Ce n'est plus un grain de sable, c'est carrément un bac, une dune ! On aura vraiment de la chance si on réussit à partir.
Dans l'ordre : Notre virus bien aimé, qui a pris ses quartiers d'hiver dans notre coin et qui essaime à tout va. On risque bien sûr de le choper au passage, mais on risque aussi de se faire refouler ici ou là comme des pestiférés.
Ce n'était pas assez : Air France nous prévient hier qu'en raison d'une grève nous serions bien avisés de changer nos dates de voyage. Facile, quand on a des réservations qui s'enchaînent !
Et cerise sur le gâteux, SMS cette nuit de la compagnie équatorienne qui devait nous transporter de Quito à Lago Agrio le lendemain de notre arrivée en Equateur, SMS nous faisant savoir sans détour que notre vol est annulé.
A Lago Agrio nous devons prendre un colectivo qui en 2 heures nous dépose au bord d'un fleuve, où nous embarquons sur une pirogue pour rejoindre le lodge en 4 heures. Là, pas d'électricité, pas de téléphone, pas d'internet, et 6 heures de décalage.
Aujourd'hui, je sens que ça va être compliqué de rassembler les pièces du puzzle !