Au programme aujourd'hui : nous rendre à l'aéroport pour prendre livraison dune voiture de location pour la suite du voyage. On se pointe donc sur le trottoir pour héler un taxi qui nous conduira au terminal de bus où nous trouverons peut-être un bus pour l'aéroport. Un couple d'Allemands quitte l'hôtel à ce moment à bord de leur superbe 4x4 et nous propose de nous conduire à l'aéroport. Pensez, quelle aubaine.
Nous voilà donc partis, mais quelques centaines de mètres plus loin, plein de véhicules militaires en travers de la route : interdiction de se rendre à l'aéroport ! Minimum 3 heures de blocage, nos Allemands consternés, ils vont rater leur vol.
Question : qu'est-ce qu'il se passe ? Eh bien, le sultan est mort ! Rien que ça. Désemparé, notre Allemand commence à tourner en rond. A un feu rouge, une voiture se range à nos côtés et les occupants comprennent notre embarras et se proposent spontanément de nous guider jusqu'à l'aéroport ! Ne nous demandez pas par où nous sommes passés, mais le fait est que nous avons contourné des dizaines de barrages militaires.
Après, du billard, location de voiture et autoroute jusqu'ici, à Nizwa. Le désert n'est plus ce qu'il était : il tombe des cordes et ça caille.
Bon, et notre sultan ? Un bon roi, au demeurant, qui avait viré son vieux réac de père il y a 50 ans, modernisant son pays dans les plus respectables conditions. Pas du tout attiré par les femmes, il claque sans enfant, sans descendant, sans dauphin désigné : gare à la bagarre pour sa succession. Il aurait pu attendre un peu, ça nous aurait arrangés.