Comme d'habitude, cette partie est absolument et résolument... totalement subjective et n'engage donc bien sûr que nous ! Mais nous aimons aussi partager avec vous ce qui a facilité ou non notre aventure.
D'abord un peu de Grogne-Grogne...
🌩🌩🌩TCS, le Touring Club Suisse❣️
Ce fut notre premier coup de colère ! Dans la prépa, nous avions repéré les campings TCS aux prix à la hauteur du reste ! L'offre "Stop&Go" laissait un espoir d'économie proposant à qui arrive après 18h un emplacement pour 25€ sous réserve de partir avant 9h. Nickel !!!
Alors quelle ne fut pas notre surprise quand au camping de Scuol, le réceptionniste nous a affirmé mordicus "les yeux dans les yeux", que cette offre n'était valable que pour ceux qui arrivaient en voiture et que nous devions donc payer plus de 40 balles pour une nuit sous toile sur un terrain en pente ! Amanda a cru que FX allait étrangler le gars sur place ! C'était sans connaître l'entêtement du FX qui s'empressa de profiter de sa colère noire pour se fendre d'une belle réclamation auprès de TCS. Extrait... : "Le camping est il donc devenu luxueux au point qu'il faille arriver en voiture pour payer moins cher ? Un piéton devrait toujours revenir moins cher qu'un automobiliste."
Nos collègues de boulot le savent, une réclamation a au moins le mérite de défouler la colère de celui qui la rédige. Et toute structure attentive et un peu organisée prend très au sérieux leur traitement ! Si sa rédaction avait au moins eu le bénéfice de faire retomber la première... quelle ne fut pas notre surprise, une semaine plus tard, de recevoir cette réponse : "Dans les conditions pour pouvoir profiter du tarif Stop & Go il n’est nullement spécifié que vous devez arriver en voiture. (...) Nous allons bien sur discuter avec la gérante pour voir ce qu’il s’est passé et pourquoi on vous aurait dit qu’il fallait venir en voiture. (...) Nous sommes vraiment navrés que vous ayez été mal informés sur place et pour nous excuser de ces désagréments nous vous joignons un bon cadeau d’une valeur de CHF 20.- que vous pourrez utiliser sur tous nos campings TCS."
Nous sommes toujours en colère du mensonge éhonté du réceptionniste que la réponse de TCS assouplit un peu. Bon du coup, on a un bon de 20CHF pour un camping TCS valable jusqu'en 2024... si quelqu'un en a besoin !... 💰⛺️ Nous en tirons une leçon : quand tu es en colère, l'exprimer de façon sensée, avec des mots, présente le double mérite de la faire sortir et... de peut-être avoir un retour favorable au désagrément subi !
😤💀😡👿☠️Les put🤬 de lingettes !!!
Attention, méga coup de gueule, ça va voler !!! Y'en a ras le bol de ces trucs, c'est pas possible ! Alors petit rappel...
La plupart de ces produits contiennent des fibres de coton ou de rayonne associées à des plastiques tels que le polyester, le polyéthylène et le polypropylène. Donc jeter une lingette, c'est jeter du plastique ! Des scientifiques canadiens ont analysé la capacité de 101 produits (dont lingettes et PQ) à se désintégrer. Seulement 11 y parviennent complètement et... ô suprise, pas une seule lingette !
Et que dire, en plus des fibres - qui donc ne se désagrègent pas - de l'effrayant cocktail de produits dont sont imprégnées ces saloperies ? 60 millions de consommateurs a analysé la composition de 12 lingettes désinfectantes mutlisurfaces et c'est... tout ce qu'on aime ! C'est juste bourré de toutes les m... nocives que l'on cherche à éviter au quotidien : paraben, methylmachin, chloruretruc et autres bidules-tiazolinone... tous irrémédiablement dangereux non seulement pour nous mêmes mais encore plus pour les organismes aquatiques.
Pour info :
- 70 milliards de lingettes sont utilisées, (soit plus d'un kg par an et par personne et d'après WWF, c'est plutôt 23kg/an/personne !)
- "les lingettes jetables comptent parmi les 190 produits à usage unique en plastique que l'on retrouve le plus fréquemment dans l'environnement marin de l'UE",
- "cette pollution représente 40% des déchets d'épuration et est responsable de 80% des pannes (sur Toulouse métropole) ce qui représente entre 500 et 1000 milliards d'€ par an dans l'UE de surcout et de maintenance"
Et vous pensez que les mouchoirs en papier sont mieux ? Souvent composés de cellulose de première qualité pour satisfaire aux exigences des consommateurs (merci pour les arbres !!), nous vous invitons à demander à votre service de traitement des déchets ce qu'il en est de leur parcours de vie : "les mouchoirs, comme les couches, ne se recyclent pas du fait de leurs propriétés absorbantes".
Alors ? Que viennent foutre ces foutues lingettes en montagne ? C'est sidérant, et ça nous a sauté aux yeux cette année (est-ce propre aux Alpes suisses ?), il y en a partout.
La lingette... l'avènement du mythe du nettoyage d'un seul geste ! On comprend d'autant moins que même Sanytol dit qu'il faut laisser agir un produit au moins 15 minutes pour qu'un désinfectant agisse vraiment. Alors comment est-il possible que des gens utilisent cette solution pour s'essuyer les mains ou pire, s'essuyer des zones aussi sensibles que son propre uc ???
Tout ça nous met d'autant plus en colère que le problème pourrait être réglé en deux secondes par un simple changement de comportement. Alors si vous êtes adeptes de ce genre de trucs, on vous en supplie, changez, trouvez autre chose ou à défaut, ne les emmenez pas avec vous lorsque vous allez vous promener !
C'est tellement un fléau qu'avec Amanda, nous sommes capables de repérer la présence d'une route ou d'un parking à l'augmentation au m² du nombre de lingettes et de mouchoirs en papier au milieu du chemin... et c'est l'objet de notre râlerie suivante !
PS : toutes ces infos sont tirées de 60 millions de consommateurs.
💩💩💩💩 Et puis merde ! 💩💩💩💩
Aller à la selle, déféquer, faire caca, popo, la grosse commission, démouler un cake, couler un bronze, rouler le cigare, avoir le 747 en bout de piste ou la taupe au guichet, libérer le kraken, chier une pendule, faire tourner la guillotine à boudin, déposer le bilan, plâtrer le piscine, libérer son coté obscur, avoir le bobsleigh dans le dernier virage, l'eurostar au bout du tunnel ou la montgolfière qui doit lâcher du lest..., presqu'autant de façons de le dire que de le faire !
Mais quand il s'agit d'opérer, s'il était chez lui, personne n'aurait l'idée de l'exposer, si ???!!!... Donc, à moins d'avoir l'âme d'un artiste à la manière de Jacques Lizène, fondateur de l'art nul et qui peignait avec, ou de Piero Manzoni qui les vendaient en boites ou peut-être faut-il, comme Gold Poo, la transformer en or ou comme Paul Mc Carthy, qui avant de poser un plug anal au milieu de la Place Vendôme, avait aussi gonfler une belle crotte gonflable de 15m de haut, ou comme le collectif Sprinkle Brigade, spécialisé dans les photos détournées de crottes sur les trottoirs de Londres et N.-Y...., donc à moins d'avoir l'inventivité d'exploiter le fruit de ses entrailles, pourquoi donc l'humain se décide-t-il si soudainement à se lancer dans ce genre d'œuvres lorsqu'il est en extérieur ?
Quand on voit ça, posé là au milieu du chemin, on ne comprend même pas le projet de l'auteur... il est là, en train de marcher sur un joli chemin de montagne, de beaux paysages, de bonnes odeurs et soudainement "tiens si je posais une pêche"... et hop, en position cul nu au milieu du chemin à la vue de tous et paf, il nous mine le terrain et auréole son œuvre d'une jolie... lingette comme le drapeau de conquête posé sur sa propre lune ! Peut-être est-il persuadé qu'un service de ramassage vient récupérer le matos deux fois par jour et l'indique-t-il au préposé tel le facteur qui relève le drapeau sur la boîte aux lettres ?
Et le pire reste à venir, car nous l'avons constaté et vu de nos yeux vu ! Ça ne loupe jamais, un seul endroit plat dans une montagne, un seul endroit à l'ombre voire même un seul abri, une seule grotte, cabane, bref, le seul endroit de toute cette foutue pente où après des heures de marche nous aurions pu nous poser et en plein milieu quoi ??? Une grosse pêche dégueulasse ! Bein oui c'est connu, pour bien (faire) chier, faut être à plat, à l'ombre et là où des gens pourraient dormir ! C'en est insupportable !
Ça nous dépasse !... On aurait envie de dire "merde" à tous ceux qui chient partout, mais comme chaque année, nous préférons faire la promo de l'excellent "comment chier dans les bois : pour une approche environnementale d'un art perdu"... on y apprend à faire son trou... et sa crotte ! Et à arrêter de laisser trainer ses affaires !...
(FX bénit la qualité de son enseignement du Lycée St Marie de Barbezieux qui osa aborder ces artistes en seconde, incroyable non ?!).
Passons à nos coups de cœur !
❤🥰😍🤩 La montagne...
... reste résolument une destination qui nous plaît pour tout un tas de raisons que vous devez commencer à comprendre au fil de nos carnets.
D'abord on y rencontre moins de gens qu'à la plage, car si nous aimons rencontrer des gens, nous aimons aussi notre solitude. Nous faisons des métiers où la sollicitation est quotidienne, permanente et nous avons besoin de ces moments où le maître mot est de débrouiller, d'avancer par nous mêmes, pour nous mêmes. Cela peut paraître égoïste mais se retrouver seul est important et ressourçant pour nous. Et nous donne d'autant plus de plaisir à rencontrer et discuter avec des gens.
Et puis... la montagne quoi ! La montagne, cet espace qui ne se laisse mirer que par petites touches, tantôt lointaines tantôt proches. C'est toujours incroyable d'avancer et d'arriver dans un cirque et de chercher à deviner comment cette ligne qui va tout droit sur la carte se matérialise sur le terrain par une avancée dans une cheminée, des chaines, un passage étroit. Et puis, c'est en arrivant au sommet que les perspectives se découvrent, elles mêmes plus ou moins lointaines. C'est une surprise à chaque fois, parfois dure, parfois charmante, parfois minérale, parfois végétale et même parfois... animale.
C'est d'autant plus une surprise qu'en montagne, une même distance peut se parcourir en 10 minutes ou en une heure selon le revêtement, l'altitude, la température ou la météo, et tout cela nécessite un permanent et savant mélange d'observation, d'analyse, de bon sens saupoudré d'un peu d'insouciance. La montagne c'est aussi elle qui décide et nous renvoie le fait que nous ne sommes si peu de choses, quasi insignifiants et franchement, en bons humains que nous sommes, être remis à sa place de temps en temps ne fait pas de mal !
Pour toutes ces raisons, et surement pleins d'autres que nous ne formulons ou ne conscientisons pas, nous aimons cet environnement qui offre, selon nous, des libertés, que nous ne percevons pas toujours ailleurs.
❤🧡💛💚💙💜🖤 Les gens, leur sourire, leur bonne humeur, leur sympathie...
Oui parce qu'on est sauvages mais tout de même, quel plaisir de rencontrer des gens aussi charmants que ceux que nous avons croisé. Cela a commencé avec Vanessa qui nous a autorisé le premier soir à bivouaquer sous les fils à linge du refuge. Tout comme Marianne et Daniel, passionnés de rando comme nous, qui nous ont donné quelques clés de compréhension de notre environnement et de cette nouvelle contrée dans laquelle nous nous aventurions.
Et que dire de l'agent d'accueil des Bains de Scuol, hyper accueillante, au sourire radieux, dans cet espace de luxe où nous débarquons un peu pouilleux pour venir nous détendre, ou de Karine qui nous offre le thé pour nous réchauffer et prendre le temps de discuter avec nous pour comprendre ce qui peut bien se passer dans la tête d'un couple qui randonne en autonomie dans la montagne. Et puis elle nous a fait découvrir le Lägerbach... l'un des meilleurs chocolats suisses que nous ayons mangé ! Quelle rencontre, avec elle et avec... ce divin chocolat !
Nous gardons aussi une pensée pleine de tendresse pour Simon et Stefi, qui nous ont accueilli et offert le café et avec qui les discussions furent tout particulièrement agréables.
Et Anne-Catherine qui donna à notre visite de Bâle, une toute autre dimension, nous permettant de découvrir que derrière un spectacle, c'est tout une ville qui s'affaire pendant des lustres pour rendre l'instant magique, et qu'au-delà de la théâtralité de l'instant, cet espace, bien trop souvent confidentiel et élitiste peut (doit ?) devenir un lieu de passage, d’échanges, de rencontres... bref, le théâtre de la vie !
Nous avons aimé chez ces gens la simplicité, la facilité de l'échange et leur volonté de partager, chose à laquelle nous sommes tant attachés, et que nous n'avons pas toujours rencontré au cours de ce parcours.
Et puis il y a... vous ! Nos lecteurs, ceux qui regardent vite, ceux qui lisent tout, ceux qui étaient là juste au début, ceux qui aiment nos écrits, ceux qui trouvent que c'est trop long à lire, ceux qui commentent, ceux qui ne font que passer, ceux qui... nous ne faisons tout cela que pour vous, pour partager, pour faire visiter à ceux qui ne peuvent pas, pour donner envie à ceux qui n'osent pas... Merci à vous de nous suivre et d'interagir avec nous comme vous le faites.
🚿 On a réinventé l'eau chaude !
Finissons par le meilleur de nos bons plans !
On le dit depuis longtemps, se laver le soir avant de se coucher est vraiment important. Cela permet de retirer sur la peau le sel généré par la sueur. Et tout le monde le sait, le sel attirant l'humidité, si vous rentrez dans votre sac de couchage sans vous être lavés, c'est l'assurance d'avoir froid toute la nuit. Alors, y'a pas à tortiller, faut se décrasser avant de faire dodo !
Et quand vous avez eu bien chaud pendant la journée et que le soleil se couchant, les températures baissent, le lavage à l'eau froide peut devenir une torture. On se le dit à chaque fois, c'est un dur moment à passer mais après... ouh pinaizzzzz qu'on se sent bien !
Du coup, FX a mobilisé une bouteille de limonade Rivela, une épingle à nourrice chauffée à blanc sur le réchaud, quelques neurones et nous voilà avec... une douchette ! Le soir, on la remplit d'eau chaude et la toilette du soir génère moins d'appréhension et prend tout de suite une nouvelle dimension ! Quel plaisir !
Quand la bouteille n'en peut plus, on garde le bouchon et on change de bouteille. On est super contents de notre trouvaille !!!