Nous arrivons en Equateur en avion depuis le Pérou. C'est le cinquième et dernier pays d'Amérique du Sud de notre TDM 2014. Et qui dit Equateur dit, entre autres merveilles, aussi... Galapagos !
Du 27 avril au 17 mai 2014
3 semaines
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27
avr

du 27 avril au 3 mai


Nous voici arrivées dans notre cinquième et dernier pays de l'Amérique du sud : l'Equateur !

Petite pensée pour ma collègue Florence (B) qui a vécu dans ce pays.

Ce qui frappe dès l'arrivée c'est le mélange "Amérique du sud" classique et détails "à l'américaine USA"

De grandes routes, goudronnées s'il vous plait, des taxis jaunes, des KFC, des trottoirs, des maisons terminées pour la plupart et sans déchetterie perso le long des murs, des magasins avec des vitrines et parfois, quelques panneaux directionnels (mais bon ce n'est pas encore le top du top car nous avons mis 2h pour arriver à sortir de Quito- les cartes routières n'existent pas parait-il et pas de GPS avec les voitures de location).

Sinon quoi d'autre de particulier :

- équatoriens qui mangent vraiment beaucoup de glaces et des cornets de crème fouettée,

- des nouveaux plats Pantagruéliques dans les menus à 2€ du midi et la découverte des tomates d'arbre

- des jeunes gens amoureux qui se bécotent sur les bancs publics (car il y a des bancs ici ) un peu comme à Sucre en Bolivie,

-des pub très explicites pour améliorer les exploits sexuels de ces messieurs,- des Bicloo/Vélib ... qui sont réellement en libre service (pas de système de paiement ni d'antivol),

- des lignes de métro mais en bus (genre busway nantais),

- beaucoup de policiers à régler la circulation avec des sifflets qui sifflent comme des colibris (très étonnant),

- des dames qui vendent des petits pois dans la rue avec la bonne idée de les avoir déjà écossés,

- et enfin et surtout les fameux chapeaux dits "Panama" qui sont des spécialités de l'Equateur.

Je ne vous mets pas des photos de tout car j'ai déja mis 2h à télécharger celles de cet article :-(

Un autre détail important : la monnaie ! Ici on paye en US dollars car depuis 2000 le pays a abandonné son"sucre" et le dollars américain est devenu la monnaie officielle.

Nous sommes à Quito la capitale et ses alentours pour une petite semaine. Et comme bien souvent quand nous arrivons dans une ville il se passe quelque chose (on a du nez semble-til).Lundi donc, nous sommes passées devant le palais présidentiel alors que le président assistait, du haut de son balcon, à la relève de la garde et au lever du drapeau national. Manifestation ma foi bien guillerette avec une chorégraphie sophistiquée de tous les "soldats de plomb".

Sinon Quito est une des villes d'Amérique du sud qui présente le plus grand centre ville historique colonial mais nous n'allons pas vous refaire le coup des photos des maisons à balcons, vous commencez à connaître. Voici quand même quelques photos de la Basilique qui est fort différente de tout ce qu'on visite généralement. Très dépouillée à l'intérieur , avec des statues peu habituelles, elle présente en revanche de très jolis vitraux.

Par ailleurs les gargouilles (dont raffole en général ma soeurette Anne) sont originales car elles représentent des animaux locaux : tortues, pingouins, dauphins, crocodiles, iguanes et autres tatous ..

Puis sur 2 jours nous sommes descendues sous la pluie vers Banos par une route très moche et après avoir crapahuté pour voir de jolies cascades nous allons remonter vers Quito par la route orientale amazonienne. Cette partie du pays est très jolie avec tout plein de fleurs dans la nature que nous avons en France en tant que plantes d'intérieur... bizarre :-)

Et pour finir, une anecdote concernant des coiffeurs qui ne voulaient pas m'accepter pour me faire une couleur et une coupe car "les touristes ne sont jamais satisfaits du résultat" ! Quand enfin une dame a bien voulu de moi j'ai sauté sur l'occasion pour rapidement avoir très peur. Tout d'abord elle tourne mon siège dos au miroir donc je ne vois rien de ce qui se passe, puis elle m'enfonce un bonnet de bain à trous sur la tête pour, à l'aide d'un crochet, me ressortir des mèches avec une délicatesse à faire hurler un lama. Elle badigeonne son premier produit, m'embobine la tête de papier alu et part faire une prière au Saint qui trône dans son salon... très rassurant !

Puis elle m'emmène dans une arrière cuisine pour me faire asseoir sur une sorte de gros coussin sur lequel je n'arrivais pas à maîtriser mon équilibre et me rincer la tête à l'aide d'une chope qu'elle remplissait de l'eau froide contenue dans un grand baril... Ayuda ! Help ! Où sont passés les détails "à l'américaine USA" ?

Au final, la couleur et la coupe ont été très réussies : voyager c'est également apprendre à faire confiance en des pratiques différentes des nôtres ;-)


Prochain article .. un pied dans chaque hémisphère !

A Potosi en visitant le musée de la monnaie nous avons rencontré Christophe et Sylvie. Nous avons visité le musée à la lumière de nos téléphones portables, coupure de courant due aux orages oblige. Entre deux salles Christophe a eu le temps de me dire qu'ils faisaient le tour du monde après avoir tout vendu.... tiens, ça me rappelle quelque chose !!!!

Après la visite chacun suit son chemin et deux jours après, à Sucre, nous arrivons dans notre hôtel et nous les croisons dans la salle commune... c'est rigolo les hasards de rencontres. En fait ils nous cherchaient dans la ville pour nous proposer de faire une excursion de 3 jours avec eux. Hélas nous n'avions pas prévu d'aller si loin et avions déjà pris notre billet d'avion pour une autre destination. On se dit qu'il faut quand même qu'on dîne ensemble et là c'est drôle comme on se découvre des points communs :

En 1er ils ont tout vendu comme nous

Ensuite ils sont comptable et expert - comptable....

Tout comme moi Sylvie qui ne s'occupait jamais de l'organisation des voyages a pris cette partie en mains, et plus encore.... La différence avec nous est que pendant leur tour du monde ils font du woofing. C'est à dire qu'ils travaillent bénévolement contre le gîte et le couvert pendant des périodes de 2 à 3 semaines. Récoltes, entretien de jardin, construction.... Tout est bon ! Ils ne reculent devant rien. Je trouve ça vraiment super de faire ça... je ne crois pas que j'aurais le courage. Mais bon il faut dire qu'ils ont 10 ans de moins que nous, ça compte quand même à nos âges !

Eux sont partis depuis début novembre et ont décidé en cours de route de prolonger leur tour du monde de 4 ans.... Tiens ça me donne une idée.... Et si on faisait pareil ?

30
avr

Quito - Mitad del mundoQuand on est en Équateur on est sur l'équateur, hi hi hi !Depuis les grecs anciens on savait que la terre étant ronde il devait y avoir une ligne équatoriale mais la question était de savoir si la terre était aplatie à l'équateur et gonflée aux pôles (comme un citron) ou si, comme l'affirmait Newton (vous savez, la pomme...)la terre était gonflée à l'équateur et aplatie aux pôles.

C'est lors d'une mission française financée par la section géodésique de l'académie des sciences nouvellement créée par Louis XIV que des scientifiques dont le célèbre De Condamine a réalisé la première triangularisation afin de mesurer la longueur d'un arc de méridien d'un degré à proximité de l'équateur. Quito avait été choisie car c'était un lieu assez accessible, en altitude, dont les mesures pouvaient s'appuyer sur de hauts sommets (des Andes) et déjà "civilisé" ! le résultat de cette mission qui a été semble-t-il épique ( à lire les péripéties de cette expédition dans le roman historique de Florence Trystram, L’Épopée du méridien terrestre ) a donné raison à Newton.

Bref, c'est en mémoire des écrits de Condamine "Journal du voyage à l'équateur" que le pays venant d'obtenir son indépendance eut l'autorisation des nations de s'approprier le nom Équateur et que le lieu Mitad del mundo ( dans la banlieue de Quito, à San Antonio de Pichincha à 15 km au Nord accessible par bus métropolitain) fut créé en 1982 au dépend des autres pays du monde qui sont sur l'équateur et qui pourraient très bien revendiquer l'exploitation touristique d'une telle situation !

Aujourd'hui un parc permet au public, contre 3$, d'aller se faire photographier les pieds de part et d'autre d'une ligne jaune symbolisant l'équateur.Un pavillon France propose une petite expo rappelant les différentes missions et contributions françaises, sinon rien d'extraordinaire dans ce parc.

En revanche, à exactement 240 m de là, il y a un charmant lieu le museo IntîNan (pour les futurs visiteurs voici le chemin : sur le rond point où se situe le Parc officiel, prendre la route qui est juste avant le parc et à 200 m sur la gauche, après un grand portail vert, il y a un chemin qui monte un peu). Ce musée à ciel ouvert vous permet de faire toutes sortes d'expériences physiques autour du phénomène équatorial car il se trouve que depuis 2011 , GPS oblige, la véritable ligne équatoriale passe en ce lieu.

Peu de publicité autour de ce petit musée car tout le monde s'accorde à laisser l'honneur au parc officiel et aux travaux de Condamine. Pourtant, dans ce musée Inti Man tout est franchement intéressant. Pour 4$, on y apprend en particulier, que sur ce lieu ont été retrouvé des restes archéologiques de tribus Quitus, Qui voulant dire "moitié" et Tus voulant dire Terre .. "moitié de la terre" qui a donné le nom de Quito. Cela signifie donc que les Quitus savaient déjà qu'ils étaient sur l'équateur. Leurs calendriers solaires retrouvés sur place sont à double face : une moitié de l'année l'ombre est projetée sur une face avec les mentions de gauche à droite : matin, midi (en bas) et soir et l'autre moitié de l'année l'ombre est projetée sur l'autre face avec les mentions de gauche à droite : soir, midi (en bas) et matin. Sur l'équateur le soleil se lève à 6h30 et se couche à 18h30 et ceci toute l'année.

Avec une charmante guide qui, une fois n'est pas coutume, parlait français, nous nous sommes prêtées au jeu de l’expérience de l’œuf et du clou.

En effet, sur l'équateur, les forces contraires des hémisphères s'annulent, et il est beaucoup plus facile de faire tenir un œuf en équilibre sur la tête d'un clou. Plus facile mais pas garanti à chaque fois. Sur les 20 personnes présentes dans le musée au moment où nous y étions , nous avons été les 2 seules à réussir. Résultat : nous avons eu droit à une attestation de succès !

Enfin, le clou de la visite : dans quel sens, sur l'équateur, tourne l'eau quand elle s'écoule d'un évier ?

Elle ne tourne pas, elle coule à pic en voici la preuve.

En revanche, il suffit de se déplacer de 2 m en hémisphère nord pour constater qu'elle s' écoule en tournant en sens anti horaire et à l'inverse, dans l'hémisphère sud, elle s'écoule en sens horaire. Mea culpa, j'ai stoppé sans m'en rendre compte l'enregistrement avant le test dans les hémisphères. ;-( mais voici la vidéo de quelqu'un plus doué que moi

C'était surprenant car je n'imaginais pas que se déplacer de 2 m à droite ou à gauche de la ligne suffirait pour constater le phénomène .Enfin ce petit musée témoigne également de traditions indiennes comme celle de garder au sein des maisons des cochons d'inde qui previennent des tremblements de terre en faisant des petits bruits "cuy cuy" (d'où leur nom) et qui prévenaient également de la présence d'invités aux ondes négatives.Ils n'ont rien dit quand nous nous sommes approchées : aurait on des ondes positives ?

3
mai

Galapagos / Santa Cruz du 3 au 8 mai

Ca y est ! Altitude zéro, fini les bouteilles d'eau gazeuse ou de Coca diet qui te giclent à la figure telles des geysers quand tu les ouvres , fini les salles de bain glacées pour aller prendre une douche au filet d'eau tiède. Nous allons vers le chaud, l'humide qui poisse à la peau, là où il faut ressortir la robe à bretelles et les tongues !

Emma n'a pas besoin de tongs car elle voyage dans son sac 

Et en plus de toutes ces bonnes nouvelles, le rêve (un de plus) se réalise enfin ;-)

Nous voici aux Galapagos de leur vrai nom l'archipel de Colon !

Pour tout vous dire je pensais (quand nous étions en France) que nous allions faire depuis la côte équatorienne des excursions en bateau pour aller voir des animaux. En fait ce n'est pas du tout ça.

Tout d'abord les iles Galapagos sont loin de la côte (1 000 km soit environ 1h d'avion), elles sont très nombreuses (une quarantaine) et certaines d'entre elles sont habitées.

Nous allons rester 13 jours sur 3 d'entre elles : Santa Cruz, Isabela et San Cristobal.

Elles ne sont pas habitées depuis très longtemps et c'est une des raisons pour lesquelles, paraît il, les animaux ne sont pas apeurés par l'homme. Ce dernier n'a jamais été un grand prédateur.

Une fois n'est pas coutume je vous livre un résumé, très clair, wikipedia :

Les îles Galápagos étaient inhabitées à l'époque où elles furent explorées par les Espagnols en 1535. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, l'archipel devint un lieu de rendez-vous pour les pirates et les boucaniers. Les navires de guerre anglais et américains, ainsi que les baleiniers accostaient souvent aux îles Galápagos au XIXe siècle.

En 1835, Charles Darwin, naturaliste britannique, y étudia la diversité des espèces présentes. Il publia à partir de ses observations sa fameuse étude sur l'évolution et la sélection naturelle en 1859. Aujourd'hui, à Puerto Ayora, la plus grande ville de l'archipel (située sur l'île Santa Cruz), se trouve un centre de recherche à son nom.

L'Équateur a officiellement réclamé l'archipel des îles Galápagos en 1832. Environ un siècle plus tard, les îles ont été habitées par seulement quelques colons et ont été employées en tant que colonies pénales, qui furent fermées en 1959.


L'archipel est officiellement devenu un parc national en 1959. Le tourisme organisé a commencé vers la fin des années 1960 et immédiatement avec un souci "Écologique et développement durable" afin de ne pas mettre en péril le trésor faune et flore de l'archipel (pari gagné car contrairement à ce qu on pensait il y a quelques années, l'archipel n'est pas en péril, vous pouvez donc envisager d'y venir dans les années a venir).

Donc on arrive sur une île (Baltra) qui sert d'aéroport et qui est habitée uniquement par des militaires. Cette île fournit l'énergie électrique à une partie des îles habitées grâce à quelques éoliennes, les autres fonctionnent au solaire pour les particuliers.

Les îles habitées ressemblent à toutes sortes d'autres îles : quelques routes, un ou deux villages, une école, des commerces, un petit hôpital... Seuls les locaux peuvent utiliser une voiture ou des scooters, pas de location d'engins a moteur pour les touristes. Tous les pic up blancs sont des taxis.

Mais une fois le bourg/port dépassé, les quelques routes parcourent des paysages verdoyants, ou les haies sauvages sont faites d'hibiscus rouges un peu comme nos aubépiniers, des flamboyants et toutes sortes de plantes et arbres fruitiers exotiques. Elles ont des animaux spécifiques : tortues terrestres pour Santa Cruz par exemple.

Au départ de chacune des îles habitées on part en bateau sur des iles avec des guides naturalistes obligatoirement. On ne va pas sur toutes les îles tous les jours pour laisser la faune un peu tranquille. Ces îles ne sont pas du tout, du point de vue de la flore comme les îles habitées : elles sont plus plates, soumises aux vents avec de très petits arbres qui d'avril à décembre semblent morts mais qui retrouvent leurs feuilles en décembre.

Il s'agit ici de l'ile Seymour qui est top extra pour voir fregates et patas azules 

Voilà pour les infos et maintenant place aux photos car ce qu'on voit est extraordinaire.

Dans cet article : des cactus uniques au monde qui se transforment en arbres, les tortues terrestres pas toujours tres douées pour se reproduire, les iguanes marins noirs, les iguanes terrestres jaunes, les crabes oranges et bleu, les pélicans voleurs, les frégates noires (à gorge rouge), les Picaros pattes bleues surnommés "bobbies" qui je dois l'avouer sont mes préferés, des plages de sable blanc et fin comme du talc...

Tous ces animaux sont très proches quand on se promène : ils sont sauvages mais ne nous craignent pas et ça c'est étonnant !

Les cqctus Tunas : ce sont des cactus normaux qui muent en grandissant et finissent en un super arbre au bois luisant et orange.

Une goyave entamée : signe que nous n'allons pas tarder à rencontrer une tortue. Sous le cou, entre les deux pattes avant, une sorte de pied de stabilisation

Une goyave entamée ? nous n'allons pas tarder à rencontrer une tortue. Entre les deux pattes avant, un pied de stabilisation 

Comme vous le savez la reproduction des tortues terrestres est délicate, pourtant les tortues sont assez portées sur la chose mais au vue de la video vous comprendrez pourquoi l'espèce est en danger

L'iguane terrestre effectue une mue une fois par an et plus il vieillit, plus son corps devient jaune flamboyant 

Des pélicans noirs et des gris clairs qui nichent dans la mangrove qui borde le petit port de pêche pour être à pied d'oeuvre quand le poisson débarque

Rien à dire tellement il est boooo !

Les frégates mâles à la gorge rouge : ils la gonflent pour séduire les belles et quand ils prennent la relève dans le nid pour couver les oeufs : pas peu fiers d'aider dans "l'éducation des enfants" Les bébés frégates qui pendant six mois se font nourrir. Ensuite chacun sa vie...ou sa mort. On voit des carcasses de jeunes frégates morts de faim se dessécher au soleil

Mon préféré : le patas azules dit bobbies. Le même existe avec les pattes rouges mais sur une autre île que nous ne verrons pas

Notre seul regret sur Santa Cruz : ne pas avoir vu de tortues marines. Pourtant nous étions sur la bonne plage, nous l'avons arpentée, nous avons vu les iguanes marins noirs, les drapeaux jaunes qui signalent les nids de tortues... Esperons que sur Isabela on en verra si ce n'est sur terre au moins dans la mer...

Info Galapagos pour les futurs voyageurs

Les Galapagos vous le savez, ça coûte cher et ça commence dès l’aéroport

Si vous prenez votre avion à Quito (mais peut être est ce la même chose depuis Guayaquil) voici quelques conseils a suivre dans l'ordre indique, pour ne pas faire 36 fois la même file d'attente :

1 - en entrant dans l'aéroport tout de suite sur votre droite reperez le guichet Galapagos (enseigne verte) : achetez votre taxe d'entrée 10$ par personne

2 - une fois vos cartes en main (que vous aurez le temps de finir de compléter dans l'avion) passez tout de suite dans le couloir qui longe le guichet (panneau passagers Galapagos) afin de faire scanner les bagages qui iront ensuite en soute. Là vos bagages seront "scellés" obligatoirement pour etre acceptés ensuite à l'enregistrement

3 - allez enregistrer vos bagages au guichet de votre coñpagnie aerienne qui est obligatoirement dans la ligne de comptoirs A (contrairement a ce qui peut etre indique sur les ecrans d'affichages)

4 - vérifiez que vous avez en poche les 100$ par personne qui vous seront demandés au contrôle passagers à l'arrivée à Baltra car vous ne pourrez pas en retirer a l'aeroport avant le guichet de contrôle

Une fois aux Galapagos on se demande toujours s'il faut choisir une croisière ou un séjour terrestre avec excursions à la journée. Puis quand on voit le prix des croisières on a tendance à faire le choix du terrestre...mais au final vu le prix des excursions vers les iles non habitées et les plus intéressantes du point de vue des espèces a observer, on se dit qu'on aurait peut être du prendre une croisière (ne serait ce qu'une "petite" de 4 jours....)

En tout cas, si vous êtes sur Santa Cruz, il faut au moins vous payer la journée a l'ile Seymour (entre 140 et 170 dollars par personne les mardi et vendredi) car c'est trop beau ( et en plus il y a un temps snorkling après la visite de l'ile sur un super spot)

Vous le savez tous, Isa avait très peur de l'avion. Pour tout vous dire elle finissait par me donner la trouille tellement elle remarquait tous les petits bruits, chaque tressaillement, chaque geste suspect des hôtesses ou des stewards, chaque boulon rouillé...Du coup ce n'est pas complètement désintéressée si elle a eu en cadeau de Noël le stage contre la peur en avion ! Je dois vous dire que ce stage a vraiment été efficace. Avant il ne fallait pas lui parler avant et pendant le vol. Maintenant c'est super... elle peut même sourire avant de monter dans l'avion.

Il reste bien du stress et des respirations profondes au moment du décollage et de l'atterrissage et des "hou la la" en cas de turbulences mais c'est plutôt cool....

Ce que nous n'avions pas anticipé ce sont les traversées en bateau car elle a également très peur de l'eau et de la vitesse. Aux Galápagos pour aller d'Île en île il faut faire des traversées de 2 heures en plein Océan Pacifique pas du tout pacifique. Et ceIle que l'on a faite entre Santa Cruz et l'île Isabela a été, je dois le dire, mouvementée !

Durant 2 heures nous avons dû nous tenir aux rambardes du hors bord tapant la mer, sautant sur nos sièges à chaque vague et nous avons même demandé des gilets de sauvetage pour nous protéger les côtes qui tapaient contre les bords ! Et bien je dois admettre qu'elle m'a épatée... elle n'a rien dit bien que la peur se lise sur son visage... et a fait front jusqu'à l'arrivée où on a pu constater de gros bleus sur ses bras "fradiles" comme dirait Marilou.

C'est vrai qu'on avait pas le choix mais j'en connais qui auraient crié, rouspété ou été mal aimables ! Le pire c'est que demain nous avons 2 traversées : la même en sens inverse puis Santa cruz - San Cristobal.

Je lui ai proposé de prendre l'avion mais, malgré sa peur du retour en bateau, elle a refusé disant que "les locaux, eux, se tapent les vagues et se décollent la rate pour aller d'île en île donc on va pas jouer les touristes à fric" (sans compter qu'on en a pas tant de fric et qu'en plus le bateau du retour est déjà payé).

Alors je dis chapeau et bravo ! Même moi je n'aurais pas été contre je crois si ce n'est la question budget pour ma part...

9
mai

Galapagos / Isabela du 9 au 12 mai

Bon, je ne vous raconte pas le trajet en bateau jusqu'à Isabela, Fab vous en a touché 2 mots dans le précédent post, mais il faut bien se dire qu'on ne bronche pas dans les mauvais moments car ce sera compensé par de super découvertes à l'arrivée.Dans le cas d'Isabela il était dit que ce serait pourri jusqu'au bout !Arrivées au village (car si sur Santa Cruz on pouvait parler de petite ville toute petite ici on est carrément dans un village aux routes et rues de terre) nous constatons qu'une bonne partie des rues est sous l'eau, effet des pluies torrentielles des derniers jours et, nous allons le constater, des jours qui suivirent !Et quand il pleut des trombes d'eau sur une petite île qu'il y a t il a faire ? Pas grand chose !

Manger, boire un pot, bouquiner, manger des glaces, re boire un coup car pleuvoir ne veut pas dire qu'il ne fait pas chaud, au contraire, l'atmosphère est lourde (on est luisantes et frisees), on approche les 30 degrés et donc on a soif...

Heureusement, sur l'équateur il y a des changements de temps brusques donc nous avons quand même eu des accalmies de quelques 1/4 d'heure pendant lesquels nous nous sommes précipitées dans des promenades le long de lagunes ou en bord de mer

Il est toutefois difficile de s'asseoir sur un banc car les places sont systématiquement prises par les otaries (à ne pas confondre avec les phoques/veaux de mer mais à rapprocher si vous le voulez des lions de mer de Nouvelle Zélande !)

Au bout d un de ces chemins (attention a ne pas manger les petites pommes présentes sur ces chemins car elles sont poison) nous avons visité le centre d'élevage des tortues terrestres spécifiques à l'ile d'Isabela : des tortues terrestres à la carapace aplatie.

Lors de la dernière éruption du volcan de l'île seulement 16 individus de cette espèce de tortue ont pu être sauvés. Étant donné qu'une tortue met une cinquantaine d'années avant de pouvoir se reproduire et que cette espèce n'est pas très portée sur la "chose" (à la différence des tortues à carapace bombée) il a été nécessaire de protéger l'espèce dans un sanctuaire pour l'aider à ne pas disparaître. A ce jour 200 tortues sont nées et quelques unes ont même été remises en liberté (il faut attendre les 9 ans de la tortue pour la rendre à la vie sauvage).

Ce centre contribue également à la reproduction et la remise en nature des classiques tortues géantes des Galapagos qui elles ne font pas de difficultés pour se reproduire...

Mis à part ces tortues nous avons, entre deux trombes d'eau, emmené Emma à la plage ce qui a eu l'air de bien lui plaire : bain de soleil, baignade, châteaux de sable, rencontres avec des autochtones (même pas peur).

Voilà : 4 jours de passés, une petite baignade pour Fab qui a désespérément cherché les tortues marines... malheureusement, les superbes coins à visiter avec masques et tubas ne sont accessibles que si on achète un "tour" de quelques dizaines de dollars pour de surcroît ne pas être libre de son temps.

Alors, on a boudé, on a pas pris de tour.Pour les futurs visiteurs, sachez qu'il y a quand même un super coin (la concha de perla) accessible à pieds au niveau de l'embarcadère mais le long ponton d'accès était malheureusement cassé ces derniers jours... il était dit que ce n'était pas notre île !Mais on ne lui en veut pas car, ce matin en partant, le lever du soleil était très beau et finalement une tortue de mer est venue nous saluer !

12
mai

Galápagos / San Cristóbal du 12 au 16 mai

Troisième et dernière île que nous visitons, San Cristobal est à 2h de Santa Cruz elle même à 2h de Isabela...vous l'aurez donc compris : on s'est retapées dans tous les sens du terme 4h de traversée et toujours dans les mêmes conditions !

San Cristóbal c'est :

" Au pays des otaries, Comme dans tous les pays, On s'amuse on pleure on rit, Il y a des méchants et des gentils, Et pour sortir des moments difficiles, Avoir des amis c'est très utile, Un peu d'astuce, d'espièglerie, C'est la vie des otaries" (sur l'air de Au pays de Candy bien entendu)

Un vrai bonheur ! Contrairement à ce qu'on avait pu lire, même si elles sont très nombreuses dans le port, elles ne sont pas une nuisance : elles n'occupent pas les bancs et ne sentent pas du tout mauvais. Un toboggan aquatique a été mis en place à leur intention mais il leur sert surtout à se locher pendant la sieste.

Quand elles ne dorment pas elles se bagarrent, elles se poursuivent, elles jouent énormément dans les vagues en sautant comme des dauphins, elles font sauter sur leur bout de museau tout ce qu'elles peuvent trouver d'un peu léger comme si elles étaient au cirque. De plus elles "parlent" beaucoup : les bébés bêlent comme des agneaux quand ils veulent retrouver leur mère parmi la troupe, les jeunes otaries bêlent comme des moutons et les adultes éructent comme de vieux fumeurs. Elles nous ont conquises et on peut même dire que Fabienne est tombée en amour total pour ces bestioles !

Sur cette île il y a plusieurs grandes plages désertes d'humains ... mais pas d'otaries. Nous y avons passé de belles journées et avons également fait une belle rencontre avec des tortues marines : une adulte et une jeune.

Puis nous sommes allées au centre d'interprétation qui est le seul sur les Galápagos à bien expliquer l'histoire de l'archipel, les enjeux environnementaux auxquels il est confronté etc... c'était vraiment très intéressant. Nous y avons également rencontré Pepe la tortue terrestre la plus âgée de l'île et qui est, il faut le dire, à la limite de l'obésité !

Bref, on a adoré San Cristóbal.

Voili, voilà, nous quittons les Galápagos, l'Ecuador et l'Amérique du Sud.

Au programme un week end bien chargé :

Vendredi > Galápagos Guyaquil et Guyaquil Quito

Samedi > Quito Miami et Miami Los Angeles

Dimanche > Los Angeles Honolulu

5 décollages : même pas peur !

Adiós America del Sur ! Ça va nous manquer de ne plus parler espagnol et ça craint un peu pour l'anglais mais pour ma part je pense fort à Kerry et ça va revenir vite je le sais ;-)

Fini les Pisco Sur, les soupes de quinoa, les assiettes de riz / frites / lentilles accompagnant systématiquement tous les plats, les jus de tomates d'arbre, les langoustes grillées au prix d'un steack frites à Nantes... Nous changeons de monde ;-)