L'île de Bali est l'une des plus petites de l'archipel, mais aussi la plus connue. Et pour cause, Bali est tout simplement magnifique. Si nous étions cependant inquiet de trouver une île dénaturée par le tourisme balnéaire, nous avons au contraire découvert une île loin des stéréotypes fantasmés, où les Balinais ont su garder leur gentillesse et leur coutumes. C'est d'ailleurs peut être leur rapport omniprésent au divin, qui les poussent à toujours concilier art et beautée au quotidien. Évidemment, certains des endroits les plus populaire de l'île regorgent de touristes, les boutiques et les restaurants à profusion qui vont avec. Mais avec un peu d'imagination et de volonté d'exploration, Bali offre une superbe expérience.
Rizières UbudNous séjournons tout d'abord dans la ville d'Ubud au centre de l'île . La cité est connue pour les verdoyantes rizières en plateau qui l'entoure, les plus belles que nous ayons vu jusque là. Pas étonnant que l'Indonésie soit le premier exportateur de riz ! Ubud est une ville charmante où l'on découvre au détour de chaques ruelles un temple hindouiste, une statue démoniaque, une belle boutique d'artisanat, des jardins ou encore des bassins. Un cadre aéré et paisible, seulement troublé par le nombre trop important de visiteurs, à notre goût.
Bali est également renommée pour la beautée et le bon goût de ses hôtels et après 6 mois où nous n'avons pas fait les difficiles, le confort n'est pas de trop !
UbudAfin d'éviter la foule, nous nous dirigeons au nord de l'île où il existe de nombreux villages cachés des yeux du monde, au cœur d'une nature sauvage. Nous partons donc pour un circuit de 3 jours en scooter en direction de la ville de Munduk. Là, nous suivons un sentier s'enfonçant dans une jungle luxuriante, abritant sous ses branches une faune et une flore d'une grande variété. Les cascades fraîches venant irriguer la végétation impénétrable et coloré !
Cependant, sur la route du retour le temps se couvre et les nuages nous menacent. La chaleur étouffante de Bali nous a fait oublier que nous sommes proche de l'équateur, et à la fin de la saison des pluies de surcroît. Évidemment, nous avons laissé nos imperméables et pulls à Ubud. Bien mal nous en a pris, et nous nous sommes retrouvé frigorifié sous un déluge torrentiel ! Un comble !
MundukAprès avoir exploré l'intérieur des terres, nous voilà maintenant sur la côte d'Amed, à l'est. Là encore, nous sommes loin des plages de sable fin. Au contraire, ici des plages noires et un relief volcanique recouvert de forêt, où quelques villages de pêcheurs se regroupent sur les côtes composent le paysage.
AmedAmed est également, et surtout, réputée pour ses fonds marins. Nous décidons de passer notre open water, le niveau un de plongée. Aucun de nous n'a jamais pratiqué ce sport auparavant, et nous sommes impatients de tenter l'expérience. Mais avant le grand plongeon, il nous faut d'abord comprendre les risques de la discipline et connaître le matériel. Après un premier entraînement dans la piscine, il est de temps de passer au milieu naturel.
Photo Liberty ( Internet ) Sous la surface, nous avons découvert un monde incroyable et plein de vie. A travers notre masque nous observons sans voix des poissons de toutes les couleurs, des raies à poids bleu se terrer dans le sable, des poissons clowns dans leurs anémones, des étoiles de mers, un requin à pointe noir, des statues recouvertes de mousse et d'éponges fluorescentes... Nous nous approchons ensuite d'une masse sombre et immense : l'épave du Liberty. En plongeant jusqu'à 18 mètres nous avons pu explorer la carcasse de ce navire qui est maintenant le foyer de tout un écosystème, splendide et fragile.
Photo Internet Si nous n'avions pas l'autorisation d'utiliser d'appareil photo pendant notre formation, cette expérience restera un souvenir inoubliable. Les quelques photos prises sur internet, vous permettront d'imaginer la beauté du site. Nous repartons maintenant de Bali, poussé par cette nouvelle soif d'explorer le royaume sous les mers, plus sensibilisé que jamais sur la situation critique des océans, victime d'un système où le bénéfice passe avant la vie.