajoutez à la purée . Mélangez et incorporez le sucre et les oeufs. Coupez les gousses de vanille en deux pour extraire les graines, puis les ajouter à la préparation. Rajoutez les gousses finements découpées à la préparation. Incorporez la farine et le rhum. Badigeonnez le gâteau avec un jaune d’oeuf et avec une fourchette, faites pour un quadrillage. Enfournez à 180 degrés pendant 20 minutes, puis à 150 degrés pendant 40 minutes. Laissez refroidir avant de démouler ! Bonne dégustation.

Gâteau patate
16

Parmi les lieux d'intérêts de l'île intense, allez à la découverte des cascades, on en dénombre plusieurs. Certaines sont plus accessibles que d’autres, avec ou sans bassin pour se baigner. Voici celles que nous avons visité.

La cascade Niagara, haute de 25 mètres, elle est très facile d'accès, située à environ 1km5 de Sainte Suzanne, son débit varie en fonction des pluies.

Cascade Niagara

La cascade Grand Galet est certainement l’une des plus belles de l’île. Située à Saint-Joseph, elle s’étale en plusieurs petites cascades qui rejoignent un bassin propice à la baignade.

Cascade Grand Galet

Le Voile de la Mariée : À 1km du village de Salazie, la cascade se déploie dans la nature. Nous l'avons admiré depuis la route,. Il est possible par une randonnée de s’approcher du bassin, pour se baigner dans un décor féérique.

Voile de la Mariée

L'Anse des Cascades Sur la commune de Sainte-Rose, entre végétation tropicale et océan Indien, de jolies cascades sont accessibles par un sentier aménagé. Un endroit paisible pour pique niquer sous une magnifique palmeraie propice à la détente.

L'Anse cascade

La cascade de la Paix se situe sur la rivière des Roches, entre Bras-Panon et Saint-Benoît. Il ne vous restera plus qu’à franchir un pont puis descendre 182 marches bétonnées, assez raides, pour accéder au superbe bassin.

Cascade la Paix

La cascade Jacqueline . La rivière Langevin est alimentée par plusieurs cascades, cascade Grand Galet, cascade Trou Noir… la cascade Jacqueline est l’une d’entre elle. Pour s'y rendre, depuis Saint-Joseph, rendez-vous au village de Langevin et prenez le chemin en suivant les panneaux “Marine” et “Port de Langevin” . Un sentier démarre par la droite. Suivez le, marchez durant 300m. Tout au long du chemin, plusieurs bassins sont propices à la baignade. Très dépaysant.

Cascade Jacqueline

D'autres existent, certaines sont accessibles en randonnée, ce sera l'occasion d'y retourner : La cascade du Chien, la cascade de Bras Rouge, les cascades Takamaka, la cascade Délices, le Trou de Fer....

17

Notre voyage prend fin, ce fut une belle découverte ce territoire❤️❤️❤️

L'île se démarque par son charme unique, attrayant et ses paysages exceptionnels. Elle fait partie de l'archipel des Mascareignes (îles Maurice & Rodrigues). Elle mesure 70 km de long sur 50 km de large. On y dénombre une centaine d'espèces, faune et flore endémiques. La Réunion est dotée d'un climat tropical et sa grande particularité est d'être sculptée de pitons vertigineux avec notamment le piton des Neiges (3071 mètres d'altitude), le Piton de la Fournaise (2632 m) l'un des volcans les plus actifs au monde. Ses côtes offrent un récif coralien des plus divers de 25 km de long, qui borde de façon discontinue la côte ouest et sud de l'île. C'est aussi un endroit vulnérable aux cyclones, aux coulées de lave....

Piton des neiges, Piton de la Fournaise