Parlons météo : il fait beau, chaud mais sans excès. En fin d'après-midi, les nuages se pointent et la nuit est plus fraîche. Voilà voilà.
Bon, à part ça, ce matin on s'est fait le parc archéologique et le musée de l'encens. Tout cela est très beau. Le musée abrite aussi des maquettes de boutres traditionnels (j'ai soigneusement évité toute contrepèterie), des fragments de météorites provenant de la Lune et de Mars. L'ensemble du parc est sillonné par des genres de canaux-mangrove. Pratiquement personne sur le site, on s'offre une croisière en pédalo. Une vraie vacherie ce truc, qui ne supporte pas le vent de face (au retour, évidemment) et s'obstine à faire demi-tour en nous envoyant sur les hauts fonds pleins d'herbe. Bon, ça fait les mollets, c'est toujours ça.
Après, direction Taqah où nous attend un port ripoliné à neuf. Curieux, immense, silencieux, des tas de petits bateaux sur le terre-plein, et un gros dhow qui se prépare à rejoindre l'île de Socotra avec un chargement de riz. Pas de restau sur le port, juste un boui-boui basique en bord de route, mais servant un délicieux poulet rôti.
Ensuite, histoire de comparer avec la nôtre, direction le khor de Ruri : un estuaire avec plusieurs bras sensibles aux marées ; en français : une ria. Une grosse colline domine l'estuaire et conserve les ruines très bien entretenues d'un village de pêcheurs du premier millénaire. Ce port naturel était l'escale et le point d'échange "incontournable" entre la Méditerranée et les Indes, rien que ça. Très très intéressant, et vivifiant grâce au vent musclé qui souffle là-haut.
Et pour finir la balade, grand tour par le plateau du Dhofar pour rencontrer des centaines de dromadaires rentrant au bercail.
Et gros gros souci au retour dans notre hébergement : tous les vols pour Mascate sont complets tous les jours ! On envisage le bus, mais impossible d'avoir des billets sur internet. Finalement on trouve un vol pour Dubaï, après-demain. Et après, c'est après.