Carnet de voyage

A la recherche d'Aragorn (et des kiwis)

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Road trip, stage et recherche d'Aragorn au programme dans toute l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande.
Du 1er septembre 2018 au 10 février 2019
163 jours
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8
sept
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Pour inaugurer notre future traditionnelle aventure hebdomadaire, nous avons choisi l'une des plus belles villes du Canterbury: Akaroa.

Fun fact, cette ville à été acheté par des français pendant la colonisation. Les anglais (ces petits fourbes) ont attendu que le propriétaire des terres aille chercher des colons pour s'installer et revendiquer les terres. On est passé à deux doigts d'avoir le seigneur des anneaux dans les Dom-Tom, ce qui aurait la plus grande fierté des français après la victoire du pain au chocolat sur la chocolatine (Coucou les Toulousains ❤).


J'ai mangé là bas, dans un fish and chips qui payait pas de mine (mais qui se revendiquait être le meilleur du monde) un burger betterave, pomme de terre, champignon, choux chinois et ananas qui me laissera un souvenir indélébile à vie. Oui, les burgers vegés peuvent être bon sans s'etouffer avec une galette de légumes.

14
sept
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Cette fois ci l'idée était de partir plein Ouest depuis Christchurch et de trouver au hasard un coin sympa.

Et dire que ça à bien marché est un euphémisme. Nous sommes allé sur la highway vers Castlehill jusqu'à tomber sur un champ d'énormes rochers dans un paysage complètement sorti du seigneur des anneaux.

Et bien que la balade autour semblait courte et sympa, nous avons opté pour un crapahutage dans le champs de rocher sous un soleil qui nous a fait presque oublier les nuits glacées sous 5 couettes à maudire l'absence de chauffage des jours precedents.

Malheureusement, même après avoir cherché pendant plusieurs heures, aucune trace ni d'Aragorn, ni des aigles de Gandalf.



Troupeau de rochers
22
sept

Cette fois ci, c'est la grande aventure ! Pratiquement tout le troupeau de français est parti dans ce road trip à plus de 3h plein Nord sur le week-end.

Kaikoura est l'une des villes les plus touristiques du sud et ce parce de nombreux phoques y vivent. Mais pas que. Kaikoura c'est aussi cette vue qui coupe le souffle à chaque fois. Les Alpes enneigées trônent au dessus de l'océan et des plages de galets noirs et nous rappelent à quel point nous sommes petits et moches.

Nos sacs et lunch sur le dos, nous sommes parti en quête des phoques promis. Durant les deux premières heures, les seuls phoques présents n'etaient pas forcément très "frais". Cela dit, nous sommes tombés sur toute une colonie un peu après et la différence mort/vivant est vraiment infime. Les règles sont strictes, on ne peut pas les approcher à plus de 10 mètres. Régle assez difficile à respecter puisque personnellement je ne voyais les phoques qu'au moment de leur marcher dessus.

La petite balade de 3h s'étant transformée en aventure de 7h, nous avons mangé super tôt dans un magasin de sushi qui payait pas de mine mais qui offrait des sushis qui semblaient être absolument delicieux par leur goût et leur prix. Malheureusement, à cause du soleil, je n'ai pu goûter qu'à une sympathique insolation super frustrante puisque j'entendais les sushis m'appeler.

Enfin, debout à 6h pour louper le lever du soleil nous avons assisté à la gym matinale d'un phoque qui semblait aimer prendre la pause. J'ai pu me venger de la deception des sushis sur un capuccino, des supers croissants et une tablette de chocolat fourée au beurre de cacahuètes (mama mia).

26
sept
26
sept
Publié le 10 octobre 2018

Mon secret pour aller en Nouvelle-Zélande tout un semestre sans arrêter les études ? Une bonne excuse. En fouillant un peu, j'ai pu me dégoter un petit stage dans l'un des plus gros pôle agronomique des deux îles.

Et quel stage ! En tant que petite main, j'assiste Brad et Sam dans leur travail sur les pollinisateurs avec mon fidèle colloc/binome/prof de photo/travel mate Victor. Enfin bref, là n'est pas la question.

Bonus : troupeau de cerf 

L'énorme avantage de ce stage est sa grosse partie sur le terrain. Et pour notre première semaine, nous avons tracé notre route tout droit vers le Sud à Alexandra. Après un arrêt à Twizel pour poser des ruches, nous voilà à crapahuter autour d'Alexandra et de notre logement à Clyde. Je passerais sur les restaurants et les petits dej complètement pas healthy. (Je vous laisse avec ça quand même 😘)

Mais le must du must à été le jeudi. Nous avions la journée entière pour rentrer à Lincoln. Sans s'arrêter, le voyage prend moins de 6h. Quand on est étudiant backpacker avec un 4x4 flambant neuf et essence illimité, cela prend un peu plus de temps... Je l'ai toujours dit, faire un truc chouette c'est bien, le faire gratuitement c'est mieux ! Nous avons traversé trois types de paysages differents.

1. Les falaises

Pas loin d'Alexandra, nous avons suivi au hasard un chemin de terre vers des "falaises". Ce qui nous attendait après la barrière à bétail (où il fallait laisser un billet de 5$ dans une petite boîte) était beaucoup de choses mais pas des falaises. Plus un mélange entre une petite carrière façon cirque et des cheminées de fées. Le tout semblait pouvoir tomber comme un chateau de sable à la moindre pluie.

2. El famoso Lac Tekapo

L'une des plus grosse destination touristique de l'île du sud, le lac Tekapo comme tout ceux de l'Otago est d'un bleu fluo presque flippant. En fond comme pour nous accompagner partout, les Alpes dominent avec au centre le roi de la chaîne: Le Mont Cook. Seconde attraction de l'endroit, les touristes. De nombreux couples en habits de mariages prennent la pose devant le paysage. On ne peut pas les blâmer de vouloir avoir une carte de remerciements qui en jette.

3. Peel Forest

Ce lieu valait ses petits 50 kilomètres de détour (oupsi l'essence, merci Plant and food ❤). La jungle sans les bestioles avec des arbres millénaires. Il faut rappeler que faire des calins aux arbres c'est prendre le risque de faire un bisou à un champignon pas sympa (watch out les hippies).

10
oct

Suite à cette semaine dans l'île du Sud, nous avons été envoyé dans l'île du Nord à Hawke's bay.

Les paysages étaient légèrement différent. Moins sauvages mais plus vivants que l'île du Sud.

L'essentiel de ces 2 semaines ont été un peu de travail entre deux siestes. Armée de mon chapeau d'aventurière, j'ai surmonté ce nouveau défi: le comptage de fleurs de pommiers et d'insectes.

Résultat de l'étude: A moins de mettre une ruche dans le verger, les insectes n'aiment pas les pommes.

L'avantage restera tout de même (malgré l'absence de wifi) le 4x4 et l'essence aux frais de la reine (long live the Queen).

A noter que ce mois ci commence le "mois du fromage" dans l'un des supermarchés du coin. Et en bonne française expatriées et bien... Je pense, mange, vis et dors fromage. Et hop, un bout de fromage à raclette à 90$ un ! (heureusement que j'ai des potos français qui me suivent là dedans)






Petit bonus: une vidéo de vaches 🐮

21
oct

Comme nous, les kiwis ont une fête du travail: le labour day. Super occasion pour ne pas travailler et rallonger le week-end.

Caleb, un kiwi du coin nous a donc embarqué pendant 2 jours pour un raid, en anglais "Tramping" (que j'avais toujours compris Trump-ing, je trouvais ça rigolo).

Ce n'est pas mon premier essais à Arthur's pass, mais étant au début des Alpes, le temps est tout sauf prédictible. Vous pourrez admirer notre super style anti pluie improvisé datant d'un autre week-end.

Cette fois ci c'est sous le soleil de plomb, caractéristique de l'énorme trou dans la couche d'ozone que nous sommes parti à l'assaut d'un des site le plus touristique de l'île du Sud. Ici encore, en seulement quelques heures de marches, nous avons traversés plusieurs paysages.

Le premier (le seul dont j'ai retenu le nom) était un désert rocailleux où seuls certaines mousses et buissons de Manuka survivent, s'appelle Turkey flat, littéralement la dinde plate. Pas super appétissant pour une dinde, je dois bien avouer. On devine assez facilement les cicatrices laissées par les rivières des glaciers, qui changent de lit chaque année, très certainement pour casser la routine. Il nous a fallu traverser l'actuelle rivière dont la température ne laisse aucun doute sur son récent voyage dans les hauteurs.

A peine débarrassé de la dinde plate, une forêt tout droit sortie de la tête de Tolkien/Spielberg nous a accompagné jusqu'à notre destination; parfois entrecoupée par des parcours d'equilibristes sur la rivière pour certains, les pieds dans le plat, kiwi style pour ma part.

Après 6-7h de marche, nous avons passé la nuit dans un super refuge dans les hauteurs, à l'abris des sand flies (qui, il faut le souligner, font un mal de chien).

Le retour fût assez pénible, avec une journée déjà dans les pattes. Mais un petit malin a eu l'idée d'ouvrir un pub juste à côté de l'arrivée, où nous avons pu déguster des frites, du cidre et de la bière de la victoire.

28
oct

Après les 2 jours de tramping, j'avais envie de faire une petite balade tranquille sur une journée. Plus de siestes/contemplations que de randonnée. Victor, toujours sur le coup m'assure avoir trouvé la balade idéale ! Rakaia gorge, quelque chose d'un peu plat mais tout de même un bon morceau à se mettre sous ma dent.

Vous l'attendiez tous, ce fût un échec puisque notre balade tranquille de 4h s'est bien évidemment transformée en grosse randonnée de 6h.

Bon.

Mise à part ma flemme intersidérale, la balade valait complètement la peine (j'ai un peu râlé je l'avoue) ! Une bonne partie en forêt précède une vue imprenable dans les hauteurs sur la rivière bouillonnante et les glaciers. Depuis deux points de vue sobrement nommés "point de vue du bas" et "point de vue du haut" j'ai pu prendre quelques photos dignes de faux paysages de carte postale. (Il manque plus que les dauphins et les petits coeurs dans un coin)

La Nouvelle-Zélande fait rêver par ses paysages, les personnes accueillantes et ce sentiment de bout du monde. Mais dans tous les grands reportages on ne lit ou n'entend aucun mot sur la gastronomie locale et nationale. Et pour cause, ce n'est pas très brillant. Pour être honnête, je me plains de la nourriture Néo-Zélandaise plusieurs fois par semaine. Pas de vrai fromage, pas de vrai pain, pas de plats typiques à tomber à la renverse... Pour me consoler, je consomme absolument toutes les émissions culinaires où des chefs et gourmets traversent le monde en quête de plats exotiques. Un soir, lorsque je dévorais l'émission du très brillant Phil, les tribulations culinaires de Phil (Somebody feed Phil), je me prend une énième fois à regretter de ne pas pouvoir, tout comme lui, résumer la Nouvelle-Zélande juste avec la nourriture qu'on y trouve. Les fromages industriels et les saucisses rouges en plastiques ne sont pour moi qu'une mauvaise influence des Etats-Unis, non une véritable identité culinaire. Je suis maintenant déterminée à trouver cette identité bien cachée (et végétarienne) ainsi que des spécialités à regretter lors de mon retour en France.

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Les cheese rolls

Commençons par une spécialité inratable puisqu'en plus d'être très peu chère, elle incarne a la perfection l'idée de simple, moche mais bon. C'est typiquement un en cas que je dévorerais en fin de soirée avant d'aller me coucher. Du pain de mie tartiné de moutarde enroulé et fourré au cheddar fondu. Le tout grillé au four pendant quelques minutes. Ça croustille, c'est fondant, ça pique un peu, rien de mieux pour accompagner une salade. J'avoue être très faible d'esprit lorsque l'on me sert du fromage fondu, mais qui ne l'est pas ?

Yum 

La nourriture asiatique

Bien que mon envie d'être végétarienne remonte a très longtemps, mon électrochoc a été lors d'un voyage en Chine. La nourriture était bien évidemment excellente, mais il y avait trop de viandes et absolument à tous les repas. Je dois bien avouer que depuis ce voyage, mes relations avec la nourriture asiatique se sont restreintes aux sushis et au nouilles aux légumes du restaurant de mon village. Ce qui n'est pas très représentatif je dois bien le reconnaître. On ne le sait peut être pas, mais énormément d'étudiants asiatiques viennent étudier ici et beaucoup d'entre eux finissent par s'installer. Culinairement parlant on peut dire que la Nouvelle-Zélande est le petit cousin adopté de l'Asie. En plus d'être très peu cher, les restaurants asiatiques sont d'un autre niveau ! Fini le Thaïlandais qui sert des nems et du riz cantonnais décongelés, là on parle de vraie cuisine. J'ai redécouvert les nouilles qui se sont propulsées dans mon top 5 des plats divins que l'on ne trouve pas en France.

Les fameux sushis d'Akaroa... 

Le végé/vegan friendly 

Contrairement à notre mère patrie, reine de la gastronomie, la Nouvelle-Zélande ne considère pas le végétarisme, véganisme ou tout autre régime sortant de l'ordinaire comme une "mode", mais bien comme une façon de vivre. Il est très rare voir impossible de rentrer dans un restaurant sans avoir une option ou une alternative végétarienne. Il m'arrive même d'avoir plusieurs choix de plats différents, ce qui me perturbe un peu puisque j'ai toujours eu l'habitude de commander "votre plat végé s'il vous plait". Lors d'une visite au Farmer Market de Christchurch (celui la a besoin d'un article a lui tout seul), j'ai été prise d'une crise d'incertitude face à un stand qui proposait des hots dogs, burgers et sandwichs vegan à tomber par terre.

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En y réfléchissant, j'ai encore beaucoup de choses à dire et à découvrir sur la cuisine Néo-Zélandaise. Au fur et à mesure de cet article, de nouvelles idées me venaient : "Ah mais ça aussi c'est pas mal !" " Il parait que ça c'est super bon, il faut que j'essaye..."

La suite dans le prochain épisode !

4
nov
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Publié le 20 novembre 2018

La petite balade a Peel Forest nous avait déjà bien plût, nous étions prêt à s'attaquer à plus gros ! A 5 frenchies, nous avons sommes parti à la conquête (plus ou moins fructueuse) au "Little Mont Peel" (Le petit mont Peel).

Et pour être honnête j'étais plutôt contente que l'on ai décidé de faire que le petit et non pas le moyen ou le grand (si si ils existent). Nous avons fait face à de grosses montées et descentes dans la première partie du chemin, dans la forêt à proprement dite. Dans la partie la plus basse, nous grimpions et sautions sur les rochers emergeants de la petite rivière nichée au fond de la vallée.

Après une dernière montée interminable et plus que pentue, nous avons enfin atteins le premier palier et attaqué les crêtes du Petit Mont Peel. C'est sous un soleil de plomb que nous avancions les uns derrières les autres, le vide de chaque côté. Ayant donné toute mon énergie pour affronter la montée, j'ai pris une bonne pause sur un petit par terre d'herbe en haut d'une des crêtes, avec une vue imprenable sur le bas pays et l'océan.

11
nov
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La jardin botanique a été la toute première chose que j'ai fais en Nouvelle-Zélande. Malheureusement, l'hiver était encore bien là, donc mis a part de grands arbres, rien n'était très vivant.

Mais cette fois ci c'est complètement différent ! On sent le bon air de printemps et les fleurs sont au rendez vous. Pour pimenter la visite, nous décidons de partir à la chasse aux géo catching. Ce jeux existe depuis des années et ne perd pas de son ampleur. Le but est de résoudre des énigmes pour retrouver une petite boite où il est possible d'écrire son nom. Nous avons parcouru ainsi une bonne partie du jardin, à la recherche des petites boites promises !

16
nov
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Publié le 25 novembre 2018

A l'occasion d'un autre jour férié (merci les Néo-Zélandais de partager cette passion pour les long week-end), nous sommes descendu plein sud vers une destination qui me narguait depuis un bout de temps : Dunedin. Plusieurs raisons à cela :

1. C'est une ville connue pour être super dynamique et jeune (notamment via le street art)

2. Les alentours sont magnifiques

3. J'ai une super copine là bas, cette raison suffit à elle toute seule

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Pendant le premier jour nous avions un seul objectif : Rejoindre Dunedin en voyant le plus de choses en chemin.

1. Oamaru 

Si j'ai omis d'écrire un article sur cette super ville que j'ai visité lors d'un week-end, c'était parce que j'ai été malade la plupart du temps. J'étais donc assez contente d'y retourner en sachant que c'est une ville très originale. En effet, Oamaru est la capitale nationale du Steam punk ! Et ce week-end là, certaines personnes arpentaient les rues apprêtés dans leurs plus beaux habits de style victoriens. Pour tout vous avouer, j'aime aussi Oamaru, car il y a une petite cantine asiatique qui sert les meilleures nouilles que j'ai pu goûter.

Quelques photos des alentours d'Oamaru prises lors d'un autre week-end 

2. Moéraki boulders

Ayant aussi loupé THE attraction de Nouvelle-Zélande la dernière fois, il me fallait y aller. Il s'agit tout de même de l'endroit faisant la couverture de la plupart des guides touristiques. Les boulders sont en fait d'énormes boules de boue s'étant formées dans l'océan puis échouées toutes au même endroit sur la plage. Tout comme au Lac Tekapo, l'endroit était absolument bondé malgré la pluie.

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Suite a ces multiples arrêts, nous sommes arrivés à Dunedin sous une pluie battante. Nous avons donc du trouver refuge quelque part. Heureusement, un Suisse très sympa nous a invité chez lui et cuisiné un super repas accompagné du Pinot noir le plus fort de l'histoire du vin.

17
nov
17
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Publié le 4 décembre 2018

Levés de bon matin, nous nous sommes dirigés vers ma nouvelle passion: les farmer market ! Très similaires au marché des Lices à Rennes, les farmer market offrent beaucoup de nourriture à emporter dont du pain et du fromage ! Nous avons rencontré une dame d'origine libanaise absolument charmante qui nous a régalé avec un hummus maison à tomber à la renverse.

Suite à ces tribulations culinaires, nous avons exploré la ville ! On reconnaît aisément l'influence écossaise mais pas que. Ce mélange donne à Dunedin un air de patch work hasardeux. À côté d'un sobre monument au mort célébrant les soldats de la 2nd guerre mondiale, on retrouve des énormes oeuvres de street art côtoyant un temple chinois et des jardins. (Désolée je n'ai pas beaucoup de photos de ça)

Ce qu'il faut savoir aussi c'est que Dunedin est une ville construite sur une coline. Et remonter du centre ville vers les quartiers résidentiels est un vrai calvaire ! (Ce qui rend la nourriture qui attend en haut encore plus délicieuse qu'elle ne l'est déjà)

Nous avons parcouru sur le reste de l'après-midi la péninsule où nous avons pu observer d'immenses albatros. Afin de clôturer cette journée nous nous sommes installés sur une plage magnifique avec un nouveau met culinaire (de l'ordre du génie): des onigiris. Mama mia, ces boulettes de riz farcies sont absolument divines et detroneraient presque les royaux sushis.

4
déc
4
déc
Publié le 12 décembre 2018

Quoi de mieux qu'un bon brunch pour commencer un dimanche ? Rien, effectivement. C'est donc avec un breakfast végétarien suivi des meilleurs pancakes au chocolat de ma vie, que j'ai commencé cette journée.


Après ce repas gargantuesque, nous avons voulu faire un petit peu d'exercice pour se mettre en jambe. Nous sommes donc parti à l'assault de la montée la plus pentue du monde: Baldwin street.

Suite à cela, nous sommes parti pour la réputée sandfly beach, plage abritant des lions de mer et autres manchots. Ce que j'ai omis d'écrire jusqu'ici c'est que le temps prévu pour ce week-end là était très mauvais. Mais mis à part à notre arrivée, nous étions plus ou moins passés entre les gouttes. Malheureusement, le karma a finit par nous trouver et c'est sous la pluie, le vent, le tonerre et la grêle que nous sommes arrivés sur place... Et reparti aussitôt.

10
déc
10
déc
Publié le 12 décembre 2018

Pour être honnête je n'ai pas aimé la west coast... J'en suis tombée complètement amoureuse. Tout est bien. La route coincée entre les montagnes et la mer. La mer Tasman en elle même est exceptionnelle. Les campings au bord de la mer. La mer, encore. Même les sandflies ont eu du mal à altérer mon expérience là bas.

Dans les endroits marquant que nous avons vu il y a eu:

1- Les pancakes rocks: roches sédimentaires rappelant les pancakes.


2- Hokitika: Ville très touristique mais sympa

3- Une petite balade dont le nom m'échappe dans une forêt anciennement mine d'or. (Je n'ai pas de photos...)

Sur le chemin du retour, nous avons été interceptés par un Weka. Un des oiseau local, très curieux et sociable... Mais aussi avide d'objets brillants !

Publié le 7 janvier 2019

Les fêtes de fin d'année, qu'est ce que c'est ? Une belle occasion de rester chez soi sous la couette ou près du radiateur, se mettre à table pendant des heures pour écouter les dramas familiaux annuels, retrouver les copains du coin de la rue et tenter d'atteindre minuit le 31 Décembre et s'en souvenir. Enfin bref, toute une ribambelle de traditions et cadeaux afin de ne pas se cogner la tête contre le mur en attendant le retour du soleil.

Sans surprise, ce n'est évidemment pas comme cela que se passent les fêtes ici. Le but des vacances ? Parcourir la NZ pour péter le record du plus grand nombre de barbeuc organisés par jour, en essayant de ne pas mourir par intoxication au mojito.

Après un mois et demi de pluie et vent non stop, la grâce de Dieu nous a béni par un temps magnifique. Avec ma team de franchouillards, nous avons donc parcouru toutes les côtes de l'île du Sud afin de pouvoir crâner en affirmant avoir vu TOUS les endroits touristiques (ou leurs alternatives moins bondées) de l'île.

Voici donc, regroupées par zones géographiques, mes photos (en condensé, vous ne voulez absolument pas voir les 200 photos du nez moche de Gabriel) de ce voyage hors du commun.

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Les Catlins

Les Fjordlands

Wanaka/Queenstown

West Coast

(Ici, je met les photos des choses que je n'avais pas vu la dernière fois)

Abel Tasman

J'ai malheureusement peu de photos d'Abel Tasman, j'étais un peu fatiguée et j'ai oublié de documenter cette partie du voyage...

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Deux semaines à rouler, dormir dans la voiture, manger à l'arrache, marcher, nager, tomber, s'émerveiller, rencontrer d'autres voyageurs, se faire accueillir avec le sourire ou par un coup de pied vers la sortie dans les campings, planifier au dernier moment, chercher les gens perdus, se perdre, faire des nouilles instantanées au pesto... Au final, sans avoir ni fêté Noël ou Nouvel an à proprement parler, on s'est bien marré.