Carnet de voyage

Kâmpŭchéa et Siam

17 étapes
23 commentaires
1
Par Coumba
Nouvelle aventure en Asie avec la visite du Cambodge et de la Thaïlande, 2 pays marqués par l'histoire, mais réputés par la gentillesse de leur population et par leur richesse culturelle. Découvrons !
Du 16 au 31 janvier 2020
16 jours
Partager ce carnet de voyage
1

Le Cambodge

Drapeau du Cambodge 

Nom officiel : Royaume du Cambodge

Population : 15 288 489 habitants (2019)

Superficie : 181 035 km²

Densité : 84,45 habitants / km²

PIB : 24,572 milliards $USD (2018)

PIB/habitant : 1 512 $USD (2018)

Croissance du PIB : 7,50 % / an (2018)

Espérance de vie : 68,98 ans (2016)

Langues officielles : Khmer (français parlé)

Monnaie : Riel (KHR)

Nature de l'État : Monarchie constitutionnelle

Chef de l'État : Roi Norodom Sihamoni

Touristes : 5 602 000 personnes (2017)


La Thaïlande

Drapeau de la Thaïlande 

Nom officiel : Royaume de Thaïlande

Population : 68 863 629 habitants (2018)

Superficie : 513 115 km²

Densité : 134,21 habitants / km²

PIB : 504,993 milliards $USD (2018)

PIB/habitant : 7 274 $USD (2018)

Croissance du PIB : 4,10 % / an (2018)

Espérance de vie : 74,42 ans (2013)

Langues officielles : Thaï

Monnaie : Baht (THB)

Nature de l'État : Monarchie constitutionnelle et Junte militaire

Chef de l'État : Roi Rama X Maha Vajiralongkorn

Touristes : 35 381 000 personnes (2017)


Notre circuit

2

Après un pré-acheminement de Lyon vers Paris sur un vol Air France, et quelques heures d'attente à Roissy-Charles de Gaulle,

Lyon-Paris en A320  
Le terminal T1 de l'aéroport de Roissy

nous décollons de Paris en milieu d’après-midi pour Doha, capitale du Qatar et plaque tournante aérienne au Moyen Orient avec Dubaï et la compagnie Emirates.

Paris-Doha en Airbus A380 

A bord, les hôtesses sont super agréables. Deux ou trois repas et autant de films nous font bien passer le temps.

L'aéroport de Doha est assez impressionnant avec ses couloirs qui n'en finissent pas. Il est 1h00 du matin, heure locale (+ 2h00 par rapport à la France) et nous croisons des centaines pour ne pas dire des milliers de voyageurs.

L'aéroport de Doha 

Tard dans la nuit de Jeudi à vendredi, nous décollons pour la capitale du Cambodge avec une courte escale à Hồ Chí Minh-Ville, au sud du Vietnam (ancienne Saïgon). La fatigue commence à se faire sentir...

le Boeing 777-300 ER  qui nous transporte de Doha à Phnom Penh

Enfin, après 8h00 de vol, où nous avons pu dormir un peu, nous atterrissons à Phnom Penh que nous découvrirons demain. Il y a 6h00 de décalage entre le Cambodge, la Thaïlande et la France.

Le petit aéroport de Phnom Penh 

Nous trouvons facilement notre guide après les formalités de visa et d'immigration qui se passent relativement rapidement. Il se prénomme Meng et parle un très bon français malgré sa jeunesse.

A ce moment-là, notre seul objectif est de gagner en bus notre hôtel, ce qui ne se fait pas sans mal avec une circulation très dense et notamment des scooters dont on a de la peine à imaginer le nombre.

A chaque carrefour, les scoots s'agglutinent... 

Un peu plus tard, de la terrasse du restaurant au 15ème étage, nous découvrons Phnom Penh de nuit.

3

Nous partons tôt à la découverte de la capitale du Cambodge. Nous sommes un groupe de 16, surtout des retraités...

Sur la route, nous rencontrons souvent des convois exceptionnels.

Il y a déjà beaucoup de visiteurs à l'entrée du Palais Royal. Les plus nombreux sont les Chinois. La chaleur est déjà forte.

Le Palais Royal abrite le Bouddha d'Or, statue grandeur nature de 75 kg d'or sertie de 9 584 pierres précieuses et le Bouddha d'Emeraude en cristal de Baccarat. Il faut me croire sur parole car les photos sont interdites.

Près de là, se situe l'habitation du roi. Il est d'ailleurs présent en ce moment car le drapeau bleu est déployé.

Nous poursuivons cette découverte avec la visite de la pagode d'argent, comme le font de nombreux bonzes étonnamment jeunes.

Nous nous rendons ensuite au Musée National, qui abrite les chefs-d'oeuvre de l'art khmer. Je vous parlerai plus tard des Khmers rouges et de Pol Pot, dans une période très compliquée de l'histoire du Cambodge.

Et nous faisons une halte-photo devant le monument de l'Indépendance, en forme de lotus, inauguré en 1962 et qui s'impose comme un symbole de liberté.

Quelques photos pittoresques avec le câblage électrique et les vendeuses de brochettes, fort colorées.

Nous nous rendons ensuite sur le plus haut point de cette ville (27m), la colline Penh, où nous visitons une pagode.


Tout près, se situe un espace de prières et d'offrandes dans le but d'améliorer son sort en faisant des vœux. Le pénitent inscrit sur un papier ses voeux, il y ajoute quelques billets, du riz, de la viande et des œufs, puis il remet tout ceci à un prêtre qui récupère l'argent et la viande, casse les œufs sur la statue d'un lion en granit, et jette le riz dans la terre. Enfin, il frappe les épaules de "l'offrandeur" avec le papier des voeux avant de brûler le document. C'est vraiment curieux à observer car c'est incessant, dans un mouvement perpétuel.

C'est pour nous le moment de prendre la route de Siem Reap, situé à plus 300 kms.

Au cours de notre trajet vers cette ville, nous nous arrêtons au marché rural de Skun, marché de fruits et d'animaux. Pour ceux-ci, il y a beaucoup de choix : vers à soie, araignées, cafards d'eau, blattes, criquets et sauterelles…

Après l'expérience d'une vraie araignée sur ma chemise, je goûte un ver à soie avec le guide, photo à l'appui…goût de cacahuète...!!

Mais les petits ananas frais et les mangues séchées nous attirent davantage et sont succulents.

Vers à soie, criquets, araignées, sauterelles... 

Comme vous le voyez, le cobaye reste impassible...

Avec le guide, nous faisons honneur aux spécialités locales...

Les ananas frais et les mangues séchées nous rafraîchissent bien 

Plus tard, nous rencontrons des camions de transport d'ouvriers et d'ouvrières rentrant de l'usine textile. Le salaire moyen mensuel est de 173 dollars, soit 155 euros environ.

4

Le Riel est la monnaie officielle du Cambodge mais en fait la monnaie courante est le dollar US. Le Riel ne sert qu'aux petites courses ou à rendre la monnaie.

Le billet de 1000 riels vaut 20 centimes d'euros environ 

À l'hôtel Sokharoth de Siem Reap, où nous restons 3 nuits, le confort n'est pas un vain mot, les chambres sont hyper spacieuses..

Vue de la chambre sur la piscine

Pour les premiers jours, nous avons beaucoup apprécié les repas où on trouve potage et riz en nourriture de base. Puis, les plats arrivent les uns après les autres, poisson, viande (porc, poulet, canard... ) et légumes (haricots verts, épinards...) et enfin fruits en desserts (ananas, pastèques, fruits du dragon, petites bananes...).

Le fruit du dragon 

Cette Journée est consacrée à la visite du spectaculaire site d'Angkor, pièce archéologique majeure du patrimoine de l'Humanité, s'étendant sur 200 km2 et avec plus de 2 millions de visiteurs par an.

Situé au milieu de la jungle tropicale du Tonlé Sap, Angkor se trouve à 7 km de la ville de Siem Reap. Elle dévoile au milieu d’une forêt majestueuse, un des plus grands et plus vastes complexes religieux de l’Asie. C’est aussi l’un des plus beaux sites archéologiques au monde entier. La majorité des structures que l’on y trouve garde une grande importance architecturale et archéologique pour la culture khmère.

C'est sous le règne de Yasovarman, fils d’Indravarman, que la région d’Angkor embrassa sa véritable prospérité. Souvent surnommé le « créateur d’Angkor », il y entreprit des projets ambitieux comme la construction des digues ou l’édification de monuments. Pendant plus de 600 ans de domination, le royaume d’Angkor s’étendait vers l’est jusqu’à l’extrémité sud-est de l’Asie, vers l’ouest jusqu’en Birmanie.

Tous nos déplacements de la journée vont se faire en tuk-tuk.

Message personnel pour Joël T, les tuk-tuks sont mieux équipés que les 2008 car on peut se tenir...

Arrivés sur le site, nous visitons le temple Baksy Cham Krong

Ce coin est propice à la méditation.

Pour les bonzes et les singes...

On trouve aussi des singes bricoleurs qui testent la résistance des antennes radio.

Le temple Ta Prohm est un mélange d'architecture et de nature tropicale qui donne l'impression que c'est la jungle qui maintient la cohérence du monument et l'empêche de s'effondrer.

Ces deux arbres sont des fromagers

Le temple Angkor Wat, dont les tours sont l'emblème du Cambodge, est un gigantesque temple. C'est l'exemple le plus flamboyant de l'architecture khmère.

L'après-midi, nous découvrons le site d'Angkor Thom.

Puis le site de la porte sud

Nous apercevons ensuite le Bayon et ses magnifiques fresques.

Enfin, dernier site visité, le Temple Kravan.

Journée très complète où nous avons parcouru plus de 8 kms à pied. Retour à l'hôtel en tuk-tuk pour une promenade bien agréable.

5

Quand les Khmers rouges massacraient les "Bourgeois" cambodgiens ou l'histoire d'un génocide durant lequel 20 % de la population cambodgienne a été exterminée.

La répression des Khmers rouges a coûté la vie à 1,7 million de Cambodgiens entre 1975 et 1979.

Le 30 avril 1975, la guerre du Vietnam prend fin. L'armée du Nord-Vietnam et du Vietcong de Ho Chi Minh entre dans Saïgon…

Au Cambodge, les Khmers rouges de Pol Pot investissent Phnom Penh le 17 avril 1975 et imposent l'évacuation de la ville dans un désordre total.

Le Cambodge devient le Kampuchéa démocratique, une dictature communiste. Ce régime est soutenu par la Chine.

Les Khmers rouges décident de transférer toutes les populations des villes, dont le mode de vie est considéré comme décadent, vers les campagnes afin de les "rééduquer". Les Historiens estiment qu'environ 40 % de la population totale du pays a été déportée vers les campagnes.

Les révolutionnaires font sauter la Banque centrale du Cambodge, la monnaie disparaît et le troc se généralise. Kang Kek Ieu, connu sous le pseudonyme de Duch, qui dirigea la prison de Tuol Sleng, appelée S-21, durant la dictature de Pol Pot, proclame que "la dette du sang doit être remboursée par le sang". La classe bourgeoise - hommes, femmes, enfants, vieillards sans aucune exception - est internée dans des conditions épouvantables, inhumaines, torturée à mort pour obtenir des aveux et dénoncer de prétendus "contre-révolutionnaires".

Les tortures comportent trois stades. Parfois, la pression psychologique suffit à obtenir des aveux, mais, dès lors qu'elle ne suffit pas, les prisonniers sont soumis à la phase "méchante" puis "mordante". Les détenus sont massés dans des cellules, attachés à des chaînes et surveillés de jour comme de nuit par des enfants endoctrinés de 13 à 14 ans. Ongles arrachés, coups de fouet, tétons coupés à la tenaille, tête plongée dans de l'eau croupie, électrocution... Les supplices sont nombreux et ceux qui survivent à ces traitements sont exécutés et jetés dans les fosses communes de Choeung Ek, véritable charnier où les victimes ne sont pas tuées par balle mais à la machette, au marteau, au couteau...

La population décimée par les Khmers rouges est "coupable" d'être enseignante, de parler une langue étrangère, d'être religieux ou même simplement de porter des lunettes. Entre 16 000 et 20 000 personnes ont été emprisonnées à S-21. Elles sont quasiment toutes mortes.

Pol Pot meurt en 1998.

Le tortionnaire Kang Kek Ieu, dit Duch, est jugé en 2009. Il écope d'une peine de trente ans de prison, puis, en 2011, lors d'un autre procès, est condamné à la perpétuité.


( Source : recherches sur Internet)

6

Le lac Tonle Sap se trouve à quelques dizaines de kilomètres au sud de Siem Reap. Son nom se traduit par « la grande rivière d’eau douce » ou « le grand lac » et ce système hydrologique est vital au Cambodge. C’est en effet un site d’une grande importance écologique, économique, sociale et culturelle.

Le lac Tonlé Sap est la plus grande étendue d’eau douce en Asie du Sud-Est. Sa dimension change selon la saison des pluies ou la saison sèche, et sert aussi de barrière contre les inondations du Mékong.

Il fournit plus de la moitié du poisson consommé au Cambodge. En effet, le Tonlé Sap est considéré comme la zone de pêche la plus productive du monde en fournissant plus de 75% du volume annuel de pêche en eau douce et 60 % des vivres pour la population cambodgienne. C'est la raison pour laquelle de nombreux Cambodgiens et Vietnamiens vivent ici dans des villages flottants, ou des maisons sur pilotis. Mais la surexploitation menace ce système écologique et économique.

Aujourd'hui, pour le développement du tourisme, on a creusé un canal perpendiculaire de 5 kms environ, relié au lac pour favoriser les promenades en bateaux.

À droite, notre bateau  
Quand le niveau d'eau est bas, il faut naviguer au milieu du canal pour éviter d'être ensablé
Un pêcheur déployant son filet
Un village sur pilotis 
On arrive sur le lac et on aperçoit un village flottant  
 Un supermarché flottant et une église flottante
L'école flottante 

Au retour, nous nous arrêtons pour la visite des Senteurs d'Ankgor, une société créée au départ par un Français et une Cambodgienne. Cette société produit des épices, cafés, thés, savons, cosmétiques, etc...

Elle fabrique tous ses emballages et procède elle-même au conditionnement et à la commercialisation des produits.

Le centre de production 
Les différentes épices utilisées pour cuisiner l'amok (spécialité cambodgienne) et un Curry
Fabrication d'emballages en feuille de palmier
Fabrication d'autres emballages plus élaborés 
Technique un peu particulière  

Pour finir la journée, nous nous rendons au marché local, au centre ville, où des centaines de boutiques nous attendent : souvenirs, bijoux, textiles, objets en bois....etc

Si vous avez un petit creux ou une petite soif, il y a des tuk-tuks ravitailleurs 
Les tuk-tuks taxis sont tout proches également 
Une partie d'un parking à  scooters 
Pour respecter la tradition, le souvenir obligatoire... 

Enfin, soirée dîner-spectacle avec au programme des danses traditionnelles cambodgiennes.

Demain, nous serons en Thaïlande après un périple de 450 kms.

7

Nous démarrons à 8h00 pour la ville frontière de Poipet entre le Cambodge et la Thaïlande. Une grande étape.

En cours de route, nous interrompons notre trajet pour une visite d'une ferme de la soie à Puok.

Des plantations de mûriers, dont les feuilles sont les nourritures exclusives des vers à soie, à la commercialisation de très élégants vêtements en soie, voici les différentes phases de la fabrication de celle-ci.

Au bout de quelques jours, on arrête de nourrir le ver qui va commencer à "produire" son fil. Puis on fait sécher le cocon de soie.

Et on va commencer à extraire le fil de ce cocon qui a blanchi après séchage.

Puis, les photos suivantes vous montrent les étapes successives, sans commentaire, car je manque de connaissance dans ces différentes phases.

Et in fine, on vous convie à la boutique...!

Depuis le début de notre circuit, nous avons vu de bien jolies fleurs.

La fleur de lotus
La fleur de l'arbre de la vie
La fleur du lilas des Indes
La fleur du bougainvillier 
La fleur de lotus d'orient 

A la frontière, nous sommes accueilis par notre guide Thaïlandais, et nous faisons nos adieux à Sambat qui nous a accompagnés sur le secteur de Siem Reap, et également à notre chauffeur.

Sambat, spécialiste des temples d'Angkor

Nous tournons le dos dorénavant au royaume Khmer !

Et bonjour la Thaïlande !

Nous prenons possession de notre nouveau bus. La conduite en Thaïlande est à gauche et le volant est de ce fait à droite. Nous allons nous diriger vers la ville de Nakhon Ratchasima (ou Khorat) pour y passer la nuit. Notre première impression est que la Thaïlande est beaucoup plus développée et plus riche que son voisin le Cambodge.

8

Nous partons très tôt de l'hôtel (7h00) pour la ville de Pimaï, située à une soixantaine de kms.

Notre nouveau guide, Somchar, se montre un guide très agréable, parlant très bien le français et s'attachant à nous faire découvrir son pays sous différents angles.

Dans les véhicules, il y a toujours des porte-bonheurs pour chasser les mauvais esprits. Alors, on les pend un peu partout. Ils sont réalisés à base de fleurs.

Autrefois relié à Angkor par une route directe, le temple de Pimaï est le plus important des sanctuaires khmers de Thaïlande, construit sous le règne de Jayavarman V (début du 11e siècle).

Son architecture n'est pas sans rappeler celle d'Angkor édifié près d'un siècle plus tard. D'importants travaux de restauration ont été effectués conjointement par la Thaïlande et la France dans les années soixante, si bien que le temple de Pimai est aujourd'hui très achevé.

Les serpents géants gardent le temple
Statue de Bouddha, protégé  par un cobra

Le parc est très bien entretenu et on trouve de très beaux arbres, comme cet arbre parasol.

Celui-ci s'appelle "flammes de la forêt".

A la sortie, il y a toujours un lieu de recueillement et de prières.

Nous repartons vers l'ouest et en route, nous faisons une pause sur un petit marché local.

On y trouve beaucoup de produits alimentaires, mais aussi des fruits et des légumes moins connus.

Le tamarin est le fruit du tamarinier, fruit tropical

Les fruits de la passion 
La chayote est un légume de la famille des cucurbitacées
Les grenades sont plus connues
Le fruit du jacquier 

Notre dernière visite de la journée sera celle du temple de Thepatan, abritant la plus grande statue de Bouddha blanc de Thaïlande.

Cette statue de Bouddha assis, large de 27 mètres et haute de 45 mètres, est élevée au sommet d’une montagne (à 510 mètres d‘altitude). On y accède par un escalier de 1 250 marches (650 pour monter et 600 pour descendre) qui symbolisent le nombre des moines qui s’étaient réunis spontanément pour écouter le sermon de Bouddha.

La porte d'entrée du temple.

Allez, c'est parti pour cette ascension purificatrice...

Et quelques minutes plus tard...

Cette ascension laissera quelques traces au niveau des courbatures... Après une petite récupération, nous repartons pour la ville étape de ce soir, Ayutthaya qui fut la capitale du Siam entre 1350 et 1767.

9

Encore une fois, nous partons très tôt pour être les premiers sur les sites, c'est plus confortable pour prendre les photos et pour éviter la grosse chaleur et l'humidité (pas loin de 90%).

Le Wat Yai Chai Mongkon, ancien lieu célèbre de méditation, est assurément l'un des plus beaux temples de Thaïlande. Nous rentrons dans l'enceinte au lever du soleil, et tout de suite, notre regard est attiré par un chédi, (une grosse cloche renversée ou stupa) avec de chaque côté un grand bouddha de pierre assis au visage souriant. Tout autour se trouvent des statues de bouddhas toutes différentes, sans oublier le grand bouddha couché un peu plus loin.

Lorsqu’on visite l’intérieur restauré de l’Ubosot, on peut admirer deux autres bouddhas dorés.

L'imposant chédi 

Un bonsaï de bougainvilliers.

Cette Thaïlandaise vient se recueillir et faire des offrandes 

Le grand bouddha couché mesure plus de 20m.

Toujours dans la ville d'Ayutthaya, nous nous rendons dans son parc historique. C'est là que se trouve le temple Wat Phra Sri Sanphet connu pour ses trois grands chédis.

Nous croisons un groupe d'étudiant(e)s et les deux anciennes institutrices du groupe, Denise et Cathy, sont ravies d'immortaliser ce moment.

Le Wat Mongkhorn Bophit, en cours de rénovation, abrite le plus grand Bouddha assis en bronze de la Thaïlande. Les échafaudages sont en bambou...

De nombreuses classes viennent faire la visite et font une photo souvenir.

Nous reprenons la route pour une cinquantaine de kms, pour nous rendre à Lopburi, la cité des singes.

Le sanctuaire de Phra Prang Sam Yot est devenu le symbole de Lopburi. Les singes occupent son espace et ont pris possession de tout le quartier autour, déserté et abandonné par les habitants, trop gênés par les dégâts causés par les macaques. Il faut être très vigilant avec ces singes qui sont capables de vous voler casquettes ou écharpes, de sauter sur votre sac à dos et peuvent vous mordre.

Comme les vaches, ils regardent les trains passer 

Avec ce temple, nous en avons fini des visites matinales et nous prenons la route du nord de la Thaïlande. En route, nous nous arrêtons déjeuner dans un restaurant situé dans un joli parc.

Au menu, midi ou soir, il y a toujours un potage, puis riz, légumes, poisson ou viande toujours coupés en petits morceaux. Il y a pratiquement toujours des fruits également en dessert (ananas et mangue).

Et bien évidemment une petite bière...

Nous continuons notre route vers Phitsanulok, notre ville étape et nous roulons bien 3 heures. Un dernier arrêt photo pour découvrir les rizières thaïlandaises.

Nous arrivons enfin en début de soirée. Aujourd'hui, nous avons marché plus de 10 kms !

10

Les bus sont magnifiquement décorés, par contre les lignes électriques ne sont pas bien canalisées.

Et quelques tuk-tuks camionnettes...

11

Hier, je ne vous ai pas totalement dit la vérité...En effet, le programme prévoyait la visite du temple bouddhiste Wat Yai, ce matin, mais le guide nous a convaincus de la faire hier soir afin de nous permettre d'assister à une cérémonie. Le temple est célèbre pour sa statue du Bouddha couverte d'or.

L'entrée du temple 

Les bonzes arrivent pour la cérémonie.

Celle-ci ayant déjà débuté, nous nous approchons tout doucement en ayant quitté nos chaussures, comme à chaque fois que nous pénétrons dans un site religieux.

Nous prenons place, à genoux ou assis. La cérémonie, diffusée dans toute l'enceinte du temple par haut-parleurs, consiste en une lecture de textes à voix haute. C'est relativement monotone et long,..

Il est toléré que l'on puisse filmer ou prendre des photos.

Le prang est la statue de l'image de Bouddha en position debout, tenant sa main droite vers le haut. Ce symbole de Bouddha est appelé Phra Attharot et a une hauteur de 9 m.

Mais il y a également d'autres statues de Bouddha. Bouddha est partout...!

Ce matin en réalité, nous partons pour la ville de Sukhothaï. Nous allons visiter le parc historique de cette ville.

A l'entrée du parc, il y a le portrait du roi de Thaïlande, comme dans tous les lieux.

Ce parc est immense et en avançant un peu, on commence à apercevoir les ruines des différents temples

Successivement, on va voir le Wat Mahatat, le plus grand temple de Sukhothaï, le Wat Sri Sawaï, ancien temple khmer dédié au dieu hindou Shiva, le Wat Sra Si, avec son immense bouddha assis et ses six rangées de colonnes en ruine.

Avec Cathy, on commence un peu à fatiguer des visites de temples et des statues de Bouddha...

Mais, à partir de demain, notre programme abordera bien d'autres aspects.

Message personnel pour Yves C, j'y arrive aussi maintenant.

Apres un déjeuner champêtre, nous prenons la route de Chiang Mai, la grande ville du nord de la Thaïlande. On est relativement proche de la Birmanie. C'est parti pour 350 kms.

En fin d'après-midi, nous faisons une petite halte sur un marché local.

On trouve des oeufs de fourmis rouges en promo, classés par grosseur.

Les vers et les insectes grillés sont des valeurs sûres.

On trouve aussi, entre autres, des coeurs de palmier, des brochettes d'oeufs et des champignons...etc

Encore quelques dizaines de kms et nous arrivons à Chiang Mai, où nous allons passer deux nuits avant d'effectuer le trajet Chiang Mai-Bangkok en train de nuit (wagons-couchettes).

L'hôtel, immense, nous impressionne...il a mis des décorations pour fêter demain, 25 janvier, le nouvel an chinois. 13 étages, des ascenseurs extérieurs et des chambres grandes comme un petit gymnase !

Les ascenseurs au milieu des 13 étages.
12

Après quatre jours bien remplis, le programme était un peu plus allégé avec une matinée consacrée à la visite de Chiang Mai et de ses quartiers d'artisans.

Petit tour chez les fabricants d'objets en laque,

Puis, les travailleurs de la pierre de jade et des pierres précieuses,

Magnifique boutique avec un aquarium géant  

On enchaîne avec les artisans qui travaillent l'argent,

Puis ceux qui confectionnent des ombrelles et des peintures sur tissu...

Bien évidemment, après la visite de l'atelier, cap sur la boutique où des cohortes de vendeuses vous incitent à l'achat...

En début d'après-midi, nous partons en camionnette collective (rouge) pour la visite de la pagode du Wat Phra That Doi Suthep qui domine la ville.

Le Wat Phra Doi Suthep, plus communément appelé Doi Suthep du nom du sommet sur lequel il a été construit est situé à une dizaine de kilomètres de Chiang Mai, au cœur du Parc National de Suthep-Pui. Selon la légende, c’est le Roi Nu Naone qui a ordonné la construction du temple à l’emplacement de la mort d’un éléphant blanc qui avait transporté une relique.

En fin d'après-midi, nous allons goûter aux massages thaïlandais...

Là, la retenue nous contraint à ne pas publier de photos...

13

Les éléphants occupent une place prépondérante en Thaïlande. C’est d’ailleurs l’emblème du pays. Considéré comme un animal bon et sage, il est aussi supposé porter bonheur. Chiang Mai est la province où, de réputation, l’éléphant est le plus vénéré et il est facile de constater la place qu’il occupe dans l’artisanat local.

Nous partons visiter un camp de dressage d'éléphants. Nous avons pu voir que les animaux y étaient traités avec beaucoup de respect et leurs conditions de vie semblaient aussi proches que possible de la nature.

L'éléphant d'Asie est moins lourd que l'éléphant africain et ses oreilles plus petites. 

Nous nous dirigeons vers l'enclos des éléphanteaux.

On fait les présentations et on commence à les nourrir de bananes et de coeurs de palmiers 

Cathy essaie une balançoire improvisée.

Dans la maternité, il y a deux mamans qui s'occupent de leurs petits.

Puis c'est l'heure du bain pour tous

Avant le grand spectacle...

Les petits éléphants nous montrent de nombreuses figures qu'ils réalisent sans difficulté.

Puis on passe aux choses plus sérieuses...Joël T me demandait si on jouait au foot en Thaïlande.

La réponse est oui car on a pu admirer la frappe du pied droit de Grisou. Le ballon se trouve à un cm du poteau gauche du gardien. Je n'ai mis qu'une photo, mais il a une frappe de mule (?).

Il n'a pas eu de mal à tromper le gardien...

Quant à ce numéro, c'est exceptionnel...L'éléphant, avec les conseils de son cornac, va peindre cette toile. Au fur et à mesure de l'avancement de l'oeuvre, le cornac recharge le pinceau en peinture et le dépose dans la trompe de l'artiste.

EXCEPTIONNEL  

Les Karens sont arrivés depuis les années 80 de Birmanie, dans le nord de la Thaïlande, pour échapper aux combats entre des rebelles de l’ethnie Karen et des troupes gouvernementales du Myanmar.

Ce sont ces Karens réfugiés que nous font découvrir les agences. Et s’ils ne sont pas à vrai dire dans des camps de réfugiés, ça y ressemble beaucoup. Ils sont dans des villages créés spécifiquement pour les touristes dont ils n’ont, tout comme ceux qui vivent dans les camps de réfugiés, pas le droit de sortir mais où au moins les contacts avec les gens de l’extérieur sont autorisés et même encouragés car bigrement lucratifs. La vente de produits d'artisanat leur procure quelques ressources.

Nous nous rendons dans leur village, situé dans la montagne, en petit camion 4x4.

Les enfants nous attendent à l'entrée du village.

Le riz est bien sûr la nourriture de base 

Une mamie Karen

Les femmes girafe :

Un soir de pleine lune, en présence de sa famille et des notables de la tribu, une fillette de 5 ans reçoit sa première spirale dorée, sous l’autorité du shaman du village, après avoir enduit son cou d’une pommade préparée à base de graisse de chien, de lait de coco et de gelée royale : la modification corporelle menant à son statut de femme au long cou commence alors.

Tous les 2 ou 3 ans, la spirale métallique est substituée par une autre, plus longue, plus large mais aussi plus lourde, jusqu’à atteindre une dimension maximale de 40 centimètres et un poids de 10 kg. Cette « prouesse » est rendue possible par la disposition particulière des anneaux, qui reposent non pas sur les os du cou, mais sur les vertèbres et les côtes de la femme girafe.

Cathy teste le système  

Une photo de groupe, avec notre guide, des femmes girafes du peuple des Karens.

Puis, pour finir l'après-midi, nous allons dans le paradis des fleurs et notamment une pépinière d'orchidées magnifique.

Enfin, nous nous rendons à la gare de Lampang, où nous nous installons dans un train couchettes climatisé pour effectuer un parcours de 600 kms...

14

Apres une nuit un peu agitée, nous arrivons à Ayutthaya à 5h00 du matin. Les couchettes sont sur la longueur du train, de chaque côté, une en haut et une en bas, et quand on est prêt à dormir, on tire ses rideaux...mais on n'y dort pas très bien !

Heureusement, nous nous rendons dans un hôtel pour prendre le petit déjeuner et surtout une douche.

Puis, départ pour Kanchanaburi, situé à 130 Km à l'ouest de Bangkok, où coule la rivière Kwai.

Cette rivière est célèbre car durant la Seconde Guerre mondiale, afin de soutenir ses troupes dans la conquête de l'Inde britannique, l'Empire du Japon lance le projet ambitieux de construire une voie ferrée de 415 kilomètres de longueur à travers la Thaïlande pour rejoindre la Birmanie britannique. La main-d'œuvre, constituée de 100 000 travailleurs asiatiques et de 30 000 prisonniers de guerre occidentaux, connaît des pertes importantes en raison des mauvais traitements, des maladies tropicales et des bombardements américains et britanniques, notamment sur le pont en construction où environ 16 000 personnes trouvent la mort. C'est pour cette raison que la ligne est appelée « voie ferrée de la mort ». Un film très connu a été consacré à ce sanglant épisode.

Voici ce pont reconstruit par les Japonais, au titre de dommage de guerre

Nous nous rendons au cimetière des Alliés. Les autorités de la ville ont installé de très beaux lampadaires.

Séquence émotion avec ce cimetière qui abrite 7 000 victimes des Nippons (Anglais, Hollandais et Australiens en majorité). Il y a évidemment d'autres cimetières.

Un cimetière remarquablement entretenu 
Une photo prise au hasard  

L'après-midi, nous nous baladons à bord du train sur «la voie ferrée de la mort» et nous empruntons le pont de la mort, qui, même s'il n'a rien à voir avec le pont de la rivière Kwai, ressemble beaucoup au pont qui avait été construit à l'époque (pont en tek).

Beaucoup de touristes dans ce train mais aussi des écoliers qui rentrent de l'école

On approche du pont de la mort...

Ce soir, on a hâte d'aller se coucher !!!

15

C'est une journée spéciale nature qui nous attend, encore une journée exceptionnelle.

Mais avant, une petite présentation de notre hôtel, situé dans une végétation tropicale et au bord de la rivière Kwai.

Notre excursion du matin nous transporte aux chutes d'Erawan, un ensemble de 7 cascades qui se succèdent. Étant donné que nous sommes en plein été, les cascades 5, 6 et 7 manquent d'eau. Avec la mousson, les choses seront différentes.

C'est un chemin fort bien aménagé et situé en pleine nature
Les lianes ressemblent aux maillons d'une chaîne  

Voici la cascade n°1

Il y a 500 m environ entre chaque cataracte et un peu de dénivelé.

La n°3. Les touristes qui le veulent peuvent s'y baigner.

Enfin, la n°4, où on voit le manque d'eau.

Beaucoup de poissons dans cette rivière.

Et puis, il faut songer à la redescente...

Sur le parking des bus, les sangliers se sont bien adaptés à la présence des touristes et il savent bien en profiter.

Début d'après-midi, nous rejoignons les bords de la Kwai pour une balade en pirogue traditionnelle.

Des moteurs Mitsubishi équipent ces engins.

Vu l'instabilité de l'engin, l'installation à bord est délicate.

Et voilà, c'est parti pour 30 minutes de pirogue. Nous remontons la rivière.

C'est assez impressionnant !

Nous allons accoster à l'embarcadère de ce superbe hôtel flottant...

La végétation, fleurs et plantes sont partout.

Débarqués, nous partons à la découverte d'un village Mon dans la jungle. C'est un groupe ethnique de la région. La plupart de ses habitants travaillent pour l'hôtel.

Ils ont construit un long abri couvert pour s'abriter de la mousson. L'accueil est chaleureux.

Leurs habitations sont sur pilotis pour se préserver des animaux sauvages.

Un petit tour à l'école...

Comme vous le lisez sur le tableau, le calendrier bouddhiste en est à l'année 2563.

Par superstition et pour porter bonheur, on fixe un bâton supposant supporter la falaise.

Les bambous sont d'une taille et d'un volume démesurés  

L'hôtel flottant vu de loin.

Le sentier en pleine nature nous force à jouer les aventuriers.

Sur la plage, des buffles d'eau.

Nous revenons à l'embarcadère, et prenons le temps de visiter cet édifice.

Et puis, c'est le retour...

Les vacances vont bientôt prendre fin. Demain, cap sur Bangkok et encore certainement de belles images à vous faire partager...

16

Nous partons vers notre destination finale : Bangkok la capitale. En route, nous visitons une sucrerie de fleurs de coco.

La sève est collectée dans un récipient installé à la base de la fleur.

Puis, cette sève va être cuite pendant plus d'une heure avant d'être émulsionnée pour lui donner l'aspect d'une pâte couleur caramel. Cette pâte sera ensuite utilisée dans différents produits, dont le sucre.

Les propriétaires de cette entreprise ont beaucoup d'animaux de compagnie, dont ces deux-là entre autres...

Un écureuil et un hérisson  

Nous repartons et après quelques dizaines de kms, nous allons voir un marché flottant, marché authentique et coloré. On trouve de tout, des vendeurs de fruits et de légumes, des vendeurs/vendeuses préparant des petits plats (curry, brochettes, poissons, soupes…etc).

Les acheteurs peuvent venir à pied ou par les canaux. Il y a beaucoup de touristes, cela crée quelquefois des encombrements.

Puis, avant le déjeuner, nous faisons une petite promenade en pirogue pour nous rendre compte du réseau de canaux de la ville.

Nous apercevons un beau spécimen de varan qui prend le soleil.

Ça y est, non sans difficulté, nous sommes rentrés dans Bangkok. La circulation est très dense. Bangkok, 10 millions d'habitants...


Pour visiter le côté historique et populaire de cette mégapole, nous avons encore recours à la pirogue pour naviguer sur les «klongs», célèbres canaux de Bangkok.

Notre taxi vient d'arriver

Dans ces canaux, on va croiser toutes sortes de maisons, des misérables comme de riches demeures.

On trouve également des commerces 

Au loin, on aperçoit le Bangkok moderne.

Nous achevons notre programme de la journée avec la Visite du Wat Arun, le « Temple de l'Aube » situé sur la rive droite du fleuve. Le Wat Arun est un temple bouddhiste. Le temple doit son nom au dieu Hindou Aruna, symbole de l'aurore. Ce temple est tellement étalé qu'il est impossible d'avoir une photo globale.

Ce temple abrite une forte communauté de bonzes.

Demain jeudi, sera notre dernière journée. Il reste encore quelques sites à découvrir...

17

Au fait, hier soir nous avons assisté à un spectacle de danses traditionnelles thaïlandaises. Ignorant cette culture, j'éprouve des difficultés à comprendre le spectacle et donc à l'apprécier.

Le dîner était très bon.

Ultime matinée consacrée à la visite du Grand Palais Royal. Résidence des rois de Thaïlande de 1782 à 1946, le site abrite de multiples édifices ainsi que la Chapelle royale dans laquelle est exposé le Bouddha d’émeraude.

Délaissant Thonburi, le roi Rama 1er choisit Bangkok en 1782 pour y installer la nouvelle capitale et y faire construire le Palais Royal. Les dimensions du site sont impressionnantes : quatre murs de deux kilomètres entourent l’ensemble qui s’étend sur 29 hectares et comprend également des temples, des cours et de nombreuses statues.

Voici son plan :

Somchar, notre guide, nous donne les dernières consignes car il est courant de se perdre au cours de la visite...tellement il y a du monde. Nous avons de la chance car les Chinois, compte tenu des restrictions liées au coronavirus, ne sont pas là...

La visite va se poursuivre en photos...sans autre commentaire.

Le Bouddha d'émeraude  

Enfin, nous allons finir ce voyage par un feu d'artifice. En début d'après-midi et avant que nous ayons quartier libre avant le départ à l'aéroport à 20h30, nous avons fait un tour au marché aux fleurs. Alors, je n'ai pas trié ces photos, je vous les livre telles quelles :

A bientôt!

Nous espérons vous avoir fait découvrir les cultures Khmères et Thaïes et merci de nous avoir accompagnés.

Au prochain voyage !!!