Ce matin, grasse mat...réveil à 8 heures. Nous prenons le temps de prendre un bon café, de faire un brin de toilette dans le ruisseau (ça caille !) et de plier bagage, et c'est parti pour une longue marche.
Notre camp de base au petit matin nous nous éloignons du col des aiguilles en longeant le ruisseau Dans la précipitation, nous n'avons pas prévu notre repas pour le midi. Par chance, nous ne sommes pas bien loin d'un village, juste un petit détour pensons-nous 😀....
Un troupeau croisé sur le chemin Nous rejoignons donc le col du Festre et arrivons en fin de matinée au hameau. Un petit troquet nous tend les bras avec sa petite terrasse ensoleillée, que demander de plus ?
pause midi Après un bon moment passé au soleil, nous partons pour une longue après-midi de marche. Nous traversons toute la plaine et à cette heure là de la journée, le soleil tape fort. Cette partie de la marche n'est pas des plus agréables, pas de relief, un soleil qui cogne et des sacs qui pèsent un bon poids pour chacun d'entre nous.
Arrivés au bout de la plaine, nous commençons enfin notre ascension du col de Charnier, les nuages sont de plus en plus présents mais nous ne sommes pas plus inquiets que ça...
au départ du vallon Charnier vers le Col de Charnier Ascension vers le Col de Charnier, le ciel est de plus en plus menaçant... A mi-chemin, nous décidons de faire une courte pause 4 heures, nous ne sommes pas bien loin du Col mais nous savons que si nous attendons de l'atteindre pour nous poser, nous nous prendrons la pluie. Alors, autant prendre quelques forces avant la tempête ! Le ciel offre un spectacle magnifique, l'on ne s'attardera pas trop quand même car nous avons encore pas mal de marche.
Peu avant le Col de Charnier En atteignant le Col, la pluie commence à tomber, nous ne pourrons donc profiter du paysage qui s'offre à nous et nous entamons notre descente vers le col de la Croix.
Au Col de Charnier, il pleut... Descente vers le col de la Croix Plus de photo pour la suite de notre périple... Arrivés sur le vaste plateau herbeux que l'on aperçoit sur la dernière photo, nous nous sommes pris un orage dantesque...pas fiers du tout surtout lorsqu'on a deux enfants avec soi. On a dû piquer un sprint en lisière de forêt, pas d'autre choix possible vu ce qui s'abattait sur nous. Toute la descente s'est faite sous des sauts d'eau et il était plus de 19 heures ! Arrivés aux premières habitations, nous nous sommes réfugiés dans une grange en travaux tandis qu'Arnaud a continué sous la pluie et les éclairs pour aller chercher la voiture. Nous l'attendrons près de 3/4 d'heure !
Encore de beaux souvenirs plein la tête ! A quand le prochain bivouac ??