A la demande générale (ou presque), le blog reprend du service pour un ultime billet! Le sujet nous a été réclamé à cor et à cri: quoi de mieux pour conclure ces scribouillages que de vous raconter le quotidien de la vie en roadtrip, jamais bien loin de notre fidèle Moby, notre van-maison-salon-chambre-cuisine-salle de bain-terrasse!
Plusieurs d'entre vous nous ont demandé s'il n'était pas trop compliqué de vivre l'un sur l'autre dans un si petit espace. Nous connaissons en effet des couples qui n'ont pas survécu à cette proximité/promiscuité. Pour notre part, nous n'avons eu aucun problème à partager ces quelques mois en van et en extérieur. Nous avions un très bon équilibre repos/action, une répartition 50/50 des tâches (ménage, conduite, cuisine, vaisselle...) et surtout des goûts communs pour les découvertes!
Por petición general (o casi), ¡el blog reanuda el servicio para un último post! El tema ha sido reclamado por activa y por pasiva: qué mejor manera de concluir estos garabatos en versión escrita que contándoos la vida cotidiana en "roadtrip", nunca lejos de nuestro fiel Moby, nuestra furgoneta-casa-salón-habitación-cocina- baño-terraza!
Muchos de vosotros nos habéis preguntado si no era demasiado complicado vivir en un espacio tan pequeño sin pisarse el uno al otro. De hecho, conocemos parejas que no han sobrevivido a esta proximidad/promiscuidad. Por nuestra parte, no hemos tenido problemas para compartir estos pocos meses dentro de la furgoneta y fuera de ella. Hemos tenido un muy buen equilibrio de descanso/acción, una distribución de las tareas 50/50 (limpiar, conducir, cocinar, lavar los platos...) y sobretodo ¡gustos comunes para los descubrimientos!
Tout d'abord, et malgré l’excitation du voyage, les quelques jours que nous avons passé en auberge de jeunesse nous ont parus pour le moins compliqués. Le décalage horaire n'a sans doute pas aidé, mais nous étions surtout trop chargés pour un roadtrip en mode sac à dos, et impatients de prendre le large. Nous délaissions donc dès que possible les auberges sales, surpeuplées et peu sécurisées d'Auckland pour profiter de la ville. Acheter un van a représenté une libération à plusieurs niveaux :
- nous avions enfin toute nos affaires avec nous, là où nous ne prenions précédemment que l'essentiel + le précieux, qui fatigue bien vite les épaules. Il est d'ailleurs très pratique d'avoir toute sa maison avec soit en Nouvelle-Zélande, cela permet par exemple de changer de vêtements trois fois par jour pour suivre les changement de météo!
- nous nous sentions beaucoup plus en sécurité, sans doute par le simple fait d'avoir un endroit qui ferme à clé.
- nous étions liiiiiiiiiiibres!
Pour que vous compreniez bien ce sentiment de liberté, nous allons essayer de vous dépeindre une journée typique de notre vie en van, très semblable à celle de nombreux voyageurs avec qui nous avons partagé l'expérience.
En primer lugar, y a pesar de la euforia del viaje, los pocos días que pasamos en un albergue juvenil nos parecieron algo difíciles. El Jetlag probablemente no haya ayudado, pero sobretodo estábamos demasiado cargados para un viaje en mochila y ansiosos por levar anclas. Salíamos lo más pronto posible de los sucios, abarrotados e inseguros albergues de Auckland para disfrutar de la ciudad. Comprar una furgoneta representó una liberación en varios niveles:
- Por fin teníamos todas nuestras cosas siempre con nosotros, no como anteriormente que solo cogíamos lo esencial + las cosas de valor y los hombros se resentían muy rápidamente. También es muy práctico tener su casa consigo todo el tiempo cuando se vive en Nueva Zelanda, por ejemplo, ¡para poder cambiarse de ropa tres veces al día a medida que el clima va cambiando!
- nos sentíamos mucho más seguros, probablemente por el simple hecho de tener un lugar que se puede cerrar con llave.
- ¡éramos liiiiiiiiiiibres!
Para que entendais bien este sentimiento de libertad, vamos a intentar describir un día típico de nuestra vida en Moby, muy similar a la de muchos viajeros con quienes compartimos la experiencia.
Bien sûr, les journées ne se ressemblent pas, et c'est une des beautés du voyage. Cependant un trait assez commun à nos quotidiens est qu'une journée de voyage commence en réalité la veille par la question: "qu'est ce qu'on fait demain?". Luxe ultime qui nous manque déjà beaucoup: demain se décide la veille au soir, avec une définition vague d'après-demain et des jours suivants.
Demain devient bien vite aujourd'hui, et le luxe continue, car nous démarrons généralement les journées par un réveil naturel, parfois dû au chants des oiseaux ou des bruits moins agréables (trafic, klaxons... Et oui, nous ne dormons pas toujours au milieu de la forêt), mais surtout quasi systématiquement suite à une nuit de sommeil correspondant à nos besoins. En pratique, ce réveil a bien souvent lieu entre 8 et 9h.
Nous reviendrons sur les menus un peu plus loin dans ce post (oui Antoine, c'est pour toi qu'on dit ça :P), mais le petit déjeuner est une étape majeure de la routine de réveil. Nous prenons le temps de cuisiner, et de tranquillement nous réveiller avant de plier le lit pour transformer la chambre en salon. Suivent les tâches ménagères, qui peuvent attendre un peu selon notre accès immédiat à une source d'eau: la vaisselle, un coup de balai, mais aussi d'autres tâches plus spécifiques à l'entretien d'un van, comme remplir le bidon d'eau propre et vider celui d'eau grise. Chercher une source d'eau potable et un "dump point" font donc bien souvent office d'étape obligatoire !
Pour être certifié autonome, notre van doit contenir des toilettes, accessibles quand le lit est déplié. En réponse à l'exigence, nous avons rangé les nôtres... sur le toit. Ne vous en faites pas, on se débrouille!
Por supuesto, no todos los días son iguales, y es una de las bellezas del viaje. Sin embargo, una característica común en nuestra rutina es que "un día de viaje" realmente comienza el día anterior con la pregunta: "¿qué hacemos mañana?" Un lujo que ya echamos mucho de menos: el mañana se decide la noche anterior, con una vaga definición del pasado mañana y de los días siguientes.
Mañana se convierte muy rápido en hoy, y el lujo continúa, porque normalmente empezamos el día con un despertar natural, a veces debido a los cantos de los pájaros o ruidos menos agradables (tráfico, cláxones... Y sí, no siempre dormimos en medio del bosque), pero sobretodo, casi sistemáticamente, después de una noche de sueño correspondiente a nuestras necesidades. En la práctica, este despertar ocurre entre las 8 y las 9 a.m.
Volveremos a los menús un poco más adelante en esta publicación (sí, Antoine, es por ti que decimos eso :P), pero el desayuno es un paso importante en nuestra rutina. Nos tomamos el tiempo de cocinar, y de despertarnos tranquilamente antes de doblar la cama para convertir la habitación en una sala de estar. Seguido de las tareas domésticas, que pueden esperar un poco según nuestro acceso inmediato a una toma de agua: lavar los platos, barrer, pero también otras tareas más específicas para el mantenimiento de una furgoneta, como rellenar el bidón de agua limpia y vaciar el de agua sucia. ¡Buscar una toma de agua potable y un "punto de descarga" son, a menudo, una etapa obligatoria!
Para certificarse de forma autónoma, nuestra furgoneta debe contener un inodoro, accesible cuando la cama está desplegada. En respuesta a este requerimiento, colocamos el nuestro... en el techo. ¡No os preocupéis, nos hemos apañado muy bien!
Ces premiers pas dans la journée sont généralement suivis du reste des indispensables:
- arroser nos plantes d'appartement : basilic, menthe, persil et ciboulette, qui poussent derrière le pare-brise, et notre plante déco mystère, sobrement baptisée coco, car nous avons transformé une noix de coco en pot garni d'une plante rampante qui ne craint pas la chaleur.
- les courses : comme c'est pratique de pouvoir pousser le caddie jusqu'à la maison! En revanche, nous n'avons pas de frigo, juste une boîte isotherme, et devons donc acheter des produits frais régulièrement, et complètement oublier le surgelé.
- le plein d'essence, souvent précédé de la grande aventure "où est la station essence la moins chère", parfois tout simplement de "mais où est la station essence !!".
- quelques bricolages: une vis par ci, une déco par là. Nous prenons bien soin de notre petit espace. Pour nos premiers aménagements, nous achetions notre matériel en supermarchés ou magasins de seconde main (qui pullulent dans le pays), mais avons bien vite réalisé que la récup' et le troc fonctionnent extrêmement bien entre backpackers.
- la lessive, souvent synonyme d'attente devant un hublot de lavomatic, parfois d'un coup de savon à la source la plus proche et un fil à linge tendu entre deux arbres... ou deux vans!
- la douche! Nous la rangeons dans les indispensables par principe, mais en réalité, c´est plutôt une option... Douches froides, douches payantes, douches de plages, douches solaires, nous avons tout essayé! Pour notre dernier mois de route, nous avions construit une douche solaire fixe sur le toit de Moby, en ajoutant un robinet et une pompe à vélo sur un tube de gouttière et le recouvrant de scotch noir. 18 litres d´eau chauffés au soleil Néo-Zélandais pour 3 minutes 30 de bonheur un jour sur deux... on vous le conseille!
Toutes ces expériences simples et pourtant si particulières nous donnent quotidiennement un sentiment de nouveau départ: les niveaux sont fait, les placards remplis... en route pour la prochaine étape!
Estos primeros pasos del día generalmente son seguidos por el resto de indispensables:
- regar las plantas de interior: albahaca, menta, perejil y cebollino que crecen detrás del parabrisas, y nuestra planta de decoración misterio, a la que llamamos Coco, ya que transformamos la mitad de un coco en una maceta y la rellenamos con una planta rastrera sin miedo al calor.
- compras: ¡qué práctico es empujar el carrito de compras hasta casa! Sin embargo, no tenemos una nevera de verdad, solo una "nevera" isotérmica, así que tenemos que comprar productos frescos con regularidad y olvidarnos por completo de los congelados.
- depósito de gasolina lleno, en general precedido a la gran aventura "¿dónde está la gasolinera más barata?", a veces simplemente "pero, ¡¿dónde está la gasolinera?!".
- un poco de bricolaje: un tornillo por aquí, un poco de decoración por allá. Cuidamos bien de nuestro pequeño espacio para hacerlo "nuestro hogar". Para los primeros arreglos, comprábamos el material en los supermercados o tiendas de segunda mano (que pululan por el país), pero pronto nos dimos cuenta de que el reciclaje y el trueque funciona muy bien entre los backpackers (mochileros).
- lavar la ropa, la mayoría de veces significa esperar enfrente de la lavandería, y si no, un poco de jabón en la fuente más cercana y un tendedero de ropa colgado entre dos árboles... ¡o dos furgonetas!
- ¡ducha! La clasificamos en indispensables por principios, pero en realidad es más bien una opción... Duchas frías, duchas pagando, duchas de playa, duchas solares, ¡lo hemos probado todo! Durante nuestro último mes de ruta, construimos una ducha solar fija en el techo de Moby, añadiendo un grifo y un hinchador de bicicleta a una tubería y cubriéndola con cinta adhesiva de color negro. 18 litros de agua calentados al sol Neo-Zelandés corresponden a 3'30" de felicidad cada dos días... ¡lo recomendamos!
Todas estas simples experiencias y sin embargo tan especiales, nos dan cada día la sensación de un nuevo comienzo: el tanque está lleno, la despensa está llena... ¡de camino a la siguiente etapa!
Avant de continuer de dérouler notre journée, un rapide point sur les outils de voyage, versions modernes de la carte routière, tous rangés dans nos smartphones:
- Points d'intérêt, points d'eau, toilettes et douches publiques, stations essences, campings gratuits et payants: l'application Campermate nous donne tout! En téléchargeant la carte du pays pour avoir cette mine d'information accessible hors-ligne, nous sommes libres de nos mouvement sans crainte de rater les essentiels.
- GPS: Maps.Me est un GPS hors-ligne qui contient aussi les chemins de randonnée. Pour se perde en se retrouvant!
- Essence: nous utilisons un combo entre l'appli Campermate pour savoir où sont les stations essence et l'appli Gaspy pour connaitre les tarifs.
Forts de cet équipement et bien calés au volant de notre fidèle destrier, nous prenons la route dans la matinée pour nous rendre aux points d'intérêt identifiés la veille. Ce n'est pas le moment de vous en parler, nos autres posts sur ce blog en font déjà bien le tour, sachez cependant qu'une journée de balade correspond à la découverte d'un à cinq lieu(x), ce qui revient parfois à allonger le pas, sans pour autant courir!
Nous profitons ainsi quasiment chaque jour de paysages différents, au plus proche de la nature : levers et couchers de soleil, ciels étoilés, pluie et chasse aux sandflies sont un quotidien qui ne lasse pas (sauf la pluie: après 3 jours enfermés dans un van humide, on témoigne une certaine lassitude)!
En moyenne, nous roulons 110 kilomètres par jour, et pouvons avaler jusqu'à 500 bornes dans la même journée. Un rythme loin d'être effréné! Nous nous arrêtons dès que l'envie nous en prend, pour nous préparer un repas sur le pouce (promis Antoine, ça arrive!), pour faire un tour sur notre Kayak des années 70 (courtoisie d'un Kiwi très accueillant), lancer une ligne depuis la plage ou tout simplement pour profiter du calme alentour.
Nous rallions notre camping du soir à des heures variables, et y passons parfois des journées entières à lire, écrire des posts de blog (pas si facile sans bureau), faire un peu de sport, bricoler, regarder des séries et surtout nous sociabiliser :). C'est en effet sur ces freecamps, au format parking, port, champs ou bord de routes perdues que nous rencontrons très souvent des compagnons de route. Nous ne sommes pas les seuls à sillonner ce superbe pays, et les occasions de rencontres (et de créativité, cf les photos) sont multiples. En termes de dépaysement et de pratique de l'anglais, on repassera, car ce sont souvent des français et des allemands, parfois des anglais, rarement des hispanophones ou des locaux qui forment nos petits groupes d'amis, prêt à partager un bon plan, un verre, un repas ou même quelques jours de voyage!
Antes de continuar a narrar cómo avanza nuestro día, un resumen rápido de las herramientas de viaje (las versiones modernas del mapa de carreteras) todo almacenado en nuestros teléfonos:
- Puntos de interés, puntos de agua, baños y duchas públicas, estaciones de servicio, campings gratuitos y de pago: ¡la aplicación Campermate nos lo ha ofrecido todo! Al descargar el mapa del país para acceder a esta mina de información sin necesidad de internet, somos libres de movimiento sin temor a perdernos lo esencial.
- GPS: Maps.Me es un GPS fuera de línea que también contiene rutas de senderismo. ¡Para perderse y encontrarse de nuevo!
- Gasolina: hemos utilizado un combo entre la aplicación Campermate para saber dónde están las estaciones de servicio y la aplicación Gaspy para conocer las tarifas.
Bien equipados y al volante de nuestro fiel corcel, emprendemos el camino cada mañana para llegar a los puntos de interés identificados el día anterior. Este no es el momento para hablaros sobre eso, nuestras otras publicaciones en este blog ya han hecho ese papel, sin embargo, deciros que un día de caminata corresponde al descubrimiento de entre uno y cinco lugar(es), que a veces nos hace aligerar el ritmo, ¡pero sin correr!
Así podemos disfrutar casi todos los días de paisajes diferentes y cercanos a la naturaleza: amaneceres y puestas de sol, cielos estrellados, lluvia y caza a los "sandflies" forma parte de nuestro día a día y del que no nos cansamos (excepto la lluvia: después de 3 días encerrados en una furgoneta húmeda, ¡os aseguramos que es un poco agotador!)
De media, conducimos 110 kilómetros al día y podemos llegar a devorar hasta 500 kms en el mismo día. ¡Un ritmo lejos de ser desenfrenado! Nos detenemos tan pronto como queremos, para preparar la comida (prometido Antoine, ¡ya llega!), para navegar en nuestro Kayak de los 70 (cortesía de un Kiwi muy acogedor), para lanzar una línea de pesca desde la playa o simplemente para disfrutar de la paz de alrededor.
Llegamos sin hora fija a un camping para pasar la noche, y algunas veces pasamos días enteros leyendo, escribiendo publicaciones en el blog (no es tan fácil sin una mesa de oficina), haciendo deporte o un poco de bricolaje, viendo series y sobretodo socializándonos :). De hecho, es en estos freecamps (campings libres), con formato de parking, puerto, esplanadas, campos o bordes de caminos perdidos donde nos encontramos con frecuencia a nuevos compañeros de viaje. No somos los únicos en recorrer este hermoso país, y las ocasiones para reunirse (y dar rienda suelta a la creatividad haciendo fotos) son múltiples. En términos de expatriación y práctica de inglés... tendrá que ser en otra ocasión, porque a menudo son franceses y alemanes, a veces ingleses, rara vez hispanohablantes o locales que forman nuestro pequeño grupo de amigos, listos para compartir un buen plan, una copa, una comida ¡o incluso unos días de viaje!
Last but not least, la conclusion tant attendue: la bouffe! Nous avons rencontrés tous types de cuisiniers sur la route: des mangeurs de nouilles invétérés aux cuistos (quasi) étoilés. Nous nous situons à mi-chemin et nous inspirons de toutes les bonnes idées observées dans l'assiette des voisins.
Sans frigo, four ni micro-onde, il faut improviser, mais nous nous estimons assez bien équipés. Nous avons en effet une cuisine extérieure avec un feu double et bonbonne de gaz (mieux que ce que nous avons à Sydney...), une batterie de casseroles et poêles (pour ne pas faire trop souvent la vaisselle), et un petit réchaud portable que nous utilisons à l'intérieur en cas d'intempéries.
Nous complétons les courses au supermarché par des approvisionnement en fruits, légumes et œufs sur les stands de producteurs en bord de route ainsi que, quand la chance nous sourie, le fruit de notre pêche. Nous utilisons de plus sans modération nos plantes aromatiques pour agrémenter nos plats, ce qui nous donne le sentiment de manger les ingrédients du jardin! Nos menus sont donc assez variés, plutôt sains, et se composent a peu près comme suit:
- Petit-déjeuner: du porridge parfumé au miel et à la cannelle, mélangé à des fruit et des amandes. Les jours où nous avons faim de protéine animale, un œuf camouflé peut remplacer les céréales (merci Jojo pour le tuyau).
- Déjeuner: selon le temps que nous souhaitons prendre pour cuisiner et la météo, nous mangeons des salades de crudités, des wraps garnis de tout et n'importe quoi (jambon, crudités, haricots rouges, riz, poulet...) ou un plat chaud composé de légumes et de viande (agneau, porc, bœuf, volaille, tout est bon :)), ou encore, pour un maximum de saveur au budget minimum, des noodles pimentées assaisonnées d'un œuf et de champignons.
- Dîner: sensiblement similaire au déjeuner, bien que nous évitions de manger trop de féculents (à l'exception notable des superbes Tortillas de Patatas de Sandra). La pêche du jour, que ce soit des moules ou du poisson, vient agréablement diversifier nos apports. Ce repas est aussi régulièrement partagé, et peut se transformer en plâtrée de pâtes pour colonie de vacances, ou en délicieux burgers vegan avec pain maison cuit à la poêle (Eddy, Montana, il nous faut absolument la recette, c'était magique!).
Arrive ainsi après le dîner et/ou la soirée en bonne compagnie l'heure de déplier le lit et de préparer notre petit cocon. Nous utilisons des lampes frontales et des bougies pour s'éclairer à l'extérieur, et installons le couchage à la lumière des quelques LEDs installées dans Moby (portes fermées pour ne pas laisser rentrer les moustiques et les sandflies!). Bien installés dans notre palace sur roues, nous nous endormons bercés par le bruit des vagues, des hérissons qui se baladent dans nos casseroles (véridique!), des voisins qui font la fête ou par un silence assourdissant, mais pas sans avoir répondu à la question: "qu'est-ce-qu'on fait demain"?!
Por último, pero no menos importante, la tan esperada conclusión: ¡la comida! Hemos conocido todo tipo de cocineros en nuestra ruta: desde comedores de noodles empedernidos (fideos chinos preparados en 5 minutos y a un bajo coste) a cocineros (casi) estrellados. Nosotros nos situamos a medio camino y nos inspiramos de todas las buenas ideas observadas en los platos vecinos.
Sin nevera, horno o microondas, tenemos que improvisar, aún así, nos sentimos bien equipados. De hecho, tenemos un hornillo exterior con un doble fuego y una bombona de gas (mejor que lo que tenemos en Sydney...), unas cuantas ollas y sartenes (para no tener que lavar los platos con demasiada frecuencia), y un pequeño camping gas portátil que usamos en el interior cuando hace mal tiempo.
Completamos las compras del supermercado con provisiones de frutas, verduras y huevos de los puestos que encontramos al borde de carretera y, cuando la suerte está de nuestro lado, nuestra propia pesca. Además utilizamos sin moderación nuestras plantas aromáticas para darle mejor gusto a nuestros platos, ¡lo que nos da la sensación de comer ingredientes del jardín! Nuestros menús son, por lo tanto, bastante variados y saludables, consisten aproximadamente en lo siguiente:
- Desayuno: porridge (una mezcla hecha con avena y leche) aromatizado con miel y canela, mezclado con fruta y almendras. Y en los días en que tenemos hambre de proteína animal, un huevo camuflado puede reemplazar los cereales (gracias Jojo por la idea).
- Comida: según el tiempo que deseemos invertir para cocinar y el clima, comemos ensaladas con verduras crudas, wraps/fajitas rellenos de cualquier cosa (jamón, verduras, frijoles rojas, arroz, pollo...) o una plato caliente compuesto de verduras y carne (cordero, cerdo, ternera, pollo, todo es bueno :)), o, para un máximo sabor en el presupuesto mínimo, noodles especiados y sazonados con un huevo y champiñones.
- Cena: similar a la comida, aunque intentamos evitar los carbohidratos (con la notable excepción de las super tortillas de patata de Sandra ~ "¡Gracias Colin!"). La pesca del día, ya sean mejillones o pescado, nos aportan agradablemente un poco de diversidad. La cena es compartida regularmente con nuestros compañeros de viaje, y se puede convertir en una gran olla de pasta tipo campamento de verano, o deliciosas hamburguesas vegetarianas con pan casero horneado en la sartén (Eddy, Montana, necesitamos absolutamente esa receta, ¡fue mágico!) .
Llega así, después de la cena y/o de la noche en buena compañía, el momento para desplegar la cama y preparar nuestro pequeño nidito. Utilizamos linternas frontales y velas para iluminar afuera, e instalamos la cama a la luz de algunos LED instalados en Moby (puertas cerradas para no dejar entrar mosquitos y sandflies). Bien instalados en nuestro palacio sobre ruedas, nos dormimos con el sonido de las olas, erizos que deambulan en nuestras ollas (¡verídico!), vecinos que están de fiesta o por un silencio ensordecedor, pero no sin haber respondido a la pregunta: "¿qué hacemos mañana?"