Par Coumba
Une immersion en Équateur avec ses volcans et sa forêt amazonienne, puis découverte de Santiago et de Valparaiso, et retour en Argentine pour retrouver Lucia, descendante d'un émigrant Savoyard !
Du 3 au 28 octobre 2023
26 jours
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Les souvenirs sont parfois encore plus importants que les moments présents parce que le temps qui passe les rend irremplaçables, uniques (Louise Tremblay).

En 2015, nous avions découvert l'Argentine à travers quelques paysages fabuleux, Iguazu et ses chutes fantastiques :

Salta, proche de la Bolivie, et ses vallées colorées :

El Calafate et ses glaciers, Perito Moreno et Upsala

Ushuaîa, le bout du monde, et le parc national de la Terre de Feu.

Et enfin la Pampa, où nous avons partagé avec Lucia et Antonio une belle page d'histoire mais surtout beaucoup d'émotions et de sentiments !

 La Pampa (qui veut dire plaine en Quechua).
L'accueil de Lucia à l'aéroport et le repas d'adieu à Buenos Aires avec Antonio, Josefina (une amie de la famille) et Lucia. 
Journée de la Tradicion à Villa Saboya qui fête les valeurs des gauchos, avec Mr Vuillermet, descendant d'un émigrant Chambérien.

Cette année, nous avons décidé de repartir en Amérique du Sud, en élargissant notre curiosité à l'Équateur, puis nous ferons un crochet pour découvrir Santiago et Valparaiso au Chili, 50 ans après la dictature militaire d'Augusto Pinochet qui renversa le 11 septembre 1973 le gouvernement de Salvador Allende. Enfin, nous rejoindrons Lucia et Antonio en Argentine, dans une nouvelle province car ils ont déménagé depuis pour se rapprocher de leurs enfants. Ils habitaient avant à Rufino, dans la province de Santa Fe, ils résident maintenant à Sampacho, dans la province de Cordoba. Ces deux provinces font partie de la Région des Pampas.

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Le grand jour est arrivé. C'est un départ bien matinal qui nous amène à l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon pour prendre le Vol IBERIA 3737 : Lyon 06h45 – Madrid 08h40.

 Ibéria A320

Quelques heures d'attente à l'aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas puis nous embarquons sur le Vol IBERIA 6453 : Madrid 12h05 – Quito 15h55. Un vol de 11h00 environ, l'Équateur est à -7h00 (quand il est 19h00 à Paris, il est midi à Quito).

Ibéria A350 

Notre arrivée à Quito vue du simulateur de bord de l'Airbus A350.

L'Équateur se situe entre la Colombie et le Pérou. Ses paysages variés regroupent jungle amazonienne, hauts plateaux andins et les îles Galápagos, riches d'une faune abondante (nous ne les visiterons pas).

Notre Circuit :

Partant de Quito, crochet par le nord avant de partir vers le sud, puis une incursion en Amazonie et cap sur Cuenca et Guayaquil 

Nous sommes accueillis par notre guide-chauffeur, Andres, qui parle un français remarquable. Le vol n'a pas été de tout repos, de nombreuses turbulences ont agrémenté notre parcours.

Nous effectuons un transfert d’environ 1 heure pour rejoindre l’hôtel situé au cœur de la capitale équatorienne. Quito est situé à 2850 m d'altitude. Nous ressentons assez fortement les 7 heures de décalage. Andres profite de ce moment pour nous parler de son pays, politique, économie et situation générale.

Sur la route, nous apercevons peu à peu, malgré le temps maussade, Quito, une ville qui s'étend sur 55 kms. Nous la découvrirons beaucoup mieux demain.

Enfin, nous arrivons à notre hôtel situé près du quartier de la Floresta et nous avons une certaine impatience à poser nos valises et à nous allonger...

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Après une nuit en dent de scie, nous avons rendez-vous avec Andres à 9h30 à notre hôtel dont le nom est Ikala. Nous sommes gardés par Don Quichotte et Sancho Panza...

Nous prenons la direction de Capilla del Hombre, situé à 15 minutes du centre historique, sur les hauteurs de Quito. Capilla del Hombre est le musée d'un artiste équatorien, un peintre célèbre : Oswaldo Guayasamin, né en 1919 et mort en 1999.

Juste avant de rentrer dans le musée, on achète de l'eau dans une petite épicerie, ou la vente d'oeufs est en promotion.

Et comme dans beaucoup de pays asiatiques, les électriciens ont ici aussi beaucoup de talent...pour s'y retrouver !

C'est l'occasion de vous présenter Andres notre guide, à l'entrée du musée :

Le musée de Guayasamin est situé dans la maison qu’il construisit. Désigné comme un peintre expressionniste du réalisme social, il a été fortement inspiré par les arts sud-américains. il a consacré une grande partie de sa vie à peindre la misère, l'exploitation, l'oppression, la dictature et le racisme, influencé par Goya et Picasso, et à constituer une importante collection de l'art précolombien et de l'art religieux.

Il reçut la visite des grands de ce monde, Nikita Khrouchtchev, Fidel Castro, et François Mitterrand notamment...

De l'art religieux et précolombien...

Et un kamasutra d'Amérique du sud

Passons maintenant à ses oeuvres personnelles. Il a peint Quito avec des couleurs différentes...

Et voici quelques-uns de ces tableaux

Et un de ces bustes au millieu d'autres toiles...

L' après-midi a été consacré à la visite de Quito. Pour avoir une meilleure idée de l'implantation de la ville, nous prenons de la hauteur, sur la colline El Panecillo où se trouve une statue immense de la Vierge, qui est seule représentation d’une vierge ailée au monde.

De ce point de vue, on a une belle vision de la capitale équatorienne. J'ai pris cinq photos, façon panorama de la gauche vers la droite

Le volcan Pichincha domine tout Quito et pour admirer le superbe paysage, il est possible de prendre le téléphérique qui va jusqu'au sommet à 4.100 mètres.

Quito a un quartier moderne avec des buildings, modernes, des bureaux et des parcs où les Quiteños (habitants de Quito) aiment se prélasser, parait-il, le week-end.

Puis nous partons à la rencontre de la ville coloniale de Quito, capitale des Caras et des Incas, classée patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. En partie construite sous la domination espagnole, la ville de Quito nous séduit par son architecture et son histoire. Le quartier colonial, c'est ce quartier là :


Au gré des rues, nous parvenons sur la place de l'indépendance, où se trouvent la cathédrale métropolitaine (en blanc) et le palais présidentiel (à droite sur la photo de droite).

Le palais est gardé par des soldats en tenues de l'armée napoléonienne. Le 15 octobre prochain, se déroulera le second tour de l'élection présidentielle, entre la socialiste Luisa Gonzalez, héritière de l’ancien président Rafael Correa, à Daniel Noboa, fils d’un milliardaire.

Et au milieu de la place se trouve le monument qui symbolise l'appel à la libération du joug colonial en 1809.

Nous visitons ensuite l’église jésuite La Compañia de Jesus dont la construction commença en 1605 et ses incroyables dorures. Photos interdites, mais pour vous donnez une idée, je suis allé en pêcher une sur le net. Tout est recouvert de feuilles d'or.

Enfin, pour clore cette riche journée, nous passons par la place San Francisco et son couvent immense...

Avant de rentrer à l'hôtel. nous rencontrons un élégant vendeur de punch

Et des vendeuses de boissons dans la rue avec leur petit chapeau andin si caractéristique.

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Ce matin, nous sommes partis à 9h00 et nous quittons Quito. Nous partons en direction d'Ibara et la communauté de San Clemente située sur les pentes du volcan Imbabura. Cette communauté développe un écotourisme responsable. Nous aurons le temps d'en reparler...! Nous allons croiser sur notre route beaucoup de choses intéressantes...

Le carburant est vendu par galon. Un galon est égal à 3,785 l ce qui nous fait le litre de diesel à 46 centimes et le 95 à 63 centimes. L'Équateur est producteur de pétrole mais ne le raffine pas.

Nous nous arrêtons en route pour boire un coup. Il y a beaucoup d'échoppes au bord de la route. A cet endroit, le paysage à été façonné par la rencontres de deux plaques tectoniques. On monte et on descend en permanence. Il y a un point de vue et beaucoup de personnes en profitent.

Le paysage est un peu tourmenté.

On y trouve des agaves,

Et des cactus !

Nous arrivons à Tabacundo, la cité des fleurs, principalement des roses et des tournesols. La terre est très fertile pour cette culture. Les roses sont cultivées en serres

Voici quelques serres, mais il en a partout et de loin, on a l'impression que la neige est tombée.

Notre parcours nous amène près de la ville de San Pablo del Lago, connu pour son lac

Ce lac est situé au pied du volcan Imbabura dont la hauteur est de 4 773 m. C'est un volcan éteint depuis plus de 8 000 ans. Le volcan Cotopaxi est en encore en activité et on aura l'occasion d'en reparler.

Au hasard d'une visite d'un magasin d'artisanat, nous faisons une belle rencontre...

Sur la route, chaque feu tricolore est tenu par des vendeurs à la sauvette qui proposent des boissons, de la nourriture et des fruits. Lorsque le feu passe au rouge, ils interviennent...

L'occasion m'est donnée de vous présenter une plaque d'immatriculation équatorienne

Au cours du parcours, nous assistons à une sortie d'école. En Équateur, les enfants n'ont pas classe l'après-midi. On peut remarquer la fresque magnifique relatant une bataille des Incas

Et nous vous présentons le roi des Incas, Atahualpa.

Et nous arrivons à Ibara et à la communauté San Clémente. Manuel nous accueille avec beaucoup de chaleur. Il parle 4 langues, le quechua, sa propre langue et l'espagnol, le français et l'anglais.

Nous prenons possession de nos appartements. Tout a été fait par la communauté !

On apprécie ce calme et cette sérénité reposantes

Nous allons apprécier notre premier repas, car ici tout est fait avec les produits de leur cultures et de leur élevage. Demain, nous en reparlerons

C'était une journée de transition et nous nous quittons sur cette vue d'Ibara au loin...

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Aujourd'hui, nous allons connaître un échange exceptionnel aux côtés de nos hôtes Quichuas. Dans cette communauté, chacun est propriétaire de sa terre où il fait ses cultures et son élevage mais le week-end, tout le monde travaille pour la communauté, quelquefois au profit de l'un ou de l'autre en fonction des besoins.

San Clemente est composée de plusieurs familles qui se répartissent les touristes visiteurs afin que tous en profitent. La venue de touristes dans la communauté n'a pas été une décision facile à prendre et Manuel a été considéré au début comme un loco (un fou). Mais les échanges que cela amène et les apports de ressources financières ont fait évoluer les jugements.

Un petit tour d'horizon des fruits qui poussent autour de notre maisonnette :

 Les poivrons 
 Les citrons
Les tomates sur arbres (tamarillos)

Ces tamarillos se dégustent en dessert


La passiflora 

Puis Manuel, notre hôte, nous convie dans la salle de la communauté, qui est comme un refuge, où il va nous expliquer sa philosophie de vie. Dans sa croyance, le soleil et la lune sont des divinités car ils influent sur la nature, le climat, les plantations et le comportement humain. Dans les divinités, on trouve aussi des volcans, des lacs...ce sont les enfants !

Tous les membres se soignent avec des plantes et ils cultivent tout ce qui peut se planter, en conservant bien les graines et en essayant de les améliorer.

Manuel développe sa conviction issue des anciens qui ont transmis génération après génération ces valeurs. Pachamama signifie « Terre Mère » en Quechua. Dans les populations andines, elle est représentative de la fertilité, la fécondité, une femme qui prodigue bienfaits et soins, une mère nourrissant ses enfants.

Nous sommes tous les enfants de notre mère la Terre, mais comment nous comportons-nous à son égard depuis des années ? On ne peut pas dire que nous soyons à la hauteur des bienfaits qu’elle nous offre…Notre société, ne nous aide pas non plus à améliorer nos manières.

Alors, notre objectif est par des gestes du quotidien très simple de modifier notre façon de consommer et ainsi obtenir un minimum de réparation afin de protéger Pachamama et ses futurs enfants.

Puis nous revêtissons des tenues de cérémonies et nous dansons en tapant du pied comme pour mieux sentir le sol au rythme du tambour...

Un petit tour dans l'espace réservée aux cérémonies qui ont lieu, pour les plus importants, aux moments des solstices et des équinoxes. Le feu y tient une grande importance car il a la faculté de transformer. Dans ces séances, il y a une forte connexion et communion avec la Terre, le soleil et la lune.

Dans cette communauté, il y a une école de 68 élèves. Elle a été construite par tous les membres. Elle fonctionne avec trois professeurs payés par l'État et par des bénévoles.

La directrice Élisabeth nous accueille avec beaucoup de chaleur et nous présente sa classe.

Après un échange avec les élèves, la fin de la classe donne le signal pour la petite partie de foot auquel je participe modestement. Andres, notre guide, fait admirer sa technique.

Les filles supportent de loin !

L'après-midi, nous découvrons les artisanes de San Clémente qui nous présentent leur travaux.

Voici Rosita et Aïda qui nous fait admirer sa longue chevelure.

C'est du très beau travail ! Elles utilisent entre autres les laines de lama, de mouton et d'alpaga. Il y a aussi beaucoup de broderies.

Demain, nous nous rendons au grand marché du samedi d'Otavalo. Mais nous préférons faire des achats ici car c'est authentique !

Pour notre dernière activité de la journée, Manuel nous emmène voir ses lamas. Il en a quatre, trois femelles et un mâle.

La durée de gestation d'une femelle est de 11 mois.

En blanc, voici le mâle. Il n'y a en qu'un, car autrement, ils se battraient à mort.

Pour les attirer, il faut leur donner du sel. Cathy s'y prête avec prudence.

Comme d'autres animaux, le lama a besoin de se rouler dans la terre pour de débarrasser des insectes.

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Pas de blog aujourd'hui car Cathy souffre du mal de l'altitude (soroche en équatorien) et nous avons du redescendre un peu pour qu'elle récupère. Nous reprendrons nos reportages quand nous repartirons.

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Cathy allant mieux, nous redémarrons notre circuit, qui va subir quelques modifications du fait qu'il faut éviter les altitudes trop importantes pour elle.

Un peu de connaissance, parlons un peu d'argent...Jusqu'en l'an 2000, la monnaie en Équateur était le sucre, en hommage au général Sucre, libérateur du pays au cours du XIXe siècle. Suite à la forte dévaluation du taux de change de la monnaie, c'est le dollar américain qui l'a remplacé et qui est désormais utilisé...

Nous quittons Ibarra et nous partons pour Cotacachi, ville située à quelques kms et réputée pour son cuir.

Les boutiques de cuir sont magnifiques...

Mais c'est une boutique d'artisanat qui nous attire...

Nous sommes très bien accueillis et certaines pièces sont très belles...

Je ne vous dirai pas l'achat vestimentaire effectué par Cathy, vous en aurez la surprise plus tard.

Dans Cotacachi, nous faisons des rencontres typiques...

Nous poursuivons et nous nous rendons à Otavalo, célèbre pour son marché.

C’est le marché indien le plus connu, mais aussi le plus grand d’Équateur. Le marché d’Otavalo est composé de trois secteurs bien distincts : le marché aux animaux se déroulant à l’extérieur du centre-ville (cette partie fonctionne uniquement le samedi), le typique marché aux fruits et légumes et le coloré marché artisanal.

Nous n'irons qu'au marché artisanal où on trouve tout ce qui est d'origine andine (vêtements, bijoux, décoration...)

Nous faisons évidemment nos emplettes de souvenirs...les femmes portent ce chapeau si caractéristique.

A la sortie d'Otavalo, voici une curiosité, une plante, l'ilamdsia, qui pousse sur les fils électriques et qui se nourrit de ce qu'elle trouve dans l'air.

Poursuivant notre route, nous nous arrêtons plus tard à Quitsato de Cayambe. Situé à 50 kms au nord de Quito, ce lieu marque l’emplacement de la ligne équatoriale. A cet endroit, nous passons de l’hémisphère sud à l’hémisphère nord.

Nous visitons le musée qui a été érigé en 2007.

Le cadran solaire de Quitsato est le premier et le seul monument du milieu du monde situé exactement sur la ligne équatoriale ou parallèle 0 0 0, certifié par l'institut géographique militaire.

Il constitue un grand cadran solaire de 54 mètres de diamètre, réalisé avec une grande mosaïque de pierre qui indique les heures de la journée, les différentes lignes des Solstices et des Equinoxes . Voilà ce cadran solaire en photo puis une réduction.

Les heures de la journée sont marquées par la projection de l'ombre d'un grand poteau de 10 mètres de haut qui se situe exactement au centre de cette grande plateforme circulaire.

Étant un grand calendrier et un cadran solaire, il représente le meilleur endroit au monde pour comprendre les mouvements apparents du Soleil.

Il permet également de comprendre le fonctionnement des saisons, l'histoire du calendrier, le calendrier agricole et les différents aspects géographiques et astronomiques.

L'équinoxe correspond au moment où le soleil est pile à la verticale au-dessus de l'équateur de la Terre et donc à ce moment là, il n'y a pas d'ombre.

Mon pied droit est dans l'hémisphère nord et mon pied gauche dans l'hémisphère sud.

Vous savez pourquoi ce pays s'appelle ainsi !

A côté de ce musée, nous en profitons pour visiter un parc d'agaves, de cactus et de figuiers de barbarie.

Un technicien nous explique (et nous fait goûter) la fabrication de la tequila d'Équateur par l'exploitation des agaves.

Avant de repartir, petit tour aux toilettes, où on propose des urinoirs et des lavabos adaptés à la taille de chacun...

Avant de regagner Quito, nous faisons un arrêt où on découvre à nouveau la surface énorme des serres servant à la production des roses

Tandis qu'un toutou, seul sur l'ère de parking, a prévu pour lutter contre la chaleur...

Ce soir, nous ne dormons pas dans un hôtel mais dans une magnifique maison d'hôtes et le lit qui nous est proposé est géant en comparaison des lits équatoriens que nous pratiquons, plus adaptés à la morphologie de ses habitants qu'à la nôtre...

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Dans la maison d'hôtes de Gina et Santiago, nous avons passé un très bon moment car la demeure est magnifique et la maîtresse de maison parle un peu français. Nous avons beaucoup échangé.

Gina aime la France et Paris...elle a un tableau de la tour Eiffel et un de Saint Germain !

Nous avons même eu la chance de voir un colibri. Mais pas le temps de prendre une photo, j'ai donc glissé une image pour illustrer mes propos. Il y en a près de 140 espèces différentes. C'est le seul oiseau capable de voler en avant et en arrière.

Aujourd'hui, nous partons vers le sud en direction de Baños. Pour ce faire, nous empruntons la vallée appelée interandine, surnommée l'allée des volcans, entourée des deux Cordillères (orientale et occidentale).

Parlons un peu de volcans. On a déjà rencontré l'Imbabura et le Pichincha.

Aujourd'hui, nous passons notamment près des volcans Atacazo (4570m), Rucu (4690m), Pasochoa (4200m), Corazón (4790m), Ruminahui (4720m) et le Cotopaxi dont le sommet culmine à 5 890m d’altitude.

Malheureusement, aujourd'hui le temps est couvert et tous ces volcans sont dans les nuages.

S'il avait fait beau, on aurait pu voir le Ruminahui comme ceci :

Le sud de Quito est une grande zone agricole avec beaucoup de troupeaux de vaches. C'est très vert avec une importante production de produits laitiers.

C'est aussi le pays des gauchos Équatoriens.

Arrêt a à la station service où on nous sert encore le carburant. Il suffit d'indiquer au préposé combien de dollars on veut mettre et c'est parti !

Au bord des routes, pour attirer le client dans les petites échoppes, de jeunes employés sont préposés à agiter un drapeau toute la journée.

On traverse une ville importante, Ambato, qui est la capitale de la province du Tungurahua. Elle est aussi connue sous les noms de Ville des fleurs, des fruits, et du pain. Comme Quito, elle est située au bord d'une falaise.

Devant nous, dans le pick-up, il s'agit de haricots.

Les Salasakas constituent l'un des peuples ethniques de nationalité indienne Kichwas de la Sierra de l'Équateur. Sa ville principale porte le nom de ce peuple. Les Salasakas seraient des descendants des Incas.

Les hommes portent un pantalon blanc, une chemise blanche, un poncho noir et un chapeau blanc, comme cette statue le montre.

Dans cette même ville, les écoliers portent des uniformes...

La ville suivante est Pelileo dont le patron est St Pierre. Il est avec les clés du paradis,

Cette ville est appelée ville bleue car on y fabrique des blues jeans et il y a des dizaines de boutiques.

Nous poursuivons notre route en direction de Baños. Sur les coteaux, beaucoup de cultures mais en majorité ce sont des plantations de mandariniers.

Située à seulement 1800 mètres d’altitude, cette charmante station thermale offre à la fois une végétation andine et tropicale. La station est à la croisée des chemins entre les Andes et l’Amazonie. C'est la raison de la présence de ces statues de Ara et de Toucan.

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Baños, est situé dans la province de Tungurahua qui porte le nom du volcan le plus emblématique de la région. Le volcan Tungurahua, nom qui signifie « gorge de feu » en quichua et qui culmine à 5 016m d’altitude, surplombe la ville de Baños. Il s’agit de l’un des volcans les plus actifs d ’Équateur même s’il est au repos depuis 5 ans environ.

Je vous ai parlé souvent des roses équatoriennes. Celles-ci fleurissent notre hôtel. Toutes ces roses sont des déclassées car les plus belles partent à l'exportation.

Voici notre hôtel qui possède un beau jardin tropical.

Tranquillement, nous partons à la découverte de Banòs.

Nous nous rendons à la cathédrale car, de loin, on entend de la musique. Il doit se passer quelque chose...

Il s'agit d'une commémoration suivie d'un procession à la gloire de la Vierge de Banòs : Agua Santa. Il y a visiblement des personnalités, au nombre de costumes, ainsi que la musique de la police.

On en profite pour visiter cette cathédrale qui est magnifiquement lumineuse.

Voici l'autel vu de plus près.

Il y a une particularité dans cette cathédrale, les tableaux qui décorent chaque côté ne sont pas des représentations religieuses mais des restitutions des miracles que Agua Santa a accomplis.

Sur chaque tableau, il figure une explication du miracle, la date et les circonstances de l'intervention de la Vierge pour sauver les différentes victimes de l'eau, des volcans ou des maladies. Je ne les ai pas tous mis...

Cette femme propose à la vente à emporter, de la couenne de porc avec des graines de lupin et des oignons. Il y a la queue devant l'étal !

C'est le moment pour nous de faire une pause dans un bar bien coloré aux banquettes confortables..

Une gourmande goutte une crêpe aux fruits...

Tandis qu'Andres choisit une limonade verveine et moi un jus de fraise...

Voici quelques photos au hasard de notre promenade...une mamie dans un parc de la ville...

Livraison de fruits et légumes...

Le repas de midi de ce jeune collégien, des papas (frites) qu'il a fait arroser de cinq sauces différentes...

Les boutiques de souvenirs sont nombreuses, preuve de la présence de nombreux touristes étrangers et locaux qui peuvent pratiquer une multitude d'activités : rafting, canyoning, randonnées, 4x4, Vtt, saut à l'élastique, tyroliennes, emprunter la route des cascades, bains dans les eaux thermales qui sortent du volcan à 38 degrés...

Avec toute la consommation de maïs en Amérique centrale et du sud, je suis allé vérifié dans un magasin...on trouve bien de la polenta...

En fin d'après-midi, nous retournons à Pelileo. Nous avons envie de voir ces jeans de près...

Il y a du stock et ils vous proposent toutes les marques, Lewis, Tommy Hilfiger...de très belles imitations.

En cours de route, nous rencontrons des petits étals où on aperçoit des cannes à sucre.

Après la récolte, la canne à sucre est réduite en pulpe. Par la suite, on l'évapore et, finalement, par essorage dans une centrifugeuse, on obtient le premier jet, c'est-à-dire du sucre blanc. Ce cycle est répété deux autres fois. À la fin, il reste un sirop noir, épais, au goût assez prononcé : la mélasse.

Avec cette mélasse, cuite à haute température, on fabrique des bonbons et des tisanes. On les voit en plusieurs couleurs sur les étagères situées à côté.

Demain, on parlera plus de cascades. Celle-ci est visible de Banòs.

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Après environ 30 minutes de route, nous nous approchons de la célèbre et spectaculaire cascade située entre Baños et Puyo : Pailón del Diablo.

Nous nous arrêtons en route pour regarder une cascade et des touristes, amateurs de sensations, traverser la vallée en nacelle (tarabita).

Une belle rencontre nous est proposée avec Kevin, postier à Belley, qui, nous entendant parler français, et avec son sweat de la Poste, est venu nous dire qu'il avait un Chronopost pour nous...!

Il a rencontré une Équatorienne il y a quelques mois et ça a matché...on l'a croisé plusieurs fois dans la matinée et il nous a donné rdv ce week-end à Cuenca puis en novembre en Savoie.

Nous arrivons au Pailón del Diablo et nous devons marcher une vingtaine de minutes pour pouvoir apprécier une première chute d’eau, puis une seconde, accessible par des passerelles et entendre l'eau se fracasser contre la roche. C'est très spectaculaire !

Notre guide Andres, toujours décontracté...

En remontant, petit arrêt aux toilettes, les banos...

En Équateur, elles sont toujours propres car elles sont payantes (quelques centimes) et donc bien entretenues. Cette préposée, très gentille, a bien voulu poser pour la photo.

Quelques fleurs...! on aperçoit des colibris mais cela ne dure que quelques secondes et photo impossible.

Sur le parking, à notre retour, on prend quelques photos de ces bus ou camions à portes ouvertes qui transportent les touristes et qu'on appelle les Chivas !

Sur la route de notre prochaine étape, Riobamba, nous rencontrons un barrage hydroélectrique. 80% de l'électricité en Équateur est produite de cette façon.

Depuis hier, nous voyons beaucoup de fumée et l'autre versant de la vallée est en feu. Sous l'action d'un vent violent, celui-ci semble se propager rapidement !

Arrivée à Riobamba, bâtie en 1534 par les Espagnols. Cette ville fut totalement détruite en 1797 suite à un violent séisme avant d’être reconstruite progressivement.l

La ville de Riobamba possède encore quelques beaux bâtiments coloniaux.

Au hasard d'une rue, nous croisons un défilé de la campagne présidentielle dont l'élection est prévue dimanche 14 octobre. Il s'agit des supporters de Luisa Gonzalez. Elle est opposée à Daniel Noboa, fils d'un milliardaire qui a bâti sa fortune dans la banane.

Sur le camion, l'orchestre se fait bien entendre !

En arrivant sur la place du parc Maldonado, on aperçoit la mairie

Puis nous nous retrouvons devant la magnifique cathédrale San Pedro, avec sa façade de style baroque.

Son intérieur est d'une grande simplicité,

Et une fresque ornant un mur, a été élaborée en intégrant des détails d'Amérique du sud. Jésus a par exemple un poncho...

En sortant, nous tombons sur une cérémonie, peut-être un anniversaire de mariage...

Et des cireurs de chaussures,

Enfin, la journée se termine devant une pizza équatorienne...

Demain, sera un autre jour !

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Notre parcours du jour !

Nous avons fait l'autre jour, par curiosité, un petit tour dans une grande surface. Et bien, les produits liés à Halloween sont déjà présents, mais aussi ceux de Noël...

Ici, on ne plaisante pas avec la dimension des paquets de bonbons...

Ce matin, notre hôte, Santiago, de l'hôtel Casa 1881 nous a soignés au petit déjeuner.

Aujourd’hui, nous poursuivons notre chemin sur la célèbre panaméricaine, toujours en direction du sud. Notre parcours est de 260 kms

Nous passons près de l’église de Balbanera qui fut, au XVe siècle, la première église construite par les colonisateurs espagnols en Équateur. Après un terrible tremblement de terre qui eut lieu en 1797 et qui fit des milliers de morts, seules quelques pierres originelles ont résisté.

Petite étape à Guamote pour acheter quelques fruits, mandarines et petites bananes. On trouve pratiquement tous les fruits et légumes.

Les équatoriens se nourrissent de cochon-dinde, appelés ici "cuy". Si cet animal est considéré dans le monde entier comme un animal de compagnie, en Équateur, mais aussi en Colombie, au Pérou et en Bolivie, il a été estimé comme un produit alimentaire à haute valeur nutritionnelle.

Mais c'est aussi un animal, dans les communautés, qui sert de révélateur de santé. En effet, la personne qui ne se sent pas bien va longuement caresser l'animal avec ses mains, puis l'homme-médecine va tuer l'animal et l'ouvrir. En observant ses entrailles, il va savoir ce qui ne va pas.

L’après-midi, nous devions visiter le plus grand site Inca d’Equateur, Ingapirca, qui fut construit lors de la domination Inca sur les Cañaris au XVe siècle. Mais malheureusement, ce site étant situé à 3 200 m d'altitude, nous y avons renoncé.

On trouve sur la route beaucoup de camions de fruits et légumes.

Le paysage petit à petit se modifie...

On voit beaucoup de forêts d'eucalyptus.

Nous traversons la ville de San Pedro de Alausi. On voit la statue de St Pierre au loin à droite.

Voici une vue d'un cimetière. Les cases qui ressemblent à des alvéoles, accueillent les cercueils et on appose une plaque avec les coordonnées du défunt pour les refermer.

Le paysage change encore et devient plus vert.

On traverse des villages où le cochon est bien mis en valeur. Il est vendu en morceaux...

Et dans d'autres villages, on apprécie en particulier sa couenne. Le cochon est ainsi découpé en surface petit à petit, puis on vend le reste.

Nous avons traversé plusieurs provinces cette après-midi. Après la province de Chimborazo (du nom du volcan dont la hauteur est à 6 263 m et qui est le sommet le plus haut des Andes équatoriennes), nous atteignons la province de Canar dont les femmes ont des chapeaux différents

Enfin, nous arrivons à Cuenca, qui est paraît-il, la plus belle ville de l'Équateur et nous vous la présenterons demain.

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Aujourd'hui, mauvaise surprise, il pleut !

Pourtant, un Québécois, rencontré la veille, et qui réside dorénavant en Équateur, nous avait prédit le contraire !

Nous démarrons par la visite de la fabrique de chapeaux. Léger et fabriqué en fibres de palmier toquilla, plus connu sous le nom de Panama, le fameux chapeau porte une appellation trompeuse qui est en partie due à l’ancien président des Etats-Unis : Theodore Roosevelt. En effet, une photo du président américain coiffé du fin couvre-chef a été prise lors de la construction du canal de Panama. Depuis cet évènement, le nom a donc été déformé.

Voici en images les différents stades de la fabrication ;

Enfin, on passe au stade de la coloration et du séchage puis de la mise en forme.

Et enfin, à la boutique où les prix des panamas s'échelonnent entre 50 et 1 000 $.

La pluie continuant à tomber, nous décidons de visiter le musée de Pumapungo. A la fois archéologique et ethnique, ce musée est censé nous permettre d’apprendre davantage sur le peuple d’Equateur, son histoire, ses différences et ses coûtumes,..

Nous enchaînons avec la visite de Cuenca et de son centre historique et culturel.

Mais avant, un peu d'histoire...

Située à 2 540 mètres d’altitude dans une vallée riche et fertile, Cuenca est une charmante ville coloniale classée au patrimoine de l’UNESCO. Ses rues pavées, ses cathédrales, ses constructions en marbre et ses façades blanches lui donnent ce caractère unique en Equateur.

La ville fut bâtie au XVIe siècle par les Espagnols, lesquels découvrirent des vestiges de la grandiose cité Inca Tomebamba.

Nous commençons par la cathédrale de l'Immaculée Conception dont le porte est magnifique...

Autour, on trouve des bâtiments typiquement d'origine espagnole.

On est surpris dans le parc de tomber sur ces deux chiens...

Voici la statue de Calderon qui fut un héros de la guerre d'indépendance de l'Équateur :

Nous traversons ensuite une jolie place avec vue sur la cathédrale,

On trouve même des compatriotes...et des recettes bien de chez nous !

Continuons la visite avec le marché aux fleurs, et toujours vue sur la cathédrale !

On s'approche du grand marché mais déjà, on rencontre des vendeuses dans les rues.

Le marché est vraiment impressionnant par ses dimensions. Mes quelques photos ne vont pas le démontrer.

Ici, un des coins restauration.

Passage par les fruits,

De multiples sortes de pommes de terre...

Et on passe aux céréales et graines diverses,

En ensuite par la restauration, côté cochon

En sortant, nous tombons sur cette belle fresque

Nous finirons notre reportage par des photos d'édifices religieux et quelques façades...

Enfin, nous parvenons à notre hôtel "Los Balcones", qui a un intérieur très espagnol !

De plus, il est très bien décoré !

Demain, nous partons pour Guayaquil, notre dernière étape en Écuador...

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Notre parcours du jour :

Nous quittons à regret l'hôtel Les Balcones car nous y avons été très bien accueillis. Un très bel endroit avec son architecture de type colonial :

Vue du 1er étage 
Vue du 2ème étage avec cette lampe originale

Aujourd'hui jour d'élection, nous prenons la route vers la côte équatorienne. Un parcours de près de 4h00 afin de rejoindre la région réputée pour ses plantations de cacao et de banane.

Sur le parcours nous traversons le Parc National Cajas et ses nombreuses lagunes. Pour franchir la Cordillère des Andes, nous passons par le col des Très Cruces haut de 4167m, notre record sur ce voyage. Il fait frais !

Au sommet, 4 cyclistes arrivent tranquillement, les deux hommes sprintant même allègrement !

La descente va être très longue car nous allons passer de plus de 4000m à 150m dans un brouillard à couper au couteau...

Arrivés en bas non sans avoir éprouvé quelques sensations, le climat change complètement et on ressent tout de suite une grosse chaleur.

Nous nous rendons dans la plantation de cacao « Finca Cacao & Mango » pour la visiter.

C'est le pays des bananes,

Et de la canne à sucre et du riz

Le cadre de cette plantation est magnifique, ce bougainvillier est remarquable.

On nous fait goûter un jus d'hibiscus, petite plante à droite,

Et nous passons aux choses sérieuses avec la visite de l'atelier de fabrication du chocolat. Notre hôte va nous montrer comment élaborer une tablette de chocolat...

 Il mélange bien le chocolat à 40 degrés dans le saladier 
 Puis il répand le chocolat sur le plan de travail
A l'aide d'une spatule, il l'aère et la température tombe à 30 degrés 
Il le reverse dans le saladier
Puis il remplit les moules à tablettes
Et il l'accommode à notre goût en rajoutant des ingrédients, sel, bananes, noix....
Voilà, c'est fini, on repassera tout à l'heure pour la dégustation (petite pensée pour toi Joël T...)

Notre hôte nous invite à une visite des cacaoyers et il va nous faire découvrir toutes les étapes de la maturation et de la préparation du cacao.

Premièrement, faisons connaissance avec la cabosse. Celle-ci est le fruit du cacaoyer, c'est une sorte de baie qui contient de 15 à 75 graines, appelées « fèves de cacao », et qui mûrissent environ quatre à cinq mois après la floraison. Au 1er stade, elle devient verte...

Puis ensuite, la couleur vire au violet,

Puis, quand la cabosse est mûre, elle a ces couleurs qui diffère selon la variété.

Quand on ouvre la cabosse, on voit les fèves de cacao qui sont blanchâtres.

Ces graines vont faire l'objet d'une fermentation de 6 à 8 jours, cela permet de développer leurs arômes et de réduire leur amertume. Elles sont ensuite nettoyées puis séchées au soleil (attention aux singes et aux écureuils qui en raffolent).

Lorsque la fève a séché, elle a changé de couleur.

 Les différents stades de la maturation 

Les fèves dont ensuite torréfiées entre 120°C et 140°C pour réduire encore leur humidité et leur faire perdre leur amertume. Le degré et le temps de torréfaction dépendent de l’origine des fèves et le type de cacao que l’on souhaite obtenir.

La torréfaction est une opération essentielle qui requiert savoir-faire et précision pour ne pas altérer le goût et la qualité du cacao. Il va enfin pouvoir développer son arôme et sa couleur.

On sépare ensuite la coque du grain,

Puis la fève est broyée pour obtenir une pâte de cacao

Notre hôte, avec sa pâte de cacao, l'a répartie en plusieurs tas. Le plus gros, c'est la part de cacao dans la fabrication des tablettes de chocolat Lindt (70%), le plus petit, Nutella (8%). Légèrement plus gros que Nutella, c'est ce que met dans ses chocolats la marque américaine Hershey,'s...

Voici un résumé du cycle de la fabrication du chocolat et ses différents stades, de la fleur à la graine torréfiée.

Nous goûtons avant de repartir pour Guayaquil et un petit passage à la boutique, du jus de chocolat, très sucré avec des saveurs d'agrumes.

Nous reprenons la route principale , sous une chaleur torride,

et je fais une dernière photo d'un petit terrain de foot d'un village, avec des tribunes en bambous...

Demain, notre guide nous récupère à 11h00 pour nous emmener à l'aéroport pour de nouvelles aventures...

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Départ tardif à 11h00 de l'hôtel pour nous rendre à l'aéroport. Nous avons un peu de temps pour admirer la piscine qui côtoie la cathédrale catholique métropolitaine,

Et le bel iguane qui trône à côté...

Au fait, les résultats de l'élection présidentielle sont tombés et c'est Daniel Noboa qui l'emporte sur Luisa Gonzalez avec plus de 52% des voix.

A l'aéroport, nous quittons notre guide Andres avec qui on vient de passer 15 jours et qui nous laisse pour prendre la route de Quito. Il va rejoindre sa famille, avec près de 7h00 de trajet.

Nous profitons de ce blog pour le remercier vivement de sa disponibilité, de sa culture et de son français exceptionnel. Nous lui souhaitons une pleine réussite dans les projets qu'il est en train de développer.

 Andres Lasso

Nous allons prendre le vol LATAM Guayaquil – Santiago à 14h39.

L'avion se met en place...

Et c'est parti pour un vol de 5h00 !

Latam A319 
 Notre vol

Nous sommes accueillis à l’aéroport par notre guide francophone, Yann, un breton, qui nous transfère tardivement à notre hôtel, situé au centre ville de Santiago.

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Notre parcours du jour...

Départ matinal en métro pour rejoindre la gare routière. Le chemin de fer est pratiquement inexistant, le bus se taille la part du lion !

De la gare routière, nous prenons la direction de Valparaiso, ce qui représente environ 1h30 de trajet.

Ces bus sont hyper confortables et notre guide Yann nous montre l'épaisseur des sièges. Chacun de nous s'est d'ailleurs endormi...

Valparaiso est le premier port chilien et avec Vina del Mar, la voisine, ce dont les villes balnéaires les plus importantes du Chili.

Nous allons faire un beau circuit à pied dans cette ville qui est devenue au fil des années un grand pôle universitaire.

Célèbre pour ses nombreuses collines et ses escaliers sinueux bordés de street art, ses fameux funiculaires, cette ville classée au patrimoine mondial de l'UNESCO a une atmosphère particulière.

Nous allons profiter d'une superbe vue sur la baie et les maisons de style allemand.

Place à la visite...

Nous commençons par le parlement qui ne siège pas à Santiago mais ici.

Puis la cathédrale, très simple...

A côté de la cathédrale, sur un grillage, il y a des témoignages de tous ceux qui sont contre l'avortement...et qui accrochent des chaussons de bébé...

Nous traversons une place du souvenir marquant la victoire du Chili sur le Pérou et la Bolivie, avec à côté un superbe caoutchouc et la première bibliothèque accessible à tous...

Nous arrivons sur un petit marché...

Puis nous commençons à apercevoir les premières fresques

Une autre fresque en hommage au chanteur Victor Jara, assassiné par la police

Voici le drapeau chilien : le blanc évoque la neige de la cordillère des Andes ; le bleu, le ciel ; le rouge, le sang versé pour la patrie. L'étoile symbolise le progrès et l'honneur du pays.

'ous allons prendre ensuite un funiculaire. Bien que rénové, ces mécanismes ont été conçus avant 1900. Les personnes qui ne veulent pas l'emprunter, doivent prendre l'escalier à droite...

Maintenant, au fur et à mesure que l'on monte dans les collines, c'est un défilé de vues de l'océan, de maisons et de fresques.

Ici, cela ressemble aux rues de San Francisco

Des fresques superbes...

A l'heure du déjeuner, nous allons dans un restaurant et nous sommes ébahis par tant de talent...c'est une peintre française qui a réalisé ces œuvres...

 A gauche, le poète Pablo Neruda 

Nous continuons ensuite notre circuit avec des vues de Valparaiso

Ici, c'est le côté d'un hôtel

Nous avons une vue sur le port

Voici l'arbre crocodile,

Et des fleurs flamboyantes, des bougainvilliers

Nous passons devant un hôtel 5 étoiles,

Et le musée Barburizza.


Voici l'état major de la marine chillienne,

Et les statues des héros Chiliens,

En fin d'après-midi, nous prenons un trolley pour regagner la gare routière et le retour sur Santiago que nous visiterons demain !

Allez, une dernière...

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Avec près de 7 millions d’habitants, Santiago est une grande métropole située dans la vallée centrale, dominée par la cordillère des Andes à l’est, et l’océan Pacifique à l’ouest.

Aujourd'hui, nous visitons Santiago, un peu en voiture et un peu à pied : nous commençons par un nouveau quartier populaire, Bella Vista. Boutiques, restos et bars se côtoient !

Puis nous allons visiter une des maisons de Pablo Neruda, la Chascona...

Et toujours des quartiers décorés...

Nous passons vers la colline Santa Lucia, lieu-même où les conquistadors espagnols ont établi leur camp à leur arrivée dans cette région. Malheureusement, le parc est fermé aujourd'hui !

Puis nous pénétrons dans le Centre-ville,

Aujourd'hui, 28 octobre, c'est l'anniversaire du soulèvement contre les inégalités sociales, un jour de manifestation et on ne sait jamais si cela va dégénérer !

Les forces de police prennent position. Puis, tout au long de la matinée, on a vu des rues qui étaient barrées et des forces de police affluées...

Nous visitons l'église Merced...

Sur les côtés, se trouve San Expedito, patron des causes justes et urgentes...ce saint est extrêmement sollicité !

Le SMIC chilien est à 510 € et le salaire moyen à 1 140 €. La vie est relativement chère. La vie n'est pas facile pour beaucoup de gens !

D'un seul coup, on aperçoit la cathédrale !

Elle est située Plazza de Armas !

Des policiers à cheval surveillent le secteur et se font allègrement photographiés.

La cathédrale vue de face et son intérieur !

Sur le côté, de gauche à droite, on trouve la Poste, le musée d'histoire du Chili et l'Office de tourisme et ses 4 drapeaux : le drapeau du Chili, le drapeau Mapuche, le drapeau de Santiago et le drapeau LGBT.


Spectacle de rue avec les Chinchineros, un ensemble de percussion dynamique, chacun à son tour réalisant un pas de danse endiablé !

Enfin, sur cette place d'Armes, on a érigé un monument à la gloire des Mapuches ! Ce sont des indiens qui ont résisté aux Incas.

Ce peuple dont le nom veut dire "peuple de la Terre". Plus de 80% de la population Mapuche a été massacrée durant la période coloniale espagnole et a bien souffert également sous Pinochet.

Aujourd'hui, les Mapuches sont près de 2 millions et sont l'ethnie la plus importante du pays.

Nous passons dans la rue des banques et du quartier d'affaires.


Et nous arrivons sur la place de la Moneda où se trouve le palais présidentiel du même nom.

Un garde présidentiel se laisse facilement photographier. En français, il connaît "Tour de France".

Le palais de la Moneda fut endommagé par les bombardements du coup d'État du 11 septembre 1973 dirigé par Augusto Pinochet. C'est dans ses murs que Salvador Allende, alors président de la République, se suicide ou est suicidé.

Pinochet restera au pouvoir de 1974 à 1990.

Patricio Aylwyn entre en fonction le 11 mars 1990 au cours d'une cérémonie de passation de pouvoirs avec le général Pinochet au parlement réuni à Valparaíso. Cette date marque officiellement la fin de la dictature militaire.

Il y avait aujourd'hui, devant le palais, dans la grande tente, un rassemblement ouvert aux femmes entrepreneuses indigènes.

Voici la grande tour, haute de 300m, qui domine Santiago. C'est la plus lus haute tour d'Amérique du sud.

Les jeux panaméricains sont organisés à Santiago du 20 octobre au 5 novembre. Ils rassemblent 41 nations et il y aura 38 sports et 57 disciplines. Dans notre hôtel, nous avons la délégation du Venezuela !

Enfin, nous remercions notre guide Franco-Chilien, Yann, qui nous a superbement accompagnés durant ces 3 jours. Merci à lui pour son implication et sa parfaite connaissance de son pays adoptif. Et Chapeau pour la mémoire des dates historiques ! Bonne continuation à lui et à sa famille !

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Le lever à 4h00 est un peu dur mais quand on est vacances...

Le vol LATAM Santiago - Cordoba est prévu à 8h45.

La salle d'attente est encore bien vide quand nous y arrivons !

Nous disons "hasta luego" au Chili...

Mais suite à un problème, nous décollons avec plus d'une heure de retard !

 Latam A320

1h30 de vol, c'est court, juste le temps de passer la Cordillère des Andes et de l'admirer.

A l'arrivée à Cordoba, nous sommes accueillis par Verónica et son mari Claudio qui ont fait 300 kms. Verónica est la fille de Lucia et d'Antonio.

Nous sommes très sensibles à leur générosité. Et puis, en discutant un peu, ils nous dissuadent de prendre la voiture de location, ils nous ramèneront à l'aéroport jeudi prochain.

Et nous faisons ensemble les 300 kms du retour, entre Cordoba et Sampacho !

Claudio a une Renault...

Et petit arrêt en route pour casser la croûte !

Le paysage est très sec. On aperçoit des kms et des kms de maïs qui a été moissonné.

De temps en temps, on aperçoit très gros troupeaux de vaches....

Demain, sera encore un autre jour !

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Petit rappel : Lucia est l'arrière-arrière petite fille d'un Savoyard ayant vécu en Maurienne (Epierre, Argentine et Aiguebelle) et qui a traversé l'Atlantique dans la deuxième moitié du 19ème siècle à la recherche de l'Eldorado. Lucia a cherché à retrouver ses racines en envoyant un mail en espagnol un jour de 2013 à la Mairie d'Aiguebelle, et m'occupant du site internet, c'est moi qui l'ai ouvert... depuis, nous avons communiqué régulièrement et en 2015, nous sommes venus dans la Pampa pour les rencontrer.

C'est donc notre deuxième visite ! Lucia a déménagé depuis et elle vit près de sa fille Verónica et son mari Claudio.

Voici la maison de Lucia et Antonio

Claudio est un adepte du maté !

Cette après-midi, nous avons été conviés .à une découverte de Sampacho, une ville de 11000 habitants.

Commençons par le terrain de foot. Une chose de bien, les supporters des 2 camps ont leur tribune à l'opposé...

Les maisons n'ont pas d'étage en vue d'éventuels tremblements de terre.


Pour ramasser les poubelles, les supports sont surélevés. Ainsi les chiens ne font pas de dégâts.

Depuis plus d'un siècle, grâce à l'implication d'immigrants Italiens, subsiste et demeure un cinéma-théatre, le Marconi.

Puis, nous faisons une petit tour à la gare qui ne fonctionne plus depuis 30 ans, depuis qu'un ministre l'a décidé. Le chemin de fer en Argentine est sous-développé depuis qu'on a confié le services des bus à de grands patrons proches du pouvoir.

Le clou de notre journée sera la visite de l'église qui est plus proche d'une basilique. En Argentine, la foi et la ferveur sont grandes et amplifiées par le pape François.

Dans cette église, se côtoient les bannières de l'Argentine et du Vatican...

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Aujourd'hui, nous nous déplaçons dans la ville la plus importante de la province, après Cordoba, il s'agit de Rio Cuarto.

Cette cité compte plus de 200 000 habitants et doit son nom au fleuve qui la traverse.

Les rues du centre-ville sont très commerçantes avec des boutiques de luxe.


La maison de la culture !

Guidée par l'influence coloniale espagnole, dans toutes les villes, on trouve une place centrale avec autour le pouvoir religieux (une cathédrale), le pouvoir politique (la mairie ou une administration) et des Banques.

Petite pause dans un café somptueux. Le serveur est heureux de parler quelques mots de français, souvenir de ces deux ans d'université.

Juste avant, dans un magasin de sport, une Argentine, ayant capté notre langue, est venue spontanément proposer son aide. Elle a travaillé deux ans en France, à Dijon, Nevers, Vichy et en Normandie.


Nous enchaînons dans un magasin magnifique où l'on trouve tout ce qui équipe le Gaucho, le cowboy d'Argentine, qui s'occupait des troupeaux des immenses étendues de la Pampa avec des valeurs comme le courage, l'honneur et la liberté.

Voilà un Gaucho avec sa tenue spécifique, faite de cuir. Il menait une vie rustique et austère, dormant à la belle étoile, de nourrissant de viande grillée et de maté.

Pour le déjeuner, Claudio a réservé dans un restaurant typique argentin, La Pancha. On vient ici pour manger de la bonne viande !


Verónica et Claudio nous conseillent pour les choix.

D'abord, un bon Malbec pour commencer !

Puis on enchaine avec un bon bife de chorizo et des papas frites, accompagné de pain grillé à l'origan.

Plus raisonnable, Claudio a opté pour un poisson de rivière d'Amérique du sud, le Pacu.

Le matin, on était bien, mais l'après-midi, la chaleur se fait sentir. Nous allons dans ce mall, moderne et climatisé...

Là encore, quelques belles boutiques !

Sur la route du retour, on s'arrête devant la Mairie de Rio Cuarto. On dirait une petite maison blanche !

Aujourd'hui, on avait emprunté la voiture de Lucia, une Toyota de 10 ans en excellent état. Elle la conserve mais ne conduit plus.

Pas de problème entre Sampacho et Rio Cuarto, c'est 45 kms d'une longue ligne droite !

De part et d'autre, des cultures à perte de vue et on voit apparaître deci-delà, d'importantes unités de production de biogaz.

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Aujourd'hui, Lucia est tendue car du sort des résultats, dépendra l'avenir de l'Argentine.

Après l'Équateur il y a quelques jours, nous allons connaître une seconde élection présidentielle avec le 1er tour en Argentine : 5 candidats dont en lice ;

- Nous faisons pour notre pays : Juan Schiaretti

- Front Gauche : Myriam Bregman

- Union pour la Patrie : Sergio Massa

- Ensemble pour le changement : Patricia Bullrich

La liberté avance : Javier Milei

1) LE CONTEXTE :

Enferré dans une inflation galopante qu'il n'a pas su maîtriser, le président actuel Alberto Fernandez, impopulaire, ne se représente pas. La victoire devrait se jouer entre Patricia Bullrich à droite, Sergio Massa au centre gauche et le favori libertarien, d'extrême droite, Javier Milei, grand admirateur de Donald Trump.

Celui-ci propose de « dollariser le pays », une mesure radicale pour lutter contre l'inflation et de couper les services publics à la tronçonneuse pour diminuer le déficit budgétaire.

Car l'Argentine ne parvient plus à retrouver le chemin d'une croissance durable : en 2023 le PIB par habitant est environ 10% inférieur à ce qu'il était dix ans plus tôt.

L'inflation a de nouveau augmenté et devrait dépasser 130% en 2023. Cette inflation est due à une création monétaire excessive (usage trop intensif de la planche à billets).

Ainsi, au cours officiel, 1 dollar vaut environ 360 pesos environ. Alors que le dollar bleu, c'est à dire le change de la rue, est à plus de 1 000 pesos.

Depuis que le gouvernement a imposé à la population des restrictions strictes en matière de change, un marché noir a émergé. On peut changer son argent dans une banque pour un prix unique, ou se rendre chez un commerçant et changer au taux « bleu », ce qui donne beaucoup plus de pesos. Le dollar et l'Euro étant recherchés.

Les Argentins sont fatigués par l'inflation et le surendettement ! Est-ce qu'ils vont suivre le chemin de celui qui se décrit comme le lion qui va sauver l'Argentine ???


Le second tour, s'il a lieu, aura lieu le 19 novembre (tout dépendra des pourcentages obtenus par chacun. Un candidat est élu s'il obtient 45% des voix ou 40% mais avec 10% d'avance sur le second).


2) L'ÉLECTION :

Les électeurs sont répartis dans différents bureaux de vote par ordre alphabétique. Chaque bureau de vote est gardé par la police.

J'accompagne Lucia et on demande au policier de l'entrée s'il est possible de prendre des photos. Refus net !

Alors, je me débrouille pour voler 2 photos (sans grand intérêt mais pour le principe).

Pas d'urne transparente comme chez nous mais c'est dans un carton haut et sécurisé que les votants glissent leur bulletin.

Il n'y a pas d'isoloirs, les électeurs vont dans une pièce close pour remplir leur devoir.

À la sortie du bureau de vote, une journaliste, Marcela Pépé, de la radio FM Identitad 102,7, nous interviewe. Elle est surprise de la présence d'un français et elle me demande mon sentiment. Mon espagnol étant très limité, j'utilise mon traducteur pour lui répondre, très bien aidé par Veronica.


Plus tard, en revenant à la maison, nous sommes déjà à la une de la chaîne locale !!!

La communauté religieuse de Sampacho organise les dimanches des ventes de plats préparés, entrées, salades, pâtisseries et pizzas.

Le prêtre, qui est la personne au milieu du groupe, vient nous saluer, et nous témoigne de beaucoup de compassion.

Difficile ensuite de ne pas acheter une belle tarte !

Au retour, nous passons devant le petit hôpital public puis devant la bibliothèque municipale.

Aujourd'hui, c'est un repas dominical élargi avec les venues de petits-enfants de Lucia, Maria-Eugénie, qui est ingénieure agronome et son ami, Juan Manuel, qui est vétérinaire, et Ignacio, le fils de Veronica et Claudio, qui en est à sa cinquième année d'étude d'ingénieur en électricité.

C'est un excellent moment que nous passons ensemble même pour mon interprète préférée qui s'échine à comprendre les conversations et à me les traduire.

Pour le moment, chacun est allé se reposer un peu, avant de suivre la soirée électorale et de guetter les premiers résultats qui devraient intervenir vers 22h00 !

De ceux-ci, on en parlera demain !

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Les résultats sont tombés. Sergio Massa (35.9%) et Javier Milei (30,5%) s'affronteront au second tour dans un mois. C'est une opposition entre Gauche et Extrême droite.

Lucia et sa famille sont partagés ! Pour qui voter au second tour ? Entre quelqu'un d'extrême qui promet le grand changement et qui donne la peur du vide ou la poursuite d'une politique peroniste qui a amené l'Argentine à une inflation record et à une grande pauvreté ???

J'ai lu que cette situation économique difficile fait que de nombreux jeunes Argentins songent à quitter leur pays pour chercher ailleurs des perspectives d’avenir. La valse des prix, l’augmentation de la pauvreté et l’insécurité sont les raisons les plus évoquées par les quelque 70 % des jeunes de 18 à 29 ans songeant au départ.

Aujourd'hui, c'est notre dernier jour à Sampacho. Les deux derniers jours, mardi et mercredi, nous nous rendons à Villa Général Belgrano pour visiter un très joli coin.

Verónica et Claudio ont loué deux appartements équipés.

Aujourd'hui, il pleut et il y a du vent malheureusement...pour nous et mais c'est très bien pour les plantes !

Le matin, nous faisons un petit tour à pied dans Sampacho pour faire quelques courses.

A midi, Lucia et Véronica nous ont préparés un bon plat de pasta aux champignons avec une viande proche de l'osso bucco. Je dis midi, mais ici on déjeune à 14h00 et on dîne à 21h30.

Après-midi tranquille avec une visite de courtoisie chez la maman de Claudio. Nous sommes très bien reçus. Elle connaît l'Italie et se rappelle, quand elle était jeune, qu'elle a fait beaucoup de voyages pour découvrir l'Argentine dans la Renault 4 Familiale.

A Sampacho et à Rio Cuarto, nous avons croisé énormément de voitures françaises, Renault, Peugeot et Citroën. Quelques Fiat et des Chevrolet et des Ford.

Une petite remarque en passant. l'Argentine jour la carte de la transparence : sur les bouteilles de soda, il est clairement indiqué la nocivité du produit pour la santé.

Par contre, les bouteilles sont vendues en format 0,5 l mais aussi en format maxi de 2,25 l, certainement plus intéressant en terme de prix !!!.

Claudio tient un commerce important d'électricité, câbles, ampoules et led, armoires électriques...etc : Multielectro Ingenieria

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Ce matin, au moment de notre départ, il y avait de la tristesse chez tout le monde...!!!

Nous prenons la direction du nord, 200 kms de route, puis, un peu au sud de Cordoba nous bifurquons vers l'ouest et la Sierra, dans la vallée de la Calamuchita.

Le paysage va littéralement changé. Du relief et de la végétation vont succéder aux grandes plaines de culture et d'élevage.

En route, nous rencontrons une école qui bénéficie d'un cours de la tradition et de la vie des Gauchos, avec des démonstrations de la complicité entre le cheval et l'homme.

Sur le parcours, on peut voir une centrale nucléaire. Claudio me dit que l'Argentine doit en avoir trois.

Autour du lac d'Embalse, il y a de très jolis endroits.

Dans un bras de ce lac, a été installé un barrage hydroélectrique.

Nous arrivons dans notre résidence et je vais vous expliquer après, la présence de ce "Willkommen".

Un petit tour du propriétaire pour vous montrer la qualité et le confort de notre appartement. Le lit est grand comme un stade.

Ex 

Nous allons passer l'après-midi à Villa Général Belgrano, une ville entourée de forêts et de montagnes, qui est une ville allemande en plein coeur de la Région de Cordoba.

La raison ? L’arrivée de familles immigrées dans les années 1930 puis celle des marins du bateau allemand Graf Spee, coulé dans le Río de la Plata pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ces immigrants sont arrivés avec leurs coutumes et leurs traditions culturelles : on le voit un peu partout en ville avec des bâtiments à l’architecture typique des villages allemands, ainsi que la gastronomie. Il y a beaucoup de restaurants qui préparent des recettes typiques : goulash avec spätzles, porc avec choucroute, strudel aux pommes et, bien sûr, toutes sortes de saucisses et de bières.

D'autres immigrants sont arrivés également en 1932, des Suisses, des Italiens, des Autrichiens, tous fuyant la misère qui s'était installée en Europe, après la crise de 1929.

Il est 15h00 et il est peut être temps de déjeuner ! On a pris le rythme argentin car leurs deux principaux repas sont décalés d'au moins 2h00 par rapport à nous Français.

Nous trouvons un restaurant accueillant !

Verónica et Claudio ont choisi une planche allemande, avec de la choucroute, des saucisses de Francfort, de la salade de pommes de terre... Cathy opte pour un plat italien et moi je préfère une spécialité d'Hambourg 🙂.

Nous continuons la découverte de la ville.

Une boutique qu'on pourrait trouver tout aussi bien dans la Bavière, avec ses bières et sa charcuterie...

La photo souvenir !

Retour vers le Centre-ville et ce très grand clocher...

Devant l'Office du tourisme !

Villa Général Belgrano organise chaque année l'Oktoberfest argentin (la fête de la bière).

C'est l'un des festivals les plus populaires en Argentine. Des milliers de personnes viennent y goûter la riche bière artisanale, danser et s'amuser beaucoup.

En tant que plus grand Oktoberfest d'Amérique latine, il divertit ses fans depuis 1963. Il occupe le cœur de la ville et du parc Cervecero, où les visiteurs peuvent profiter des orchestres de musique typique d'Europe centrale.

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Reconnue pour être la seule ville piétonne d'Argentine, La Cumbrecita est un endroit particulier pour son environnement privilégié, des lieux emblématiques et son tourisme d'aventure.

Entre ses forêts de pins et son air pur, La Cumbrecita est l'une des destinations les plus populaires des montagnes de Cordoba.

Ce que je viens d'écrire, c'est la lecture du guide touristique...en réalité, ce matin la météo était capricieuse et le resta une grande partie de la journée ! Pluie et brouillard !

Un vrai temps de Savoie, paraît-il !


Ce village de situe à 1500 m d'altitude environ. Comme Villa Général Belgrano, des chalets suisses et allemands le composent. mais il y aussi des tyroliennes, des lacs et des cascades...mais nous ne verrons rien de tout cela.

On s'est contenté d'arpenter ce village un peu tristounet sous la pluie.

Le prozit nous accueillit pour notre pause déjeuner, pas grand chose d'autre à dire !

Une journée bien fade !

Demain, direction Cordoba et son aéroport !

Une dernière photo !!!?

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Hier soir, des joutes amicales se sont déroulées. Si l'Argentine s'est imposée au tennis de table, la France prenait sa revanche au babyfoot...

Il y a une centaine de kms pour rejoindre l'aéroport de Cordoba. Nous longeons le lac de Molinos et les panoramas sont superbes !

Verónica et Claudio tiennent à attendre avec nous. Ils sont plus que serviables et charmants.

Notre vol pour Buenos Aires sera effectué avec la compagnie Aerolineas Argentinas et il est programmé à 15h45.

Jusqu'à présent, les compagnies acceptaient les valises jusqu'à 23 kg. Les petits dépassements étaient tolérés...

Pour la compagnie Argentine, le maxi pour les vols intérieurs est de 15 kg. Un surcoût est inévitable. Le verdict tombe : la valise de Cathy est à 25 kg et moi à 28 kg. On doit payer 6 300 pesos soit environ une dizaine d'euros, ce qui est raisonnable.

Une bonne surprise nous est faite !!!

Josefina, une institutrice qu'on avait rencontrée en 2015 et qui habite à Cordoba, a appris par Lucia que nous étions à l'aéroport. Elle n'a pas hésité à nous rendre visite...

Son élan généreux nous fait vraiment chaud au coeur et nous passons quelques très bons derniers moments.

Mais quand faut y aller...

B 737 Un vol d'environ 1h

Le vol va durer 1h00 et quelques minutes.

L'atterrissage nous permet de nous rendre compte de la taille de cette immense métropole !

A notre arrivée à l'aéroport Jorge Newbery, qui est l'aéroport national, un chauffeur nous attend pour nous transférer à l’hôtel Patios de San Telmo. Il y a beaucoup de circulation pour y aller, surtout sur l'avenue du 9 juillet. Avec ses 140 mètres de largeur, c'est la plus large de la planète. Elle porte ce nom en l'honneur du Jour de l'Indépendance argentine, le 9 juillet 1816. En route, nous passons devant l'ambassade de France.

Après avoir déposé nos valises à l'hôtel, comme nous ne sommes pas loin de la Maison Rose, la résidence des présidents Argentins, on arpente les rues de la capitale pour nous y rendre.

 La Maison Rose et la place de Mai
 Place de Mai

Jeux de lumière avec les feux rouges sur une grande avenue.

Demain matin, on viendra nous récupérer pour nous convier à l'aéroport international d'Ezeiza.

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Vendredi matin, transfert à l’aéroport pour prendre le vol Ibéria de Madrid à 13h10.

Un vol de 11 heures et 10 000 kms.

 Ibéria A350
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Nous arrivons à Madrid un peu en avance...

Cinq heures d'attente vont nous permettre d'arpenter les boutiques du Duty Free

Le vol Iberia Madrid 10h15 – Lyon 12h00 va nous permettre de boucler la boucle !!!


Chers lecteurs, je vous donne rendez-vous à très bientôt pour un prochain voyage.

"Pas tout de suite" dit Cathy !

Merci de votre intérêt à travers vos commentaires !