Premier pays de notre tour du monde 2014 raconté initialement sur notre blog http://legrandvoyagedefabisa.blogspot.com. Retranscription de ce blog en différents carnets de voyage sur MyAtlas
Du 10 février au 4 mars 2014
23 jours
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10
fév

Buenos aires - 10 février 2014

15h dans un avion Iberia c'est je vous l'assure aussi confortable que d'être dans une boîte de sardines. Même les places Ryanair sont plus confortables et offrent plus de place pour les jambes. Mais bon, n'est ce pas, on ne va pas se plaindre car au moins, nous, nous sommes dans un avion pendant que d'autres sont dans le tram ;-)

Après une nuit de vol très réveillée pour ce qui me concerne, nous voilà enfin au dessus du continent sud américain pour le lever du soleil. L'atterrissage s'est très bien déroulé et pour ceux qui suivent ce blog, je peux vous annoncer que j'ai très bien géré les décollages et autres turbulences pendant le vol...pour l'instant le stage fait donc de l'effet.

Arrivées à Buenos Aires nous avons mis 1 heure pour passer le contrôle des passeports, puis nous avons récupéré nos bagages et ce fut la foire d'empoigne pendant une autre bonne heure pour passer le contrôle sanitaire : nous étions environ 1000 passagers à essayer de converger vers un pauvre petit goulot d'étranglement avec des anglo saxons qui essayaient de s'organiser en sous files et des latins qui eux essayaient de gratter la place des anglo saxons...édifiant !

Nous avions l'intention de rejoindre le centre Buenos Aires en bus (compter 2 heures de trajet) mais les heures de vol puis de passage des contrôles ont eu raison de notre fatigue et c'est en taxi que nous avons rejoint notre hébergement. 1 heure de trajet pendant lequel le chauffeur se signait dès qu'on passait devant une église ;-) Découverte du quartier et des particularités locales :Tout d'abord une manif comme en France mais beaucoup plus tranquille, sans un mot ^^


Puis énormément de parkings couverts (au moins 1 par pâté de maison) mais il est vrai qu'il y a très peu de stationnement dans les rues, une succession de mini boutiques vendant trois empanadas et 2 bouteilles de coca qu'on se demande comment ils font leur beurre... nous sommes logées juste en face de la "La Americana, La Reina de las Empanadas", grand établissement qui a l'avantage d'avoir beaucoup de choix...

Nous goûtons avec plaisir ces petits chaussons fourrés de jambon et fromage ou bien de poulet ou de 36000 autres choses. Les empanadas sont soit cuites au four comme les pizzas soit frites.

Ici c'est aussi la saison des soldes mais celles d'été et au dessert nous mangeons des nectarines super juteuses ;-)

11
fév

Buenos Aires - 11 février 2014

Ce matin on se croirait à Nantes...des trombes d'eau nous trempent jusqu'aux os mais heureusement : il fait chaud. Direction le métro, achat de cartes de transport et nous nous rendons au terminal routier pour repérer d'où nous repartirons vers Iguazú et acheter par la même occasion nos places couchettes en bus.

Puis nous passons par la Galería Pacífico qui propose une architecture particulièrement originale pour une galerie commerciale et enfin nous dirigeons vers le théâtre Colon. C'est en quelque sorte le palais Garnier argentin. C'est un beau bâtiment et surtout une superbe salle d'opéra et de ballets. Les + grands artistes internationaux s'y sont produits depuis 1908.Nous avons fait cette première visite guidée en espagnol et ma foi nous avons compris plus que l'essentiel !Dans la salle nous avons même eu le droit d'entendre une cantatrice touriste du groupe qui a été autorisée à nous interpréter un air d'opéra...elle avait l'air enchantée d'avoir ainsi pu chanté au "Colon"Au retour, nous sommes passées dans une rue, calle Libertad, qui sur près d'un kilomètre ne présente que, mais alors vraiment QUE des boutiques de bijoux et/ou montres...impressionnant, surtout quand on constate les problèmes économiques des argentins.

Teatro Colon

Enfin, nous sommes allées réserver un spectacle de tango dans un petit show "les 36 billardes" ... mais pas de bol la salle est depuis peu en travaux ... 😞Le sous sol et ses 36 billards eux sont en revanche bien" actifs"

Voilou pour aujourd'hui. Mon podomètre accuse 15152 pas soit 12 km ;-)

12
fév

Buenos aires - 12, 13 et 14 février

Buenos Aires comporte de nombreux quartiers tous assez différents les uns des autres. Ce blog n’étant pas un guide de voyage je ne vais pas vous faire l'historique de chacun de ces quartiers mais voici plutôt ce qui nous a plu en les parcourant à pied la plupart du temps (une moyenne de 12 km par jour quand même - nos pieds n'ont pas l'habitude !)

Tout d'abord il y a la fameuse place de mai (Plaza de Mayo).Elle est connue pour son palais présidentiel de couleur rose, des balcons duquel il y a eu de nombreux discours et harangues historiques en particulier avec le couple Juan et Eva Peron. Elle est également connue pour sa cathédrale qui ne ressemble pas du tout aux églises de chez nous vue de l'extérieur (une sorte de temple romain mastodonte). Nous on à préféré celle de la rue d'à côté

Et enfin pour ses Madres de la plaza de Mayo, ces mères qui tous les jeudis depuis 30 ans défilent à 15h30 pour réclamer justice et reconnaissance concernant la disparition de leurs enfants sous la dictature.

J'ai été émue de les voir car je me souviens très bien avoir manifesté et signé des pétitions de soutien à ces femmes aujourd'hui pas très nombreuses, toutes vieilles mais témoignant toujours autant d'énergie et de détermination.

Puis il y a le quartier San Telmo, qui est assez charmant, les rues sont pavées et regorgent d'antiquaires ou à contrario de jeunes artistes, designers. Ainsi il y a vraiment de très jolies choses.

Dans ce quartier il y a la place des Antiquaires qui le week end est le centre du quartier fermé à la circulation pour laisser place aux antiquaires. Mercredi, la place était libre pour les restaurants à touristes et pour des démonstrations de tango.et enfin nous avons déambulé un vieux marché couvert.

Jeudi nous avons décidé d'aller dans le quartier de la Boca qui est vraiment très particulier, qui a un charme très coloré même si son authenticité bien entretenue pour les touristes rendent ce quartier par endroit un peu artificiel Ce qui n'est pas artificiel en revanche c'est la folie des argentins pour le football et dans ce quartier il y a le célèbre stade de la Boca. Il est d'une hauteur impressionnante et toutes les rues du quartier sont peintes aux couleurs du foot, du Che et du pape François sans hiérarchie particulière ;-)

Enfin, nous sommes allées dans le quartier Recoleta qui abrite le cimetière du même nom où sont enterrées un grand nombre de célébrités dont Eva Peron et sa famille. Quand on dit enterrées c'est un grand mot car la particularité de ce cimetière c'est que les cercueils sont laissés à l'air libre, empilés sur des "étagères" ou sein de tombeaux phénoménaux. Les très vieux cercueils commencent à être ouverts par l'usure du temps laissant entrevoir les squelettes...très très bizarre.;-(

Étant donné que nous habitons à 100 mètres du Congrès nous sommes allées le visiter. C'est gratuit et on visite à la fois le sénat et le Parlement des députés puisque les deux chambres sont dans ce même édifice, très imposant et faisant face au palais présidentiel : chacun à une extrémité de l'avenue de Mayo. Fab s'est fait un copain brésilien ;-)

Et dernière escapade dans le delta du Tigre au nord de Buenos Aires...une sorte de marais poitevin avec de la verdure qui fait du bien (car cela manque un peu dans la ville).

Voilà... j'ai mis deux jours pour arriver à envoyer ce post ! Donc pas d'impatience, il y aura peut être des temps sans nouvelles puis des tirs groupés, désolées ;-)

Alors il parait qu'on me réclame sur le web. Qu'à cela ne tienne, je prends la plume pour vous parler du côté pratico - financier de la chose.Tout d'abord quand on pense TDM on pense paradis. Et bien ce n'est pas que ça, on perd aussi les avantages du progrès que l'on a dans nos vies de citadins bien installés. Ainsi il faut se remettre à laver son linge à la main, étendre sa petite corde pour faire sécher tout ça, repasser ses chemises sur un bout de table ou de lit et faire ses courses au jour le jour. Tout comme quand je faisais du camping à 20 ans. Ce n'est pas comme quand on part en vacances et qu'on emporte à peu près tut ce qu 'il faut !Et non, moi, quand j'ai pensé TDM, je n'ai pas pensé à tout ça... je viens juste de comprendre que cela allait être ça pendant un an.Je vois d'ici notre ami Gégé dire " oh la blonde" ! Et oui mon ami, moi pas pensé comme dirait Marylou.Mais à part ça tout va bien.Buenos Aires c'était chouette mais pour l'instant je me sens plutôt en vacances et je ne suis pas encore libérée de toutes les échéances et les codes de boulot qui sont dans ma tête. Je pense aux TVA aux déclarations sociales etc... en fonction des dates. Ça va sans doute venir ...Je ne serai pas aussi prolixe qu'Isa, ce serait difficile, mais de temps en temps je ferai une incursion dans le blog pour évoquer d'autres sujets tels que celui là, beaucoup moins intéressant sans doute mais c'est aussi ça un TDM.A bientôt donc.Fabienne

15
fév

Buenos Aires 16 février 2014

On ne peut pas être ici sans vous parler des moyens de transports.

A Buenos Aires il y a un métro depuis 100 ans et une vieille rame d'époque circule toujours mais nous n'avons pas réussi à la choper. Pourtant quand j'avais regardé "Échappées belles" sur France 5 cela paraissait couler de source de la prendre ! Comme quoi ces émissions ne sont pas aussi spontanées qu'elles en donnent l'air ;-)Toutes les lignes rayonnent vers un secteur concentré autour de la Plaza de Mayo ce qui signifie que l'on doit prendre assez souvent le bus ou bien ses pieds pour relier les lignes entre elles. Un truc très bizarre c'est qu'une même station ne porte pas le même nom selon la ligne où on se trouve. C'est assez troublant ... ainsi sur la ligne C on peut descendre à la station Lima pour prendre la ligne A en correspondance mais au retour si on veut faire le chemin inverse il faudra prendre sur la ligne A la correspondance à la station <<av de Mayo». C'est la même que «Lima>> mais c'est son petit nom sur le ligne A. Un coup à prendre !

Les bus sont très nombreux mais il n'y a pas de carte des bus aux arrêts ni le schéma de la ligne quand on est enfin dans le bus donc on ne sait jamais où on en est exactement. Il y a un Guidia à acheter dans les kiosques à journaux qui permet de repérer toutes les lignes de toutes les compagnies privées ou publiques. Honnêtement ce n'est pas très facile et on n'a pas testé des combinaisons de lignes. Une fois dans le bus on ne peut payer qu'avec des pièces. Quand on sait qu'avoir des pièces c'est comme avoir le St Gral ! On ne sait jamais à l'avance combien ça coûte c'est le chauffeur qui donne le prix selon la destination qu'on vise. Enfin même quand notre destination est sensée être le terminus de la ligne ne pensez pas avoir le temps de descendre votre sac bien tranquillement : c'est le terminus mais il dessert encore 2 arrêts après et repart sur les chapeaux de roues ! Vous avez dit bizarre ? :.)

Il y a aussi le train. Nous l'avons pris pour aller à 35 km au nord de Buenos Aires. Il traverse toute la grande banlieue à environ 30 km à l'heure et s'arrête toutes les 5 minutes. A chaque arrêt montent et descendent des vendeurs de babioles chacun ayant une spécialité : des chaussettes de sport, des barrettes à cheveux, des loupes format cartes bancaires, des tablettes de chocolat Milka (très important la marque Milka), des crayons de couleurs, des paquets de mouchoirs en papier, des gâteaux maison...

Puis il y a les taxis et les remises. Ces derniers sont comme des taxis qu'on appelle au téléphone si j'ai bien compris, on ne les hèle pas dans la rue.

Enfin, le top du Top : les cars "longs courriers". La gare routière de Buenos aires est plus grande que l'aéroport de Nantes. Une centaine de quais d'embarquement ! Dans ces cars, on y est mieux installées que dans des business classes de chez Iberia. Il y a une gentille hôtesse de terre qui prend soin de nous tout au long du voyage. Ce n'est pas cher (le prix d'une nuit dans un dortoir dune auberge de jeunesse) on y mange, boit et dort. Un peu long certes mais cela permet de voir le paysage et on économise une nuit d'hébergement.

C'est ainsi que nous avons rejoint Iguazu à 15h de bus au nord de Buenos Aires vers la frontière brésilienne.

17
fév

A Iguazu, évidemment, on y va surtout pour voir les chutes phénoménales...donc, nous nous y sommes rendues en bus depuis notre auberge de jeunesse. Les cataratas sont à cheval sur 3 pays : le Brésil, le Paraguay et l'Argentine. A priori, la vue depuis l'Argentine est la plus belle... ça tombe bien, nous y sommes 😀

Voici quelques photos : Forêt + eau = moustiques costauds...donc les services sanitaires vous proposent une aspersion d'antimoustiques... Ensuite, on marche encore et encore pour découvrir des chutes de plus en plus nombreuses, fantastiques et arriver finalement aux chutes du diable... la façade la plus large de ces chutes

Mais pour les explications détaillées nous nous sommes fendues d'une vidéo, eh, eh... la première de ce voyage. La vidéo commence tranquille et ça finit "..." ??? A vous de voir !

Soyez indulgent car montage n'a pas été facile à faire dans un autocar sur route qui tourne ;-)

18
fév

Depuis notre arrivée on vous raconte tout ce qu'on visite mais peut être voulez également savoir à quoi ressemble notre quotidien ? Comme vous en parlera Fabienne nous avons un budget à respecter donc des choix à faire qui ne sont pas ceux qu'on peut prendre lors de 15 jours de vacances ordinaires. Pour déjeuner c'est assez facile car les argentins mangent beaucoup d'empanadas (chaussons de pâte brisée farcis de poulet ou jambon/fromage ou épinards), de tortillas et on peut facilement déjeuner pour 1,5 euros par personne surtout en s'enfonçant dans les terres où on peut manger des humitas et des talames qui sont de vraies petites merveilles. Nous avons également tenté les parillas (grillades) dans le delta du Tigre mais les portions sont toujours hallucinantes et la viande assez grasse, nous ne renouvellerons pas tout de suite sans compter qu'il y a très peu de légumes proposés en accompagnement.

Pour les desserts il y a une nette évidence de gourmandise des argentins. Les pâtisseries regorgent d'énormes gâteaux pleins de crème, meringue et autre chantilly !

Où cela se gâte c'est quand on veut boire (café, bière, coca...) car c'est assez cher. Depuis que nous sommes arrivées nous sommes quand même allées dans la plus vieille brasserie de Buenos aires, un équivalent architectural de La Cigale à Nantes..

Super grillade de boeuf argentin bien entendu, vin argentin pour Fabienne et Fernet Cola pour moi et Emma

Hormis les visites, une de nos principales occupations est de préparer l'étape suivante : tout d'abord choisir la destination, voir comment on va s'y rendre au moindre coût (et là parfois les combinaisons de transports influencent le choix des destinations secondaires) et réserver un hébergement. Actuellement nous jouons avec les cars long courrier (18h à 25h en moyenne) et les auberges de jeunesse qui ne proposent pas que des dortoirs, qui sont très sympa, permettent de rencontrer d'autres personnes, de se faire à manger et ont l'avantage d'être à moins de 40 voire 30 euros la nuit.

Hostal Salta por siempre  à Salta

Enfin, la journée consiste également :

- à dire 10 mots nouveaux par ci par là en espagnol (et ma foi le nouveau vocabulaire se retient bien mieux qu'à Nantes !)

- à s'étonner des pratiques locales comme- le fait que la littérature de quai de gare est loin d'être à l'eau de rose

- le fait que les poubelles domestiques me semblent pas exister, les petits sacs poubelle sont déposés dans des cagettes surélevées devant chaque maison. On n'a vu des poubelles que dans les parcs nationaux avec tri sélectif mais nulle part ailleurs.

- le fait que les argentins se baladent partout avec une grosse bouteille thermo pleine d'eau chaude pour arroser un gros tas d'herbes qu'ils ont dans une tasse spéciale . La boisson se llama Yerba maté et ils en boivent des litres. On n'a pas encore osé en boire car il paraît que c'est assez amer et âpre. On verra quand nos estomacs seront aguerris :-)

- le fait qu'ici on mange du steak pané comme une escalope milanaiseEn ce moment nous sommes dans la région de Salta et les deux prochains articles vous permettront d'approcher la cordillère des andes comme si vous y étiez et de faire la connaissance de Fanny ! Hasta luego !

20
fév

19 au 21 février

Nous avons quitté Iguazú en car Flechabus (beaucoup moins bien que Cruzero del norte qui nous avait servi whisky et champagne !) pour 25 heures de trajet vers Salta au nord ouest de l'Argentine (très proche du Chili et de la Bolivie).

Nous n'avions pas dans notre programmation initiale pensé rester beaucoup de jours mais une fois sur place on s'aperçoit qu'il faudra bien rester sur Salta jusqu'au 26 au moins...

Pendant le voyage vers Salta nous avons fait la connaissance de Fanny, une jeune femme basque avec qui nous avons immédiatement sympathisé.

Elle aussi voulait visiter la région, donc nous avons convenu de partager avec elle la location d'une voiture pour sillonner pendant 4 jours autour de Salta : 2 jours pour le sud et 2 jours pour le nord.



Salta > Cachi > Angastaco

Cette journée fut sublime. La première partie du trajet traverse des paysages très verdoyants, avec des cactus comme on en voit dans les dessins animés !

Puis arrive Cachi adorable village (où nous déjeunons avec des hollandaises que nous retrouvons par hasard pour la 3eme fois en 2 jours) et le début d'une piste de près de 200 km. Un tronçon de la mythique "ruta 40" qui traverse toute l'Argentine du nord au sud sur la trace se l'ancienne grande route commerciale des Incas.

Et là cela ressemble à un désert de la mort très impressionnant aux multiples jeux de roches. Le spectacle est grandiose...

Un peu avant Angastaco, nous avons pris une chambre à la Finca de Carmen, une superbe ferme rénovée par la propriétaire (depuis 4 générations). Un oasis de zenitude au milieu de ce désert de cailloux à 30 euros la nuit petit déjeuner inclus. ..du jamais vu pour la qualité de la prestation.

La ferme élève des lamas, des cochons noirs...

Angastaco > Cafayate > Salta

Le lendemain nous sommes reparties sur la piste pour finalement arriver à Cafayate en début d'après midi. Déception : le festival n'est pas dans la rue mais enfermé dans une sorte de stade, avec des spectacles qui commencent à 21h. En revanche, dans la rue, le spectacle des pochtronnés, lui, commence dès 16h ;-)

Cependant nous passons un agréable moment avec des artisans indiens. Quelle frustration de ne pouvoir rien acheter !

Nous repartons donc plus rapidement que prévu et remontons vers Salta en traversant cette fois ci des paysages dignes des parcs américains de Arches ou Bryce canyon...Encore une fois grandiose !

Vraiment s'il n'y a que 2 jours à passer à Salta il faut vraiment faire ce "circuit"

De plus la population est vraiment adorable, ce qui ne sera pas toujours le cas au nord de Salta : -c

A suivre...

Ce matin expédition "La poste" pour renvoyer en France le surplus de connectiques et prises en tout genre que nous avions amenés en trop : 1,8 kg tout de même, de quoi alléger nos bagages !

1er choc en arrivant, la longueur de la file d'attente !Après avoir attendu sagement, 1ère étape, acheter la boite. Une fois celle-ci achetée et payée le monsieur m'indique qu'il faut que je mette tout dans la boite et que j'aille à la douane. Je remplis donc consciencieusement ma boite en enveloppant chaque connectique dans du papier journal pour que ça ne bringuebale pas trop et en remplissant avec ma plus belle écriture les zones sur la boite, puis je vais à la douane.

Là je fais de nouveau la queue mais très vite tout le monde me passe devant sous prétexte qu'ils viennent retirer des colis. Une gentille dame (GD) me prend en pitié et fait la loi pour moi et elle au moins me parle lentement.

Enfin mon tour arrive et là, stupeur et tremblements ! L'assistante du douanier me parle tellement vite que je ne comprends rien de rien. J'ai beau lui demander de parler doucement rien n'y fait. De nouveau la GD vole à mon secours et m'explique que je dois aller acheter du papier kraft au Kiosque à côté pour emballer ma belle boite. Elle garde mon paquet pendant que j'y vais et au retour nous attendons ensemble que le douanier examine le paquet. Quand monsieur est décidé il prend avec ses grosses mains tous mes petits paquets et défait tout. Là je ronge mon frein pour ne pas hurler et je réponds tant bien que mal à ses questions sur le pourquoi du renvoi. Pendant ce temps la GD, qui était partie faire ce pourquoi elle était là, ne m'avait pas lâchée du coin de l'oeil et est revenue m'aider.

Une fois que le douanier eut fini de tout déballer il me renvoie dans un coin pour que je remette tout en place, et je me dis que je pourrais rajouter ce que je veux dans mon paquet sans problème, c'est bizarre comme façon de faire non ?La GD m'aide à remballer, entourer la boite de papier kraft, et demande le scotch. Mais pas question de dépenser les deniers publics, il faut retourner dehors au kiosque et acheter un rouleau de déménageur.


Retour à la poste, la GD m'a gardé ma place. Nous scotchons, réécrivons toutes les adresses, et l'assistante me fait écrire plusieurs fois sur des tas de documents : nom, numéro de passeport et description de ce qu'il y a dans la boite. Elle utilise du papier carbone ce qui me fait sourire mais très vite j'ai des sueurs froides car j'ai oublié mon passeport et je me dis que s' iIs me le demandent c'est retour à la case départ. Heureusement j'ai en mémoire mon numéro de passeport donc je le note et cela suffit, aucune vérification. N'importe qui peut envoyer n'importe quoi au nom de n'importe qui !

Ensuite elle prend mon paquet, l'emporte à côté et me fait signe d'y aller aussi. A coté il y a environ 10 agents de la poste derrière le guichet et chacun à son tour touche, pour des raisons qui me resteront obscures, mon paquet. Enfin au bout d'1/4 d'heure d'attente une des personnes pèse mon paquet, y appose timbres et tampons et me demande de payer. Je paye et me souviens avoir besoin de timbres pour cartes postales alors je lui en demande et elle me dit qu' il faut aller à un autre guichet et refaire la queue... Tant pis, je jette l'éponge, et une heure et demie après mon entrée dans ces Correos je repars sous la pluie. Je suis quitte pour y revenir cet après midi ...

23
fév

22 et 23 février

Nous sommes parties pour 2 jours à la découverte du nord de Salta, la région qui remonte à la frontière bolivienne. Emma s'est fait une nouvelle copine !

Là encore de kilomètre en kilomètre les paysages se succèdent sans se ressembler, les contrastes sont étonnants. A midi nous arrêtons dans un petit marché de village, les humitas et tamales cuisinés par la dame au chapeau sont délicieux ! Des cuisinières du village arrivent alors que nous partions pour faire des démonstrations culinaires ... pensée pour Martine 😊

Puis nous franchissons le tropique du Capricorne et remontons jusqu'à un village indien très touristique et où les gens sont très désagréables : ceci expliquant peut être cela ...


Le soir en revanche nous prenons un hébergement dans un tout petit village Maimara où les gens sont adorables et où le soir même il y a carnaval... Comme cela valait son pesant de cacahuètes on consacrera un post à ce carnaval dans les prochains jours.

Le lendemain c'est reparti pour le pays des merveilles : au programme une palette de peintre, un col de 4000 m sans mal au crâne et sans coca, des lamas sauvages, des salines éblouissantes et un super piknik au milieu du lit d'une rivière à manger du pain et du fromage de chèvre juste pressé de la veille...et c'est l'heure de rentrer

23
fév

22 février 2014

En arrivant à Maimara nous avons vite compris que le soir même il y aurait carnaval au village. Aussitôt les bagages déposés nous voilà sur la place principale (et seule place) à attendre le grand événement.

Après de très longues minutes d'attente et d'observation nous comprenons que ce soir il sera question à un moment ou un autre de talc.

Puis voici que le speaker annonce le démarrage du défilé !

Quelques notes de musique sur un air d'origine inconnue et voilà que 5 énergumènes sautant arrivent tout de rose scintillant suivi de 5 jeunes filles tout aussi pailletées.

A suivre ce sont les miss locales qui tentent quelques pas de "samba" (?) avant de nous annoncer qu'elles allaient représenter la région au concours de miss Argentine. Puis longue attente, très longue attente pendant laquelle le speaker nous indiquait que le groupe de la ville voisine Jujuy devait bientôt arriver.

Jujuy se prononçant Rourouille et le mot étant prononcé toutes les 15 secondes l'effet fou rire était garanti !

Enfin Rourouille arriva et on a tout de suite compris que le niveau du défilé s'élevait ! Le défilé de ces clones de Mangas terminé, la tradition reprit le dessus et une troupe de "fous" déferla parmi la foule. Fous sur lesquels il fallait jeter des sachets de talc qui explosaient"arrosant" tout le monde.

Voici donc pour vous, en exclusivité mondiale : Le Carnaval de Maimara / "Rourouille"

24
fév

24 février au 26 février

Nous avons passé nos deux derniers jours à Salta à préparer notre étape suivante vol et hébergement pour descendre vers le sud et à visiter la ville qui n'est pas splendide mais assez sympathique. Après avoir tourné autour de Salta il fallait bien qu'on visite la ville elle même ! Avec une population de 360 000 habitants Salta ne ressemble cependant pas du tout à une grande ville. Elle s'étend sur une grande superficie à l'américaine avec des petits bâtiments de 2 étages en général dans des rues assez larges qui se croisent au carré. C'est assez pratique pour circuler : chaque bloc (quarta) compte 100 numéros et la circulation se fait toujours en sens unique une rue sur 2.Beaucoup de jolies églises, de vieilles voitures (principalement des Falcon vous connaissez ?) plein les rues, le pape à tous les coins de rue ou même de table, une copine à Ginette (elle même notre copine coiffeuse en France), la rentrée scolaire qui se prépare avec l'achat des uniformes pour les enfants de tous les âges (une pensée pour les Anne et Gabrielle...)

et surtout un musée archéologique très émouvant le MAAM (à ne pas confondre avec le MAM "mal aigu des montagnes"). C'est dans ce musée que sont, en particulier, conservées les momies Incas des 3 corps <<sacrifiés» découverts en 1999 à + de 5000 m d'attitude sur la montagne Llullaillaco (350 km de Salta vers la frontière chilienne). Il s' agit d'un garçon de 5 ans, d'une petite fille de 6 ans et d'une jeune fille de 15 ans. Ils étaient à priori les enfants de familles nobles mais de "clans" différents. Les enfants ont été mariés dans la mort. Leurs corps semblent non pas momifies mais plutôt congelés (ce qui est également une réalité). C'est très impressionnant et dérangeant...du coup pas de photos mais nous invitons à cliquer ici

Enfin, nous quittons Fanny autour d'un dernier dîner à Salta mais certainement pas le dernier tout court. Nous avons passé d'excellents moments très joyeux, on se retrouve dans un an c'est certain ;-)

Prochaine étape : un rêve éveillé, le glacier Perito Moreno nous attend...

27
fév

27 février au 3 mars

Nous voici arrivées à El Calafate, à la frontière chilienne et ville d'accès au parc des Glaciers dont le Perito Moreno. Dès le premier matin nous prenons tôt le bus pour le voir à la meilleure lumière et y être ensuite au soleil le plus haut, moment où les chances de voir des détachements de pans de glace sont les plus grandes...

La lumière est très bizarre, tout prend un reflet bleuté. Pas de mots pour décrire notre éblouissement et même les photos sont en deçà de la réalité... on vous en propose quand même ;-)

Ça commence par une traversée de la steppe d'1h30. Puis des petits "glaçons" font leur apparition. Puis IL apparaît ;-)

On va dans un premier temps l'approcher en bateau sur son flanc gauche, c'est haut, très haut . On aperçoit des courageux en treck qui commencent leur "ascension" (pensée pour Patrice L ;-))

il ne fait vraiment pas chaud. Puis on l'approche par la terre. Cette longue "langue" vient buter contre une péninsule terrestre le long du lac Argentin. Le Perito Moreno est un des rares glaciers à ne pas fondre, il progresse même...

Il faut absolument descendre au balcon inférieur car il n'y a quasi personne et là on l'entend craquer, gémir, tonner ... c'est impressionnant ! Parfois on a la chance de pouvoir assister à la chute d'un grand pan... Grâce à la patience de Fab, vous avez cette chance :-) Regardez !

Comme vous avez pu le voir j'ai pu conduire sur les pistes du Paris Dakar qui s' est déroulé en argentine cette année. Là, bien évidemment, aucune règle ni marquage de quoi que ce soit au sol. Et même si la vidéo est trompeuse, je n'ai pu rouler qu'à 40 kms à l'heure maxi.Sur la route c'est autre chose. Et là, normalement, il y a des règles à respecter. Je dis bien normalement car en fait personne ne respecte rien. Ni les limitations de vitesse, ni les lignes jaunes, ni les interdictions de doubler. Et ce qui est le plus impressionnant c'est la vitesse à laquelle roulent les bus. Ils sont normalement limités à 60 mais ils vous doublent sans problème même si vous roulez à 80, vitesse maximale autorisée sur les routes nationales. Comme ce sont des bus à deux étages il faut les voir tanguer, aller de gauche à droite sur toute la largeur de la route, doubler... ça fait peur rien que de les voir. Et là on se dit que ce n'est pas étonnant que l'on soit si secoués quand on est dedans ! Voyez la vidéo.

Il faut donc être tout le temps sur ses gardes. Même en plein virage de montagne il faut s'attendre à voir débouler quelqu'un en face de vous et se voir doubler n'importe quand.

Reste la ville. Là, c'est assez pratique. A Salta mais dans beaucoup d'autres villes aussi je pense, toutes les rues sont à sens unique. Une sur deux dans un sens et toute la ville est quadrillée en pâtés de maison. On se repère vite mais la seule inconnue reste la priorité. J'ai eu beau demander les règles à plusieurs chauffeurs de taxi la seule réponse reste "es depende" depende d'accord mais de quoi ??? J'ai compris que c'était en fonction soit de la taille de la route que vous croisez par rapport à la vôtre soit du nombre de voitures qui circulent sur chaque route. Mais lequel prime ? "es depende" ! Enfin, ici les feux se trouvent de l'autre côté de la route. Au début on a peur de ne pas les voir mais on s'y fait. De plus le même feu sert aussi pour les piétons de la rue perpendiculaire c'est pratique et du coup économique . Bref, au bout de 4 jours on conduit comme tout le monde et j'aurais surement perdu beaucoup de points en France... A une différence près cependant ! Moi, même ici, je laisse passer les piétons, ce qui n'est pas du tout le cas des conducteurs argentins. Ici, pour traverser une rue il faut savoir s'imposer même quand le feu est pour nous si on ne veut pas y rester... un an !

1
mars

El Calafate suite

Cette petite ville est très bizarre car c'est un peu comme si on était dans une station de sports d'hiver au niveau de la mer. L'ambiance est très bobo et on sent qu'il y a de l'argent à brasser. Il n'empêche que c'est très agréable et que l'auberge de jeunesse retenue était PARFAITE au milieu d'énormes touffes de lavande !

Tout tourne autour des glaciers ici et il y a un glaciarium c'est à dire une sorte de musée qui permet de comprendre la formation et la vie des glaciers, l'histoire scientifique associée et de très jolis films en 3D qui permettent de revivre les différents grandes ruptures du Perito Moreno. En effet à chaque fois que le glacier "touche terre" il y a un temps plus ou moins long (5 à 15 années) pendant lequel la pression augmente jusqu'au jour où il y a fracture (la dernière date de 2012).

A côté du glaciarium il y a un lieu de perdition : le glaciobar. Évidemment, nous y sommes allées !

Tout ça pour ça ? Eh bien oui, on passe pendant 20 mn de +28° à -11 degrés et la bronchite est assurée ;-). Nous mouchons, toussons depuis ce jour à la recherche perpétuelle de pañuelos aussi rares que les sellos (respectivement les mouchoirs en papier et les timbres).

Enfin, le dernier jour, nous avons fini par faire une randonnée dans la lagune d'el Calafate qui est une grande réserve faune et flore. Très franchement n'étant pas des habituées de la LPO nous n'étions pas équipées pour observer toutes ces merveilles. Mais nous avons quand même vu les flamants "modèle austral"

Cette visite, qui était très peu chère - 4 €/p - est l'occasion d'évoquer une pratiquement systématique en Argentine : les tarifs différenciés.

Eh effet, si se nourrir peut rester peu cher, en revanche les prix des visites montent vite visant le niveau de la France (entre 15 et 30 euros) . Ça c'est le prix pour le touriste non argentin. Pour l'argentin de la région c'est environ 5 fois moins cher et pour l'argentin d'une autre région " seulement" 3 fois moins cher. Parfois il y a des tarifs spéciaux pour les Mercosur qui, si j'ai bien compris, sont les résidents d'une sorte de marché commun sud Americain. Donc, quand on vise un budget moyen argentin de 50 euros par jour et par personne tout compris, on peut rapidement se retrouver en dépassement :-(

3
mars

3 au 5 mars

Dès 3 h du matin, cette nuit du 3/3, nous étions au terminal pour embarquer vers Ushuaia. Le chemin allait être long puisque l'arrivée est prévue (tiens ? prévue ?) à 19h.Plus nous descendons vers le sud et plus les parcours sont longs et plus les bus sont rudimentaires. La moitié du trajet kilométrique était cependant parcourue à 8h quand nous sommes arrivées à Rio Gallegos. Une heure trente d'attente plus tard, toujours sans café, nous voila dans notre super bus Techni Austral. Le bus de campagne d'il y a 30 ans mais du solide. Et il fallait qu'il soit solide car nous entamions une piste de 400 km.Le trajet fut agrémenté d'une sortie d'Argentine avec entrée au Chili où il a fallu jeter nos bananes et autres fruits, pesés avant d'être jetés (? ?) soit 2h de formalités et de tampons puis quelques dizaines de kilomètres + tard et un détroit de Magellan franchi (où nous avons vu les plus petits dauphins du monde) nous ressortions du Chili pour entrer à nouveau en Argentine. Là, les tampons en tout genre étaient + rapides à obtenir et, oh bonheur, nous pouvions enfin acheter 3 bricoles à manger (depuis la veille au soir cela commençait à crier famine !).

Bon ok, pour les dauphins  ils allaient trop vite j'ai donc récupéré la photo de quelqu'un qui a eu plus de chance  Merci !

A l'heure d'arrivée prévue à Ushuaia nous n'étions qu'à Rio Grande, le dernier bus devant nous emmener jusqu'au bout du voyage n'avait pas attendu... Nous sommes alors remontées dans notre cher Techi Austral blanc de poussière (comme nous) et un chauffeur sorti de nulle part, longuement perplexe à l'observation de la roue avant gauche du car, a fini par monter : nous repartions.

Alors quoi de positif ? Cela nous a permis d'arriver à Ushuaia de nuit (il était 22 h) et ainsi de constater, vue la zone de lumière à flanc de montagne, que ce port est loin d'être petit, la ville est grande. Etendue, loin de tout et pourtant proposant tout ce que le monde moderne impose maintenant... un brin de déception ?non, tant mieux pour ceux qui y habitent mais la photo classique du port des années 50 est bien dépassée...comme partout dans le monde, les villes se ressemblent. La grande fracture est entre les zones rurales et les zones urbaines, même en France ! N'est ce pas Fanny ? Cassées, avec sinusite et otite pointant nous étions ravies d'être au bout du monde !

4
mars

Ushuaia du 3 au 5 mars 2014

On se réveille et ce n'est pas un rêve, nous y sommes dans cet autre Pen ar bed !

Alors, oui, il y a Puerto Williams, île chilienne qui revendique le titre de ville la plus australe et qui d'ailleurs a son tampon elle aussi. Mais Puerto Williams n'est pas une ville, c'est une base militaire...nous considérons que nous avons donc atteint "el culo del mundo" comme ils disent aussi ici.

C'est un grand port, avec porte containers, bateaux militaires et quelques bateaux de pêche. Il y a un grand remblai de bord de mer avec comme à la Baule, il y a même un bus touristique ! Des maisons typiques qui se battent au côté d'immeubles modernes. Une exposition rappelle que les indigènes qui habitaient sur cette terre avant l'arrivée des blancs, étaient les Yamanas, nomades de la mer et qui, l'hiver se réfugiaient dans les terres où ils construisaient des huttes pour la période la plus froide.

Sinon, ici la spécialité c'est le King crab c'est à dire une araignée géante servie de préférence décortiquée (bien pratique) et avec une sauce au bleu. Fab a préféré au natural c'est à dire avec mayonnaise !

Restant une journée complète seulement, nous avons fait le choix d'une sortie dans le canal de Beagle (j'avais l'impression de jouer à Virtual Regatta !) à la rencontre des lions de mer. Pour les futurs voyageurs nous conseillons de passer par Très Marias (officine sur le port). Accueil adorable ce qui est loin d'être le cas partout, et embarquement sur le voilier de Nicola pour 4 h en mer + balade faune et flore sur une île au milieu de tout ça.

Comme tous les argentins Nicola a un bol de Herba Mate greffé dans un main et sa bouteille thermo d'eau bouillante à portée de l'autre ! Toujours beaucoup de fleurs comme au printemps chez nous. Alors question : pourquoi avec 6° et un vent glacial ont-ils des fleurs et nous pas quand on a les mêmes conditions météorologique ? Cette balade féerique tant pour les couleurs, les sons, le silence nous a permis de voir des superbes bois flottés par tonne et une sorte de goémon doré produisant de gros oignons ^^

Voici pour vous plonger dans l'ambiance une petite vidéo nautique. Attention : un risque de fou rire n'est pas exclu à partir de la 12e seconde à la vue de 2 pingouines bien ridicules !

Ravies que nous étions même si cela m'a achevée côté otite et bronchite.

Voilà ce carnet de voyage consacré à l'Argentine se termine ici puisque la suite du TDM se poursuit vers le Chili...Donc la suite est à lire dans le carnet Chili (TDM)