Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dévoilé de ce qui m’a fait désirer cette partie de voyage ? Mon ailleurs mystérieux, prometteur… j’ai nommé Bora Bora, ou encore la perle de la Polynésie.
Quand notre volonté de repartir s’est affirmée, que nous avons mâchouillé nos itinéraires, fait devenir possibles des impossibles, cette île revenait comme un leitmotiv !
Moi, obstinée, ne voulant pas en entendre parler car hors budget tour du monde…
Jérôme, obstiné, désirant que chacun de nous quatre puisse réaliser un de ses rêves… Bien sur il a gagné et je l’en remercie vraiment du fond du cœur… Bon, je pense qu’en terme de sacrifice pour supporter mon rêve la famille n’a pas été lésée 🤣. Mais quand ton homme te fait vivre un de tes rêves, il est chouette, adorable, merveilleux etc etc…Bref, après la remarque sur les 200 jours en tête à tête avec les enfants du précédent article, cela s’applique aussi al hombre de la familia ! Mais je l’😍 quand même !
Toutefois, pour que cela soit réaliste et réalisable, et notamment Bora Bora, nous avons tout bouclé et organisé avant de partir soit, un poil plus d’un an avant. C’est pour cela que l’on dit souvent que ce sont nos vacances de tour du monde : 4 semaines de planifiées (et qu’est ce que ça fait du bien) ! Deux choses sont enormissimes en Polynésie : le transport que l’on a voulu assurer en étant quatre donc réservation du pass aérien dès l’ouverture des ventes, et l’hébergement. Les petits budgets (🤪) sont rares donc partent vite, très vite même et si ce n’est pas par économie, c’est aussi par rareté de l’offre de qualité… Vous verrez ça au prochain jump, mais revenons en à Bora…
Bien sur, j’ai scruté tout ce qui est sur pilotis dans le lagon… pfff ; bien sur, je me suis penchée sur tous les forums pour voir s’il y avait une combine pour dégoter un pilotis en dernière minute… mais à 4 c’était mission impossible car plusieurs centaines d’euros la nuit rien que pour deux, sans rien d’autres que dormir et une fois sur ton pilotis, pas de cuisine, pas d’autre resto que celui de ton motu five stars…
Pour les avoirs vus de loin, que celui qui me dit d’un air blasé « c’est surfait » me paye le séjour parce que je peux vous le dire, c’est quand même le paradis, le surfait !
Pour rester raisonnable et pouvoir faire au moins une activité dans chaque île, j’ai donc tablé sur une chambre dans une case chez l’habitant (texto le titre de l’annonce airbnb) qui s’avèrera être étonnement le tarif le moins cher de toute la Polynésie (c'est pas vrai c'est chez Marie à Moorea). Les commentaires étaient impeccables sur la propreté mais étonnement peu loquaces. Ben, tant que c’est propre, même spartiate ce n’est pas grave pour trois nuits et puis l’intention d’être dehors ou plutôt dans l’eau m’a fait oublié tout cela. Cela m’a même fait du bien, je me suis dit chic à défaut d’être chez les riches, on sera dans la vrai vie avec des vrais gens 😀!
C’était donc payé depuis longtemps. Un petit message pour connaitre la procédure d’arrivée car nous n’avions pas d’adresse exacte… Rien ! Silence radio !
Deuxième message envoyé, idem.
Au troisième pour savoir si je peux mettre des chocolats de Pâques dans leur frigo… Soulagement car quelques jours plus tard, arrive une réponse laconique positive puis… plus rien !
Je rêve de Bora Bora depuis toujours et voilà que je stresse d’y arriver ! Un hébergement fantôme ??? Non, il y avait des commentaires et c’est un super host…
Ultime message la veille, un peu sec, pour leur redemander une adresse et le moyen de les rejoindre… Entre temps, on a réalisé Paques en avance ( ⚠️ aux commentaires pour les petits de l’école, et au grand courroux de Malou qui ne voulait pas en entendre parler, mais il s’est adouci avec les douceurs…) car on a trouvé sur Huahine de quoi faire, à des prix raisonnables pour la Polynésie, et surtout on ne savait pas si pour trois nuits nous serions SDF… J’ai regardé vite fait les hébergements restants… et….seigneur…. pourvu que… pourvu que… il ne reste que quelques pilotis dont les tarifs sont raccord avec le boum des vacances de Pâques…
Bruit de notification : message indiquant de se rendre sur le site du lodge que nous aurions déjà dû consulter pour avoir nos réponses. ???? C’est quoi cette histoire de site pro ? Je revois ma messagerie, rien de rien… Ils ont pris quoi sur cette île ?
Vite, pianotage, vite, je découvre que dans cette maison plusieurs personnes peuvent séjourner mais aucun descriptif des chambres, qu’on peut t’organiser des excursions, qu’on vient te chercher moyennant un prix que je trouve exorbitant (1000 francs par personne et les enfants comptent comme une personne, alors qu’en taxi officiel ça coute 2500)… bref, on répond urgemment qu’on se débrouillera pour venir, on nous répond cette fois-ci très vite que c’est déjà organisé… J’aurai dû ne pas me laisser faire mais quand on va chez des gens, partir sur de telles bases… et puis on a contacté un contact taxi à Bora qui a décliné gentiment notre demande car elle avait été intimidée par notre hôte qui souhaite transporter ses clients… Tu m’étonnes !
Bref, un peu noués dans l’avion avec un trajet d’environ 20 minutes, nous avons une éclaircie pour notre arrivée sur le motu-aéroport de la mythique île. Et pour t’en envoyer plein les yeux du fameux bleu lumière, il n’y a pas mieux ! Les bleus seraient plus exacts. Et là, permettez moi de vous rappeler que l’on est en Polynésie depuis 3 semaines et qu’on pensait en avoir vu des bleus…
Oh oui, nous en avons vu mais des lagons comme celui-ci et d’une telle taille… wahou ! C’est un peu moins noués que l’on récupère nos sacs pour aller à la grande navette publique (bizarre elle est gratuite) tandis que des chanceux vont sur de jolies petites navettes qui vont directement au jolis petits pilotis 😊.
Côté chance, nous ne sommes pas en reste, car cette assez longue traversée est charmante et nous fait nous sentir écrasés par cet ancien volcan si pointu ! Nous débarquons… A quelle sauce allons nous être dévorés ?
Plein de panneaux de pensions, des colliers de fleurs, des sourires, et puis il y a une grande dame polynésienne, avec une minuscule voiture qui nous harponne avec un « vous êtes la famille française de Cathy ». Voilà, on est dans le ton ! Ia orana…
On s’excuse presque d’avoir des bagages et d’être quatre, bref, on pourrait s’excuser de tout et… je me lâche parce que zut !
- Je ne savais pas que vous étiez une guesthouse !
- On n’est pas une guesthouse mais un lodge, c’est chez mes beaux parents.
- Ah, alors on va les rencontrer ?
- Ah non, ils ne sont pas là et puis ce n’est pas leur maison !
- ??? Euh, mais c’est quoi alors un lodge ?
- Ben, une maison où il y a plein de gens…
En passant :
- Voici la plage de Matira, la seule de l’île.
- Chouette, on est presque arrivé alors car c’était marqué 10 minutes à pied.
Blanc. On continue de rouler jusqu’à :
-Voici la superette la plus proche du lodge
-Heu mais ça fait 10 minutes de marche entre la plage et la superette…mais on va encore loin ?
-Mmmm, on y est presque…
🤔 wahou, il marche si vite que ça sur bora ? En plus, bien sur pas de trottoir…
On arrive, la voiture ne monte pas le petit chemin boueux puisqu’il a beaucoup plu ici aussi. On porte donc sur quelques mètres et on se retrouve nez à nez avec des tentes 2 secondes jetées sur des gros cailloux devant une « maison », plaques de bois sous des tôles.
Moi – On est combien dans ce… lodge ?
Elle en avançant – là vous devez être 15 mais rassurez vous il y a 2 wc, une salle de bain, et on a refait deux douches dehors mais il n’y a pas de lumières dehors.
On avance et je vois la salle de bain, ah oui il y a un wc et une douche dans la même pièce, et dehors, entre deux plaques de bois compressés et une porte en 45 cm un autre wc… mmmm super….
On continue dans la cuisine, ohhh des lits superposés plus deux entrées de chambres dont on aperçoit les lits entassés et les ventilos… Là, je commence à flipper grave, les filles ont le visage version masque de scream. Tout tient avec un patchwork de linos désassortis quand on ne s’enfonce pas dans le plancher…
Ce n’est pas tout ça qui m’effraie, on a dormi finalement dans bien pire parfois… C’est juste que ce n’était pas ça que j’avais réservé ! Elle ouvre, victorieuse le frigo, plein à craquer, de choses quasi vivantes et certainement là depuis longtemps, laissés par des voyageurs…
Devant la cuisine, la terrasse collective : 1 canapé 3 places défoncés, 1 ampoule, 2 tables soudées au mur face à la vue (ouf) et 8 chaises… J’oubliais 2 ukulélés, des étendoirs où du linge toujours humides demeurent, quatre minicubes en fer à cadenas abrités pour les campeurs chanceux. Vous vous souvenez on est 15 et là et bien il y a tout le monde. On nous regarde comme des erreurs du paysage. On descend une marche, un pas, on remonte une autre et voici la chambre.
Paille tressées, deux petites fenêtres sans moustiquaires, 1 porte avec un trou de serrure bien trafiqué visiblement, de belles tôles ondulées et nous surplombons la route… ah ah ah, tu te dis, pas grave, on est sur une île et en Polynésie on dort tôt ! Mais oui mais ici aussi il y a des quéqués et c’est vendredi soir et on est là pour le grand weekend de paques et le quéqué ici il s’en donne à cœur joie.
Bref, voir le verre à moitié plein 😱: on est pas loin de la plage 😢 on va faire des rencontres (c’est pas la peine de sortir on entend tout d’ici), on vous laisse le lit les poulettes, avec papa on se met par terre… mmmm romantique hein ? Pas de ventilos, pas de possibilités d’accrocher nos moustiquaires, des jeunes qui ont peur que notre âge ou les enfants les contaminent (ouaip, pas toujours très open les backpackers, heureusement le lendemain ça se détendra un peu).
Halte à la morosité, il reste 30 minutes avant la nuit, il faut absolument qu’on sorte de notre chambre four, plouf depuis la route… Tout est mort dans l’eau, excepté une mini patate de temps en temps… Retour : Attente pour les wc, attente pour la douche, attente pour la cuisine… Le paradis en attente à 88 euros la nuit !
Heureusement, Bora compense un peu beaucoup. En rencontres d’abord, hors de chez nous car les jeunes ont la sinistrose. Puis, on a promis aux zagziguettes une longue plage. Donc on marche motivés, et il le faut car c’est à plus de 30 minutes… sous la cagne…
Le sable est divin, fin, blanc, devant un faré public rempli de polynésiens qui se marrent tout le temps. Ça fait plaisir à entendre et c’est contagieux. Vite on jette tout et plouf ! Après s’être remis le corps à une température normale, on marche le long de la plage quasi inoccupée et replouf… ouf des poissons ! Re petite marche jusqu’au snack. Bonheur d’être à l’ombre devant un lagon de rêve, avec une mousse Hinano bien fraiche et un casse croute bon sans t’assassiner ! Ahhhh… on se détend en tchatchant avec des supers nanas ! Mais non, regarde, vite vite à l’eau une raie proche du bord.
Retour sans enthousiasme à notre home, cette fois, on ne se fait pas avoir, cuisson des pates à 18h, douche à 18h30 et dodo tôt… Je vous ai pas dit qu’en plus de la chaleur et des moustiques, des midinettes en chaleur allument le veilleur qui n’en peut plus d’essayer de les faire boire pour parvenir à ses fins… J’ai craqué à une heure du mat en y allant pour leur dire stop ! On avait espoir qu’il conclut quand la donzelle lui dit « ahhh naaannnn z’veux pu boire un verrrreeee. Quoi tu sais pas danser le… mais si ! regarde avec la musique 1 2 3 et fesseeeeuuuuu, 1 2 et 3 fesseeeuuuu…
Ahhhh non ! Pas deux fois et je l’ai bien claironné (la vieille bique c’est moi). Deuxième nuit relativement calme donc avec un chat qui est venu nous voir car obligé de ventilé notre four chambre en dormant la porte ouverte, un truc avec plein de papattes, non identifié qui nous a marché dessus 😨, match à domicile moustique 50 – humain 2
Verre à moitié plein, verre à moitié plein, c’est mon nouveau mantra ! Je vais bien tout va bien, je suis au paradis 🤑
Mais oui, on y est, et dès qu’on sort de notre pompeux « lodge », surtout que cette fois, ça claque ! Et oui, mesdames, messieurs, en avant première, les dezagenzig sont parvenus à faire le tour de l’île en une fois et de surcroit en bateau ! Et quel bateau, un espèce de catamaran énorme où nous serons pour cette excursion 12.
Je crois que la dame du lodge a eu pitié de nous et nous a non seulement amené des croissants ce matin, mais en plus dégoté ce tour après avoir annulé l’autre. Que j’ai annulé de toute façon apprenant que le capitaine ne serait autre que notre roméo veilleur de nuit ! Ah, non ! Surement pas lui grrrr
On a bien sur failli partir avec d’autres organisateurs, quand on s’est aperçu que c’était le double du prix… mais à ce moment là elle avait du relire l’annonce pour laquelle j’avais réservé (j’ai pour une fois réussi à dire que ça n’allait pas) et vu l’énorme écart entre la formulation de l’annonce et la réalité, elle a du mettre un peu d’eau dans son vin (mais n’oublions pas qu’à Bora tout se paye, donc les transports jusqu’à l’excursion….) Ah ah ah , malgré cela nous n’avons pas été ni gagnant ni perdant.
Mais quid de ce tour du lagon ?
G E N I A L I S S I M E
Je ne vais malheureusement pas pouvoir énumérer le nombre d’espèces poissonneuses vues, ni la quantité, bien qu’en ce terme, il me semble que Moorea et Huahiné ne soient pas du tout en reste ; malgré tout la qualité de l’eau d’une limpidité extrême, la chance d’être très peu sur notre bateau et quasi seuls aux différents stops, feront de cette excursion un moment très précieux.
Voici pourquoi !
Afin de parvenir à notre premier arrêt, nous sortons du lagon. Pour nous, c’est une première que de filer dans une passe entre deux morceaux d’une barrière de corail. C’est très émouvant d’autant que la qualité du fond se transforme. Sur 10 mètres de profondeur, depuis le bateau, nous voyons les fonds joliment arborés par du corail descendre précipitamment dans des tons de bleu électrique tirant vers le bleu nuit. Hélas, je sens bien que je manque cruellement de connaissance pour qualifier toutes ces nuances azur mais on croirait que les bleus ici sont vivants tant ils sont intenses. Si j’étais un peintre en quête de bleu, je criserai ici tant il y a à faire pour capturer et tenter de reproduire cette matière à part entière. Nous sommes visiblement tous fascinés par cette nouvelle tonalité mais nous le sommes plus encore par la perspective d’une rencontre probable avec des squales. Quand le capitaine nous annonce, petit sourire satisfait en coin, qu’ils sont bien là, les deux. Nous voyons en nombre maintenant des pointes noires, beaucoup beaucoup plus grands que tous ceux jamais observés. Et à l’étage inférieur, on les devine, plus discrets et distants de l’homme. Ni une ni deux, je saute, la première à l’eau suivis des zagziguettes qui pour le coup m’épatent de cette absence de peur ! C’est qu’elles sont réellement motivées par cette rencontre : à quelques mètres, nous avons rendez vous avec des requins citrons !
Flanqués de deux beaux poissons pilotes chacun, nos trois spécimens avoisinent les 2 mètres. Difficile néanmoins de leur octroyer précisément une taille puisque dans l’eau on voit tout plus grand. Puissants, ils ondulent avec lenteur et montent au plus proche de nous selon leurs envies. Sans aucun effort, ils nous regardent sous différents angles. Que peuvent-ils bien se dire de nous ? Sommes nous tous identiques pour eux ? Comme eux le semblent pour nous ? Entre les citrons et nous, il y a des nuées de poissons, une trentaine de pointes noires. Encore une fois, quand la beauté t’entourre tu trépignes de ton œil imparfait qui ne peut tout capter, de ton cerveau trop lent pour traiter en direct cet afflux d’information. Encore une fois, cela coupe le souffle. Cela te fait te sentir comme appartenant à cet environnement, même si ce n’est pas ton milieu naturel. Est-ce cela que l’on ressent en plongée sous marine, l’unicité ? On a depuis ce moment entendu un homme maya dire que "tant que les hommes seront ébahis, les lieux resteront magiques". Alors, par cet instant de grâce aquatique, Bora Bora est extraordinaire et magique à jamais et à refaire, même avec les déconvenues qu’on a eu, on re-signe desuite pour encore ressentir cette émotion si puissante d’être connecté au vivant.
Premiers descendus et derniers remontés, les zagzigueurs ont des étoiles dans les yeux… Jeje ne va pas tarder à avoir des branchies et s’il lui était possible de lancer des imprécations, d’étranges litanies seraient entendues… Il fixe de façon intense en alternant regard de velour implorant et froncement menaçant sa capricieuse Gopro…
Second arrêt. Nous sommes dans le lagon et glissons sur une eau peu profonde où s’alterne étendue de sable et coraux multicolores. Nous ne sommes pas encore dans l’eau que nous voici cernés par des myriades de nageoires, les poissons sont très vites bousculés par des raies empressées que notre capitaine nomment par un petit nom et cajolent comme des animaux de compagnie. Encore nimbée de la précédente rencontre, je rate complètement celle-ci avec les filles et nous remontons vite à bord car les raies trop avides nous font peur en voulant littéralement nous monter dessus. Il y en a trop et c’est trop anormal pour nous qui nous sentons agressées. J’ai bien tenté de rester un peu plus, mais à croire que je sens le poisson car une en particulier m’entreprend violement. Jérôme résiste mais se retrouve bousculé… visiblement il adore ça et sourit aux anges !
Notre catamaran file mais il n’y en a pas ou plus… Il a l’air un peu triste le capitaine de nous dire qu’il ne trouve pas de raies manta… donc on poursuit jusqu’au jardin de corail situé derrière un motu qui accueille de jolis pilotis qu’un couple très chouette sur le bateau a pu occuper pendant une nuit ! Ils ont des étoiles dans les yeux ! Ça fait plaisir à voir, une surprise pour deux décennies de mariage le tout orchestré par monsieur et divulgué à l’aéroport !
Non, les copines ! N’insistez pas, je ne donne pas les coordonnées du Monsieur qui sait organiser des surprises de rêve sans sa femme mais pour sa femme ! 👍 Mais oui, sachez que cela existe ! Il y en a au moins un sur Terre (là cher lecteur masculin je sens que tu t’étouffes d’indignation, alors avant d’écrire quoique ce soit, sache que la dite surprise a été organisée en individuel et sur 15 jours !!! Ça calme, non ? 😋). Zut, je m’aperçois que j’ai oublié de demander à Sandra si elle se chargerait de la surprise pour la 3ème décennies !?
Mais revenons en à notre survol du jardin. Celui-ci est plus en profondeur que ceux dans lesquels nous avons palmés jusqu’alors. C’est aussi l’occasion pour nous de voir un homme vêtu d’un pagne (intéressant le pagne 😇) en apnée qui dure, dure, dure… Son surnom : aquaman. Signe particulier en dehors de ne pas avoir besoin de respirer comme tout le monde, il a une copine murène qui sort complètement de son habitacle rocheux pour le voir ! Wahou ! Et bien, nous n’avions jamais vu de murène en entier… brrrr
Ce jardin est aussi riche en bénitiers très colorés, en poissons orangés observés pour la première fois. Il est aussi très fréquentés, ce qui nous renforce le sentiment d’avoir été privilégiés lors de nos arrêts de snorkling en solitaire.
Il est temps dit le capitaine de faire étape sur le motu de sa famille où il nous prépare une élégante tablée de fruits délicieux, encore des raies curieuses et puis l’heure du retour au port sonne.
Avec regrets, mais bienheureux et tout de même bien fatigués, nous rentrons à temps pour nous prendre un déluge sur les épaules qui nous dessale un peu mais qui fait évidement rater toute chance de rentrer en stop puisque nous ruisselons ! Alors, nous allons en taxi, nous échouer à notre snack de Matira pensons-nous le temps de nous régaler d’un panini nutella (faut bien se nourrir lorsqu’on ne mange pas de poissons 😂). Que nenni ! On rentre encore avec la nuit pour, une fois propres et sustentés, repartir voir le spectacle de l’intercontinental (tous les samedis soirs à 19h30, possibilité de boire un verre et d’assister au spectacle) !
Alors là, on est scotché car la troupe de danse est en mensuration mannequin et nous n’avions pas encore vu de vahinés avec une taille de guêpe (il les ont trouvé où pour de vrai, on n’en n’a jamais vu !?), ni de messieurs avec tablette de chocolat apparente. Et bien, du coup, j’ai eu l’impression que ça sonnait faux… A mon sens, il faut de la matière pour le tamouré et qu’elles sont belles les femmes avec formes et bourrelés pour cette danse hypnotique.
Aussi, le clou sera pour nous offert par notre voisin. Un gentil golgoth géant maori. Trop drôle de le voir impatient tel un enfant. Juste je dois te dire qu’il fait environ 1m75 de hauteur, qu’il a des trapèzes lui masquant le cou, qu’en tant que maori, il est savamment tatoué, que son biceps doit faire ma cuisse mais pas en version gras 😯🤪… Beau bébé !
C’est le moment ou la troupe invite des spectateurs à la rejoindre pour une mini initiation. La dame qui place au restaurant l’a bien repéré mais ne semble pas comprendre qu’il ne la comprenne pas ! Pas de doute, il y a vraiment des airs de famille entre maori et polynésien. Remise de sa surprise, elle s’essaye à l’anglais : well done ! Il n’a pas finit de dire un grand yyyeeesss qu’il est déjà en route vers la piste ! Stupeur, accolade, fraternité en quelques secondes puis vient le tour de cet invité qui nous honore d’un hakka !
Wahou ! Puis avec tous les danseurs, comme s’il avait toujours fait partis de la troupe, exécution parfaite d’un chant et danse ! Le bébé dégouline de sueur mais il a tenu le choc ! Rewahou pour le gabarit quand même ! Et tonnerre d’applaudissements pour tous !
Quelle dernière journée !
Dernier match : les visiteurs ont subi une lourde défaite avec zéro point au score contre un sans faute pour l’équipe à domicile victorieuse des moustiques ! On s’incline !
Vite, vite, on repart à la ville dans la matinée pour avoir juste le temps de retirer des sous avant de prendre la navette lagonaire pour le motu-aéroport car notre prochaine destination est une île sans banque…
Là, c’est le drame : le distributeur ne nous donne rien… A suivre !