Propriétaires de ce Sun Fizz depuis 2019, nous avons décidé de partir vivre sur notre bateau pour un grand voyage en famille à partir de l'été 2021... que l'aventure commence !
Nous revenons en Martinique pour une escale technique et y retrouver des amis, avant de continuer à remonter l'arc antillais
Mars 2022
8 jours
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Le Marin

Le Marin

Cette étape au Marin nous permet d'acheter un moteur hors-bord d'occasion (car le notre a cassé suite à son passage dans l'eau de mer) et de le retaper dans l'atelier-bateaux de Vincent, un vrai couteau-suisse réparateur de bateaux ! Vincent nous a même fabriqué un foil. Cette petite extension en polypropylene de récup (la goélette d'expédition polaire scientifique Tara en avait fait don à Vincent) double notre vitesse et fait même planer l'annexe quand il y a peu de poids.

Ponçage du foil
Ponçage du foil
Peinture finale
Peinture finale
Hors-bord opérationnel !
Hors-bord opérationnel !
Notre nouveau hors-bord, avec son foil

On a aussi retrouvé l'amie de Marie, Kelly. Elle nous a emmené en haut du piton crève-coeur, un ancien volcan âgé de 20 millions d'années.

Vue sur le Marin
Vue sur le Marin
Piton Crève-coeur

Kelly et sa famille nous ont aussi fait découvrir la savane des pétrifications. C'est une zone aride, tout au Sud de la Martinique où ne poussent que des cactus. C'est rigolo, pour y aller il faut passer à pied dans une rivière. Avoir de l'eau jusqu'à la taille était très rafraichissant sous ce soleil cuisant !

Un Bernard l'hermite qui cherche une nouvelle coquille
Un Bernard l'hermite qui cherche une nouvelle coquille
La savane des pétrifications

On a vu plein de ratières. Ce sont des pièges pour attraper les gros crabes. Chaque ratière est posée au dessus du trou creusé par le crabe. Un appât est mis au fond de la ratière. Une fois les crabes attrapés, ils sont nourris jusqu'à Pâques et sont servis au déjeuner familial !

Une ratière

C'est aussi le moment de prendre les 6 mois de médicaments pour Arthur. Nous avons un accord de la sécu pour ça. Malgré l'accord, toutes les pharmacies refusaient notre demande. Une seringue coûte 950 euros, il nous en faut 6. Les pharmacies refusent d'avancer autant d'argent au motif que la sécu est très longue à les rembourser. Kelly, l'amie de Marie, a demandé à sa pharmacie, qui a accepté ! Nous sommes drôlement soulagés d'avoir enfin tout ce qu'il faut pour le traitement d'Arthur jusqu'à cet été. Nous allons pouvoir voyager sans se soucier d'aller toutes les 4 semaines dans un territoire français.

6 mois de traitement

On aura passé 11 jours au Marin. Cela nous a permis de faire de très belles rencontres. On a tout d'abord retrouvé Pol du catamaran Li7.

Ensuite on a fait la connaissance de Céline et Stéphane sur Ioda, avec leurs 3 enfants Margot, Titouan et Mathurin. On se souviendra longtemps de nos premières soirées "adultes sur un bateau et enfants sur l'autre".

Théophile et Emma de Manena sont venus près de nous. On en a profité pour comparer les aménagements de nos Sun fizz.

On a recroisé Jean-François et Iris sur Milonga avec leurs garçons Arnaud et Loïck. On a enfin pu faire connaissance avec eux.

On a aussi échangé plein de bons moments avec Lynne et Laurent d'Inuksuit. Mathieu, leur fils, a beaucoup joué aux légos avec Arthur. Océane, leur fille, partage avec Chloé la passion de la pâtisserie. Et Lynne, bilingue, a fait bosser l'anglais à Chloé !

On a eu un petit pincement au cœur en les quittant. On espère les recroiser !

Yann avec Pol de Li7
Inuksuit
Tous sur Ioda !
Un goûter sur Manena
Allô, ici les parents sur Ioda, tout va bien les enfants sur Mahina?
Diner chez Inuksuit
Les copains au mouillage du Marin
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les Salines

Les Salines

On était partis du Marin à 17h, pour naviguer toute la nuit et arriver le lendemain midi à Marie-Galante. Mais, à la nuit tombée, à l'heure où on allume les feux de navigation, ceux-ci ne fonctionnaient pas. Impossible de naviguer de nuit sans être visible pour les autres bateaux. Nous avons rebroussé chemin et avons jeté l'ancre dans une baie déserte, de nuit.

Après une nuit pas terrible à rouler au rythme des vagues, nous optons pour délaisser temporairement les feux de navigation du haut du mat, et nous refixons ceux qui vont à l'avant sur le balcon. Nous les avions enlevés aux Canaries pour les réparations du balcon. Ça nous apprendra à procrastiner !

La plage des salines
Ça bricole encore
Ioda nous passe devant 😊
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Il nous aura fallu 19h pour arriver à Marie-Galante. Nous sommes partis à midi, un peu nauséeux de notre nuit à l'ancre dans la baie des salines. Mahina roulait au rythme des vagues.

Nous avions réduit la Grand Voile en prenant 2 ris et mis une petite voile d'avant, le foc 2. Ce fût parfait pour être stable dans les rafales à plus de 30 nœuds et suffisant pour avancer quand le vent se stabilisait à 15-20 nœuds. Nous avions perdu l'habitude de naviguer dans ces conditions, nos estomacs ont moyennement apprécié !

Nous sommes arrivés à 7h du matin à Marie-Galante, dans le grand mouillage de Saint-Louis.

Feu de balcon remis en place
Des bébés crabes sur Mahina quand on remonte l'ancre
Pluie, vent, vagues de 3m 🌧🌬🌊
Soupes de 6h du mat

Pour connaitre la suite de notre aventure sur Marie-Galante et en Guadeloupe, cliquez ici :

https://www.myatlas.com/EnVoyagesurMahina/guadeloupe-2