CHILI 2019 tome 1

Ce carnet de voyage est un récit, mais aussi un guide pratique, avec des tarifs, des astuces... pour ceux qui souhaitent comme nous, préparer leurs lointaines aventures.
Du 7 au 30 mars 2019
24 jours
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Notre voyage s'intitulait initialement "l'Amérique du Sud en 10 semaines". Départ le 7 mars, retour le 16 mai 2019.

Malheureusement, le 28 mars, le papa de Flo nous quittait brutalement, et notre voyage s'arrêtait donc le 29 mars, retour en France le 30 mars!

Nous nous sommes promis de reprendre ce voyage là où nous l'avons laissé, à San Pedro de Atacama, dans quelques mois, lorsque nous serons à nouveau d'attaque pour le poursuivre. Il devrait nous mener en Bolivie et en Colombie, comme initialement prévu. Peut être d'ici là ajouterons nous un autre pays (Equateur?)

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7 mars 2019.

Nous arrivons depuis Nice, à l'aéroport de Santiago, après 20 h de vol dont 2 escales.

Nous convertissons au bureau de change de l'aéroport 200 € en 141. 200 pesos. Ce n'est certainement pas le meilleur taux, comme toujours sur les aéroports, mais il nous faut bien qq pesos pour commencer.

À la sortie de l'aéroport nous prenons un bus de la compagnie Bus Sur (1900 pesos/pers). Bus Sur signifie bus du sud. Une employée de cette compagnie sur le quai vend directement les billets, donc nous n'avons pas à faire la queue à la caisse automatique qui se trouve un peu plus loin. Un taxi nous avait proposé 7000 pesos pour nous transporter en ville. Nous sommes restés sur l'option bus, lequel nous a transporté jusqu'à son terminal Alameda au centre de Santiago.

Les bagages sont étiquetés selon la destination, et on vous donne un billet pour pouvoir retirer ce bagage (équipaje) à l'arrivée. Ça rassure, tant on est toujours méfiants quand on arrive dans un nouveau pays.

De là nous achetons une carte de métro : "bip tarjeta". C'est une carte qu'on peut charger selon nos besoin. Pour 5000 pesos on a eu le droit à 6 trajets environ. Une seule carte suffit pour deux personnes il faut composter 2 fois à l'entrée du métro, avis aux tricheurs.. .

Le métro de Santiago 

Le métro de Santiago ressemble à celui de Paris, les différentes lignes portent des couleurs et non des numéros. Par contre, il est bien plus propre que le notre. Aucun papier ou autre détritus ne traîne par terre, et cependant, il n'y a que très peu de poubelles!

Nous achetons aussi une carte téléphonique locale pour 3000 pesos. Après activation du numéro, nous achetons une recharge de 100 minutes de communication pour 1000 pesos (1,30€), il y avait une promo😉

Nous allons ensuite chez Polin avenue Bella Vista qui nous hébergera via AIRBNB à notre retour de la Patagonie le 17 mars. Elle a eu la gentillesse d'accepter de garder un de nos sacs afin de nous alléger dans notre périple pour le sud. Nous avions amené une bouteille de Médoc pour la remercier, elle a été surprise et ravie de cette attention. Nous repartons en taxi de chez elle jusqu'à la Plaza de Armas (toutes les places centrales en Amérique du Sud s'appellent ainsi). Nous visitons la catedral (cathédrale) , puis nous prenons à nouveau le métro pour nous rendre au musée de la mémoire et des droits de l'homme, 4 stations plus loin. Ce musée récent (2010) retrace 17 ans de dictature dont a souffert le pays entre 1973 et 2990 sous le régime de Pinochet. On y évoque la torture la privation de liberté de quelques 40000 victimes dont 3000 morts ou disparus.

Le musée  de la mémoire et des droits de l'homme 

Non loin de là nous visitons la basilique de Notre Dame de Lourdes "Nuestra señora de Lourdes". C'est assez atypique mais c'est effectivement une reconstitution de NOTRE basilique de Lourdes, avec sa grotte. Nous n'avons pu voir l'intérieur la basilique car les portes ne sont ouvertes que le week-end. On nous informe qu'une messe est dite en ce moment devant la grotte. Mais ça ne nous tente pas plus que ça . 😂

Basilica Nuestra Señora de Lourdes 

Taxi pour le retour jusqu'à notre hôtel. (2500 pesos) . Pour fêter notre voyage, nous explosons notre budget ce soir, nous dînons dans un des plus anciens et meilleurs restaurants du coin, selon la réceptionniste de notre hôtel : la CONFITERIA TORRES. En plus il est proche de notre hôtel et du métro la moneda - - Au menu Pisco Sour ( boisson traditionnelle d'Amérique du Sud, que nous avions déjà goûtée et appréciée au Pérou) , cebiche-ou ceviche Mixto (poissons crus marinés au citron vert) , et lomo al ajo arriero (agneau à l'ail), cancato de salmon (saumon grillé). Bilan : 38.000 pesos soit 47€ pour 2. A noter que l'addition comporte une suggestion de pourboire de 10% que nous acceptons de payer, peut on faire autrement ? mais sur l'addition finale qu'on nous présente,c'est 35. 200 pesos que qui est mentionné !

Nous rentrons à pied à notre hôtel où nous endormons épuisés, en moins de deux !


Notre hôtel RQ central 55 avenue San Martin métro la Moneda. 55 € par booking. Genre ibis, 24 étages. Chambres style suite propre et fonctionnelle. Bel espace de vie avec cuisine et salon bureau et canapé. Chambre avec lit en 180. Personnel sympa mais uniquement hispanophone. Donne de bons conseils. Bien placé au centre ville à 2 pas du métro la Moneda. Petits restau et supermarché en sous sol à 1 mn à pied !

La catedral 


L'ancienne caserne des pompiers, très beau bâtiment, non loin de là. 

A suivre : la Patagonie Chilienne

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8 mars 2019.

Embarquement avec la Cie Jetsmart, low cost pour Un vol de près de 4 h qui va nous mener à Punta Arenas sur le détroit de Magellan en Patagonie. C'est pratiquement le bout du Sud... (reste la terre de feu plus au sud et la partie argentine de la célèbre Ushuaya-merci Nicolas Hulot)

Conseils : Nous avions réservé ce vol (2 mois à l'avance) depuis la France, puisqu'il était le lendemain de notre arrivée à Santiago. On s'était aperçus alors que les vols intérieurs ne coûtaient pas trop chers et, de toutes façons, y aller en bus n'était pas possible, vu les distances dans ce pays (4000 km du Nord au Sud quand même!!!). Prix de ce billet Aller : 112 € retour 103 € pour deux, ce qui est très correct. Pensez cependant à vous enregistrer avant d'arriver à l'aéroport, sinon il faudra vous acquitter de 10.000 p / personne au guichet de la Compagnie.

Un vol merveilleux qui, grâce à une météo exceptionnelle, nous a permis de survoler cette partie de la Cordillère des Andes qui, dans ces conditions est un véritable musée à ciel ouvert. De son hublot, Flo à pris une centaines de photos ! Ça va être dur de faire un choix!

Trop beau, la vue sur la Cordillère des Andes depuis le hublot  

PUNTA ARENAS

Astuce : À l'aéroport, assez loin de la ville il faut prendre un transport. Renseignez vous bien sur les prix! On pourrait penser que le bus est plus économique. Mais non! le bus pour rejoindre Punta Arenas coûte 5000 pesos par personne. Un taxi privé revient à 10.000 pour les deux. Le choix est vite fait !

C'est une très sympathique femme taxi qui nous conduit jusqu' à la porte de la maison airbnb que nous avions réservée. Nous sommes accueillis par 2 chiens menaçants et pas de présence de la propriétaire. Grâce à la femme taxi, nous avons pu prendre contact par téléphone avec la propriétaire et entrer malgré la menace des chiens, très gentils selon elle !! pas d'accord !

Le taxi nous donne l'adresse d'un bon restau barato y bien ( pas cher et bien) , le Savoy 1073 rue Jose Menendez. Merci Paola pour cette bonne adresse.

Il est près de 20 h et nous nous y rendons à pied.

Très stylé, ce resto est sympa, le service de René très paternaliste. On se prend 2 cebiche (6400 pesos chaque) ce qui suffit à notre bonheur pour un soir.

Petite ballade nocturne vers le front de mer du détroit de Magellan. On se caille malgré nos vêtements chauds, à cause du vent violent. Échanges et photos avec quelques jeune de la ville, très sympas.

Sur les rivages du détroit de Magellan Un petit tag féministe sur un mur non loin de là!

du sud). on en profite pour réserver notre voyage du lendemain vers Puerto Natales. Prix du billet aller retour :15.000 pesos/personne (20€ env). L'aller simple coûte 8000 pesos chouette. On vient de gagner 1000 pesos.

Retour à pied vers notre chambre, où on a tout le mal du monde à rentrer à cause des chiens. Ils ne peuvent pas nous piffer ceux là. Nous non plus d'ailleurs.😁

Un jeune couple chilien qui loge aussi dans ce airbnb, nous offre de partager une bonne bouteille de vin chilien. Ils sont là pour le trek. Ils reviennent d'une semaine de marche. Ils nous indiquent une autre airbnb sans chien, pour notre retour ici dans 6 jours. Merci les amis. On se revoit à Santiago ?


Notre airbnb "cosy big room" 38€. Est assez bien placée sur l'av. Christobal Colon (Christophe Colomb chez nous) excepté l'accueil musclé des chiens, c'est très bien, propre et fonctionnel bonne literie et serviettes de toilette. Pas d'accueil de la proprio Alexandra, les clés sont dans la boîte aux lettres, près des chiens... Il y a deux chambres, un espace commun et une sdb commune aux 2 chambres, l'appartement est chauffé. Du charme. Produits nécessaires pour le petit déjeuner, dont deux œuf/pers. Rien d'extraordinaire.


9 mars.

Nous petit déjeunons avec nos amis d'un soir, on en profite pour échanger nos coordonnées, on se promet de se revoir à Santiago où ils vivent, lors de notre prochain passage dans la capitale chilienne.

En sortant, nous cherchons le airbnb indiqué par Pedro, nous trouvons rapidement, c'est à 2 pas de là.

La maison blanche à porte rouge "la puerta roja". Accueil par le proprio Pablo qui nous fait visiter. C'est super, design, propre, beaucoup de charme, une vieille maison complètement rénovée. Le lieu nous plaît et nous décidons d'annuler la réservation que nous avions chez Alexandra, pour le 16 mars, parce que cette nouvelle maison est vraiment super, mais aussi à cause des chiens d'Alexandra.

Nous discutons le prix et passons de 40.000 pesos à 30.000 sans trop de peine. Nous réservons sans donner d'avance (merci la confiance chilienne 👍), pour la nuit du 16 mars.

Nous partons visiter la ville. La cathédrale donnant sur la plaza de armas n'a rien de folichon. C'est assez épuré. Puis taxi (1000 p) pour rejoindre le joli cimetière de la ville dont les habitants sont si fiers. (ceux qui y reposent aussi certainement). C'est effectivement mignon (?) avec ses tombes blanches, ses tombeaux immaculés ou sculptés et ses allées rectilignes bordées de sapins taillés comme par un coiffeur. Le beau temps était présent, pour de belles photos.

Le cimetière, la Cathédrale 

Puis taxi (1400 p) pour le mirador de la Cruz (belvédère de la Croix), qui offre une superbe vue sur le détroit de Magellan (estrecho de Magallanes) avec en premier plan, les toitures en tôles multicolores de toute beauté. Un super ciel d'un bleu profond, on se croirait à Nice !

Depuis le mirador de la Cruz, la vue sur le détroit de Magellan est superbe.  

Nous regagnons notre chambre, récupérons nos affaires et quittons sans regret le airbnb d'Alexandra. Bizarrement les chiens nous laissent sortir sans montrer les crocs. Ils ont dû sentir qu'ils venaient de faire perdre une nuitée à leur proprio ! Mais c'est trop tard, les chiens ! Bye bye les🐕


PUERTO NATALES

Nous nous dirigeons vers le terminal où nous attendrons notre bus de la compagnie BUS SUR pour Puerto Natales départ 14 h.

Bus nickel, quasi neuf, ceintures de sécurité obligatoires, clim et prises usb à chaque siège. Seul bémol, les sièges sont très serrés. Et les places sont choisies, parmi celles qui restent disponibles au moment de la réservation, sans possibilité de changer une fois dans le bus, surtout si il est plein. Les billets sont contrôlés à l'entrée dans le bus, puis 20 mn après le départ (!) bagage étiqueté placé en soute, avec contre billet pour nous, c'est la sécurité, comme nous le constaterons chaque fois que nous prendrons cette compagnie de bus, la plus importante au Chili. Bus sur ne veut pas dire que le bus est sûr, ça veut dire 'les bus du sud'!

La route pour Puerto natales est longue, 3 h 30, sans grand intérêt photographique. Flo arrive cependant à faire deux ou 3 beaux clichés depuis la fenêtre.

Arrivés au terminal des bus, nous en profitons pour acheter nos billets aller retour pour notre excursion à El Calafate en Argentine du 13 au 16 mars. 70.000 pesos (env 92€) pour deux. C'est plus du double que pour venir ici, pour une heure 30 de plus en bus ! Les km argentins doivent être plus longs ! 😉

Puis nous allons réserver pour le lendemain une croisière d'une journée en catamaran vers les glaciers Balmaceda et Serrano, à l'Agence 21 de mayo, non loin de l'église (qui n'a rien de folichon) . Prix de le croisière 190.000 pesos pour deux, café, whisky et déjeuner inclus. Soit 250€, en négociant ferme , on arrive à payer 180.000 p.

C'est très cher la Patagonie, on va éclater notre budget ici!

Au retour, visite du bord de mer, on se caille, mais on profite de la belle lumière précédant le coucher de soleil pour faire quelques belles photos.

Puerto Natales  

Puis resto que notre hôtesse nous a indiqué, "El bote" (le bateau) on prend un cebiche de saumon et un mixte de fruits de mer à 15.000 p soit 20 €, bien trop cher pour un plat insipide. Le cebiche était assez bon pour 7000 pesos. On ne recommandera pas ce resto.


Nuit à la casa familial trouvée sur booking à près de 41€ la nuit. Les photos du site sont trompeuses, il s'agit d'une vieille maison ressemblant à celle de mes grands parents dans les années 1960, qui n'aurait connu aucune restauration depuis. Nous y rencontrons deux jeunes français qui nous disent avoir payé 28 €. Il nous semble qu'on s'est bien fait avoir sur ce coup. Et on a réservé pour 4 nuits ! Horreur ! Mais la mamie ne veut rien savoir, argumentant que nous avons 3 lits dans notre chambre, et que les jeunes n'en ont que deux. Je lui demande alors comment pouvons nous occuper 3 lits en étant deux personnes, mais elle reste inflexible. "Vous pouvez partir si c'est votre choix". On recherche rapidement autre chose sur booking ou airbnb, mais rien de mieux et encore plus cher ! Je crois qu'ici, avec la proximité du parc naturel Torres del Paine (qu'on visitera après demain) , c'est la chasse aux pigeons touristiques que nous sommes !

Booking donne 9,3/10 à cet établissement et le classe "fabuleux" y aurait il une complicité 😉 ou sommes nous trop exigeants ? En tout cas nous prenons quelques photos pour les futurs candidats à cet hébergement.

Les points positifs de cet hébergement : c'est chauffé, on a de l'eau chaude et la literie est très correcte. Attendons de voir le petit dej demain matin, il paraît qu'il est fabuleux lui aussi !


Demain, nous nous levons tôt pour être à 7 h 30 à l'agence de voyage que nous avons choisie pour notre excursion ! Le temps s'annonce très beau. Pourvu que ça dure, dans cette région réputée pour son hostilité : vent et pluies...et neige en saison.


Dimanche 10 mars 2019.

Le petit déjeuner était bon mais rien d'extraordinaire. Nescafé et sandwich aux légumes et fromage + 4 petites tranches de saucisson. On a connu mieux ! Silvia la patronne est venue discuter avec nous à propos de l'incident d'hier avec sa maman. Elle nous a expliqué ses motivations et nous les nôtres. Finalement, elle nous a proposé une transaction à 25.000 pesos la nuit. (33€). Nous acceptons bien sûr. Reste que l'état de la maison ne vaut pas les critiques élogieuses sur booking.


GLACIERS BALMACEDA Y SERRANO.

Petite marche de 17 mn pour gagner le point de départ de la croisière du jour. Puis une navette nous amène à l’embarcadère pour embarquer sur un immense catamaran qui va nous promener toute la journée. Belles photos du lever de soleil sur le port.

Un beau 🌅

Départ vers 8 h 30. Navigation vers les glaciers de Balmaceda et Serrano dans le fjord "Ultima Esperanza" (dernier espoir, ça ne s'invente pas !) . Arrêt sur un groupe de cormorans, puis de loups de mer se prélassant au soleil, arrêt aussi pour une photo sur une cascade de 100 mètres peu spectaculaire (blasés on n'en a même pas fait de photo !), et à proximité du glacier de Balmaceda.

Nous avons de la chance, le temps est splendide, soleil, ciel bleu marine, comme l'eau de ce fjord sur lequel nous naviguons, et pas un brin de vent. C'est un miracle ici ! Nos appareils crépitement à tout va.

Ah, si on a photographié la cascade!!! 

Nous accostons pour admirer le glacier de Serrano, notre plaisir va se transformer en émerveillement. Notre groupe (150 personnes quand-même!) va se scinder en deux pour observer le mastodonte de glace. Nous choisissons la "longue" approche pour arriver au plus près du glacier ( 45 mn de marche à l'aller), tandis que les moins intrépides choisissent de l'observer depuis un mirador qui ne se trouve qu'à 2 mn du débarcadère ( donc vue plus lointaine). L'étroit sentier caillouteux longe le fjord nous offre plusieurs points de vue différents, tant sur le glacier que nous approchons, que sur quelques icebergs qui s'en sont détachés et qui flottent en surface.

Nous arrivons enfin quasiment au pied du glacier qui nous livre ses secrets et ses couleurs bleutées. Je pense que la totalité de notre groupe a du prendre au moins 3000 photos dont 2900 selfies devant ce glacier. Nous en a ont fait une bonne centaines avec Flo. Le tri va être compliqué à notre retour.

De nouveau sur le catamaran, on nous sert un whisky avec de la glace issue du glacier lui même. Pas très fan de whisky, je demande un pisco sour, la boisson locale, mais apparemment, on n'a pas le choix, c'est whisky ou whisky !

Puis on accoste pour déjeuner à l'Estancia Perales, un gigantesque restaurant où on nous servira de l'agneau (Cordero) de Magellan rôti au feu de bois ( On appelle ça un méchoui chez nous), un des mets préférés des chiliens. Avec bien sûr un bon vin rouge chilien. Nous déjeunons avec les amis chiliens que nous nous sommes faits sur le bateau, Oscar, un octogénaire bon pied bon œil, et un couple de Quadra, Jacqueline et Marcelo, tous trois très sympas. On en profite pour roder notre espagnol un peu (beaucoup) hésitant. On est bien obligés de parler cette langue. Puisque c'est la leur, mais aussi parce que, nous ont ils expliqué, ils n'apprennent pratiquement pas l'anglais au collège ou au lycée, langue dont ils se détournent rapidement pendant leur scolarité, à cause d'un mauvais niveau des enseignants en la matière.

À notre retour à Santiago, on se promet de boire un pisco ensemble.

Le périple s'achève par des accolades et des embrassades vers 16 h 30. A noter que les chiliens ne se font qu'une bise !

On est à sec de pesos chiliens (et pour cause !) Un distributeur face à l'église est ouverts le dimanche, contrairement aux bureaux de change de la ville. Les taux ne sont pas intéressants mais nous n'avons pas le choix. Il y a 4900 pesos de frais pour l'équivalent de 100 € retirés.

Quelques petites courses au seul supermarché de Puerto Natales ouvert le dimanche. On prend principalement des fruits et de l'eau, car après le cordero de midi, on n'a pas très faim ce soir.

Retour à la casa familial de Silvia et sa maman, pour y passer notre seconde nuit. Finalement, ces deux femmes sont très sympa. On commande des huevos fritos (œufs à la poêle) pour le petit déjeuner de demain.


LAS TORRES DEL PAINE

Le massif de Torres del Paine photographié par Flo, du hublot de notre avion 

Lundi 11 et mardi 12 mars : parque (parc) national Torres del Paine.

Le 11 : On se lève plus tard ce matin. On a commandé le petit dej à 8 h. Ce deuxième petit déjeuner est bien meilleur que celui d'hier. Non seulement nous avons les œufs sur le plat, mais aussi une purée d'avocats et un muesli aux fruits frais maison et céréales. Excellent vraiment.

Au programme du jour, récupérer une voiture de location pour deux jours pour aller visiter le parc naturel de Torres del Paine (les tours de Paine) qui sont 3 pics de granit ressemblant à des cônes, qui dominent ce site naturel le plus célèbre du pays. En fait ce site est le domaine des trekeurs (que nous ne sommes pas), et les 3 "tours" symbolisent le domaine montagneux beaucoup plus vaste du Paine.

Nous récupérons notre petite Renault "Symbol". Renault fabrique ici au Chili, des modèles un peu différents des nôtres, avec aussi des noms différents.

Astuce : Prix de la location : 98.000 pesos pour 2 jours, chez EMSA, alors que chez rental car (qui regroupe les loueurs tradi) , c'était presque le double lorsque j'avais cherché sur le net avant de réserver chez EMSA.!) de plus, ils ne m'avaient pas demandé d'acompte à la réservation.

La carrosserie est marquée en de nombreux endroits, ce qui nécessite un bon état des lieux afin de ne pas avoir de mauvaises surprises au retour. Pour cela, rien de telle qu'une vidéo avec son smartphone.

Nous voici partis pour le parc, à une heure environ au nord de PN. Il y a deux accès routiers ; le plus utilisé passe par l'est et la route est en meilleur état. Comme nous y passons 2 jours avec retour à PN, nous avons choisi de faire chaque jour un accès différent. Pourquoi revenir à PN chaque soir ? Il y a très peu d'hôtels dans ou à proximité du parc, et il fallait compter plus de 300€ pour une chambre basique, je ne parle pas des suites ocelles avec vues. Plus les repas à prendre à l'hôtel (il n'y a jamais de petits restau à proximité !). Bref, c'était une soirée à 500 €. Eh oui, je vous l'ai dit, la vie est très chère au Chili. Même les gens qui font le trek et qui campent sur place ou en refuge payent très cher, selon leur propre aveu.

Deux porte d'entrée pour ce parc (21.000 pesos par personnes, valable 3 jours, heureusement). De larges pistes bien entretenues mais très poussiéreuses permettent de circuler partout, sans besoin de 4x4 ou de SUV. Notre petite Renault a fait je job. 😉

Bref, ce parc est une merveille pour les yeux. Nous avions acheté une carte détaillée de ce parc, dans une agence de PN (5000 pesos, près de 8 €), je vous l'ai dit, rien n'est donné ici !) pour nous permettre de rien louper. Et je peux vous dire qu'en deux jours, à peu près 14 h au total, nous avons sillonné toutes les pistes du parc en voiture. Pour "amortir" nos chaussures de randonnée achetées avant de partir, et pour ne pas prendre la honte dans ce paradis des trekkeurs, nous avons fait 2 petits treks. (" ballades" me souffle Flo). Oui, oui, d'accord, des ballades !! 😟

Tout autour du massif montagneux, ce ne sont que rivières, lagunes, lacs, cascades. Vigognes (cousins du lama) en liberté, canards, flamant roses et même chevaux...

De plus, nous avons eu 2 journées avec un ensoleillement maximum, une seule bourrasque de vent qui a duré moins d'une heure... Bref le pied.

Conseils : Pour les non randonneurs, je conseille ce système de visite (en voiture de location) en toute liberté, libres de pouvoir s'arrêter ou on veut, le temps qu'on veut, prendre des photos, pique niquer, marcher, rouler, recommencer... L'avantage en deux jours est de faire le circuit (même si ce n'est pas vraiment un circuit) un jour dans un sens et le lendemain, dans l'autre, de façon à avoir un ensoleillement tout à fait différent sur les différents sites.Deux jours de location de voiture reviennent à 98.000 pesos + 45.000 d'essence. Avec les agences, c'est 35 à 65.000 pesos par personnes et par jour en minibus ou voiture à 4 ou 5 personnes. Soit à peu près le même prix. Mais quelle liberté de le faire en voiture.

Les Torres nous dominent, nous éclairent, nous guident, nous émerveillent différemment, alors que les lacs et lagunes se parent de mille variantes de couleurs qui vont du noir au bleu marine, bleu ciel, vert profond, émeraude, pastel... Il faut le voir pour le croire. Les photos donnent un aperçu de ce musée géologique et hydraulique à ciel ouvert.

Petite anecdote : le second jour, nous comptions faire le plein à une station service signalée dans le petit village de Cerro Castillo. Mais arrivés là, pas de station. Une habitante nous dit que la station la plus proche est à... Puerto Natales, d'où on vient, soit un retour en arrière de 56 km. Et autant pour revenir. Il y a un petit troquet dans ce Pueblo. Ils nous confirment l'info. Il faut retourner à PN. Flo trouve un conducteur de minibus qui veut bien nous aider. Il téléphone à un pote qui tient l'estancia El Ovejero Patagonico du village et se retourne vers Flo en lui disant. Allez voir le patron de la estancia, il s'appelle Juan Carlos. Il va vous dépanner. Effectivement ce JC très sympa nous dépanne de 20 litres de Bencine (essence), nous le remercions, et en partant, il nous parle de Montpellier, Arles... Le tout en espagnol. Il est d'origine française, mais ne sait dire que : bonjour Madame! On s'en contentera, maintenant JC c'est notre pote à Cerro Castillo. Merci JC

Au centre, JC avec son épouse. On avait oublié qu'on était sur la "route du bout du monde"!

Au retour le 11, dîner italien à la pizzeria du coin : "Mesita Grande", rue Arturo Prat 196 presqu'en face de l'église. Flo se régale avec sa pizza à la crème genre flamekuche, et moi un peu moins avec ma pizza au chorizo. En fait de chorizo, c'était des bouts de saucisse genre saucisses knakies. Mais c'est peut être ce qu'on appelle chorizo ici ? Avec un pisco et une petite eau gazeuse, on a payé 25.000 pesos avec la propina (pourboire) toujours quasi obligatoire!

Le 12, nous dînons au restau "la Picada de Carlito" rue ubicados en Esmeralda 581. Grand restaurant par la taille, en vitrine un Asado de Cordero (Méchoui d'agneaux) les bêtes sont ouvertes et cuisent quasi à la verticale sur un tourne broche géant. C'est le soir, on va se contenter d'un plat plus léger : ceviche (cebiche ici) de saumon et pinces de crabe géant avec des crustacés assez gros, fermes mais goûteux : (centolla y locos) servi avec des avocats. Le centolla est une des spécialités de la Patagonie qui pêche ces crabes géants en grosses quantité dans les mers du sud, tout comme le saumon, dont le pays est un des principaux producteurs au monde. Nous buvons bien sûr un Pisco Sour comme apéro. Le tout pour la modique somme de 16.500 pesos avec la propina sugerida, le pourboire qu'on nous suggère de laisser. On n'est plus surpris! Bon petit restaurant qu'on recommande.

Nos deux derniers petits déjeuners à la casa familial de PN ont été meilleurs que les premiers. Il faut dire qu'après la mauvaise première impression, nos rapports avec Sylvia et sa maman se sont particulièrement améliorés. Silvia à été très compréhensive (bien que non resdponsable) sur le prix à nous appliquer qu'elle a revu à la baisse. Finalement, nous avons payé 25.000 pesos la nuit, soit une réduction de 6200 pesos par nuit, = 24.800 pesos d'économie pour les 4 nuits ( 33 €)

Il faut dire qu'excepté la (grande) vétusté de la maison, tout à été parfait. C'était très propre, nos lits fait tous les jours, ainsi que la chambre. Toilettes propres, possibilité d'utiliser la cuisine, chauffage dans la chambre. Les deux hôtesses toujours prêtes à rendre service. Très souriantes, on a même eu le droit à une accolade et une bise en partant.


À suivre : escapade au glacier Perito Moreno en Argentine

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Nous n'étions pas très loin du célèbre glacier Perito Moreno, c'eût été bête de ne pas aller le voir !

Mercredi 13 mars

Après ce dernier petit déjeuner, nous prenons le bus à 7 h 30.

Petite anecdote, Flo s'est trompée dans la programmation du réveil matin. On avait prévu 6 h et pour une raison inconnue (je tiens à la bonne harmonie du couple 😉) le réveil à sonné à 5 h. Donc nous étions lavés et habillés et prêts pour le petit-déjeuner à 5h30. Sauf que bien sûr le petit dej n'était pas prêt. Surprise de la très matinale Silvia! Et la notre ensuite ! Éclats de rire. Enfin moi ça ne m'a pas trop fait rire 😕.

Donc départ en bus (à deux pas de notre réservation) à 7 h 30.la compagnie de bus COOTRA LTDA. Ponctualité. Bus en très bon état, avec des semi Camas (demi-lit, sièges inclinables .) Il ne manque, par rapport aux TUR BUS de l'aller, que les prises USB. Sinon rien à dire.

Autre anecdote, à la frontière 🛂 chilienne, il à fallu montrer passeports et fiches d'immigration qu'on nous avait remises lors de notre entrée dans le pays. Il manquait celle de Flo, mais comme je suis le gérant des passeports, j'étais le fautif ! Du coup, Flo s'est trouvée en situation d'immigrée clandestine, mais bon, ils ne l'on pas gardée🙁. J'ai été obligé de repartir avec ! 😂😂😂.

Conseil : Bien conserver ce document appelé PDI (Policia De Investigaciones de Chile) qui ressemble à une ticket de carte bancaire, et qui est annexée, en feuille volante, dans votre passeport par la police des frontières à l'arrivée au Chili. On vous le demandera souvent (police, hôtels, banques...). La refaire dans un poste frontière, avec votre passeport qui comporte la date d'entrée au pays n'est pas chose très compliquée, mais ça occasionne une procédure un peu longue et stressante.

À la frontière 🛂 Argentine, le poste de gendarmerie. 


5 h de bus plus tard, nous arrivons à El Calafate en Argentine. Le voyage s'est déroulé sous la pluie, on était prévenus, il fait rarement beau ici 🙁.

À l'entrée à El Calafate, la gendarmerie monte dans le bus et contrôle nos passeports. La Gendarmerie est ici vêtue de tenues kakie

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À l'arrivée, le temps s'est amélioré, il fait froid mais c'est supportable. On fait un peu de change, et on essaye de trouver un bus ou un tour pour demain ou après demain, pour voir le Perito Moreno, THE glacier argentin, peut être pas le plus grand, mais le plus spectaculaire et le plus accessible aux voyageurs que nous sommes en cette occasion. Et ne l'oublions pas, Il est classé au patrimoine mondial de L'UNESCO.

Conseils : Au terminal de bus, nous achetons nos billets pour le lendemain à la Compagnie Cal Tour ( à ce terminal de bus, une douzaine d'agences de voyage sont présentes, pour offrir quasiment les mêmes tours, les mêmes prix de billets de bus. Si on ne souhaite pas le faire ici, aucune crainte, le centre ville de El Calafate regorge d'agences.

Par contre, dans ce terminal, aucun bureau de change, ce qui peut poser un problème pour celui qui comme nous, arrive directement du Chili.

Heureusement, l'agence ou nous réservons notre bus pour le lendemain vers le Perito Moreno (2 X 800 pesos = environ 32 € aller retour pour nous deux.) accepte les € et les USD. Elle accepte même de nous changer 50€ en pesos argentins, ouf, on pourra payer notre taxi (160 p) pour nous transporter jusqu'à notre RBNB. "las Cabanitas".

Nous posons nos affaires et allons nous restaurer chez "mi viejo" (mon vieux) sur L'avenue centrale. Un bon plat de viande d'agneau, ration Argentine, et son accompagnement de frites + deux boissons nous revient à 980 pesos argentins (20€ environ). On se promet de manger le célèbre bœuf argentin un peu plus tard.

Petite balade digestive ensuite jusque sur les bords du lago Argentio (moins propre que ses homologues chiliens)

Quelques courses pour notre repas du soir plus le pic nique de demain au Perito Moreno, avec bien sûr une bouteille de vin argentin. Nous en avons pour 1080 pesos (env. 25€). Le vin argentin, dans la même catégorie de prix est bien moins bon (à notre goût) que son homologue chilien.

Nuit à "las Cabañitas" petit hôtel charmant non loin du centre ville. Comme son nom l'indique, ses chambres sont des petites cabanes en bois au toit pointu, charmantes. On dispose d'une entrée avec deux lits jumeaux superposés, une mini salle de bains, puis à l'étage une chambre très mansardée avec un grand lit. Bon chauffage individuel, ce qui est appréciable dans cette région. Propre et fonctionnelle malgré sa petite taille. Nous adorons!

De plus il y a une cuisine dans l'établissement qui permet de se confectionner des petits plats si besoin. On ira y chercher un tire bouchon pour pouvoir déguster notre bouteille de vin rouge. Il y a aussi des tables et bancs dans le jardin, ainsi qu'un barbecue. Beau concept. Nous y passerions 3 nuits.

Le petit déjeuner n'a rien d'exceptionnel, mais est inclus dans le prix (40 USD sur booking) .


14 mars : le Perito Moreno

Le Perito Moreno photographié depuis le hublot de notre avion par Flo


C'est un des temps fort de notre voyage.

7 h 30 : Départ du terminal des bus. (800 pesos /pers aller retour, c'est le même tarif partout). A l'entrée du parc, le Parque Nacional de los glaciares, on reste dans le bus et c'est une employée qui vient collecter le droit d'entrée au parc: 800 pesos par personne, uniquement en effectivos (espèces) ou en CB !

Astuce : Si vous revenez le lendemain, gardez votre billet du jour, ce sera 50% de réduction !

Le bus vous dépose sur un grand parking près du petit port. Une navette gratuite vous emmène vers les passerelles les plus proches du glacier (les plus "sportives" aussi, mais rien de bien difficile pour les non athlètes que nous sommes.)

Les personnes moins valides sont orientées vers la passerelle bleue non loin du parking.

Sur les différentes passerelles, fort bien conçues par ailleurs (et qui totalisent environ 3 km de long, des centaines de marches et des dizaines de "balcons" bien placés pour l'observation).

Conseil : aucune guinguette ou point d'eau, prévoyez donc de quoi boire et manger avant votre départ d'El Calafate. Notre séjour sur les passerelles à duré un peu plus de 5 heures, puisque notre bus repartait à 16 heures.

Nous n'avons pas vu le temps passer, tant le spectacle était captivant. Dans le bus, on nous avait remis à chacun un sac plastique afin de stocker nos détritus (il n'y a pas de poubelles sur les circuits). Nous avions le notre dans notre sac à dos, mais cette initiative écologique nous a ravis.

Que dire de cette visite ? Les photos parlent d'elles mêmes ! F A B U L E U X ! Il faut dire que ce site est classé par l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanité. Un front de glace de 70 mètres se dresse devant nous (et plus de 100 mètres sous le niveau de l'eau), 5 km de large, 30 km de long pour une superficie de 250 km2. C'est le 3ème glacier d'Argentine par la taille, mais le seul qui se donne en spectacle aux milliers de visiteurs qui s'y rendent chaque jour. De plus, c'est l'un des 3 glaciers "actif" au monde, puisqu'il progresse de 2 mètres par jour! Il s'effondre par pans entiers dans le lac, face à nous, dans une succession de craquements et de fracas venus d'ailleurs. Les visiteurs sont tous derrière leur objectif afin de tenter de saisir sur leurs appareils cet instant incroyable qui les fait sursauter à chaque décrochement et chute de blocs de glace dans le lac.

J'ai pris plus de 150 photos et vidéos en 5 heures ! Flo au moins autant. Nous avons eu la chance de filmer 2 détachements de plusieurs tonnes de glace et à leur chute. Impressionnant !

On aurait pu faire une approche du glacier par bateau (700 pesos/personne) mais on a préféré rester sur nos passerelles, appareils en mains, d'autant que depuis ces passerelles, on voyait bien que les dits bateau, pour des raisons évidentes de sécurité, restaient à distance du monstre de glace.

Retour à El Calafate à l'heure, et petite sieste dans le bus.

Apéro et pic nique dans notre chambre. Ce soir.

Demain sera plus calme.

15 mars.

Journée de transition avant notre retour à Punta Arenas demain.

Nous en profitons pour rédiger nos blogs, nous reposer dans le jardin de notre auberge, Las Cabañitas. Vraiment cool 😎 cet espace loin de l'agitation du centre. En fait, pas tant d'agitation que ça, puisque dans la journée tous le voyageurs sont au glacier ou en trek à El Chaten, non loin de là. L'activité ici reprend vers 18 h au retour des diverses randonnées. Nous avons aussi profité de ce calme pour aller déjeuner à "Pura Vida" restaurant qui a la côte sur trip advisor, le routard ou auprès des nombreux voyageurs français que nous croisons dans la ville. Il se trouve à l'extrémité non touristique de l'Avenida del Libertador avenue principale.

Les avis concordent et ne sont pas trompeurs. C'est une superbe table, décorée avec beaucoup de goût, beaucoup de couleurs et de chaleur, une belle ambiance dans la salle.

Conseil : référez la mezzanine d'où on a une belle vue, un peu lointaine sur le lac Argentina.

Le service est parfait, un peu anglophone. On vous guide bien. Faute d'un bon steak de bœuf dont je rêvais, on s'oriente vers un cas Cordero (ragoût d'agneau aux champignons et aux olives, en croûte de pain) et un guiso lentejas (lentilles aux légumes et lardons) Excellents. C'est du fait maison. En dessert, on boit enfin un vrai expresso, le premier de notre voyage, vivement la Colombie😊😊.

Le pourboire n'est pas inclus. Mais c'est écrit en grosses lettres sur la note, comme pour vous y inciter. Le tout pour 1200 pesos (25€) c'est aussi cher qu'au Chili ! Mais pas plus que dans les autres restau d'El Calafate. Par contre ici, beaucoup plus de raffinement. On recommande ce resto bar.

On repasse au supermarché d'hier pour faire qq courses notamment pour le pic nique dans le bus demain, et nous voici de retour aux Cabañitas pour profiter au calme de cet après midi, le dernier en terre Argentine.

Au programme de cet après midi, le bar à bières repéré hier sur l'avenue principale.

Le concept est original, style vieille taverne avec des dictons écrits à la craie sur les murs : "si tu veux boire pour oublier, payes avant de commencer " ou "ici, on a des bières plus froides que le cœur de ton ex"... Lorsqu'on s'attable, une serveuse vous apporte sur une plancha, 4 "échantillon" de bières de leur production locale, pour qu'on puisse tester avant de choisir. On payera 160 pesos pour 2 demi-pintes. (3,50€)

Le bar à bières d'El Calafate 

Retour à notre chambre pour un dîner Light !

Le lendemain, c' est réveil 6 h pour prendre notre bus de 7.30


À suivre : seconde escale à Santiago de Chile

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Nous étions restés en contact avec Paola, la femme taxi de la semaine dernière, nous la recontactons, et elle nous prend à l'heure indiquée, devant la porte rouge, pour nous emmener à l'aéroport de Punta Arenas. Direction Santiago du Chili.

Le temps ne s'est pas levé, et c'est sous la brume et le brouillard, la pluie et le froid, que nous quittons à regret cette région de Magallanes. Avec regrets car nous avons eu un superbe ciel bleu pour tous nos temps forts ici, et nous avons fait de belles rencontres.

Photos du temps type de la région à notre départ.

Impressionnant la différence !

Un vol plus tard, nous voici à Santiago, une heure de retard, 27 degrés alors qu'il faisait 10 à Punta Arenas ! Bus jusqu'au terminal Alameda, puis métro ligne rouge jusqu'à la station, puis 10 mn de marche jusqu'à notre airbnb " El Corazon de Santiago", chez Polin. Airbnb pas génial finalement, vieil immeuble, 6ème étage sans ascenceur, pas très propre, pas de sécurité (porte ne fermant pas à clé alors qu'il y a une autre voyageuse...) Bref, on ne recommande pas, sauf si vous n'avez pas envie de dépenser plus de 20 € la nuit.

Nos amis Jacqueline et Marcelo, que nous avions rencontrés lors de la croisière il y a quelques jours, nous avaient donné rendez-vous à 19 h devant le bâtiment, ils sont à l'heure. Ils ont traversé toute la capitale pour nous retrouver, on apprécie. Alors que nous nous apprêtons à partager la future addition, ils nous font comprendre qu'ils nous invitent. Le choix se porte sur un restaurant péruvien du quartier Bella vista à deux pas de chez nous. Nous passons une excellente soirée, buvons de bons pisco sour , et malgré notre espagnol hésitant, nous parvenons à échanger dans de nombreux domaines.

Une belle soirée 

La nuit sera assez courte.

Lever à 6 h 45, un petit café et nous voici dans le métro.

Conseils : On a rechargé notre carte, la "bip tarjeta" de 5000 pesos (7€). Très facile, il suffit d'aller au guichet présent dans toutes les stations.

Les fraudeurs parisiens seraient à la peine ici, car il y a des agents de contrôle à tous les portillons d'entrée.

Nous sortons à Université de Santiago sur la ligne rouge, et nous nous retrouvons aussitôt au terminal de bus de Alameda. Il s'agit de la plus grande gare de bus de Santiago et vraisemblablement du Chili. C'est super organisé. En fait je pense qu'il y a pratiquement pas de lignes de chemin de fer au Chili et tous les voyageurs routiers transitent par les bus. Il y a donc des dizaines de compagnies, avec des bus neufs ou en excellents états. Les bus interurbains sont en moins bon état.

Nous avions réservé la veille nos billets pour Valparaiso, toujours avec notre compagnie préférée BUS SUR. 3000 pesos (4€) par billet pour les quelques 150 km qui séparent les 2 villes. C'est bon marché à comparer aux 1900 p demandés entre l'aéroport et le terminal au centre ville. Il faut savoir que les prix des bus varient en fonction de l'heure de départ et de l'affluence prévisible des voyageurs. Il y a même des quotas de billets moins chers, certainement en fonction de la date de la réservation. Par exemple, il ne restait qu'un billet à 2900 p, et 5 à 3000, et d'autres plus chers. Nous n'avons donc pu avoir le meilleur prix, puisqu'il nous fallait 2 billets ! La perte n'est pas énorme, 100 p soit environ 13 centimes d'euro!😊

On est en avance. Nous déjeunons sur le pouce sur les quais. Une mini pizza chacun, assez bonne ma foi. (1690 p soit environ 2 € pièce !). Original pour un petit déjeuner, mais bon, on n'avait que 15 mn devant nous.

À suivre : Valparaiso, ville de couleurs.