La nation "arc en ciel"

Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. N.MANDELA
Du 11 septembre au 3 octobre 2018
23 jours
11
sept

Le grand jour est arrivé !

Après 15 heures d'un voyage bien sombre (les hublots ont été fermés plus de la moitié du temps... pour protéger quelques voyageurs très fatigués - mais pas nous !) nous sommes ravis de rencontrer le visage souriant de notre chauffeur de taxi malawien.

Il nous conduit tambour battant à travers un CAPE TOWN presqu'en endormi jusqu'à notre résidence.

Notre appartement est sympa, suffisamment grand et surtout bien placé. Mais nous ne le savons pas encore... Il fait nuit et nous pensons que dans le noir quelque part il y a l'océan, puisque nous l'entendons rouspeter.

12
sept

Le jour se lève et nous découvrons la vue de notre appartement.

Vue depuis notre balcon 

Journée consacrée à un tour de ville avec le HOP ON HOP OFF red bus. Nous faisons les touristes lambda en commençant par un tour à la plage

Notre plage de Camps Bay est la plus belle !!!


Nous poursuivons par Victoria et Alfred Waterfront : un endroit très agréable et animé où se cotoient des docks, des galeries d'artistes et des restaurants.

et nous faisons notre premiere rencontre avec les big five

Nous continuons par BO-KAAP, quartier musulman de la ville et occupé par des Malais. Il est constitué de maisons basses aux couleurs vives. Ce quartier est appelé le quartier musulman Arc en Ciel de CAPE TOWN

La visite se termine par Company's Garden et la place de Grande Parade et son Hotel de Ville qui fut le théatre du premier discours de Nelson Mandela après 27 ans de prison.

Une première journée bien remplie pour sentir le parfum de la ville qui voyage entre design et tradition, entre opulence et pauvreté (on vous laisse deviner) .

Sans oublier l'activité préférée des Français : manger ! et pour ce faire, nous avons gouté au curry malais, et au très typique biltong, viande séchée traditionnelle : nous avons poussé le luxe en goûtant le biltong d'oryx et le biltong de koudou. Nous ne savons toujours pas lequel nous préférons !


A demain pour la suite ....

13
sept

Tout d'abord bonjour et merci à tous pour vos commentaires sympathiques. Vous aimez nous suivre, nous aimons être suivis !

Pour cette deuxième journée nous avons éveillé quatre de nos sens, l'ouie, la vue, l'odorat et le toucher.

Le réveil fut prometteur. L'Ocean nous a réveillés avec ses vagues (l'ouie) et le soleil avait pointé le bout de son nez (la vue, mais pas l'odorat !)

Et c'est avec beaucoup d'optimisme que nous partons récupérer notre voiture à l'aéroport. La météo est clémente, nous avons bien l'intention d'en profiter.

Le premier contact avec la voiture n'est pas des plus simples : conduite à gauche, boite automatique, et un GPS qui parle Anglais ! Mais S est très vite rassuré, car il a remarqué qu'ici on ne tourne que à gauche, ce qui évite de couper la route, et en plus il suffit d'actionner les essuis glaces pour indiquer qu'on change de direction... C'est un véritable avantage de la conduite à gauche ! LEFT WE CAN ...nous dit le GPS. Enorme moment de fou rire (jusque tard dans la soirée en écrivant ce carnet) !

Direction Kirstenbosch - un des plus beaux jardins botaniques du monde (vue, odorat, toucher)

Hélas, le beau temps promis le matin, n'a pas vraiment duré. Mais ici tout change en l'espace de quelques secondes et après tout, on s'en fout !

TROP DE BELLES PLANTES - DIFFICILE DE FAIRE UN CHOIX  

Après le déjeuner, direction l'Est de la ville, à Woodstock, un ancien quartier d'entrepôts où nous trouvons des boutiques branchées et restos à la mode. Nous nous promenons dans the Old Biscuit Mill, ancienne minoiterie magnifiquement restaurée par des architectes talentueux. Avec le portefeuille bien rempli, nous serions repartis la malle pleine, mais nous nous sommes contentés de quelques souvenirs et notamment 2 bouteilles de vin d'Afrique du Sud, que nous avons dégusté en rentrant. AND WE LIKE IT.. Une fois de plus le contact avec les habitants est chaleureux et très sympathique. Aujourd'hui une charmante congolaise qui nous a fait visiter son atelier de sérigraphie par ordinateur et en Francais dans le texte.

Finalement, le soleil est revenu et nous décidons d'assister à son coucher depuis Signal Hill, puisque la Table Mountain reste désespérement dans les nuages.

Note de l'auteur : cette séquence est pour les amoureux jeunes et moins jeunes et les futurs (ils se reconnaitront ..)

Fermez les yeux.. vous y êtes presque ... A demain pour la prochaine étape.

14
sept

Réveil sous une fine pluie, qui une fois de plus ne durera pas. Nous sommes donc optimistes.

En route pour une première approche de la péninsule du Cap.

MUIZENBERG : Petite ville, pas très jolie mais qui bénéficie d'une immense plage de sable blanc, un spot international pour la pratique du surf. Aujourd'hui, peu de vagues et quelques écoles.

KALK BAY : Ancien village de baleiniers; ancien village hippie aussi mais aujourd'hui très bobo ! Boutiques Hare Krisna, et quelques restos et cafés très sympathiques. Nous avons goûté le dernier cocktail hippie chic : jus de pomme, gingembre et menthe. Un petit délice, au soleil et au bord de l'eau.

Maintenant, KALK BAY est devenu un petit port de pêche où les locaux vendent leurs poissons sur le quai, avec une spécialité en hiver : le brochet.

SIMON'S TOWN : Petite ville de la vieille Angleterre, avec pour seul interêt sa plage de Boulder.

BOULDER'S BEACH - Il faut marcher quelques 700 m pour atteindre la plage de Boulder et sa colonie de manchots du Cap, variété particulière au CAP.

CHAPMAN'S PEAK DRIVE - remarquable route en corniche qui nous offre 114 virages sur 10 km ! Mais tout s'est bien passé. Nombreux étaient les endroits pour s'arrêter et contempler le paysage, et nous en avons pris plein les yeux. Pas plus de commentaire, on vous laisser regarder et imaginer notre plaisir !

Lotissement bien loin  des townships 

HOUT BAY - Nous avions prévu de faire une ballade en bateaux pour rencontrer les otaries, mais pas de ballade en bateaux l'après midi. Cependant, comme on l'avait pensé, le coucher de soleil romantique de hier soir a fait son effet. Dépité de n'avoir pas pu faire sa ballade en bateau, S est parti bouder le long des quais. Mais il n'est pas resté longtemps tout seul, car sur le quai se languissait une pulpeuse beauté noire, la peau luisante et la moustache frisante !!! Elle l'appela très fortement, il ne put résister plus longtemps à son parfum "Huile de Morue" de chez Sardinette et c'est avec émotion que nous vous présentons la nouvelle fiancée.

et voici Happy  

Pour l' accueillir dans sa nouvelle famille C a voulu lui donner une caresse, Le parfum "Huile de Morue" de chez Sardinette l'a accompagnée un trés long moment pour le bonheur de ses covoituriers.

Fin de journée joyeuse et ensoleillée. A demain...

15
sept

Aujourd'hui la météo est clémente. Nous reprennons la même route, mais cette fois nous poussons un peu plus loin avec un petit arrêt à KALK BAY attirés par un petit attroupement sur la plage. En fait, il s'agissait d'une sortie scolaire.

Après un peu plus d'une heure de route, nous arrivons à l'entrée du Parc National de Table Mountain, direction le Cap de Bonne Espérance. La visite se divise en 2 temps :

CAPE POINT LIGHTHOUSE : En haut d'une falaise, le phare domine l'oécan, Atlantique . Cet ancien phare a dû très rapidement remplacé , car il était la plupart du temps dans le brouillard et n'avait aucune efficacité. Cependant, c'est bel et bien depuis ce phare que l'on a une vue impressionnante sur la falaise qui constitue le fameux Cap de Bonne Espérance, autrement appelé le bout du bout de la pointe.

Nous croisons toutes sortes de fleurs, de plantes et aussi quelques animaux sauvages dont une tortue qui nous a gentiment coupé la route !

Nous sommes tout contents de rencontrer quelques baboins, mais quand nous descendons de voiture, les rangers nous demandent de ne pas laisser les portières grand' ouvertes. En effet, les baboins attirés par la nourriture, peuvent sauter sur ou dans les voitures, et les rayer et d'ailleurs ils les faisaient s'éloigner des lieux touristiques. Un baboin nourri par l'homme devient agressif et doit être éliminé...

et nous arrivons au CAP DE BONNE ESPERANCE - mais cette fois ci au niveau de la mer

Des cailloux et des cormorans 
Le photographe du groupe  

Le parc est immense, plusieurs chemins nous emmènent sur diverses plages et paysages très différents, la végétation est elle aussi différente d'un côté à l'autre, même si le type méditerranéen reste dominant.

I had a farm in Africa... 

Sur la route du retour, le ciel qui était resté clément nous avait réservé une surprise. Pour la première fois depuis notre arrivée, et aussi peut être pour nous dire au revoir, TABLE MOUNTAIN s'est montrée déshabilée de son voile de nuages. Enfin ! et Merci Table Mountain pour ce geste d'amitié.

Nous espérions devoir revenir un jour ou l'autre pour la voir, mais ....

Il est venu le temps de se quitter. Nous partons demain matin.


CAPE TOWN nous a conquis par son dynamisme, sa douceur de vivre, la gentillesse de ses habitants, la beauté de ses paysages , mais cela n'efface pas la gêne qu'on éprouve trop souvent quand nos regards croisent celui des laissés pour compte.

Township de KALK BAY 
16
sept

Aujourd'hui nous nous dirigeons vers le Nord du Cap dans la région du Boland dont le nom signifie "Terre haute". C'est la région la plus réputée d'Afrique du Sud pour la vigne, qui bénéfie d'un micro-climat idéal grâce à ces magnifiques massifs montagneux.

FRANSCHHOEK - La ville fut fondée par les huguenots français il y a 300 ans,ils y importèrent leur vigne (et leur religion) . Beaucoup de noms français dans les magasins, les propriétés viticoles (ex : la petite Provence, la rue de Bordeaux etc), on y fête le 14 juillet tous les ans avec tournoi de pétanque , le berêt et dégustation de brie.

STELLENBOSCH - Joli petit village toujours bien blanc et bien propret. Mais hélas, c'est dimanche et le village museum est fermé. Nous ne pourrons pas visiter les maisons anciennes.

LA ROUTE DES VINS - dans ce paysage magnifique (je sais, S en a assez de me l'entendre dire !!!!) nous visitons quelques propriétés viticoles, sans toutefois faire de dégustation car il faut conduire (le vin, nous le goûtons le soir à l'apéro, ou encore au restaurant - et il est délicieux).

Les domaines sont immenses et toujours bien situés dans des endroits particulièrement majestueux. Simplicité, classe, chic, en un mot : élégance !

LA MOTTE : fermé le dimanche !!!!!

BOSCHENDAL - où nous avons fait une halte gourmande. Nous souhaitions participer au pique nique organisé par la propriété, mais plus de place. Nous avons cependant pu déjeuner dans le jardin, à l'ombre des arbres centenaires. Un déjeuner tout à fait gourmand et très abordable. S a mangé du porc "sous vide" (avec l'accent anglais) aux petits légumes à la fois fondants et croquants. C'était délicieux mais là, impossible de donner la recette, car "sous vide" même en prononçant "sous VAïDE" on ne sait toujours pas ce que c'est. Si vous avez un boucher africain, merci de nous aider.

WEBERSBURG - A cause de travaux sur la route, nous arrivons par hasard sur cette magnifique propriété viticole. Un charme absolu, un véritable havre de paix, d'une élégance folle. Vu le prix du vin, S a usé de son astuce habituelle, en se faisant passer pour un grossiste pour Airbus, qui souhaitait une "groupède order". Ils l'ont pris très au sérieux, puisqu'ils lui ont donné une carte de visite pour un contact en France. Maintenant, ils attendent la "groupède order". Préparez vos chéquiers pour le retour !!!

En fin de journée, nous arrivons à notre nouvelle étape : HERMANUS où nous découvrons notre charmante Guest House pour la nuit ainsi que la baie époustouflante de grandeur et de beauté.

Les baleines sont là, parait il, et très nombreuses. Nous attendons demain avec impatience !

17
sept

Après un petit déjeuner très copieux, nous partons dans l'espoir de rencontrer les baleines.

Hélas, aujourd'hui le vent est très fort et aucun bateau n'est autorisé à sortir. C'est notre veine. Nous devrons nous contenter de regarder la magnifique baie d'Hermanus aux aguets pour les apercevoir.

Par chance, en arrivant, nous avons devant nous 2 baleines qui se trémoussent dans l'eau : il est très difficile de prendre des photos, car tout va très vite, veuillez excuser le photographe du groupe qui pourtant s'est donné de la peine, et a fait preuve de grande patience.

Mais notre but étant essentiellement de voir les baleines, nous pouvons dire que nous y avons réussi, la preuve en images :



Nous profitons du grand soleil pour dejeuner au bord de l'eau, tout en admirant cette baie magnifique et immense, ce sera notre restaurant 4*

Nous reprenons la route vers notre étape du soir, mais avec un peu d'avance puisque nous n'avons pas pu faire la ballade en bateau. Nous traversons des paysages magnifiques et gigantesques, qui marient les couleurs, du brun au vert, en passant pas le jaune et le rouge. Les routes sont toutes droites, elles semblent ne jamais vouloir tourner.

On the road again ... 

et nous arrivons avec 3H d'avance à Swellendam, une petite ville bien loin d'être charmante, qui semble plantée au milieu de nulle part. Cependant, notre guest house est elle tout à fait accueillante et confortable. Il est à noter que S et G profiteront de tout ce temps libre pour étrenner les magnifiques claquettes qu'ils ont achetées ce matin au magasin chinois ! Marchandise pour l'argent !! Ils ne vont rien regretter ... Je pense qu'ils ne les ramèneront pas en France !

Demain, route vers Knysna, près de 300 km, et la pluie est prévue. Il n'y aura peut être pas de nouvelles demain soir. A voir ....

18
sept

Tout commençait bien, il faisait un beau soleil, mais vers 14h la pluie annoncée est arrivée.

Aujourd'hui, nous faisons la route entre Swellendam et Knysna (Kryshna pour S), où nous avons prévu de passer 2 jours complets.

Les paysages que nous traversons sont grandioses, d'immenses fermes, avec des élevages d'autruches, de vaches et de moutons et quelques zêbres (?).

Comme son nom de ne l'indique pas, la route des jardins ne traverse pas de jardins, mais une forêt primaire. Un peu déçus, nous décidons de prendre un petit chemin de traverse qui s'avèrera être plein de bonnes et mauvaises surprises. Il ne sera pas non plus des plus courts.

Il nous amène tout d'abord à un petit coin de colline appelé MAP OF AFRICA où on découvre 2 rivières qui en se réunissant délimitent une colline qui a la forme du continent africain

et nous fournit tout à coté un petit coin de paradis pour déjeuner, avec vue imprenable sur la côte et sa longue plage de 18 km.

Le vent se lève et le ciel menace. Nous tentons cependant de faire une autre découverte et suivons l'itinéraire conseillé par Roxane (surveillante du site MAP of AFRICA). Hélas, le tuyau était un peu perçé et nous avons fait des frayeurs à notre petite TOYOTA YARIS qui a dû se transformer en 4X4 sur des pistes caillouteuses, pleines de trous, éviter un cochon sauvage et des pintades du CAP.

Et après ces 15 km de piste, nous affrontons une trentaine de km de travaux sous la pluie. Mais le charme des jeunes filles au drapeau rouge nous réconforte et nous fait patienter.

Nous arrivons à Knysna sous la pluie, et il va bien falloir faire avec, car demain, même régime !

Nous découvrons notre appartement, qui est bien charmant, mais présente quelques bizarreries ;

Bellevue sur tolle ondulée et bougainvilles  
Le salon rouge vermillon 
Mirroir interdit au moins de 1,75 m (désolés Roger, Pascal, Pascal, et les autres ...) 
Pour que S ne soit pas dépaysé et dorme sereinement  
Soupe à la chinoise pour se réchauffer et se rappeler le pays de G 

Mais aussi une bonne surprise... une machine à laver, avec un hulot sur le dessus, avec vision grand écran, pour regarder tourner les chausssettes tambour battant. S est fasciné, il veut la même à la maison.. un écran de plus !

Pour ceux qui soutaitent commander la même : SAMSUNG W0BB TECHNOLOGY



Une journée un peu particulière, mais nous ne regrettons rien, toujours positifs !!! A demain pour d'autres aventures (pluvieuses ou pas !).

19
sept

Levés de bonne heure pour profiter des quelques heures de soleil annoncées.

Nous décidons d'aller voir les animaux, primates, oiseaux et éléphants. En route vers PLETTENBERG, petite station balnéaire très prisée des Sud Africains pour ses plages et son calme.

CENTRE DE REHABILITATION DES PRIMATES - Ce centre récupère des animaux (singes et lémuriens) dans le monde entier, animaux de zoo, de cirques ou de particuliers afin de leur rendre un peu d'autonomie. Ils vivent en liberté, ne s'échappent pas de la réserve parce qu'ils y sont nourris, et seraient incapables de vivre et se défendre dans la nature.

Melle Singe Atèle un peu exhibitioniste mais si mignonne  - Singe Capucin - le plus beau landeau du monde
Singes hurleurs 
 Singe Vervet et singe écureuil


Les makis ont les yeux fixes et leurs doigts ne sont pas indépendants 


Yoga collectif  - Nurserie de groupe

BIRDS OF EDEN : Le plus grand chapiteau du monde qui regroupe environ 3500 oiseaux. Bien évidemment, comme tout ce petit monde bouge et vole beaucoup, nous n'avons pu en rencontrer que quelques uns.

Faisan doré 
Turacos
 Des amours de perroquets
Ibis, flammants, grues couronnées et pintade vulturine 
Ibis rouges 

Nous reprenons la route vers Knysna

mais le ciel s'assombrit comme d'habitude très rapidement, et lorsque nous arrivons au sanctuaire des éléphants, il tombe des trombes d'eau. Nous remettons notre visite à demain.

20
sept

Ce fut une journée pleine d'émotions.

Le soleil est revenu et nous rattrapons le temps perdu à cause de la pluie. Ce matin, grand moment d'amitié avec les éléphants.

Nous visitons le sanctuaire KNYSNA ELEPHANT PARK où sont recueillis des éléphants orphelins. Actuellement, il y a 11 pensionnaires, qui ont entre 4 ans et 11 ans (sachant q'un éléphant peut vivre 70 ans). On nous équipe chacun d'un seau de friandises (carottes, patates douces, pommes, courges etc...) et nous partons sur la remorque d'un joli tracteur à travers les champs.

La première étape est le nourrissage (mais il parait que nos seaux ne sont qu'un petit snack pour eux !)

La trompe est à la fois douce et puissante - une expérience ! 

et après avoir reçu toutes les consignes de sécurité, nous participons à la deuxième étape qui est l'observation et le contact avec les animaux. Leur peau est très épaisse, on dirait de la terre séchée, les oreilles semblent être en carton d'emballage, mais il parait qu'ils sentent la moindre piqure d'insecte.

Il ne faut pas de fier à leur allure tranquille, cela reste un animal sauvage et dangereux.

Bien sûr, ces éléphants là sont habitués aux humains et ont aussi appris quelques ordres de leurs rangers. Mais bientôt, nous espérons rencontrer leur congénères, dans leur mileu naturel (sans les caresser bien sûr)

Nous reprenons la route vers Knysna avec une première halte dans un quartier en hauteur : THE HEADS et nous avons là la deuxième émotion de la journée, dans un registre bien différent.

En redescendant sur la ville, nous avons un paysage encore différent sur la lagune de Knysna

Après un excellent dejeuner de fruits de mer sur le Waterfront nous faisons une petite ballade en ville et ensuite nous reprenons la route vers le petit village de BRENTON ON SEA qui nous apportera aussi son lot de belles images.

Nous avons tous les trois le sentiment qu'aujourd'hui nous avons vu les plus beaux paysages de la côte du CAP. Demain tout va changer, nous entrerons dans le KWAZULU NATAL.

Nous finissons la journée sur un superbe coucher de soleil.

21
sept

Debout aux aurores et départ pour George Airport pour prendre l'avion pour Durban.

 .

Nous embarquons dans un Embraer, tellement bas que même C se cogne au plafond.

Vol trés agréable, ciel dégagé, nous pouvons donc profiter du paysage.

Océan, montagne enneigée, plaine... 

Et après trois heures de route, nous arrivons à ST LUCIA à la nuit tombée. Les derniers kilomètres sont difficiles car pas de visibilité et il y a de nombreux piétons le long des routes. Pas mal de petites échoppes tout le long du trajet (bananes, ananas, avocats, oranges...).

Nous arrivons à la guest house, qui se trouve au bout du village, dernière maison prés de la lagune. Le temps de prendre les clès une armada de Mosquitos affamés de sang frais nous attaque... Direction la maison, et notre première action est de nous parfumer de 5 /5. Comme Marilyn ce soir nous dormirons avec le numèro 5.

Notre guest house est très bien placée, vaste mais elle n'a pas la prime du design plutot celle du mauvais goût. Particulièrement la salle de bain, vous jugerez par vous même, pour notre part nous avons décidé de nous laver et... les yeux fermés.

Prix du design 2018 

Et en plus l'utilisation de l'eau est limitée à quelles heures dans la journée: 3 heures le matin, 1 heure a midi à la demande et le soir jusqu'à 21H.

Les recommandations sont les suivantes: Comment ne pas se faire manger par les crocodiles; ne pas nourrir les singes et fermer toutes les portes et fenetres.

Attention également à ne se promener le soir que dans les rues éclairées au risque de faire la rencontre des hippos.

Nous tâcherons des les voir demain.


Attention...au bout du monde la connection internet est très limitée. Nous risquons de ne pas pouvoir commuiquer tous les jours.

22
sept

Notre journée commence de bonne heure, nous avons rendez vous avec les hippos et les crocos et embarquons pour une ballade en bateau de 2 heures sur l'estuaire de St Lucia.

Les crocos sont peu nombreux et difficiles à repérer dans les hautes herbes de la lagune.

Les hippos quant à eux sont paisibles et se laissent plus facilement photographier

Ils vivent en harem : un mâle est accompagné de ses femelles et la nurserie est à part, à côté. Il ne faut toutefois pas se fier aux apparences, dans l'eau l'hippopotame n'est pas très actif, sur terre il peut courrir à 40 km/heure soit plus vite que l'humain. Ses dents mesurent env. 50 cm (voir photo plus bas), la morsure est très souvent mortelle. Sur l'estuaire de St Lucia ils sont 800, ils pèsent env. 1500 kg chacun, les petits naissent à 50 kg, et ici, leur déjections représentent env. 38000 kg par jour qui sont recyclés par les palourdes. Nous sommes sûrs que ces détails vous ont ravis, à réutiliser lors de vos diners mondains ...

Il parait que la nuit ils déambulent dans les rues de St Lucia et se baignent parfois dans les piscines, mais nous n'avons pas essayé de le vérifier. Par contre, nous avons rencontré des singes vervet, de petites antilopes dont nous ne connaissons pas le nom et dans le jardin, nous avons eu la visite de quelques mangoustes.

Après un déjeuner au KUAUAI (Mac Donnald sud africain délicieux) nous décidons de visiter les plages de St Lucia.

Petite randonnée le long et sur la plage et rencontre avec les pêcheurs du coin. Ca mord !!!

Et encore de jolies rencontres

Retour par un chemin un peu desert, ce qui faisait flipper C, et bien rigoler les garçons.

Quelques courses avant de rentrer au petit marché local où nou savons acheté des avocats énormes, une papaye, et un ananas qui s'est avéréré être un petit délice.


Encore une belle journée qui s'achève sous une forte pluie d'orage. A demain, si WIFI le veut bien !

23
sept

La pluie de la nuit a laissé encore quelques nuages quand nous partons à la découverte du parc national d'ISIMANGALISO, mais le soleil est vite revenu.

Nous rentrons dans le parc par la porte DUKUDUKU. Bien sûr ce nom nous amuse beaucoup ! Nous demandons à notre YARIS de se transformer à nouveau en 4X4 pour traverser des terres arides, plantées de savane africaine et de brousse.

Le parc est petit (23 km de pistes), mais il nous faudra toutefois attendre un peu avant de faire nos premières rencontres avec mesdames les girafes qui sont friandes de feuilles d'accacia.

Girafe Masaï - Sophie la girafe des tout petits grandeur nature

D'autres surprises nous attendent tout le long de la route. Le zébre de Grant

Un gnou bleu

Et quelques antilopes

Antilope Nyala
Antilope Waterbuck 

Encore un décor de rêve pour notre pique nique, prés du lac de St Lucia. Etonnant de déjeuner avec comme convive un crocro paisible sur un banc de sable... et au loin le grognement des hippos, qui jouent à cache cache dans l'eau.

Ce soir la lune est venue au rendez-vous, entourée de son halo orangé.

Bonne nuit... Demain en route pour le  SWAZILAND
24
sept

Aujourd'hui, la route est longue et le ciel brumeux : 300 km pour arriver au coeur du Swaziland. Le passage de la frontière est un parcours un peu compliqué : 4 étapes dans différents bureaux, circuit d'environ 1 km avec arrêt à chaque poste pour récupérer un ticket qui indique le nombre de personnes dans la voiture, paiement de 50 RAND pour la voiture, et enfin, pas moins de 10 personnes pour contrôler le paiement et du nombre de personnes sortantes.

Changement radical d'environnement ; paysage tristounet, routes cabossées, des troupeaux au bord de la route, vaches, cochons, chèvres, pas de magasins, pas de villages, beaucoup de gens sur les routes.

Nous traversons la ville de Manzini, 2eme ville du pays, qui n'est ni plus ni moins qu'une longue rue débordante de voitures et de bazars alignés les uns à coté des autres. Pas trop envie d'y faire un tour.

Nous arrivons à notre Guest House en début d'après midi et là une belle surprise nous attend, car l'endroit est beau et paisible. Tour du propriétaire :

Un jardin luxuriant

et ce qui ne gache rien, un excellent restaurant !

Fin de journée tranquille, repos, bouquins, séries tv .... et un orage pour changer un peu ! Demain, nous essayerons d'en savoir un peu plus sur le Swaziland.

25
sept

Nous partons dans la brume à la découverte de la vallée d'Ezulwini. A notre grande surprise, le paysage est totalement différent . On abandonne les champs tristounets pour trouver des collines verdoyantes et accueillantes.

Avec un peu d'appréhension nous visitons un village zoulou en pensant qu'on allait jouer les parfaits touristes mais loin s'en est fallu, nous avons passé un agréable moment, pour ne pas dire un moment plein d'émotion.

Les constructions traditionnelles sont en rafia et assemblées avec de la corde et du bois.

Et en fin de visite, nous assistons à des danses et chants rituels zoulous : danses pour jeunes filles à marier, jeunes hommes en conquête, jeunes hommes en compétition pour conquérir la plus belle du village. Au final, la prestation était de telle qualité que, au lieu de jouer les touristes de base, nous avons été submergés d'émotion. Il émanait une grande force de ces corps en mouvement et de ces voix magnifiques.

Nous finissons notre ballade par un petit marché local


et nous rentrons à notre Guest House en espérant profiter de la piscine, et en longeant des champs de canne à sucre.

Et bien sûr, comme toujours autour des villes, il y ce misérable spectacle des townships.

La journée s'achève au bord de la piscine, mais pas dans l'eau car elle est trop froide. Demain, nous partons vers le Parc Kruger. On annonce 39° ! Vive la clim dans la voiture (désolés pour nos amis écolos !).

26
sept

Ce matin, route vers le Kruger - 170 km. Nous pensons arriver de bonne à notre étape du jour MALELANE. Pour ne pas fatiguer notre YARIS, nous abondonnons l'idée de traverser un parc car nous lisons dans le guide que ses routes sont en mauvais état par endroit. Cependant, pour profiter de notre temps, nous décidons de faire un détour par PIGGS PEAK. Bien mal nous en a pris. Le GPS nous envoie sur une piste très endommagée de 20 km que nous mettrons 2H30 à parcourir avec des pointes à 9km/h : ornières, cailloux, poussière et l'impression que ça ne vas jamais s'arreter. Nous voulions voir de la terre rouge, nous en avons vu !

Cependant, cette mésaventure nous a permis de voir le vie rurale d'un peu plus près.

Et toujours de belles rencontres

Après ce périple vibrant et sautillant, nous retrouvons une route relativement convenable et traversons d'immenses forêt d'eucaliptus

Cet alors que nous décidons d'aller voir des cascades. Bingo ! la route qui y mène est encore pire que la première et en plus, ça grimpe ! La voiture a du mal à suivre et nous aussi. Le guide à l'entrée nous informe qu'il nous faut une quinzaine de minutes de marche pour arriver sur le site des cascades : mais après 30 minutes de randonnée niveau 2 avec 39° et sous le soleil, malgrè notre entrainement intensif (MDR) nous abondonnons en sueur la partie, C est blème (of course) , au bord du malaise et S en a raz le bol (of course et nous restons polis, pas de traduction ... ) et G ne dit rien (of course) , mais n'en pense pas moins !

En compensation, le site propose un restaurant bien agréable, dans un joli décor, mais sans vue sur la cascade !

DEBUT ET FIN DE L'AVENTURE 

Nous quittons le Swaziland, non sans souhaiter un bon anniversaire à son roi Mswati III, surnommé Le Lion, nous ne pouvons pas l'ignorer car sa photo se dévoile dans toutes les villes avec les voeux de sa population.

Nous arrivons à MALELANE, une porte du Parc Kruger et découvrons la Guest House que Greg et Nico nous ont conseillée : BELVEDERE ON RIVER et elle porte bien son nom.

Vue directe sur la Crocodile River du Parc Kruger 

Le jour s'achève dans le calme

Coucher de soleil sur le Parc Kruger 

A demain, si les lions ne nous ont pas dévorés !

28
sept

Nous avons passé 3 jours complets dans le Parc Kruger à nous déplacer en voiture (interdiction de sortir du véhicule) à la recherche des animaux, à leur observation et identification.


NOTRE RONDAVEL A SATARA 

Le KRUGER est un parc immense, 350 km de long et 50 km de large, y vivent de nombreux animaux en totale liberté, certains farouches d’autres non, certains nombreux, d’autres rares. En voici un échantillon :

LE PRINCE CHARLES- NYALA - IMPALA -  COBE
BUFFLES 


CROCODILES 
ELEPHANTS 
GIRAFES 
GNOUS BLEUS 
HYENNE AU REVEIL 
LIONNES 
PHACOCHERES 
ZEBRES 
PAYSAGES DE SAVANE 

Nous avons aussi assisté à des scènes de la vie quotidienne, notamment des éléphants faisant fuir des lionnes de leur territoire.

VIE QUOTIDIENNE 

Depart du Kruger ce matin direction la BLYDE RIVER ,mais il se fait tard, on vous enverra cette étape demain, après les 40° du Kruger, nous avons aujourd'hui 15°. Nous avons sommeil (car ici on se lève très tôt) et un peu froid.

30
sept

Chers amis, nous avons récupéré du WIFI, vous pourrez retrouver toutes les photos en ligne à l'étape précedente.

1
oct


Après un petit déjeuner copieux face à la rivière Olifants, nous quittons le Kruger, en route vers le canyon de la Blyde River. Nous croisons une dernière fois quelques zèbres, une girafe, une hyène endormie, et partons avec un seul regret pour S, mais quel regret !!! Nous avons certes vu des lionnes, mais pas le Roi de la Savane caché quelque part… La raison en est parait-il que Ie lion ne fait rien lui-même et fait travailler la gent féminine pour lui tandis qu'il se repose dans un coin tranquille. Croyez vous qu'il lit aussi le journal ?

Après avoir traversé des paysages assez désertiques, changement de décor : montagne, verdure, plantations d’arbres fruitiers et nous entrevoyons ce que va être le canyon.Cependant le chemin est beaucoup plus long que prévu, et la rareté des marquages nous fait douter !!!

Nous arrivons enfin au site des 3 rondavels, et en effet, c’est un moment magique avec une vue impressionnante sur la riviere et les montagnes.


De là haut, nous pouvons admirer le fameux canyon de la Blyde River. C'est le 3eme plus grand canyon du monde. 25 km de long et jusqu'à 800 m de profondeur.


Après quelques petits marchandages avec les commerçants du coin, nous reprenons la route vers le site suivant : les Bourke's Luck Potoles : ne nous demandez pas la traduction, nous savons seulement que potoles veut dire trou. En effet, après une petite marche dans un paysage lunaire, nous arrivons à nouveau sur un site magnifique.

L'eau coule de potoles en potoles, pour la plus grande joie des enfants qui éclairent le site de leurs vêtements bariolés.

Ce sera cependant plus ou moins tout du canyon, nous ne trouverons pas d’indication pour les points de vue suivants, et nous nous arreterons seulement aux cascades Lisbon, très belles elles aussi.

Malgrè la beauté des sites visités, nous sommes un peu décus, ou plutôt surpris, car nous nous attendions à suivre le canyon sur toute sa longueur de 50 km, il n'en a rien été.


Nous arrivons à notre prochaine guest house à Graskop. Même si l’extérieur de la guest house ne nous attire pas vraiment (batiments en tôle), l’intérieur est joliment décoré et bien équipé.

Par contre, très mal chauffé, le temps a changé parait il soudainement, et nous aurons froid toute la nuit ! Il a fait 6° dans la nuit, et peut être seulement 12 ou 13 dans la guest house !


Graskop n’est pas une ville à proprement parler, c’est une rue qui doit faire environ 200 m de long, avec tout au long de petites échopes de souvenirs. Pas de quoi occuper nos longues soirées ! Mais il y a myatlas pour cela.


Demain, départ pour Johannesburg, dernière étape de notre périple.

1
oct

Départ très tôt ce matin, car nous ne pouvons pas rester plus longtemps dans cette appartement glacial. S n'a pas beaucoup dormi à cause du froid.

Dès 7 h du matin, nous nous mettons en quête d'un endroit pour déjeuner. Il y a à Graskop beaucoup de restaurants proposant gaufres et pancakes et nous nous prenons à rêver d'une belle assiette de pancakes. Mais nous sommes trop matinaux, rien n'est ouvert. Il nous fraudra attendre Sabie à 30 km pour trouver un endroit pour déjeuner, où nous aurons un petit compagnons de 8 ans qui nous posera tout plein de questions sur Griezmann et l'équipe de France et aussi ensuite sur notre pays. Très intéressant ce petit gars.

La route est longue jusqu'à Johannesburg mais les paysages une fois de plus sont époustouflants : très vallonnés, forêts et montagnes se succèdent offrant des panoramas à n'en plus finir : chaque virage décrouvre un tableau de maitre ! Peinture naturelle.

La route est longue jusqu'à Johannesburg, il nous faut le répéter et surtout féliciter et remercier notre chauffeur qui a assuré tout seul la traversée tout au long de ce périple, sa coéquipière (GPS vivant) C ne s'est pas sentie capable de conduire une voiture automatique, ni de conduire à gauche, tandis que G s'est vaillemment occupé de la gestion de l'eau et du remplissage de la malle avec les bagages.

Formalités de voiture à l'arrivée, taxi jusqu'à notre hôtel. C' est un endroit magnifique, un vieil immeuble réhabilité, très esprit "atelier-usine" et surtout très confortable.

On nous déconseille cependant de nous promener dans le coin et l'hôtel nous propose son service gratuit de taxi pour nous rendre au restaurant à Maboneng, à 1 km. En effet, pour la première fois, en traversant le quartier nous ressentons un certain malaise et une certaine insécurité.

Sur les conseils de notre chauffeur, nous choisissons un restaurant de spécialités locales, le PATA PATA. Nous ne saurons pas vous dire le nom des plats que nous avons dégustés, mais nous n'avons pas été déçus.

Retour en taxi. Et demain visite privée de Joburg.

2
oct

Journée consacrée à la visite de Johannesburg. A 8h30 nous rencontrons notre guide qui nous fera une visite hors des sentiers battus de Joburg.

En effet, nous partons tout d’abord en bus, puis à pied dans les quartiers où seuls les blancs peuvent pénétrer, ou si les noirs le peuvent, c’est qu’ils ont un permis. Des gardes postés un peu partout s’ assurent du respect de la règle.

Ces quartiers semblent immobiles et sans âme. Le guide nous montre aussi la maison où Mandela a travaillé quand il était avocat, et divers bâtiments érigés par les Anglais et les Américains : le cercle des miniers, les quartier des banques, l’ancienne mairie, la bibliothèque nationale etc.


Quatier des affaires, ancienne mairie, ancien bureau de Mandela 

Ensuite, la visite devient un peu plus Africaine, car il nous conduit dans les quartiers et les marchés africains. Beaucoup de monde un peu partout, des étals aussi sur les trottoirs, des coiffeurs dans la rue, des couturiers, tout une vie haute en couleurs et en odeurs. Nous sommes loin de la ville si blanche et si proprette du Cap. Tout au long de notre visite qui a duré 3 heures, nous ne rencontrerons aucun blanc et surtout aucun touriste.


Les Sud Africains sont toujours aussi souriants et amicaux. Quand on leur explique qu’on ne peut rien acheter parce qu’on ne peut pas cuisiner, ils n’insistent pas.


Cette ville est contradictoire à bien des égards : authentique et tournée vers la modernité, bien propre par endroits et aussi peu engageante à d’autres, des gens très avenants et souriants et une criminalité importante. Officiellement l’apartheid est révolu, mais on a un peu de mal à y croire.


Notre guide nous explique beaucoup de choses sur la ségrégation entre les blancs et les noirs, il n’est pas un grand ami de Mandela, et il ne nous apprend pas grand-chose sur le fait que tout n’est pas vraiment résolu sur le sujet. Encore un long, très long chemin à faire.


En fin de matinée, il nous laisse à la gare des bus, et nous prenons le taxi collectif pour aller au musée de l’Apartheid.

Le trajet est court, mais une fois de plus, il nous donne l’occasion de constater la confiance des Africains ; chacun paie sa part au conducteur, lequel est épaulé par une passagère qui gentiment récolte les fonds et rend la monnaie. Les billets passent de main en main depuis le fond de la voiture jusqu'au chauffeur sans aucun souci. S et G ont fait les convoyeurs de fonds dans le van.


Nous arrivons rapidement au musée de l’apartheid, et après une courte pause déjeuner, nous commençons la visite.


Une grand partie du musée est consacrée à Mandela, sa famille, son parcours, son séjour à Robben Island, son combat, son élection.


Viennent ensuite les salles consacrées à l’Apartheid lui-même, les hommes dans la lutte, les lois ségrégationistes, les révoltes, les divers « activistes » et bien sûr le plus impressionnant la salle des pendus, les films montrant la repression dans les rues, et les cellules d'à peine 2 m2.



Peu de photos - nous avons bravé les interdits  

On comprend que les townships ont été crées sous le pretexte (et peut être une vraie necessité) qu’ il n’y avait plus eu assez de logements pour tout le monde. Il a donc été décidé de loger tous les noirs à l’extérieur des villes. Difficile d’accepter qu’ils existent encore aujourd’hui.

D'après le photographe Sud Africain de l'apartheid Ernest Cole il n'y a pas de chance pour les noirs et les blancs de voir un jour la réconciliation.

Demain nous verrons d’un peu plus près, car nous visitons SOWETO. Notre guide a une tendresse particulière pour SOWETO, nous espérons là aussi une visite hors des sentiers battus.


Nous finissons la journée sur une note beaucoup plus ludique puisque nous faisons un tour au CASINO ! S qui est pourtant un habitué de ce genre d’endroits n’en revient pas du nombre de machines à sous et de l’immensité de cette salle. A en rendre fou son frérot ! Là encore, nous sommes peu d’Européens, moins d’une dizaine en tous cas.

Plus de 500 machines à sous  et jeux de table 


Pas de publication demain, nous quittons Johannesburg à 18h50 et n’aurons peut être pas d’accès pour envoyer le résumé de la journée.

4
oct

Voici notre dernière journée en Afrique du Sud et quelle journée !

Nous partons en range rover pourrie avec notre guide qui conduit pieds nus. La voiture est décorée des chaussures des ses petits enfants, et de cranes étalés sur le tableau de bord !

Mais il se contente de nous conduire à SOWETO où il nous confie à Caroline, son employée, une femme sud africaine qui vit dans SOWETO, qui assure la visite et nous conduira dans un restaurant local (très local).

Nous passons plus de 4h en sa compagnie, arpentant les rues de SOWETO à pied. Tout au long de notre chemin, nous croisons des habitants toujours bienveillants, ravis d'avoir de la visite. Les touristes en effet passent ici rapidement en bus ou en voiture sans s'arrêter. Mais nous, nous avons le privilège de pourvoir échanger des bonjours, des sourires, des mots et des "pouces" (signe amical de SOWETO)


Nous commençons la visite par Orlando Est où les maisons sont pour la plupart simples mais toujours bien proprettes avec parfois aussi un jardin fleuri ou planté. Les avenues sont larges. Un seul hic au tableau, les ordures. Elles sont régulièrement ramassées pour les maisons dont les habitants sont propriétaires, parce qu'ils paient une taxe et obtiennent une poubelle. Pour les locataires, c'est une autre histoire. Ils doivent rassembler les détritus à des endroits qui ne sont pas régulièrement nettoyés.


En chemin, notre attention est attirée par de la musique. Quand on regarde à travers le portail, on voit des enfants tout petits qui répètent des chorégraphies. Il s'agit d'une crèche. Notre guide demande si nous pouvons assister à la répétition. Et oui, nous pouvons y assister. Et voila que nous partageons un vrai moment de bonheur avec ces tout petits. Ils se mettent à défiler, et à danser devant nous en se tortillant tant bien que mal.


Quand nous croyons le spectacle terminé, ils nous annoncent qu'ils veulent chanter une chanson d'au revoir pour nous !Encore quelques minutes nous savourons ce partage. Puis ils enchainent encore avec une nouvelle danse. Manifestement, ils y prennent autant de plaisir que nous.


Après cet intermède, nous reprenons notre route vers ORLANDO OUEST pour visiter la maison de Mandela. Dans ce quartier, le paysage est un peu différent, les maisons moins coquettes, et un peu plus de bidonville. Ici, les rapports avec les gens sont plus indifférents, il y a beaucoup de touristes car ils viennent visiter la maison de Mandela, ce que nous ferons aussi.


Nous nous acheminons ensuite vers les tours d’ORLANDO, qui sont les deux tours d’une ancienne centrale nucléaire, qui servent aujourd’hui de pont de lancement pour le saut à l’élastique. Les tours sont entièrement peintes ce qui donne un peu de joie dans le paysage qui s’est nettement dégradé. Nous sommes dans une zone de vrais bidonvilles avec des barraques en tôle et des ruelles en terre battue, sans eau ni électricité.

L'orage éclate alors et nous cherchons un abris sous les toits de tôle, sans grand succès. Mais une famille du quartier nous propose de nous abriter, ce que nous acceptons bien volontiers. La barraque est rudimentaire mais encore une fois très propre. Le sourire de nos hôtes d'un instant est toutefois agréable.


Après encore de nombreux détours dans ce dédale de ruelles et de passages, nous retrouvons notre chef guide, qui nous emmène en voiture à son restaurant favori.

La découverte de ce lieu a été un petit choc pour nous. Il s'agit de barbecues installés sur le bord de la route, il faut aller au "magasin" pour choisir son morceau de viande, le payer, et l'apporter au cuistot pour le griller. Le magasin n'est pas très engageant la balance non plus, le congélateur à ciel ouvert pas davantage. On y est on y est ! On voulait de l'authentique, on en a. Mais il paraît que c'est le meilleur restaurant de SOWETO.


Après un long moment, la viande nous arrive, servie sur un plat en bois, sans assiette, sans couteau, sans fourchette. Nous mangeons avec les doigts une viande qui s'avère délicieuse. Nous la dégustons avec notre Caroline et c'est un bon moment de convivialité.




Hélas, il est l'heure de repartir. Nous avons nos bagages à récupérer et un avion à prendre dans la soirée.

Nous prenons l'avions à 18h50 - un vol long courrier en A380, un petit plaisir pour nous qui connaissons bien cet avion, mais autrement…



Finies les vacances, nous avons passé un super séjour dans ce pays multicolore, immense, diversifié, au-delà de nos espérances, et nous garderons au fond de nous le sourire et l'humanité de ses habitants.



"UN ETRE HUMAIN, C'EST UN ETRE DE LUMIERE LIBRE, QUI SE FAIT BRAISE QUAND IL TOMBE, QUI SE FAIT INCENDIE QUAND IL SE RELEVE"

MANDELA