"Les Dolomites (en italien: Dolomiti) constituent un massif montagneux des Préalpes orientales méridionales qui s'élève en Italie, à part environ égale entre le Trentin-Haut-Adige et la Vénétie. Il culmine à 3 343 mètres d'altitude à la Marmolada. Massif à géomorphologie bigarrée, il est caractérisé par une abondance de dolomie, roche sédimentaire carbonatée".
Wikipédia, merci.
Nous avons décidé de rester trois jours dans les Dolomites pour randonner et se décrasser. Malheureusement, les logements étaient très chers et il nous aura fallut nous éloigner à 1h30-2h pour soulager un peu notre porte-monnaie. Tant-pi car malgré ça on a quand même fait des économies, croyez-nous ! On a trouvé un petit B&B chez une retraitée très sympa. Bon, elle ne parlait pas un mot d'anglais donc on ne s'est absolument pas compris du séjour. Nos seuls échanges étaient quelques mots traduits sur un bout de papier. Pas fou mais suffisant pour obtenir de beaux sourires de gratitude sur son visage 😀
1ère journée de randonnée
A 7h tapante du matin, le petite déjeuner était servi par notre petite retraitée: tarte maison, pain maison, nutella, yaourt, jus d'orange pressé...etc. Rien de tel pour bien commencer la journée ! On part ensuite pour 1h30 de route, direction les "Cinque Torri". Petit à petit, les montagnes se dessinent et quelques cols enneigés apparaissent au loin. Puis, le loin devient proche ... la neige aussi. A 15 min de l'arrivée, au fil d'un tournant en tête d'épingle, nous sommes émerveillés: de la neige, plein de neige partout ! Nous étions monté à environ 2 500m d'altitude. On aurait jamais pensé à ce moment du voyage pouvoir voir de tel paysages. Cette journée commence tellement bien !
Un chemin étroit devait nous déposer au début de notre randonnée mais la neige a eu raison de notre pauvre Hyundai qu'on a dû laisser sur le bord de la route, à 1km du départ.
Maintenant la randonnée peut enfin commencer ! Comme vous devez vous l'imaginer, nous n'étions pas du tout préparé à la neige en terme d'équipement. Alors on a fait avec nos sous-couches, nos grosses chaussettes de rando et nos chaussures de trail. Et vous savez-quoi ? C'était pas si terrible en fait. D'autant plus que les montées ont souvent suffi à nous réchauffer, tout comme le soleil qui était omniprésent.
Durant cette randonnée, les paysages étaient magnifiques, la neige ajoutant du charme aux lieux. De plus, nous avons vu des tranchées de la 1ère Guerre Mondiale ainsi qu'un tout petit rongeur trop mignon. Le top !
oNous sommes montés au plus haut à 2 400m d'altitude. Là-haut, on avait parfois la neige au dessus du genou et on se prenait un peu pour des grands explorateurs de l'antarctique ! Mais là-haut également, les chemins disparaissaient avec l'épaisseur de la neige, tout comme la volonté d'Emilie (qui s'énervait à glisser sur la glace toutes les 5minutes)... nous avons certainement dû faire un grand détour puisqu'au lieu de réaliser la randonnée en 4h30, nous avons marché au total 6h20. Après avoir retrouvé la voiture, nos pieds étaient trempés, mais nous avons réussi à faire sécher nos chaussures sous la ventilation de la voiture. Méthode vérifiée et approuvée ! On s'est ensuite calés dans notre B&B, lessivés de notre journée mais comblés des beaux souvenirs.
2ème journée
Encore une fois, nous nous sommes régalés de notre bon petit déjeuner avant de commencer notre journée. 1h50 de route plus tard, nous voilà arrivés au départ de notre prochaine randonnée: le lac Sorapis. Pas de neige cette fois-ci, et la marche s'est fait tranquillement: quelques bonnes montées, quelques roches glissantes, un peu de soleil et beaucoup de bonne humeur ont résumé notre ascension. Puis à 10min de l'arrivée: "Oh, il y a de la neige" ! On monte encore progressivement après 1h50 de marche jusqu'à l'apercevoir enfin: le lac Sorapis !
Lac Sorapis Quelle merveille ! Les monts enneigés ajoutent au charme, tout comme le fait que l'eau du lac soit en partie gelée. On profite pour faire notre pause déjeuner au bord de l'eau, contemplant la couleur de ses eaux turquoises.
L'été, il parait qu'il y a énormément de monde. L'avantage pour nous de venir à cette époque c'est qu'on aurait presque l'impression d'être seul au monde.
On reprend ensuite le chemin du retour qui n'aura duré que 1h30 et quelques égratignures: Marius, content de sa journée, a voulu faire le foufou. En se lançant dans une course (qui aurait certainement été effrénée), il trébuche et se fait emporter par le poids de son sac. Résultats: quelques bobos aux genoux et aux mains mais rien de grave heureusement.