Carnet de voyage

Afrique du Sud, encore et toujours !

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Combien, déjà ? 18, 19, 20 ? Nous avons cessé de tenir le compte des voyages que nous avons faits dans ce pays hors norme. Alors, hein, une fois de plus, une fois de moins...
Du 26 octobre au 12 novembre 2021
18 jours
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Publié le 28 octobre 2021

Voyager de nos jours signifie qu'il faut se trimballer avec des kilos de formulaires garantissant qu'on ne risque pas de contaminer tous les passagers de l'avion ni d'importer le virus dans un pays qui en est pourtant largement pourvu. Mais bon, c'est ça ou rester chez soi, alors...

La longue route de Jobourg à Malalne Malalane (ceux qui avaient l'habitude de dire Malelane doivent s'y faire), pleine de travaux et de camions a été quand-même agrémentée par les jacarandas en fleur dès qu'on a quitté le haut plateau central pour descendre en zone tropicale.

Première nuit à au bord de la Crocodile River, dans un lodge sorti de Harry Potter : un vrai musée enfoui dans la végétation, plutôt décrépi, mais pourtant bien sympathique.

Après avoir fait les courses au Spar du coin, direction le Kruger. Les formalités d'entrée sont plus détendues qu'auparavant et on prend la route de Skukuza. Tout du long nous rencontrons de grandes quantités d'animaux, girafes, éléphants, zèbres, phacochères, buffles et même une toute jeune hyène qui fait sa sieste au milieu de la route.

Pique-nique à Asfaal, pratiquement désert. On reprend la route de Skukuza, et une heure après on se retrouve... à Malalane ! Trompés de sens en sortant d'Asfaal. Quand on n'a pas de tête il faut avoir de l'essence.

Enfin bref, on finit par arriver et nous installer à Skukuza, dans un camp aux 3/4 vide. La journée aura été riche en moisson animalière. Voyez par vous-mêmes.

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Publié le 29 octobre 2021

On entend déjà les commentaires peu amènes qu'on va faire dans notre dos : de grandes zones autour de Skukuza viennent de flamber, et fambent encore, d'aiileurs ! Ca fume, ça crame et ça sent le roussi. Les animaux qui ont pu s'enfuir ont eu la vie sauve, mais les termites et les rampants sont passés à l a casserole. Mais si les pachidermes ne sont pas revenus, les autres ruminants sont bien là et grignotent entre les tisons ; du coup les prédateurs campent sur place et on découvre les reliefs de bombance.

Les (belles) photos d'animaux publiées hier n'ont pas suffi à certains (es) de nos abonnés, qui veulent voir les routes, les pistes, les cuisines, les toilettes, les gens. Allez, on cède pour une fois, mais après, ce sera bébètes et bébètes et encore bébètes.

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Publié le 30 octobre 2021

Pour complaire à quelques grincheux (ses) probablement jaloux (ses) voici quelques photos de la vraie vie. La vraie vie dans le Kruger, s'entend, car la vraie vie dehors, on s'en tape pour le moment.

L'ancienne gare de Skukuza a été transformée en restaurant-hôtel-cinéma 

Chaud, chaud ! 38 ° à l'arrivée à Lower Sabie. Mais heureusement comme souvent ici, un bon orage vient remettre les choses en place, et ce soir, c'est divin, pas moins.


Bon, cette chaleur n'a pas découragé nos bébètes préférées puisque côté big fives, ça a été carton plein. Avec une petite prime : alors que les voitures sont arrêtées au mileu de la route, que les yeux, les jumelles et les appareils photos sont tournés vers les rives de la rivière, voilà qu'un léopard se colle contre notre capot. Il grogne, halète, et rampe en direction d'un troupeau d'impalas qui n'avaient rien vu venir. Que les âmes sensibles se rassurent, il n'y a pas eu mort d'homme ni même de ruminant.


Pique-nique en surplomb d'une retenue de barrage, et festival animalier : des quantités incroyables d'éléphants, d'hippopotames, de cobes, etc.

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Publié le 9 septembre 2023

On nous annonce plus de 40° pour les jours qui viennent... Profitons donc de notre maigre 26° actuel pour visiter nos amis africains, éléphants, girafes et compagnie. Nous sommes dimanche et on dirait que tous les Sud Africains se sont donné rendez-vous au Kruger. En fait ils sont nombreux à y passer le week-end et ils consacrent donc leur dernier jour à sillonner routes et pistes à la recherche de la faune.

Moisson très satisfaisante ce matin, en particulier d'oiseaux de toutes tailles et de tous habitats, spatules, hérons, ombrettes, butbuls, grands calaos, on en passe. Et des éléphants, des hippopotames, des kudus, et des impalas par centaines ou par milliers. Ils ont dû profiter du confinement pour copuler, comme les Européens (paraît-il).

Et maintenant,la "vraie" vie !

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Publié le 31 octobre 2021

On nous annonce plus de 40° pour les jours qui viennent... Profitons donc de notre maigre 26° actuel pour visiter nos amis africains, éléphants, girafes et compagnie. Nous sommes dimanche et on dirait que tous les Sud Africains se sont donné rendez-vous au Kruger. En fait ils sont nombreux à y passer le week-end et ils consacrent donc leur dernier jour à sillonner routes et pistes à la recherche de la faune.

Moisson très satisfaisante ce matin, en particulier d'oiseaux de toutes tailles et de tous habitats, spatules, hérons, ombrettes, butbuls, grands calaos, on en passe. Et des éléphants, des hippopotames, des kudus, et des impalas par centaines ou par milliers. Ils ont dû profiter du confinement pour copuler, comme les Européens (paraît-il).

Et maintenant,la "vraie" vie !

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Publié le 2 novembre 2021

La météo s'est un peu trompée : li n'a pas fait 40°, mais 41 ! La route de Lower Sabie à Satara nous a donc semblé un peu fatigante et pour la finir, on a cédé et mis la clim.

A part ces considérations météo dont tout le monde se contrefiche, il faut dire que nous avons fait de belles rencontres, comme cet immense troupeau de buffles, ce varan, cet aigle et surtout les lionnes. La première au bord de la rivière longeant le camp de Lower Sabie. Elle a occis un gros buffle pendant la nuit et s'occupe de le dévorer. Une hyène tourne autour en attendant son tour.

Et au bord de la route, mais vraiment à deux mètres de nous, trois lionnes à la recherche d'un peu d'ombre. L'une d'elle sursaute en nous voyant et nous fixe d'un regard menaçant.

La chaleur est tellement accablante quand on arrive à Satara qu'on va direct à la piscine. Quand on en sort, le temps a changé, et ce soir vous allez voir qu'on va mettre les polaires, vrai de vrai.

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Publié le 5 novembre 2021

Nous avons passé deux jours à Satara, dans une zone de savane riche en ruminants de toutes espèces. Nous poussons jusqu'à N'wanetsi, une aire de repos à la frontière du Mozambique. En route, en piste plutôt, nous tombons sur 6 lionnes en pleine digestion sous un arbre en bord de chemin.

Les temprératures annoncées pour les jours à venir (40° et plus) nous décident à modifier notre programme. D'autant que les hébergements se font rares dans le Kruger : plusieurs camps sont complets, fully booked. Nous traversons donc le parc national pour rejoindre Graskop, à 1500 mètres d'altitude dans le massif du Drakensberg, et 10° de moins qu'en bas. La traversée du Kruger nous offre plusieurs beaux spectacles ; nous voyons plusieurs groupes de lions, et surtout 3 lionnes truffe au vent, observant en contrebas un troupeau de plusieurs centaines de buffles pataugeant et s'abreuvant dans une mare. L es lionnes sont manifestement en train de composer leur menu et guettent le moment où elles vont se jeter sur le rosbif choisi.

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Publié le 5 novembre 2021

Nous sommes à Graskop, dans le Drakensberg, bien au frais. Presque trop frais d'ailleurs ce soir, car il vient d'y avoir un de ces orages africains... Bon, on vous fera un petit compte rendu de notre séjour ici plus tard, mais pour l'instant la photographe de l'équipe vous a préparé une sélection parmi ses 352 678 photos du voyage.

Petit quiz ; identifiez ces zanimaux  : zèbre, touraco, piscine, cobe à croissant, autruche, calao, grand calao, girafe, aigle, co...
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Publié le 6 novembre 2021

Le Grand Escarpement, ça ne vous dit rien ? Rappelez-vous la fin du film "les dieux sont tombés sur la tête": le jeune bushmen arrête de courir car la terre cesse brutalement, il est devant le vide, il est sur ce Grand Escarpement. Un plateau karstique à 1500 mètres d'altitude, extrêmement valloné, recouvert de pâturages et d'immenses forêts, qui tombe à pic sur la grande plaine (le "low veld") où se trouve justement le Kruger Park. Les résineux semblent d'ailleurs prendre progressivement la place des eucalyptus, leur exploitation étant plus rentable du fait de la demande de papier sur la terre.

Plusieurs petites villes sont nichées dans ce massif, dont Graskop où nous sommes, Sabie, la plus grande, ou encore Pilgrim's Rest (le "repos du pélerin"). Ce dernier village doit son existence aux mines d'or qui y ont été exploitées jusqu'au 20ème siècle. C'est à présent un village-musée, où toutes les maisons ont gardé leur aspect et leurs écriteaux mais ont évolué en maisons d'hôtes.

La nature karstique du plateau offre un relief tourmenté, et l'abondance de pluies génère quantités de chutes d'eau, de cascades, de gorges, de tourbillons. Les accès à ces sites natruels sont payants, mais à des tarifs qui laissent rêveurs, souvent 1€ !

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Publié le 6 novembre 2021

C'est aussi à l'extrémité de ce Drakensberg, "montagne du dragon" en raison de la forme d'échine de dragon qu'a le Grand Escarpement quand on le voit de la plaine, que se trouve le canyon de la Blyde River. Les photos de ce canyon et des trois "rondavels" caractéristiques qui le bordent sont sur tous les guides, toutes les affiches, toutes les publicités pour l'Afrique du Sud. A l'instar de plusieurs autres canyons que nous avons vus ici et là de par le monde, celui-ci se targue d'être le plus grand après le Grand Canyon du Colorado. Aucun de ces éternels Poulidor ne s'est cependant risqué à prétendre être le plus grand...

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Publié le 7 novembre 2021

Comme tous les hébergements sont complets dans le Kruger, nous optons pour une solution alternative : nous allons traverser le parc et sortir à Crocodile Bridge. De là nous irons à Komatipoort, à une dizaine de kilomètres où nous avons réservé un chalet en bord de rivière. Maputo, la capitale du Mozambique n'est qu'à 90 kilomètres.

La traversée a été assez éprouvante du fait de la chaleur, et la faune moins abondante que les jours précédents. Il faut dire que nous sommes dimanche et que les visiteurs sont très nombreux à sillonner les routes, ce qui n'attire évidemment pas les animaux, bien qu'ils soient plutôt blasés de ce côté là.

Mais bon, on a fait quelques rencontres sympas, comme vous pouvez voir sur les photos et les vidéos. Demain on nous annonce encore la canicule, il est possible qu'on reste aux abris.

Et maintenant, le petit quiz du jour : à qui appartiennent ces jolis motifs ?

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Publié le 8 novembre 2021

La météo sud-africaine ne nous avait pas habitués à ça : les 40° annoncés se sont retrouvés à n'être qu'un piètre 25 ; du coup on a vécu mou et les animaux aussi semble-t-il, car il n'y avait pas foule sur les pistes ni sur les abords.

Mais quand-même et comme toujours, les petits trucs inattendus : le chacal qui renifle tout ce qui dépasse du sol, le petit zèbre qui cherche en vain la tétine de maman, et les petits phacochères qui n'ont pas ce problème, puisqu'ils tètent n'importe quelle femelle à leur portée, une brochette de 17 girafes et les inévitables éléphants sur lesquels il faut toujours garder un oeil bien ouvert.