Pas de voyage à l’étranger cet été... On en profite pour visiter notre beau pays! Et sur le même mode que d’habitude: on bouge, on crée notre circuit. En route pour une grande diversité de panoramas!
Août 2018
10 jours
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Nous avions commencé notre périple en Charentes pour rendre visite à la famille. Mais cet été, je souhaitais visiter des régions bien plus à l’Est comme la Provence et les Alpes! Alors, pour ne pas faire trop de route d’un seul coup, nous avons fait une étape à Rocamadour, ville que je voulais découvrir depuis longtemps. Lorsqu’on arrive (environ 2h30 de route des Charentes), on est submergé par le panorama qui s’offre à nous lorsqu’on découvre la cité médiévale blottie dans la vallée, dans son écrin de verdure. Après un déjeuner, nous décidons de rejoindre la vieille ville sous un soleil caniculaire. Il suffit de déambuler dans les rues, monter ou descendre les longs escaliers, pour prendre toute la dimension de cette cité construite à flanc de falaise. Une fois arrivés à l’esplanade des sanctuaires (nous avons triché et pris un ascenseur), nous avons opté pour le chemin de croix afin de rejoindre le château situé au sommet. Rocamadour est une « citadelle de la foi » et c’est en toute logique que vous croiserez des dizaines de pèlerins. Dans La Chapelle, on croise même la Vierge Noire. En bref, à Rocamadour, chacun y trouve son compte. Passionnés d’histoire, de photographie, d’architecture ou de géologie, vous y trouverez votre bonheur. A savoir, le gouffre de Padirac ne se situe qu’à quelques encablures de Rocamadour. Nous avons fait l’expérience de dormir dans la cité médiévale au « terminus des pèlerins », hôtel avec un bon rapport qualité prix même si nous avons eu un peu chaud dans les chambres sans climatisation et dotées d’un simple ventilateur!

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Après une journée de voiture, nous voici enfin en Provence. J’ai choisi deux lieux différents afin de couvrir au mieux la région. Sault se situe dans le Vaucluse. La deuxième raison pour laquelle j’ai choisi cet endroit est la lavande! Il faut savoir qu’au mois d’août, tous les champs sont coupés. Grosse déception pour moi qui suis amateur de photo. A Valensole, notre deuxième étape provençal, il n’y a plus rien. Même les derniers champs laissés aux touristes sont fanés. Mais après m’être renseignée, j’avais appris qu’au pied du Mont Ventoux, quelques champs pouvaient subsister. En effet, il reste quelques champs mais il s’agit plus souvent de lavandin, un hybride, que de lavande. Et de toute façon, la fleur est plus grise que violette. Cette année, il a beaucoup plu en mai et fait très chaud et sec ensuite, ce qui a précipité la moisson. Si vous tenez à voir des champs de lavande dans toute leur splendeur, il faut se rendre dans la région entre le 25 juin et le 7 juillet (dates données par bon nombre de provençaux). Attention! Il paraît qu’un nombre non négligeable de chinois se rendent là-bas à ce moment-là et compliquent les réservations et les visites... En tous les cas, à partir de Sault, vous ne manquerez pas d’activité. On n’est qu’à une demi-heure de Roussillon et du parcours des ocres, haut en couleur. Vous pourrez visiter aussi le magnifique village de Gordes et l’abbaye de Senanque à côté. Et reste le mythique Mont Ventoux que vous pouvez gravir en voiture, à pied ou à vélo. Le panorama du sommet est sublime, notamment quand c’est orageux. Nous avons logé à « la bastide des Bourguets », très joli domaine tenu par deux jeunes passionnés qui vendent par ailleurs quelques produits locaux (miel, crème de marron, huile essentielle de lavande...), pour notre plus grand plaisir.

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Nous voici donc à Riez, très bien situé entre le plateau de Valensole d’un côté (pour rappel, à cette période, la lavande est coupée) et Moustiers Sainte Marie ainsi que les gorges du Verdon de l’autre. Nous sommes dans les Alpes de Haute Provence. Là encore, on a la possibilité de multiplier les activités. Nous avons opté pour la route des crêtes le long des gorges d’Aiguines (où vous bénéficiez d’un panorama sublime sur le lac de Sainte-Croix) à Castellane. Arrêtez vous au « point sublime » qui offre, entre autres belvédères, une très jolie vue. Certains passent leur journée sur le lac pour baignade, pédalo et kayak. Vous pouvez aussi en faire dans les gorges si vous avez une âme de sportif. Moustiers sainte Marie fait partie des incontournables, il s’agit de l’un des plus beaux villages de France. Nous étions cette fois à « la bastide de Mazan », merveilleux domaine réhabilité par un couple courageux. La nuit est un peu cher mais on peut manger sur place le soir sur simple demande et c’est délicieux. Les chambres sont très sympas. Et la situation est idéale. Nous avons pu visiter Sisteron aussi, situé à environ 1h de là.

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Avant d’arriver au cœur du parc de la Vanoise, nous avons fait un stop à un belvédère qui nous a permis de découvrir le magnifique lac de Serre-Ponçon et la petite chapelle posée sur son îlot. Une fois dans le parc de la Vanoise, les randonnées sont nombreuses. Par exemple, du village de Saint-André, vous montez vers le col et vous avez la possibilité de vous garer à différents endroits d’où partent une multitude de chemin. Nous en avons fait deux parmi tant d’autres, dont l’une sous un joli ciel d’orage. En montagne, pas le choix, il faut toujours prévoir les éventuels changements de climat. Dans les environs d’Aussois, charmante station de ski familiale, là aussi vous pouvez randonner et visiter les forts des alentours. Nous n’avons passé qu’une journée dans le parc. Si les vacances sont plus longues, le mieux est de se procurer une carte.

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Nous avons terminé nos vacances au Mont Cenis et au petit Mont Cenis, situés juste à côté du parc de la Vanoise. Faire le tour du lac du Mont Cenis en voiture prend déjà pas mal de temps. Vous frôlez la frontière italienne et par beau temps, le paysage est sublime. On peut faire des balades plus ou moins longues, en s’arrêtant à un endroit ou à un autre du lac. Nous sommes aussi montés au Petit Mont Cenis, où à partir du refuge, nous avons fait une randonnée jusqu’aux lacs Perrin. Il était trop tard pour nous mais on peut enchaîner jusqu’au lac Savine. Le dénivelé est de 200m, rien de bien difficile. Et vous avez de superbes endroits où pique-niquer. Encore une fois, nous n’étions que de passage, mais dans la région, vous avez vraiment de quoi faire, côté français comme côté italien. On y trouve aussi un certain nombre de cols réputés, tels que le col de l’Iseran ou le col de la madeleine. Côté faune et flore, vous pourrez voir facilement les marmottes et les edelweiss.