Objectif Tyrol

Voilà, la voiture est prête, les enfants aussi.

Et hop c'est parti.

Première étape du voyage, une pause à Ulm, petite ville au cœur fort sympathique.

Ce soir nous dînons au bord de l'eau. Première épreuve, décryptage de la carte. Même si elle est traduite en anglais, quelques termes restent obscurs. Ce sera la surprise à l'arrivée du plat. En attendant rien ne vaut une bonne bière pour se remettre de la route.

Après l'apéro, nous passons aux plats : cordon bleu maison, médaillons de porc et flammkuchen. Je suis agréablement surpris !

Et pour finir quelques photos de ce quartier d'Ulm

Nous voilà arrivé dans la vallée du Pitzal. La location est grandiose, les paysages sont magnifiques.

Après cette petite pause gourmande, direction un 2ème refuge. Pour cette étape, peu de dénivelé, toujours trop pour la puce. C'est l'occasion d'apercevoir un écureuil qui n'attend pas pour la photo.

La descente est moins sympa, sur un chemin pour voiture. Nous longeons un petit cours d'eau qui a l'occasion se transforme en cascade.

La journée est bien grise, ce sera donc farniente, ou tout du moins option tripot. Nous sommes joueurs et gourmands, il nous faut donc goûter aux saveurs autrichiennes.

Petite ballade tranquille pour aller où se déverse le glacier vu hier. Ce qui est impressionnant tout d'abord, c'est le débit du Pitzal, ce torrent qui traverse la Vallée. Je n'ose imaginer ce que cela donne à la fonte des neiges.

L'autre surprise, ce sont les panneaux d'information qui indiquent où se trouvaient le glacier en 1850 et en 1920. Le recul du glacier est énorme. Sur la photo ci-dessous, le glacier s'arrêtait au niveau des rochers en 1850...

Et aujourd'hui, le glacier n'est plus visible d'en bas... En 1920, la cascade n'existait pas, le glacier était là, jusqu'à après peu où le chemin croise le ruisseau. Aujourd'hui, il est bien au dessus, derrière la barre rocheuse tout au fond.

Enfin, ces paysages magnifiques ne doivent pas faire oublier que la montagne est dangereuse. Un randonneur a dû faire appel aux secours. Pendant notre pause à l'auberge, nous avons pu observer le professionnalisme des secouristes autrichiens, notamment la dextérité du pilote de l'hélicoptère de secours qui a manœuvré à quelques mètres des câbles d'une remontée mécanique. L'helitreuillage et le vol au bout d'une corde sont particulièrement impressionnants.

Aujourd'hui, retour en Allemagne, à la frontière : Objectif le château de Louis II de Bavière. Ce monarque profondément francophile était passionné par le Moyen Age. Il fit donc construire un édifice sur un éperon rocheux dans un style mélangeant le genre néo-gothique au médiéval allemand.

La construction eut lieu de 1868 à 1886 et donne naissance à un édifice à l'architecture éclectique et fort riche.

Malheureusement, la visite de ce monument, le plus visité en Allemagne, se fait au pas de course. 30 minutes pour admirer la richesse des décors avec interdiction formelle de prendre la moindre photo. Le guide y veille... Les photos suivantes sont donc tirées d'internet.

La position du château lui permet d'avoir une vue imprenable, notamment sur la gorge de la Pöllat surplombée par le Marienbrücke qui offre, à son tour, une vue sur le château.

Ce château aurait inspiré Walt Disney pour le château de la Belle au bois dormant du Disneyland de Californie. Il servit de dépôt nazi pour les œuvres d'art pillées en France.

Ultime arrêt pour cet été 2017, la ville de Zurich. Au bord du lac de Zurich, traversée par la Limmat, cette ville est splendide. La visiter sous le soleil estival est divin.

La vieille ville, les artères commerçantes, nous ne voyons pas le temps passé à flâner au soleil.

Nous restons jusqu'au bout, attrapons un sandwich à manger pendant le voyage, et nous prenons la route du retour...