À la découverte du Cambodge /11 jours

Aujourd'hui, nous quittons le Laos pour rejoindre le Cambodge par la frontière terrestre! ☺

Dans cet article, nous détaillons les différents points de contrôle à la frontière Laos=>Cambodge où la corruption est omniprésente ainsi que le meilleur moyen, selon nous (à faible coût) de se rendre à Siem Reap ou Phnom Penh depuis les 4000 îles.

Réservez un bus :

Nous avons commencé par réserver un bus dans une des meilleures agences cambodgienne : Asian Van Transfert (AVT). Il suffit de se rendre sur leur site ou de leur envoyer un mail sur leur adresse [email protected] et de formuler votre demande, la nôtre était de rejoindre Siem Reap. Ils sont professionnels, réactifs (réponse dans la demie-heure) et seront vous apporter de précieux conseils. De plus, leurs prix sont inférieurs à la moyenne, 20$ pour aller de la frontière à Siem Reap ou Phnom Penh et le temps de trajet est bien plus court avec une moyenne de 6h. Un hôte est envoyer sur place pour vous récupérer (des photos de lui vous sont envoyées par mail). Notre hôte s'appelle Mr Hoot, hâte de le rencontrer 😉

Récit de notre journée

Le premier bateau de la journée qui relie Don Det à Makasan est à 08h, et ce tous les jours de la semaine. On se lève en conséquence et attendons sur le quai avec d'autres étrangers le temps qu'on nous dise de monter à bord. Étant donné que nous payons directement en cash sur le bateau (15000 kips soit 1,50€), nous serons dans les derniers à prendre place, devancés par toutes les personnes ayant acheté un ticket en amont (certainement un peu plus cher) qui sont prioritaires.

Le bateau part avec un peu de retard, nous arrivons à Makasan vers les 8h30. De l'embarcadère, nous rejoignons la gare routière afin de prendre un bus (départ 09h) et rejoindre le poste de contrôle à la frontière Laos/Cambodge. Certains avaient acheté un ticket complet bateau + bus, d'autres, comme nous, pouvons acheter le ticket sur place pour 40000 kips (4€), on trouve ça un peu cher par rapport aux prix pratiqués au Laos.. Nous rencontrons 3 français sur place, Clémence, Leo et Marc avec qui nous partageons le même avis et décidons alors de chercher un tuk-tuk ou un minibus en espérant trouver moins cher. Les négociations sont longues et multiples, mais trouvons un accord avec un chauffeur de minivan qui nous amènera à la frontière pour 25000 kips par personne, c'est parfait. 😁

Nous partons donc tous les 5 vers les 9h et passons devant la gare routière où le bus qui devait partir à 9h n'est pas encore arrivé.. Nous arriverons ainsi les premiers à la frontière après 30 minutes de route 😁

C'est là que les choses sérieuses commencent car la corruption est partout.

Voici les contrôles à passer pour quitter le Laos et arriver au Cambodge:

1) Tampon sur votre passeport pour quitter le Laos => corruption 2$

2) Fausse visite médicale => corruption 1$

3) Obtention du visa cambodgien => corruption 5$

4) Tampon pour valider le visa cambodgien => corruption 2$

Au total, 10$ finiront dans les poches des gardes si vous céder à leur pression, ce qui encourage la corruption.

Pour notre part à tous les 5, nous avons passé tous les points de contrôles sans payer un centime, si ce n'est bien sûr notre visa à 30$. Notre arme principale, la patience 😉

On vous raconte maintenant les 4 points de contrôle que nous avons vécu ^^.

1) Nous arrivons vers les 9h30 au poste de contrôle de sortie du territoire laotien, nous sommes les premiers, en petit comité, et sommes tous les 5 d'accord sur un point : on refuse de payer autre chose que notre visa cambodgien.

On s'adresse aux gardes derrières leurs vitres en tendant notre passeport et le papier de sortie du territoire que nous avons obtenu lors de l'entrée au Laos (très important de l'avoir au risque de devoir payer pour en avoir un autre), les gardes nous disent "2$ for the pad".. On rétorque que c'est gratuit mais rien n'y fait, on s'assoit alors non loin et entamons une partie de yams. Peu après, un grand bus arrive au loin, nous expliquons aux gardes que s'ils ne souhaitent pas qu'on fasse blocus ou qu'on enrôle les autres pour lutter contre la corruption, ils feraient mieux de tamponner notre visa gratuitement, Hélène ajoute qu'ils seront perdant s'ils ne nous écoutent pas. Ils cogitent rapidement, et ça fonctionne^^, premier contrôle passé rapidement avec succès 😃.

2) Nous passons devant un petit check point où une femme nous demande de passer une visite médicale contre 1$. Pour contrer cette demande, nous présentons nos carnets internationaux de vaccination avec tous les vaccins réalisés en France. Elle vérifie et nous laisse passer au prochain point de contrôle.

3) Le plus long contrôle à passer si vous ne voulez pas payer les 5$ demandés en plus des 30$ du visa (pour les français).. Nous commençons par remplir les papiers d'entrée et de sortie du territoire, fournis sur place, comme souvent lorsque vous arriver dans un pays.

⚠ Attention à ne pas oublier une photo d'identité qu'il faudra fournir pour obtenir votre visa.

Nous donnons nos papiers au garde cambodgien qui nous demande 35$, nous refusons en lui expliquant que le visa est à 30$ mais bien sûr rien n'y fait. On s'assoit donc à côté tandis que Marc l'un des français avec nous sort son harmonica pour jouer quelques notes, le garde hurle pour qu'il cesse !! Pas commode ici.. Marc s'arrête pour ne pas prendre de risque ^^.

Après une bonne demi heure d'attente, d'autres personnes commencent à arriver et notre technique du point de contrôle 1) ne fonctionne pas, nous assisterons impuissant... La quasi totalité des personnes payent les 5 dollars sans rechigner.. C'est leur choix mais ça renforce simplement la corruption.

D'autres personnes arrivent par vague, certains se rallient à notre cause, les autres paient et passent au contrôle suivant.

Il est 12h00 , cela fait 2 heures que nous attendons et nous relayons pour faire craquer les gardes, le bus que nous avions réservé avec Hélène devait partir à 11h30... Tant pis, s'il est parti, nous en prondrons un autre sur place.

Les étrangers n'arrivant plus depuis longtemps, les gardes qui ont fini par nous ignorer prennent enfin nos passeports et valident nos visa pour le prix de 30$, victoire !!! ✌😁

4) On s'avance maintenant au dernier point de contrôle qui consiste à nous faire prendre en photo et tamponner notre visa afin de le valider. Tous ceux qui sont passés plus tôt ont été victimes de corruption avec 2$ demandés mais comme nous sommes les derniers, on ne nous demande rien, presque trop facile.. Lol 😂

Nous sortons enfin de tous ces contrôles épuisants et après un dernier check point un peu plus loin où un garde vérifie que tout est en ordre, nous sommes ravis de voir Mr Hoot qui nous attendait (notre contact AVT), ouf nous n'aurons pas à chercher un autre bus. Nous remarquons surtout qu'il y a encore pas mal d'étrangers qui attendent leurs bus, dont certains que nous avons croisé lors des contrôles il y a plus de 2 heures... Comme quoi, payer plus pour attendre ailleurs... Tout vient à point à qui sait attendre 😉

Des navettes nous emmènent tous à Stung Streng, une ville à 1h de la frontière où nous pouvons nous restaurer et où nous prenons des navettes différentes pour rejoindre Siem Reap et Phnom Penh, nos chemins avec Clémence, Leo et Marc se séparent, ce fut une aventure courte mais intense que nous avons partagé aujourd'hui, nous sommes bien contents de l'avoir passé avec eux.

Nous arriverons à Siem Reap vers les 18h30 au siège d'AVT et là, cerise sur le gâteau ! Un tuk-tuk pris en charge par la compagnie AVT nous dépose devant notre hôtel, pareil pour tous les autres voyageurs.. Si c'est pas sympa ça 😀.

Heureux que cette journée soit passée, plus qu'à profiter de notre séjour au Cambodge 🇰🇭😁

Nous quittons Siem Reap pour rejoindre la capitale Phnom Penh et quoi de mieux que le bus pour faire le trajet. Ce n’est pas dans nos habitudes mais nous prenons le billet sur Internet, et ce car il existe une multitude de gares routières dans les villes cambodgiennes, nous trouvons un comparateur que nous vous conseillons: BusBud. Plusieurs compagnies plus ou moins low-cost sont présentent mais elles sont fiables.

Nous trouvons un bus à 10,63€ pour nous deux en passant par la compagnie KSO, nous partons à 07h45 et arrivons à Phnom Penh pour 13h45, le trajet se passe bien et le bus reste confortable.

Notre hôtel réservé la veille sur Booking se trouve non loin de l’arrêt de bus (c’était fait pour 😉) mais avant de le rejoindre, nous trouvons un petit restaurant pour manger un peu.

Petite anecdote : lorsque on s’assied, une salariée nous amène un pichet de thé froid accompagné de 2 verres de glaçons, super sympa, c’est parfait pour nous désaltérer vu la chaleur... C’est à la fin du repas que le patron nous demande de payer les boissons... On conteste car on nous l’a amené sans le réclamer... au final, nous paierons 1000 riels pour le thé soit 0,25$, certes ce n’est rien mais le procédé est honteux, nous partons fâchés.

Nous aurons droit au thé et verres de glaçons dans tous les autres restaurants de Phnom Penh mais gratuitement comme le veut la coutume locale.

Après s’être installés dans notre guesthouse, on reste au frais dans le dortoir puis sortons le soir découvrir les alentours, l’ambiance est différente de Siem Reap, et les quartiers ne nous plaisent guère mais bon ce n’est qu’une minuscule partie de la capitale 😉.

Le musée du génocide, Tuol Sleng

Emplacement : St 113, Phnom Penh 12304 au sud de la ville.

Prix: 5$/personne et 3$ de plus pour un guide audio (fortement conseillé d’après notre expérience).

Horaires d’ouvertures : Tous les jours de 08h à 17h.

Durée sur place : Environ 3 ou 4h.

Aujourd’hui, nous visitons le musée du génocide « Tuol Sleng ». Ce musée qui à ouvert ses portes le 13 juillet 1980 raconte le génocide cambodgien entre 1975 et 1979 dans le Kampuchea démocratique des Khmers Rouges suite à la prise du pouvoir de ces derniers.

Le musée est une ancienne prison, S-21, qui était elle même une ancienne école.. C'est la plus connue des quelque 196 prisons que la dictature Khmère Rouge avait disséminées à travers le Cambodge durant les années 1970. Elle était dirigée par Kang Kek leu alias "Douch", ancien enseignant et elle dépendait directement des plus hauts dirigeants du régime.

La prison S-21, adepte de la torture, fut initialement construite pour emprisonner des membres de l'administration et des forces armées de l'ancien régime, celui de Lon Nol juste après la prise du pouvoir. Seulement, ce ne furent pas les seuls, toutes personnes qui paraissent dangereuses envers la dictature furent incarcérées telles que les enseignants et même ceux qui portaient des lunettes (signe d'intelligence), les religieux, et même plusieurs Khmer Rouges.. Ainsi, vous pouviez être tortionnaire puis torturé dans la S-21 ou autres prisons de la dictature.

Lorsqu'une personne était arrêtée , sa famille au complet l'était aussi pour éviter toute vengeance.

Être incarcéré dans la prison S-21 signait votre arrêt de mort. Environ 18 000 personnes y ont été détenues, et seulement 11 personnes dont 4 enfants ont survécu grâce à l’arrivée de l’armée vietnamienne à Phnom Penh en 1979 après 4 ans d'enfer.

Il est 9h, le soleil est déjà bien présent lorsque nous pénétrons dans l'enceinte de S-21 après s'être équipés de guides audios et en français, qui pour nous sont indispensables pour la visite de ce lieu.

L'atmosphère de ce lieu est pesante, on peut ressentir les horreurs qui se sont produites, toute la douleur des personnes incarcérées et torturées... Et pourtant, la cour est jolie, bien entretenue avec plusieurs arbres fruitiers... Le contraste est choquant.

A l'entrée sont disposées 14 tombes anonymes de couleur blanche, elles ont été érigées pour rendre hommage aux 14 personnes non identifiées retrouvées mortes sur des lits de torture lors de la libération de Phnom Penh.

Nous entrons à présent dans les salles au rdc où ont été retrouvées les 14 victimes torturées.. Et toutes les autres auparavant.. Dans ces salles se trouvent un lit en métal avec une barre en acier qui tenaient les chevilles des prisonniers à même le lit ainsi qu'une boîte de munition qui servait aux besoins des prisonniers. Des photographies au moment où les 14 corps sans vie furent découverts ont été prises, elles sont choquantes et témoignent de l'enfer de la torture.. ⚠ Les photographies sont proscrites à l'intérieur de ce bâtiment.

En face du bâtiment se trouve un panneau où sont écrites les lois des tortionnaires, la n°6 est aussi folle qu'infaisable..

Dans la cour se trouve un des éléments de torture qui consistait à pendre les victimes en liant leurs mains dans le dos jusqu'à ce qu'ils perdent connaissance, ils étaient alors plongés dans de l'eau puante pour les réveillés avant d'être pendus de nouveau.

Les salles de classe du second bâtiment ont été transformées en cellules individuelles. Selon les récits d'anciens prisonniers, s'ils faisaient du bruit avec leur chaîne au pied, ils se faisaient battre...

Dans le bâtiment à côté, les cellules sont en bois, il y a également d'autres salles qui sont restées telles qu'elles où les prisonniers étaient allongés et attachés ensemble par les chevilles (même système que les cellules individuelles mais avec une barre plus longue) à même le sol où ils passaient nuits et jours.

Un des règlement les plus importants de S-21 était qu'aucun prisonnier n'avait le droit de mourir avant que Douch, le dirigeant de S-21, n'en donne le droit. Si un prisonnier venait à mourir sous les coups lors d'une séance de torture, le tortionnaire pouvait être fait à son tour prisonnier. Les tortionnaires étaient tous choisis par Douch, ils étaient tous jeunes (20 ans max), abandonnés, non éduqués et donc facilement influençables, ils n'éprouvaient apparemment aucune compassion.

La torture avait pour but de faire avouer n'importe quoi aux prisonniers comme des contacts avec les opposants du régime ou bien même la CIA. Si les aveux étaient insatisfaisants, ils étaient torturés de nouveau, sinon ils obtenaient le droit de mourir.

Nous entrons dans le dernier bâtiment où des milliers de photos de prisonniers, hommes femmes et enfants avaient été prises lors de leur incarcération dans S-21 puis dans d'autres salles se trouvent d'autres photos vraiment trash des victimes torturées, des victimes mortes dans un bain de sang, des centaines de crânes humain retrouvés dans des fosses non loin. Nous sommes horrifiés par des images et des récits mais nous sommes loin d'avoir connu cet enfer comme eux l'ont connu. On est là à regarder impuissants des crimes commis par la main de l'homme...

Un véritable génocide orchestré par le régime des Khmers Rouges, à leur tête le dictateur Pol Pot qui en seulement quelques années de pouvoir décima un tiers de sa propre population à savoir 3 millions de personnes selon les sources les plus nombreuses dont celles citées dans le musée.

Nous sortons encore troublés et conseillons à tous ceux qui visitent Phnom Penh de se rendre à S-21 que vous soyez fans d'histoire ou non.

Après avoir réservé de nouveau un bus sur le site BusBud, nous nous rendons à la gare routière privée à 2km de notre hôtel.

Nous prenons le bus à 09h avec la société Sorya en direction de Sihanoukville (8€/personne) au sud du pays pour retrouver la relaxation des plages 😁.

Le trajet qui devait duré 5h se transformera en un trajet de 7h sans explication particulière hormis le fait que notre chauffeur soit lent... C'est vrai que beaucoup de camions nous ont doublé.

Arrivés à la gare routière de Sorya dans le centre de Sihanoukville vers les 16h, nous rencontrons un allemand avec qui nous prendrons un tuk-tuk (négocié serré à 6$) pour rejoindre nos hôtels respectifs non loin l'un de l'autre à 10km à l'est de la ville.

Nous sommes content d'avoir pris un hôtel loin de Sihanoukville car cette ville est très moche disons le clairement... Nombreux sont les travaux dont beaucoup d'hôtels en construction suite aux rachats des terrains par les chinois en grande partie, un local nous explique que ce ne sont même pas les cambodgiens sur les chantiers mais de la main d'œuvre chinoise.. Tristesse, comme cette ville.

Petit problème, à 2km de nos hôtels, le chauffeur de tuk-tuk nous dit qu'il s'arrête là car la route est trop mauvaise pour son engin, on s'explique mais il ne veut rien entendre.. Soit on paie plus cher soit on continue à pied, la blague... 😑 Au final, on décide de marcher et lorsque nous donnons la monnaie en petite coupure au chauffeur, il se fâche et jette les petits billets par terre.. Non mais c'est quoi ce mec ! Bref, on profitera de cette petite marche pour faire plus ample connaissance avec notre nouvel ami allemand 😁

L'hôtel où nous séjournerons 3 nuits, le Mangroves & More, est à 1km d'une plage de rêve où le sable est omniprésent, c'est tout ce qu'il nous fallait pour se détendre 😉. Nous louons une chambre sommaire mais suffisante pour 12$ la nuit, c'est une des moins chères du site.

Toutes nos journées seront consacrées à la plage et aux milkshakes ou fruit shake, notre nouvelle passion. En même temps, des jus de mangues à 1$, on ne se prive pas 😀.

Sur la plage se trouvent des milliers de crabes minuscules qui creusent leur trou dans le sable mouillé et fabriquent des petites boules de sable afin de protéger l'entrée de leur terrier. Rassurez-vous, à peine vous approchez qu'ils disparaissent aussitôt dans leur trou et ils ne pincent pas, ils sont fascinants ^^.

Dans les mésaventures de la plage, nos dos ont brûlés au soleil malgré la crème solaire, ici le soleil tape bien plus que dans le sud de la France, nous sommes avertis pour les prochaines.. Et en faisant des saltos dans l'eau, j'ai réussi à me tordre le coup en tombant sur la tête... Heureusement qu'Helene était là pour me sortir de l'eau.. Violent le choc malgré l'eau qui amortie 😂

Dernière journée sur les plages et dernière journée au Cambodge (et oui déjà...), nous avons réservé un bus de nuit toujours sur BusBud via la société Sorya en partance de Sihanoukville et à destination de Ho Chi Minh au sud du Vietnam, le départ est à 19h pour une arrivée prévue à 12h soit un joli trajet de 17h..😑. Nous payons les billets 25$/U.

Avant de partir et nous vous le conseillons vivement, que vous dormiez à notre hôtel Mangroves & More ou non, allez manger une pizza dans leur restaurant !! C'est un pur délice et elles sont copieuses ! 😁

Moi qui suis fana de pizza, j'étais vraiment étonné d'en trouver de si bonnes aussi loin de leur contré d'origine, et en plus pour 5$ la Margharita, ce n'est pas cher payé 😉. C'était notre petit craquage avant de partir.

Nous prenons un tuk-tuk pour rejoindre la gare routière Sorya à Sihanoukville pour 8$ négocié difficilement mais c'est plus cher dans ce sens. Cette fois, pas de mauvaise surprise, le chauffeur nous dépose même dans la station, au top.

Nous vous racontons le trajet et le passage de la frontière terrestre Cambodge-Vietnam dans le premier article du Vietnam 🇻🇳 !

On se retrouve de l'autre côté 😉.