Avec Émilie, nous attaquons sur le même rythme que celui de nos visites de grandes villes, soit aux environs de 8h30. En effet, après un bon déjeuner dégusté à l'auberge de jeunesse, nous prenons la direction de la Basilica del Voto Nacional, de style néogothique et à la hauteur impressionnante (117 m). Nous avons d'ailleurs pu accéder au sommet des tours offrant ainsi, avec l'aide du soleil, des vues spectaculaires sur la ville de Quito.
Cette 1ère visite a été une formidable introduction à la découverte de la capitale équatorienne, ville de 2,7 millions d'habitants, située à 2.850 m d'altitude et cernée de nombreuses montagnes et volcans. Si elle s'étire tout en longueur sur plus de 40 kms pour 7 kms de large, c'est surtout son cœur historique, avec ses 5 siècles d'histoire coloniale, qui attire. Il a d'ailleurs été le 1er site classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO (avec Cracovie) en 1978.
Aussi, nous poursuivons logiquement notre visite par la Plaza Grande, épicentre de ce Quito colonial. Cette belle place arborée, disposant de fontaines, est bordée par la cathédrale, le Palais présidentiel et de l'Archevêché et, enfin, par l'hôtel de Ville.
Au centre, se dresse le Monument aux héros du 10 août 1809 qui se battirent pour l'indépendance du pays face à l'Espagne. C'est d'ailleurs dans le Palais présidentiel qu'en 1822 les espagnols signèrent la capitulation de leurs armées.
La cathédrale, quant à elle, n'est pas très impressionnante, étant très basse en raison des tremblements de terre. C'est cependant d'ici qu'est parti l'explorateur Francisco de Orellana pour découvrir l'Amazonie en 1541.
Juste à côté de la place se trouve l'ancienne chapelle de la cathédrale, la Sagrario, au style très « riche » et aux proportions harmonieuses.
Nous avons poursuivi notre randonnée urbaine en visitant le Centro cultural metropolitano qui occupe, aujourd’hui, les anciens bâtiments du puissant ordre des Jésuites. Nous avons notamment pris beaucoup de plaisir à traverser son magnifique cloître.
Si avec Émilie, nous avons préféré marquer un temps de pause, Papa et Maman se sont quant à eux rendus dans La Compania, église fondée en 1605 par la Compagnie des Jésuites, et achevée en… 1766 ! Ce serait l'église la plus couverte d'or du pays. Tout semble être à la feuille d'or et, il était donc impossible d'y faire des photos (mais impossible n'étant pas nîmois, Papa et Maman ont en fait 2 ou 3 à la volée pour le souvenir !)
Le centre historique de Quito étant très fourni en édifices coloniaux du XVIe siècle, nous avons pu admirer de nombreux bâtiments au style architectural baroque.
Après un déjeuner pris dans un restaurant typique et au milieu des équatoriens en pleine pause méridienne, nous sommes allés visiter le Couvento de San Francisco, situé sur une belle et immense place où se tenait probablement le palais du chef Inca Atahualpa.
À l'intérieur, on découvre un superbe cloître avec ses palmiers et ses quelques perroquets dont l'un s'amusait, lors de notre passage, à imiter les bruits d'un bébé en train de chouiner à côté de nous 😀.
En montant à l’étage, on a pu accéder au magnifique chœur de l'église puis à celle-ci qui constitue, avec la cathédrale, le plus ancien sanctuaire chrétien de Quito.
Ensuite, pour nous éviter une rude montée, nous avons pris un taxi afin de nous approcher de la Virgen del Panicillo, statue en aluminium, posée en 1976 au sommet du « petit pain » et offrant de très beaux points de vue sur Quito. Nous y sommes montés avec Papa, Maman et Émilie préférant s'assoir sur les bancs et nous attendre sagement.
Si Papa décidait de continuer seul le tour du centre colonial encore une petite heure pour aller notamment visiter l'Iglesia de la Merced, nous sommes, pour notre part, rentrés directement à l’auberge de jeunesse par le biais d'un taxi.
Nous y resterons toute la soirée profitant de l'Hamburger Party proposée et de l'ambiance décontractée autour de la grande table où tout le monde s'était installé. Une nouvelle occasion aussi de s'exprimer en… anglais !