Journée à Liège

Ville belge bordant la Meuse située en Wallonie, a longtemps constitué un centre commercial et culturel.
9 mars 2019
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Tous les ans depuis la construction de la gare de Liège-Guillemins, je me joins à un groupe afin de découvrir l'exposition temporaire abritée dans la gare elle-même. Autour de cette visite, nous nous accordons toujours pour découvrir un petit fleuron de Liège. Quoi de mieux cette fois que de découvrir la cathédrale de Liège pour se faire une idée de cette merveilleuse ville.

Vers l'an mille, sur l'initiative de m'évêque l'Eracle, l'île de la cité se pourvu de sa première construction. Il s'agit de l'Eglise Saint-Paul, édifiée entre 965 et 971. L'Eglise encouragea la population à venir s’installer autour de celle-ci. Cela contribua au développement de l'île. Au XIXème, la collégiale Saint-Paul s’inscrivait dans un projet de rénovation urbaine. Cela vit la réédification de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Lambert ainsi que la création de deux abbayes et de 7 collégiales. Il ne reste rien de la première construction de Saint-Paul.

Ce qui m'a marqué dans cet édifice, c'est la représentation du diable. Il s'agit du Génie du Mal. Officieusement, il est connu sous le nom de "The Lucifer of Liège". C'est une sculpture religieuse exécutée en marbre blanc par l'artiste belge Guillaume Geefs. Il fait partie d'une vaste oeuvre d'art. En effet, Lucifer est insérée dans la chaire de Saint-Paul, dont le thème était le "Triomphe de la religion sur le génie du mal".

La visite de la cathédrale n’est pas notre destination principale. En effet, le but de notre visite est de découvrir le trésor de Liège. Il constitue un musée à part entière installé dans un des plus beaux cloîtres de Belgique.

Ivoire Mosan dit des trois résurrections  
La clé dite de Saint Hubert  
Crucifix et statues du Christ 
Reliquaire : Le duc Charles le Téméraire, portant le collier de la Toison d'Or , tient les reliques de Saint-Lambert

Une visite à ne pas manquer !

Facile d'accès en transport en commun. Arrivée en train, n'hésitez pas à utiliser le réseau des bus (Tec), ils sont très bien organisé.

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Avant de nous rendre à l'exposition, nous nous arrêtons pour le repas du midi.

Petite halte au Concordia pour les fameux boulets à la Liégeoise !

En avant pour une visite à l'aide d'un audio-guide de l'Expo Génération 80. L'exposition est organisée par Europa Expo ( Ex : Dali, Expo Goldens sixties, L'armée Terracotta, ...).

Les années 80 sont difficile à définir. C'est le temps de la jeunesse enthousiaste qui recrée le monde. C'est également une remise en question de la société qui connait une crise au sein même de ses valeurs.

Vous vous souvenez de Goldorak et les consoles de jeux? les technologies évoluent. C'est également l'avènement des 1er téléphone portable. Le premier téléphone mobile commercial conçu par Motorola est lancé le 6 mars 1983 aux Etats-Unis. En Belgique, il faut attendre 1994. C'est également la démocratisation de l'ordinateur, il apparaît enfin dans les foyers. C'est également une révolution musicale ( le Grunge, le Heavy métal, Michael Jackson, ...) , du cinéma, des humoristes ( Coluche, Thierry Le Luron, Michel Leeb, Tatayet) et du sport.

Politiquement, c'est un nouvel espoir avec la destruction du mur de Berlin en 1989. La science se retrouve confronter à une nouvelle épidémie inconnue, le sida.

La Belgique est marqué par le drame du Heysel. Ce sont les heures les plus noires de l'Histoire sportive belge. Et Tchernobyl, ... le 26 avril 1986 ... la plus grande catastrophe nucléaire de l'Histoire.

C'est aussi l’avènement des œuvres caritative. Le monde souffre : racisme, pauvreté, famine, maladies rares ou incurables. Des voix se lèvent, des opérations sont mises en place. On notera notamment les restos du cœur, le téléthons. En Belgique, on notera l'apparition du Télévie.

Si vous ne l'avez pas encore visité, l'exposition dure jusqu'au 2 juin. Ne tardez pas, elle en vaut vraiment la peine.

Après une journée bien remplie, nous reprenons le train, non sans avoir à nouveau admirer la gare des Guillemins, une oeuvre de Santiago Calatrava Valls.