La Nouvelle-Zélande fait rêver par ses paysages, les personnes accueillantes et ce sentiment de bout du monde. Mais dans tous les grands reportages on ne lit ou n'entend aucun mot sur la gastronomie locale et nationale. Et pour cause, ce n'est pas très brillant. Pour être honnête, je me plains de la nourriture Néo-Zélandaise plusieurs fois par semaine. Pas de vrai fromage, pas de vrai pain, pas de plats typiques à tomber à la renverse... Pour me consoler, je consomme absolument toutes les émissions culinaires où des chefs et gourmets traversent le monde en quête de plats exotiques. Un soir, lorsque je dévorais l'émission du très brillant Phil, les tribulations culinaires de Phil (Somebody feed Phil), je me prend une énième fois à regretter de ne pas pouvoir, tout comme lui, résumer la Nouvelle-Zélande juste avec la nourriture qu'on y trouve. Les fromages industriels et les saucisses rouges en plastiques ne sont pour moi qu'une mauvaise influence des Etats-Unis, non une véritable identité culinaire. Je suis maintenant déterminée à trouver cette identité bien cachée (et végétarienne) ainsi que des spécialités à regretter lors de mon retour en France.
Les cheese rolls
Commençons par une spécialité inratable puisqu'en plus d'être très peu chère, elle incarne a la perfection l'idée de simple, moche mais bon. C'est typiquement un en cas que je dévorerais en fin de soirée avant d'aller me coucher. Du pain de mie tartiné de moutarde enroulé et fourré au cheddar fondu. Le tout grillé au four pendant quelques minutes. Ça croustille, c'est fondant, ça pique un peu, rien de mieux pour accompagner une salade. J'avoue être très faible d'esprit lorsque l'on me sert du fromage fondu, mais qui ne l'est pas ?
Yum La nourriture asiatique
Bien que mon envie d'être végétarienne remonte a très longtemps, mon électrochoc a été lors d'un voyage en Chine. La nourriture était bien évidemment excellente, mais il y avait trop de viandes et absolument à tous les repas. Je dois bien avouer que depuis ce voyage, mes relations avec la nourriture asiatique se sont restreintes aux sushis et au nouilles aux légumes du restaurant de mon village. Ce qui n'est pas très représentatif je dois bien le reconnaître. On ne le sait peut être pas, mais énormément d'étudiants asiatiques viennent étudier ici et beaucoup d'entre eux finissent par s'installer. Culinairement parlant on peut dire que la Nouvelle-Zélande est le petit cousin adopté de l'Asie. En plus d'être très peu cher, les restaurants asiatiques sont d'un autre niveau ! Fini le Thaïlandais qui sert des nems et du riz cantonnais décongelés, là on parle de vraie cuisine. J'ai redécouvert les nouilles qui se sont propulsées dans mon top 5 des plats divins que l'on ne trouve pas en France.
Les fameux sushis d'Akaroa... Le végé/vegan friendly
Contrairement à notre mère patrie, reine de la gastronomie, la Nouvelle-Zélande ne considère pas le végétarisme, véganisme ou tout autre régime sortant de l'ordinaire comme une "mode", mais bien comme une façon de vivre. Il est très rare voir impossible de rentrer dans un restaurant sans avoir une option ou une alternative végétarienne. Il m'arrive même d'avoir plusieurs choix de plats différents, ce qui me perturbe un peu puisque j'ai toujours eu l'habitude de commander "votre plat végé s'il vous plait". Lors d'une visite au Farmer Market de Christchurch (celui la a besoin d'un article a lui tout seul), j'ai été prise d'une crise d'incertitude face à un stand qui proposait des hots dogs, burgers et sandwichs vegan à tomber par terre.
En y réfléchissant, j'ai encore beaucoup de choses à dire et à découvrir sur la cuisine Néo-Zélandaise. Au fur et à mesure de cet article, de nouvelles idées me venaient : "Ah mais ça aussi c'est pas mal !" " Il parait que ça c'est super bon, il faut que j'essaye..."
La suite dans le prochain épisode !