Ce carnet sera particulier car il ne contiendra que très peu d’articles : celui de notre road trip de Melbourne vers Perth ainsi que quelques péripéties à Perth. Allez, venez découvrir ces lignes.
Août 2023
6 jours
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Quitter Melbourne fut sûrement une des meilleures décisions que nous ayons pu prendre jusqu’ici. Avec le choix de quitter Cairns pour partir en road trip.


Au final, et en prenant de la hauteur, les grandes décisions que nous avons pris pendant notre aventure sont celles qui nous ont menées vers un road trip.

Coïncidence ? Nous ne croyons pas.

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Sur ce, le samedi 25 août à 6 heures du matin, nous prenons la route direction Perth. Au total, plus de 3 500 kilomètres séparent les deux villes. Et plus de 2 000 kilomètres dans le désert. Encore une épopée qui s’annonce riche.


Traverser le désert ne se fait pas en un claquement de doigts et surtout se prépare. Nous nous attendions à rouler des heures et des heures sans eau, ni station essence, nous devions donc prévoir et anticiper chaque arrêt. Avec l’expérience que nous avons acquis ces derniers mois, nous avons dressé notre itinéraire. Nous ferons donc 4 arrêts dans des roadhouse (une maison au milieu du désert avec de quoi dormir, manger et faire le plein d’essence) et campings. Les supérettes et supermarchés se faisant rares et étant très chers, nous opterons pour l’option pique-nique et repas sur le pouce. Pour ce qui est de l’essence : un plein par jour sera nécessaire et ce, avant de quitter chaque ville. Voilà, tout est réservé, les dépenses sont rentrées dans un tableau excel (Paul a perfectionné ses compétences en excel, c’est très impressionnant), l’itinéraire est exactement tracé - nous ferons une moyenne de 7 heures de route par jour - et la voiture est chargée. Maintenant, en route !


Adélaïde, Ceduna, Border Village et Norseman

Jusqu’à Adélaïde, la route est plutôt « normale ». Nous traversons des plus petites villes, des villages, nous sentons qu’il y a de la vie. Nous arrivons à Adélaïde le samedi en fin de journée. Cela nous laisse le temps de nous promener et de découvrir la ville qui, soit dit en passant, n’est vraiment pas très grande. Le tour est donc très vite fait. Toutefois, nous apprécions ce qui s’y dégage. Les rues sont grandes et espacées ce qui donne de l’air à la ville. Les immeubles qui datent du 19e siècle font l’âme d’Adélaïde. La population est plutôt calme, ce n’est pas aussi agité qu’à Melbourne. Nous apprécions d’autant plus que nous nous retrouvons au coeur d’une fête organisée par les populations immigrées d’Orient et d’Asie. Au menu : plats venus d’Iran, de Syrie, d’Inde et de Corée. Un vrai délice, une vraie évasion.


Après Adélaïde, la route change progressivement. Nous passons d’une dizaine de villages par demi-heure à un village par heure (par village nous entendons 200 habitants au maximum). Et plus nous avançons dans notre périple, plus la civilisation se fait rare. Les paysages deviennent petit à petit désertiques jusqu’au moment fatidique où nous sommes confrontés à la traversée de Nullarbor qui est une plaine située au sud-est de l'Australie-Occidentale et à l'est de l'Australie-Méridionale. C’est plat, presque sans arbre et aride. Le tout sur 200 000 kilomètres carrés. Vous voyez un peu ? Et nous oublions de vous préciser le plus important : sans réseau et en ligne droite.

Le tableau des prochains jours est dressé et nous nous enfonçons dans le coeur de l’Australie, là où l’Homme n’a rien bâti, où s’aventurer sans préparation est dangereux. Sur la route nous ne croisons pas grand monde. Nous dépassons quelques « road train », de grands camions longs de plusieurs mètres comme des trains. Nous croissons également quelques baroudeurs avec des campings-car ou des caravans. Nous sommes impressionnés car une longue et interminable ligne droite s’offre à nous. A l’horizon, aucune perspective hormis le bitume et les rares arbres. La température grimpe progressivement jusqu’à atteindre les 35 degrés, avec une clime en panne autant vous dire que l’ambiance est chaude dans l’habitacle de la voiture ! Sur les bords de route nous apercevons des carcasses de kangourous et des émus qui regardent les voitures passer tels les commères du village. Ce que nous sommes en train de vivre est unique, incroyable, quasi-indescriptible. Lorsque nous tentons d’expliquer ce que nous avons vécu et vu les mots nous manquent. Nous avons ressenti le mélange d’une grande sensation de sérénité face à cette immensité et ce vide et comme une angoisse, un malaise. Ne pas apercevoir de vie sur des kilomètres et des kilomètres fait peur. Pourvu que rien ne nous arrive.

Même nos arrêts sont atypiques. Les roadhouses sont restées dans leur jus des années 70-80. La nourriture servie est simple (burgers, hotdog, frites). Les gens ne sont que de passage, échangent deux trois mots au comptoir d’un bar. Nous prenons le temps de siroter une bonne bière sur la terrasse au bord d’une route, face au coucher de soleil, dans le désert. Magique. D’autres arrêts sont moins intéressants. Par exemple, nous posons nos sacs pour une nuit dans un mobil home dans une petite ville minière. Autrefois, l’activité y était forte. Aujourd’hui, il ne reste que quelques travailleurs, beaucoup de pauvres gens alcooliques et/ou drogués. La majorité des magasins a mis la clé sous la porte. C’est assez déroutant et nous nous sentons dévisagés, pas à l’aise. Vite que l’on reparte.

Notre road trip défilera comme ça, nous avalons les kilomètres. Paul en conducteur avisé et Salomé en copilote chargée de la programmation culturelle. Nous dansons sur de la disco, chantons sur du rap et nous égosillons la voix sur « Sara perché ti amo ». Nous frémissons sur les histoires criminelles d’Hondelatte Raconte et nous salivons sur l’émission culinaire de François Régis Gaudry « On va déguster ». Les jours filent et nous arrivons rapidement à Perth. Retour à la civilisation, retour à la maison.

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Ce road trip sera notre dernier road trip en Australie. C’était beau. C’était doux. C’était agréable. Nous ne le savons pas encore, mais c’était aussi la dernière grande sortie pour Joey, notre voiture. Ce voyage l’aura bien fatigué. Mais cette histoire sera pour un prochain article… En attendant, nous vous embrassons fort et vous souhaitons un beau week-end de septembre.

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Mercredi 30 août, 14 heures, au volant de Joey les Compères arrivent à Perth. « C’est si bon de rentrer à la maison ». En arrivant en ville, nous sommes submergés par cette douce sensation. Nous avons presque fait le tour de l’Australie, nous avons vadrouillé, nous avons rencontré de nombreuses personnes, nous avons découvert le pays. Maintenant, nous rentrons chez nous. Là où tout a commencé, là où nous avons nos repères.



Nous sommes soulagés, rassurés. A partir de maintenant, tout ce que nous allons vivre à Perth sera du bonus. Nous avons gagné notre PVT. Nous avons réalisé ce que nous voulions. Nous avons trouvé des réponses à nos questions. A partir de ce mercredi 30 août, nous devons profiter et laisser doucement couler les jours.


Nous retournons au Billabong, notre auberge de coeur où par pur hasard on nous attribue exactement la même chambre. Dans la foulée, nous reprenons la voiture à la rencontre de notre futur propriétaire. Nous avons trouvé une colocation, une semaine plus tard nous pourrons emménager. Chouette. Dès le lendemain matin, nous fonçons à la salle nous réinscrire. Le sport nous a beaucoup manqué, nous avons besoin de nous dépenser et de retrouver notre équilibre. Dans l’après-midi nous avons un entretien avec notre ancienne entreprise, Landscape Australia. Ils nous reprennent, augmentent notre salaire et nous font commencer le lundi suivant. Les choses vont vites. En 24 heures nous avons bouclé tout ce qu’il nous restait à boucler pour nos deux prochains mois à Perth.


Il ne nous faut que très peu de temps pour reprendre nos marques. Nous retrouvons Dan, notre ancien coloc devenu un super copain. Nous rencontrons également de nouvelles personnes dont William un franco-chinois avec qui nous avons de grandes discussions à l’auberge. Ah l’auberge… Nous avions légèrement oublié que toutes les personnes n’ont pas la même notion du respect de l’autre, notamment du sommeil. Les nuits sont entrecoupées par les cris des voisins, la musique et les claquements de portes. Génial lorsque nous devons nous lever à 5 heures du matin pour aller travailler. Vivement que nous déménagions.



En parlant de travail. Nous avons repris nos fonctions de landscapers avec l’expérience en plus. Paulo (notre nouveau supervisor) et Jenn nous attendent avec impatience. Nous avons déjà travaillé avec eux, ils sont géniaux et nous les adorons. Luke ne sera pas de la partie, apparemment le baobab qui a poussé dans sa main et son imposture au travail ont été démasqués ! Les habitudes au travail reviennent très vite, ainsi que la routine. Seul le rythme et l’intensité changent. Nous allons devoir travailler plus car l’entreprise a un audit dans deux mois avec le client (la ville de Rockingham) afin de savoir si le contrat sera gardé ou non. Nos corps sont bien rodés et nous n’avons pas de difficultés majeures à nous remettre à la tâche.

Le jeudi 7 septembre nous intégrons notre nouvelle colocation à Willeton, au sud de Perth et à 25 minutes de notre travail. Une aubaine. Aujourd’hui, nous vivons avec 8 personnes, nous sommes donc 10 dans la maison. Les colocs sont plus âgés, en majorité français avec deux chiliens et une israélienne, il n’y a que des couples. C’est très agréable car nous échangeons beaucoup le soir et chaque personne a une chouette singularité. Parmi ces couples, Juliette et Dimitri des lillois passionnés de musique, de podcasts, de festivals… Un réel coup de cœur. Nous nous estimons très chanceux d’avoir intégré cette grande maison. C’est propre (pour le plus grand bonheur de Salomé), calme le soir, chaque personne est respectueuse. Cela nous avait grandement manqué. Et cerise sur le gâteau , notre chambre est immense !


Le décor est posé, nous n’avons plus qu’à profiter et préparer doucement notre road trip en Asie.


Mais puisqu’en Australie rien ne peut couler de source sans qu’il n’y ait de pépin, notre tendre Joey nous a lâché. Au début nous avons pensé à une blague de sa part. Mais non, il a simplement décidé de rendre l’âme. C’est fou comme on peut s’attacher à une voiture. Ici, notre voiture c’est comme notre maison. Joey c’était notre bien à nous.


Alors que nous roulions sur le freeway après notre journée de travail, nous avons entendu un cliquetis dans le moteur. Plus nous avancions, plus ce cliquetis devenait régulier. Et puis au fur et à mesure nous ne pouvions plus accélérer. Enfin, nous commencions à sentir une odeur de cramé. Après nous être rabattus sur la bande d’arrêt d’urgence, nous appelons notre propriétaire qui s’y connaît en voiture. Il nous dit quoi faire mais nous sommes perdus. Nous ne savons pas comment ça se passe en Australie pour le remorquage, quel sera le prix, combien de temps allons-nous rester bloqués. Beaucoup de questions, d’inquiétudes et surtout beaucoup de fumée sous le capot. Nous raccrochons et appelons Paulo, qui ni une ni deux fait demi-tour et nous rejoint pour nous guider et nous aider. Merci Paulo. Nous arrivons finalement à nous faire remorquer jusqu’à la maison. Le verdict tombe : le moteur de Joey a lâché en même temps que les larmes de Salomé ont coulé. 4 000$ de réparations ou bien nous revendons la voiture en l’état en acceptant de perdre 5 000$. Les comptes sont vite faits, nous revendrons la voiture en l’état.


C’est la désillusion et surtout l’incompréhension. Comment ? Pourquoi ? Et qu’allons-nous faire ? Face à une Salomé en larmes et au bord de la crise d’angoisse, Paul est plus posé et positif. A chaque problème sa solution. Oui, nous allons être très embêtés. Comment aller au travail ? Paulo se propose de venir nous chercher. Comment aller à la salle ? Nous prendrons le bus et irons moins souvent (car quand même 45 minutes de transport). Comment faire les courses ? Juliette et Dimitri nous proposent de nous conduire. Et nos vadrouilles ? Nous verrons. En posant toutes ces choses nous réalisons qu’il y a des solutions et que les gens qui nous entourent sont généreux. Nous songeons à louer une voiture pour le temps qu’il nous reste, ou bien demander au travail un prêt. Nous verrons.


Finalement, le plus dur dans tout ça c’est de dire « au revoir » à Joey. Il nous a accompagné depuis Cairns. Nous avons vécu de si beaux moments avec lui. Il nous entendu rire, pleurer, chanter, nous disputer, râler sur les autres automobilistes, nous émerveiller des paysages. Il a subi nos vêtements plein de terre, trempés de sueur, les miettes de nos meat pie, le café renversé de Salomé. Il a écouté nos silences qui cachaient des rêveries. Il a sûrement deviné nos projets, nos ambitions. Il a vu Salomé s’assoupir. Il a facilité la conduite de Paul. C’est drôle, mais dire « au revoir » à Joey c’est comme dire « au revoir » à un fidèle compagnon.


C’est un nouveau challenge pour nous, un nouvel obstacle pour la fin de notre aventure en Australie. Tâchons de le prendre avec du recul et de continuer notre route. Au revoir Joey, merci pour tes loyaux services.


PS : Nous voudrions ajouter une petite note de bas de page… Il y a 10 jours, notre cher Paulo s’est blessé en taillant une haie. Rien de bien méchant, seulement 4 points de suture et une petite visite à l’hôpital. Globalement, expérience intéressante, 5 étoiles pour les services à l’hôpital, un peu moins pour la facture… Heureusement c’était au travail et donc pris en charge. Il ne manquait plus que ça ! Maintenant, le mauvais œil, tu rentres chez toi et tu nous laisses tranquille ! :D

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Au revoir notre belle Australie.


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Après plus de 10 mois passés à sillonner le territoire, à découvrir de nouveaux lieux, à échanger avec mille et une personnes, à charbonner sous le soleil cuisant du Western Australia ou du Queensland, à danser, chanter, rire, pleurer, râler et manger. Après plus de 10 mois à organiser, planifier, budgétiser, nous avons pris la direction de l’aéroport de Perth, terminal 1, vols internationaux.


C’est le coeur serré que nous avons fermé nos sacs à dos, que nous avons dit au revoir à nos collègues de travail et à nos chers colocataires.


Mais avant les adieux, rambobinons la cassette et laissez-nous vous défiler le film de nos dernières semaines en Australie car nous n’avons pas été très présents sur ce blog.

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Quelques semaines avant le départ

Après la vente de la voiture nous avons dû revoir notre budget et refaire nos calculs pour la fin du voyage et surtout pour l’Asie. Bien évidemment, vous vous doutez bien que c’est Paul qui s’est chargé avec brio de cette tâche ardue.

Alors, afin d’économiser le plus possible nous avons fait le choix (et avons eu l’opportunité) de travailler 6 jours sur 7 (du lundi au samedi). Ainsi, nos semaines étaient très chargées et rythmées par un réveil à 4h45 et un coucher à 19h30. De plus, avec l’arrivée de l’été en Australie, s’est accompagnée l’arrivée des fortes chaleurs et donc un travail beaucoup plus pénible.


En parlant de travail. Vous vous souvenez tous que nous avons repris nos positions de landscapers au sein de Landscape Australia. Et bien figurez-vous qu’après le départ de deux team leaders (Paulo & Jenn) nous avons été promus team leaders et avons eu la chance de nous voir octroyer un ute (une sorte de pick-up). Banco ! Plus de voiture à louer et plus d’essence à payer ! L’entreprise nous a accordé son entière confiance. Nous avions sous notre responsabilité une équipe de 4 à 5 travailleurs et étions chargés d’organiser le travail. Un vrai challenge que nous avons su relever haut la main malgré que lesdits travailleurs n’étaient vraiment pas les pingouins qui glissaient le plus loin. En récompense : un merveilleux pot de départ et des portes qui nous seront toujours ouvertes.

Côté personnel, nous avons continué notre petit sport même si nous avons bien réduit la cadence pour privilégier le repos. Mais durant ces dernières semaines nous avons surtout profité de nos colocs. Nous vous avions parlé de Juliette et Dimitri, les lillois. Quelques temps après notre arrivée un nouveau couple a débarqué, Romane et Mehdi, des bordelais. Tout de suite nous avons tous les six accrochés les uns avec les autres. Ces dernières semaines ont été pour nous d’incroyables semaines enrichies par d’incroyables fous rires, des moments de partage autour d’un bon repas et des échanges encore et encore. Nous partons avec un pincement au coeur de les laisser car nous savons que nous avons rencontré de très belles personnes. En arrivant en Australie nous nous étions demandés si nous allions rencontrer un couple qui nous ressemble, avec les mêmes points de vue, le même état d’esprit. Nous avons été plus que chanceux car nous en avons rencontré deux pour le prix d’un !


Un seul point noir à l’histoire. Lors de l’état des lieux de sortie, notre propriétaire (qui jouait sur les nerfs de tout le monde depuis quelques temps) nous a fait une crasse qu’on ne lui pardonnera jamais. Le ton est monté, les esprits se sont échauffés et nous sommes partis en très (très) mauvais termes. Cette histoire nous un peu traumatisée car nous n’avions jamais été confrontés à une telle situation avec autant de violence verbale, de mépris et, on peut le dire, de cruauté. Comme quoi, même à 35 ans certaines personnes manquent cruellement de maturité et d’humanité.


Un retour d’expérience en dentelle

« Et alors, comment résumeriez-vous cette aventure australienne ? ». C’est une question à laquelle nous nous attendons. Sûrement que beaucoup d’entre vous allez nous la poser.


Pour être tout à fait francs, il nous est difficile de résumer l’aventure de façon concise tellement nous avons vécu de choses en un an. Il vous sera difficile d’imaginer toutes les émotions par lesquelles nous sommes passés, toutes les remises en questions que nous avons eu, tous les choix que nous avons du faire, toutes les choses que nous avons vu. Ce que nous avons vécu est profondément unique et c’était assurément le meilleur choix de notre vie à l’heure actuelle.


Que cela soit pour Paul ou Salomé, durant cette année nous aurons gagné en maturité et en confiance. Cette expérience australienne nous aura fait grandir, nous aura poussé dans nos retranchements et nous aura fait sortir de notre zone de confort. Nous sommes également convaincus que cela nous aura rapproché. Partir ensemble nous aura aidé à comprendre les envies de l’un et de l’autre, à découvrir encore plus la personne que l’on aime. Aujourd’hui, nous sommes plus que des compères d’un voyage à l’autre bout du monde, nous sommes les compères d’un voyage de vie. Et si tout cela était à refaire, nous referions exactement pareil. Car c’est ça, c’est l’Australie.

Au moment où nous écrivons cet article nous sommes toujours à l’aéroport, nous tournons la tête et pour la dernière fois nous regardons le coucher de soleil australien. Pour la dernière fois nous entendons l’accent australien auquel nous sommes désormais des experts en décryptage. Nous remercions ce pays qui nous a tant apporté. Ce soir, nous disons au revoir à notre deuxième maison.

Maintenant, place au reste de l’aventure : l’Asie.