Par Coumba
Après avoir visité en partie ce département en 2019, nous y revenons pour découvrir d'autres curiosités, mais aussi dans les départements limitrophes.
Juillet 2020
10 jours
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Première sortie, direction l'Aveyron avec au programme deux sites touristiques et un troisième au retour.

Après une heure environ de route, nous parvenons à Villefranche-de-Rouergue, référencée ville d'art et d'histoire.

Le centre historique est un véritable quadrillage de petites rues dans lesquelles on peut se perdre facilement...!

En parcourant les rues de la bastide médiévale, on s'aperçoit que de nombreux commerces ont fermé... Notre itinéraire nous amène à la place Notre Dame et à l'église collégiale du même nom, avec son puissant clocher-porche.

Place Notre Dame 
La Collégiale Notre Dame 

Puis nous faisons un petit tour au musée Urbain Cabrol où nous découvrons, entre autres, des gravures de pénitents noirs...

La fontaine Griffoul et derrière, le musée municipal Urbain Cabrol situé dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle 

Après la signature de l’édit de Nantes par Henri IV en 1598, il fut décidé de ne plus lutter contre les protestants par la force mais par une réaffirmation de la pensée catholique. Maintenant l’idée que les bonnes œuvres permettraient de sauver les âmes de l’enfer, des hommes et des femmes, soucieux d’accéder à la vie éternelle, s’allièrent dans des confréries de pénitents. Ces derniers, essentiellement composés de laïcs, se réunissaient dans leur chapelle pour faire des dévotions avant de partir au sein de la cité pour aider les plus démunis. Parmi leurs tâches principales, ils soignaient les malades, s’occupaient des orphelins, prenaient en charge les pauvres, accompagnaient les condamnés à mort et organisaient les cérémonies funéraires. Ils portaient un froc dont la couleur matérialisait leur appartenance ainsi qu’une corde à la taille et un chapelet. Cependant, l’élément majeur de leur habit était le capuce, soit la cagoule qu’ils portaient sur la tête, en signe d’humilité et de protection sanitaire. Deux confréries de ce type virent le jour à Villefranche-de-Rouergue en 1609, celle des pénitents bleus, sous le vocable de saint Jérôme, et celle des pénitents noirs, sous la protection de la sainte Croix.


 Les deux confréries

Nous quittons la ville, noyée de chaleur, en empruntant le pont des Consuls.

Sur le pont, une superbe sculpture en bronze de l’Archange Saint-Michel élève son épée vers le ciel. 

Tandis que l'Aveyron s'écoule paisiblement....

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Pas loin de Villefranche-de-Rouergue, Najac se profile sur un promontoire dominant la vallée de l'Aveyron. Le village est aujourd'hui classé parmi les plus beaux villages de France.

A Najac, on est impressionné et attiré par l'imposante forteresse située à 200 m au-dessus des gorges de l'Aveyron. Cette forteresse a été édifiée par le comte Alphonse de Poitiers, comme Villefranche-de-Rouergue. Nous n'avons pas pénétré dans l'enceinte de cette construction médiévale, mais nous nous en sommes suffisamment approchés pour constater son étonnant état de conservation.

Le village, par la force des choses, s'est organisé pour bien recevoir les touristes qui visitent le coin et nombreux sont les commerces, hôtels, restaurants, chambres d'hôtes, et gîtes qui proposent leur accueil et leur service.

ll faut descendre la rue principale pour se rapprocher du château 

Ce château fut mêlé activement aux luttes contre les Cathares et à la guerre de cent ans.

Il fut construit pour défendre le Rouergue lorsque les comtes de Toulouse choisirent Najac comme capitale du Bas-Rouergue. Il devint la position principale de la ligne de défense construite le long de l'Aveyron.

En 1249, à la mort du Comte Raymond VII, son gendre Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint Louis, lui succèda. Le nouveau comte décida alors, pour asseoir son pouvoir et montrer sa puissance, sans regarder à la dépense, de renforcer considérablement l'ouvrage militaire existant.

Le chantier fut lancé en 1253 et 2 000 ouvriers y travaillèrent. En moins de 10 ans surgit, sur cet éperon étroit et escarpé, la « forteresse imprenable ».

 la rue étroite qui mène au château est parsemée d'échoppes et de restaurants
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En 1752, le chevalier Gabriel de Solages obtient une concession pour extraire et vendre le charbon de Carmaux sans craindre la concurrence.

En 1810, son fils, François-Gabriel, fonde alors une société : l'entreprise des Mines et de la Verrerie de Carmaux, de Solages, père et fils.

A cette époque, les mineurs sont une centaine, dont la moitié travaille au fond. La période révolutionnaire entraîne un véritable essor pour l'entreprise de Solages, en raison de la demande des fonderies à métaux (fabrication des armes).

De 1822 à 1832, le nombre de mineurs augmente de 189 à 270 personnes.

Les effectifs augmentent rapidement, il y a 2 000 mineurs en 1880 et presque 3 500 en 1900, pour une population de 11 000 âmes.

La grève des mineurs Carmausins de 1892 a une large répercussion nationale. Pour la première fois, un maire socialiste est élu à Carmaux, Jean-Baptiste Calvignac ; malgré l'opposition de la compagnie, il pourra exercer son mandat. Par ailleurs, trois associations syndicales voient le jour entre 1883 et 1914.

Les deux conflits mondiaux entraînent la croissance des besoins en charbon, mais aussi les pertes humaines, ces dernières étant compensées par l'arrivée de mineurs étrangers.

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la France doit se reconstruire, elle engage la "bataille du charbon" pour produire davantage.

Mais en 1958, la politique énergétique française est reconsidérée du fait de la compétitivité des charbons d'importation et de celle d'autres sources d'énergie, comme le gaz naturel et surtout le pétrole. Le marché du charbon diminue, ses débouchés traditionnels dans les transports et les industries disparaissent.

Le déclin du secteur charbonnier à Carmaux sera progressif mais inéluctable, entraînant la fermeture des puits.

Jean Jaurès, est un homme politique né le 3 septembre 1859 à Castres.

Il fut l’une des figures majeures du socialisme français. Orateur brillant, cet homme politique prit la défense des plus faibles, des ouvriers, dont les mineurs de Carmaux jusqu'au capitaine Dreyfus avec son célèbre J'accuse...

Grâce au soutien des ouvriers, il fut élu député de la ville minière de Carmaux (Il conservera ce siège de 1893 à sa mort (sauf entre 1898 et 1902).

Le 31 juillet 1914, en sortant des bureaux de L'Humanité, il est assassiné par un nationaliste du nom de Raoul Villain au Café du Croissant à Paris.

Dix ans après sa mort, ses cendres furent transférées au Panthéon, rejoignant ainsi les grands hommes de la patrie.

Sa statue se dresse au milieu de la place Jean Jaurès 

Sur les bord de la place, nous avons le plaisir de tomber sur un caviste, la cave Mader, dépositaire entre autres des vins du domaine Tariquet, situé dans le Gers, dont cet excellent blanc, "Premières Grives".

Sur la route du retour, nous avons eu la possibilité de découvrir le Musée-Mine départemental situé à Cagnac-les-Mines qui apporte un éclairage à la fois technique et social sur sept siècles d'histoire charbonnière.

Nous ne l'avons pas visité car avec la pandémie, il n'était pas possible de descendre dans les galeries de mines souterraines.

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Capitale du Tarn-et-Garonne, Montauban, a été fondée en 1144 par le comte de Toulouse, Alphonse Jourdain.

Nous parcourons d'agréables rues piétonnes commerçantes qui nous amènent à la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, de style classique. Malheureusement, nous n'avons pas pu la découvrir entièrement, étant donné les importants travaux en cours sur la place Roosevelt.

Près du Pont Vieux, le musée Ingres Bourdelle, installé dans l'ancien palais épiscopal du XVIIe siècle, se doit absolument d'être visité. Dédié aux œuvres des deux célèbres artistes nés à Montauban, ce lieu prestigieux abrite de remarquables collections de peintures et dessins de Jean-Auguste-Dominique Ingres, ainsi que des sculptures d'Antoine Bourdelle. Le musée propose en outre des collections lapidaires et archéologiques, et accueille régulièrement des expositions temporaires.

L'entrée du Musée 

On y trouve aussi des tableaux de Poussin, Cambon, Cabanes, Cazes.....

 Portrait de Jean-Auguste-Dominique Ingres

Quelques-uns des tableaux exposés...

D'autres œuvres, plus contemporaines, y figurent également.

Le Pont Vieux, construit en brique rose, franchit le Tarn. À l'origine, le pont avait deux tours à chaque extrémité et une chapelle en son centre, dédiée à Sainte-Catherine, patronne des bateliers.

 Le Pont Vieux
Le Tarn 

L'église Saint-Jacques est avec le pont Vieux, le seul vestige médiéval de la ville...

Transformée en tour de guet (clocher), atelier de fabrication du salpêtre (nef) et fortin (chœur) durant les Guerres de Religion, elle porte encore en façade les traces des boulets de canons du siège de 1621. Après la reconquête catholique (1629), Richelieu ordonne la reconstruction à l'identique de l'église. Un temps cathédrale (1629-1739), elle est pourvue au XVIIIe siècle de nouveaux portails latéraux et d'une tribune. Sa façade reçoit au XIXe siècle un décor néo-roman, tandis que la nef et le chœur se parent de décors muraux.

La place Nationale est le cœur de la ville. Par la rue Malcousinat, on y accède par une belle porte.

Elle est encore aujourd'hui un centre névralgique. Ses doubles rangées d'arcades abritaient les corporations de marchands. Désormais, elles ont cédé la place aux restaurants et cafés, et en été, à leurs terrasses.

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Autrefois, le port de Lisle-sur-Tarn était un lieu majeur pour les échanges commerciaux du pastel, du vin et des céréales. La place aux couverts, ornée de la fontaine du Griffoul, est la plus grande du sud-ouest et témoigne encore de l’importante prospérité économique de cette cité. Elle est entourée de maisons en brique et à pans de bois.

Aujourd’hui, le port n’existe plus mais Lisle-sur-Tarn a gardé de splendides maisons à encorbellement encore pourvues de pontets (constructions reliant les maisons de part et d’autre des rues).

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Au bord du Tarn, Rabastens a toujours eu une activité florissante. C’est en grande partie grâce au commerce du vin puis du pastel. Les gabares descendaient le Tarn, et desservaient les ports de la Garonne. Leurs cargaisons étaient ensuite distribuées dans l’Europe entière.

Restée fidèle aux comtes de Toulouse, Rabastens dut abandonner son rôle militaire en 1229 conformément au traité de Paris qui mit fin à la croisade des Albigeois. Aux XVII et XVIII èmes siècles, les marchands de vins et de pastel, enrichis grâce à l’essor du commerce, vont occuper des postes d’avocats et de conseillers du roi au parlement de Toulouse.

La mairie de Rabastens est située dans un cadre magnifique.

La Mairie  

De petites ruelles parcourent la ville.

Notre-Dame-du-Bourg est une église paroissiale et ancienne collégiale. Classée monument historique, elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 1998.

La richesse de la décoration intérieure est étonnante : le rouge prédomine, on trouve aussi du bleu et de l’or. Les fresques murales sont magnifiques.

Rabastens est intimement liée au vignoble du Gaillacois qui entoure la cité.

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Au XIème siècle, Giroussens est une petite ville forte fondée par les Vicomtes d’Albi pour défendre l’accès à leur château de Pech Mascou, aujourd’hui détruit.

Au XIIIème siècle, Amalric de Lautrec octroie aux habitants de la bastide certains privilèges. Les habitants de Giroussens avaient en particulier les droits d’élire leurs consuls, de pêcher dans les rivières, de chasser dans la forêt, mais aussi et surtout de prendre dans celle-ci tout le bois nécessaire à leur chauffage, à la construction de leur maison, ou pour leur travail.

C’est ce qui leur permettra d’alimenter les fours, et ainsi de développer la poterie qui fera la renommée du village pour sa production de terres cuites peintes au XVIème siècle.

A partir du XVIIème, la poterie n’est plus au goût du jour et sera remplacée par la faïence et la porcelaine. A la révolution, les potiers perdent leurs privilèges. Les fours sont progressivement détruits et la production cesse au XIXème siècle.

Le centre de la céramique fait revivre un ancrage historique qui a fait les splendeurs de Giroussens. Il accueille des expositions de renommées nationales et internationales.

Vue sur la vallée de l'Agout.

Le château de Belbèze ou encore appelé le château de Lucie Bouniol du nom de sa propriétaire, célèbre sculptrice du début du siècle, contemporaine et confidente de Colette qu’elle rencontra au Palais Royal à Paris. Le centre de la céramique occupe une ancienne dépendance du château, cédée à la commune sous réserve d’y conserver un espace dédié à la mémoire de l’artiste.

L'église Saint-Salvy est un monument gothique. Incendiée par les protestants de Lavaur, elle voit de nouveau le jour à la fin du XVème siècle. Les murs principaux restent d’origine mais les voûtes ont été rebâties et rehaussées. Cette bâtisse est faite entièrement de briques rouges.

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En 1229, Raimond VII, comte de Toulouse, sorti exsangue de l'épopée cathare, est dépouillé de tous ses biens, ne conservant de son puissant Comté de Toulouse, aux termes du traité de Paris, que le Toulousain, l'Agenais, le Rouergue, le Quercy - à l'exception de la ville de Cahors, - et l'Albigeois, sur la rive droite du Tarn.

Le traité interdit, en outre, à Raimond d'élever de nouvelles forteresses et stipule que ses biens, à sa mort, reviendront au frère du roi qui aura épousé sa fille, annexant définitivement la terre d'Occitanie à la Couronne de France.

Dans son désir de reconquête, Raimond VII cède à son ministre, Sicard Alaman, une terre jouxtant son propre domaine, le Puy de Bonafous (bonne fontaine), aux conditions qu'il y bâtisse une place forte capable de s'affirmer politiquement et militairement face aux possessions royales, de l'autre côté du Tarn.

Le château est achevé en 1256.

Le village, nommé Castelnau de Bonafous à son origine en 1256, est devenu Castelnau du Tarn sous la Révolution pour être baptisé Castelnau-de-Lévis au XIXe siècle, du nom de la dynastie des Lévis qui y régna de 1297 à 1474.

On aperçoit de loin ce donjon dominant lorsqu'on parcourt la route entre Albi et Gaillac 

On aperçoit au loin Albi et Sainte-Cécile, en zoomant un peu.

Castelnau-de-Lévis présente des paysages différents entre les terres de la vallée sinueuse des bords du Tarn et les coteaux rocailleux qui l'entourent, sur lesquels s'est bâti le village.

A quelques kilomètres, l'église Saint-Blaise de Labastide-de-Lévis comporte un porche-clocher portant une tour octogonale avec deux rangées d'arcades et un toit en ardoise.

A l'intérieur, huit vitraux donnent un bon éclairage permettant de découvrir progressivement les différents éléments d'ornement.

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Le Saut du Tarn a été un site industriel remarquable, implanté sur le Saut de Sabo, un défilé rocheux de 500 mètres de long. L'usine a vu le jour en 1824. Spécialisée dans la production d'acier et la fabrication d'outils agricoles, l'usine a prospéré très vite et le site s'est agrandi : jusqu'à 28 hectares de bâtiments et d'immenses ateliers. L'activité y était intense. On fabriquait principalement des limes et des râpes en acier, commercialisées sous la marque Talabot, connue dans le monde entier. En 1917, l'usine employait 3800 ouvriers. Après un lent déclin, l'usine ferma définitivement ses portes en 1983 et d'anciens salariés créèrent alors un musée.

Aujourd'hui, le musée est implanté au cœur de la première centrale hydroélectrique de l’usine, dans un édifice classé Monument Historique.

A cet endroit, on pratique le kayak.

avec des lauriers comme spectateurs...

Un peu plus loin, les bords du Tarn ont été aménagés en lieux de promenade et les Albigeois viennent y rechercher du calme.

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Nous remontons la rive gauche du Tarn en direction de l'Aveyron jusqu'au petit village de Coupiac. Pour y arriver, nous traversons prairies et forêts et enchaînons de nombreux virages....Nous sommes dans le Parc Régional des Grands Causses.

Le village est dominé par son château médiéval, ancienne possession des comtes de Rodez et de Toulouse. En parcourant ses nombreuses salles aménagées et guidés par des panneaux illustrés, nous découvrons la vie quotidienne au Moyen-Âge.

L'arbre généalogique de la possession du château...

Aujourd'hui, c'est la commune de Coupiac qui en est propriétaire et c'est une association qui gère ce château. Les bénévoles se relaient pour permettre sa visite et créer régulièrement des animations.

Près du château, se situe la chapelle du Saint-Voile. (Autrefois, la chapelle détenait une relique que la tradition locale attribuait à la Vierge Marie, vénérée pour les maladies de la vue).

La chapelle est ornée de fresques néo-byzantines de Nicolaî Greschny.

Plus au nord, situé entre Albi et Millau, nous découvrons le château de Brousse-le-Château.

Le château domine la vallée du Tarn et a conservé son enceinte fortifiée ainsi qu'une grande partie de son chemin de ronde. Il a appartenu aux Comtes du Rouergue puis à la puissante famille d'Arpajon du XIIIème au XVIIème siècle.

Le village médiéval a été classé plus beau Village de France.

Le vieux pont du village, d'inspiration romane 

Au rez-de-chaussée de cette maison, on trouve une épicerie... mais qui fait également boulangerie, souvenirs, cartes postales, bazar, boissons fraîches, glaces, vins d'Aveyron et du Tarn et autres produits locaux...

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Nous qui voulions voir un marché du Sud-Ouest, sur les conseils de notre hôte, nous prenons la direction, un dimanche matin, de Saint-Antonin-Noble-Val, dans le département du Tarn-et-Garonne. Notre GPS nous ayant joué quelques tours, nous arrivons en fin de matinée.

De magnifiques champs de tournesols agrémentent notre parcours...

Et nous faisons, en route, un petit coucou à Cordes-sur-Ciel, que nous avions visité l'an dernier.

Compte tenu de la réputation du village et de son marché, trouver une place de parking n'est point chose facile et bien souvent, il faut se garer à plusieurs centaines de mètres du village !

De nombreux touristes descendent l'Aveyron en canoë. On peut en apercevoir au loin.

Tous les habitants et tous les touristes à la ronde ont fait comme nous et le marché affiche complet. Masque obligatoire évidemment !

Au hasard des rues, nous tombons sur une boutique d'une peintre dont les aquarelles nous plaisent bien.

Le fronton de l'église de St-Antonin.

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Pour visiter Toulouse, nous n'avons pas choisi le meilleur jour vu qu'on annonçait une température de plus de 42 degrés dans la ville rose. Et la météo ne s'est pas trompée.

Nous nous garons sous la place du Capitole.

 Panoramique de la place du Capitole

Sur celle-ci, ce jour-là, on tourne un épisode de la série "Meurtres à...Toulouse".

Une action du film, rejouée plusieurs fois...par l'acteur Lionel Astier.

Nous entrons dans le Capitole qui abrite l'hôtel de ville.

Avant de gravir le grand escalier, nous rencontrons les symboles de la ville et de la Région, la Violette et la Croix Occitane.

À l’étage, on traverse de magnifiques salles de réception, ornées des allégories de l’Amour de Paul Gervais et dix toiles géantes de Henri Martin. Dans la salle des Illustres, les peintures et les bustes retracent l’histoire de Toulouse et les personnalités qui ont marqué la ville.

Quelques-unes de ces œuvres...

La salle du Conseil Municipal et le salon des Mariages.

Nous enchaînons avec la visite de la basilique Saint-Sernin, chère à Claude Nougaro.

Puis, nous empruntons le petit train touristique pour effectuer un tour de ville.

Nous passons devant la fontaine de la Trinité...

Et la cathédrale Saint-Etienne...

Au hasard d'une rue, bien à l'ombre, le maître et son chien s'accordent une bonne sieste récupératrice !

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Du balcon de l'appartement de Ghis et Gil, nous avons une magnifique vue sur Sainte Cécile qui se dresse fièrement.

Sainte Cécile 

Par plaisir, nous revenons dans les rues médiévales et étroites le la préfecture du Tarn.

De par leur situation, certaines boutiques ont un certain cachet...

Vue arrière de la cathédrale.

L'arrière de la Cathédrale Sainte Cécile 

Nous nous rendons à la maison du vieil Alby où nous trouvons une exposition sur la vie de Toulouse-Lautrec et sur le pastel avec la projection d'une vidéo.

La Maison du Vieil Alby 
Henri de Toulouse-Lautrec et quelques-unes de ses oeuvres

Le pastel est une plante crucifère, de son nom latin « isatis tinctoria », apparentée à la famille des choux, radis, colza, etc… dont les feuilles donnent après extraction un bleu, le bleu pastel.

 Le Pont Vieux

Jean-François de Galaup de La Pérouse, est né à Albi le 23 août 1741. Il trouve sa vocation en devenant à l'âge de 15 ans garde marine à Brest, il sera officier de Marine en 1756.

A 22 ans, il s'engage dans le conflit contre l'Angleterre, lors la guerre de 7 ans, à propos du Canada (1757-1763). Il sert d'abord aux Antilles puis dans l'océan Indien où, ayant obtenu en 1773 son premier commandement à la mer, il sauve le comptoir de Mahé assiégé par un prince local. Puis il s'illustre dans la baie d'Hudson pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis (1778-1782).

Louis XVI lui confie une expédition autour du monde destinée à compléter les récentes découvertes de Cook. Les objectifs en étaient multiples, géographiques, scientifiques, économiques, mais aussi politiques avec l'établissement ultérieur de bases françaises au niveau de l'Alaska, des Philippines et de la presqu'île du Kamchatka.

 Le tour du Monde de Lapérouse

Deux navires, la Boussole et l’Astrolabe partent de Brest le 1er août 1785 pour un périple estimé à trois ans.

Les résultats de l'expédition furent connus à chaque escale. Le 6 novembre il parvient au Brésil, puis le 24 février 1786 au Chili, et ensuite à l'île de Pâques, puis Hawaï le 30 mai 1786. Entre-temps, une reconnaissance des côtes du Canada et de 1’île de Vancouver en juillet 1786 a été marquée par un incident de mer tragique et la perte de 22 marins dans la baie de Lituya. Le 28 mars 1787 commence l'exploration de la côte asiatique par Canton, Formose et le Japon.

Les dernières nouvelles parvenues, servant à orienter les recherches, furent confiées aux anglais à Botany Bay (Australie) au début de 1788. Il est cependant prouvé aujourd'hui que Lapérouse fut un des découvreurs de la côte orientale de Nouvelle Calédonie, avant de voguer vers son tragique destin à Vanikoro. Le 10 Mars 1788, à son départ d'Australie, commence le mystère La Pérouse qui durera quarante ans. Sans nouvelle de lui à la mi-1789, on commence à s'inquiéter à Versailles. L'expédition est déclarée officiellement perdue le 14 février 1791.

La Pérouse, par sa personnalité attachante et son indépendance d'esprit, reste au plan national l'un des grands explorateurs maritimes du XVIIIème, et un précurseur des relations entre la France et les pays du Pacifique Nord et Sud.

Un de mes amis, natif d'Aiguebelle, Denis Combet, est professeur de français à l'université de Winnipeg au Canada. Il s'est beaucoup intéressé à ce personnage, écrivant des livres sur les aventures de Lapérouse au Canada et notamment dans la baie d'Hudson. Il est venu à Albi il y a quelques années visiter le musée dédié et rencontrer des descendants de cet illustre navigateur.

 Le musée
La statue de Laperouse à Albi 
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Nous avons des difficultés à situer ces trois rivières que l'on croise dans cette région. C'est la raison pour laquelle, nous nous faisons un rappel qui sera profitable aussi à tous les lecteurs.

Le Tarn mesure 380 km, prend sa source au mont Lozère et se jette dans la Garonne près de Moissac (82). Il traverse la Lozère, l'Aveyron, le Tarn, la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne.

L'Aveyron mesure 290 km, prend sa source près de Séverac-le-château et se jette dans le Tarn, peu après Montauban. Elle traverse trois départements : l'Aveyron, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.

Le Lot mesure 485 km, prend sa source sur la montagne du Goulet en Lozère et se jette dans la Garonne à Aiguillon (47). Il traverse la Lozère, l'Aveyron, le Cantal, le Lot et le Lot-et-Garonne.