Carnet de voyage

Le tour d'Islande

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Découverte de l'Islande en van
Juillet 2021
17 jours
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La Covid-19 diminue progressivement depuis quelques semaines et les pays d'Europe ouvrent plus largement leurs frontières ; on tente donc l'aventure pour un tour de l'Islande en camper-van. Notre première tentative de l'an dernier (juin 2020) avait été stoppée par la vague du fameux virus SARS-CoV-2.

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Premiers pas à Reykjavik et petite balade dans le centre-ville. Petits bâtiments, beaucoup de verdure, peu de circulation et une architecture typique des pays du nord de l'Europe.

Visite incontournable à l'église Hallgrimskirja.
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Aujourd'hui, on passe aux choses sérieuses : le volcan Fagradalsfjall est entré en activité en mars dernier et une longue coulée de lave s'étend sur plusieurs kilomètres.

Bien que solidifiée aujourd'hui, la lave laisse échapper des fumerolles odorantes (et toxiques) et on sent encore la chaleur en posant la main sur cette masse noire.

Après plusieures heures de randonnée le long de la coulée c'est un moment de relaxation aux bains Lagon Bleu (les plus connus d'Islande) : c'est chaud (38°) et saturé de silice, de calcaire et de soufre... Humm ! c'est bon pour la peau.

Le Lagon Bleu
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L'Islande c'est le pays des volcans, de l'eau et de la glace.

Aujourd'hui, commençons par une belle chute : celle de Gullfoss.

L'eau est aussi stockée profondément sous la terre et dans cette région volcanique, elle ressort parfois de façon spectaculaire, comme à Geysir... c'est le grand geyser (... ça ne s'invente pas).

C'est aussi dans cette région du monde que se séparent deux plaques tectoniques : la plaque européenne et la plaque américaine.

Cette faille est aussi le lieu fondateur de la nation islandaise à Thingvellir.

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Commençons la journée par un peu de culture : LAVA Center, une exposition sur le volcanisme islandais (une sorte de mini-Vulcania).

Sur la route qui longe la côte Sud d'Ouest en Est, des chutes d'eau

... et aussi un sympathique petit musée sur la vie d'autrefois

Voici les plages de sable noir de Vik

Vik est considérée comme le coin le plus humide d'Islande...

Un peu plus loin, des kilomètres et des kilomètres, d'une lande déserte couverte de lupins.

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Partis de bon matin de Kirkjubaerjarklautur (oui, il faut prendre son élan...) par un petit crachin vivifiant, sans oublier une dernière photo de la cascade près du camping, la route nous conduit vers des paysages surprenants.

Avant d'atteindre la region de Skaftafell, on traverse un immense territoire plat et stérile : le sandur, un dépôt de limon, de cendres et de sable, entrainés par l'eau de fonte des glaciers du Vatnajokull, le grand massif volcanique islandais.

Puis on arrive aux pieds des glaciers

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De Hofn à Seydisfjordur, les fjords que nous parcourons offrent des couleurs changeantes pour notre plus grand plaisir.

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Quittant les fjords de l'Est, de Seydisfjordur vers le Nord, nous retenons de très beaux paysages entre mer et sommets enneigés.

L'eau qui descend des glaciers forme des fleuves marron et bouillonnant et lorsqu'ils arrivent sur une faille du relief volcanique, cela donne des cascades impressionnantes, comme celle de Dettifoss.

Eau et feu : c'est encore une fois ces deux éléments qui se retrouvent à Myvatn.

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Myvatn, c'est d'abord un joli lac calme et verdoyant dans une zone ou le volcanisme est partout : les volcans dans le lac, autour du lac, l'eau brûlante et odorante (soufre) qui jaillit des entrailles de le Terre, et les hommes qui captent cette énergie pour assurer leur indépendance énergétique.

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Nous sommes à Husavik, au nord de l'Islande, par 66° de latitude Nord, c'est à dire à quelques kilomètres de cercle polaire, la latitude où le soleil ne se couche jamais durant quelques jours d'été. Notre objectif ? aller à la rencontre des baleines.

En 3h de balade en mer, nous avons d'abord rencontré des macareux, la mascote des Islandais, des dauphins joueurs qui font des pirouettes puis enfin des baleines : on scrute l'horizon, puis on aperçoit le souffle du mammifère marin qui expire l'air qu'il a stocké durant sa nage sous d'eau, puis son dos apparaît, comme une bosse glissante et enfin la magnifique danse de la nageoire caudale qui vous fait comme un signe lorsque l'animal replonge dans les profondeurs... magique !

Pour terminer la journée, vous prendrez bien encore une belle cascade ? Voici Godafoss.

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Aujourd'hui, une longue étape de 350 km pour parcourir les fjords du Nord-Ouest.

Cela mérite qu'on parle un peu de la route justement.

Tout d'abord, elles nous conduisent à travers des espaces austères, avec peu de végétation, mais aux couleurs changeantes selon la lumière du ciel, la déclivité du terrain, parfois le long des côtes, d'autres fois aux sommets des montagnes.

Nous y sommes souvent seuls, ou presque.

La route principale qui fait le tour de l'Islande, la route n°1, est en très bon état et on y roule à 90 km/h la plupart du temps (c'est la vitesse maximum autorisée).

Mais on y croise beaucoup de moutons, qui semble-t-il, vivent librement dans ces immenses espaces vierges.

Comme l'eau des glaciers dévale par l'innombrables cours d'eau, on passe de nombreux petits ponts, qui sont toujours annoncés par 2 panneaux de ralentissement (70 puis 50) car on ne peut pas se croiser et il faut s'assurer que celui qu'on croise ne s'est pas déjà engagé sur le pont.

Parfois on trouve des panneaux bien connus ou d'autres plus étonnants.

La route n°1 est complétée par des routes secondaires, mais certaines ne sont pas goudronnées, ce qui n'empêche pas les Islandais de rouler aussi vite avec leurs gros 4x4 : gare aux projections de gravillons !

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Au Nord-Ouest de l'Islande se trouve une dentelle de terres nommée les fjords de l'Ouest. Plus de 300 km de routes, le plus souvent non-goudronnées, pour admirer de magnifiques paysages et aller jusqu'à la pointe la plus à l'Ouest de l'Europe : les falaises de Latrabjarg.


Les voilà enfin, les macareux, petits oiseaux tranquilles, peu farouches, "pépères" et sympathiques.

Ils sont en compagnie d'autres espèces oiseaux, accrochés à la falaise qui surplombe la mer de ses 440 m de hauteur.

Les petits pingouins, ou pingouins torda

En parcourant ces innombrables fjords, nous nous sommes rafraîchis au pied d'une cascade, puis, plus tard, nous avons pris le temps d'un bon bain chaud (40°C) rencontré en pleine nature : délicieux...

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Les volcans !

Au Nord de Reykjavík, la péninsule de Snaefellsnes nous ramène à une évidence : l'Islande est une terre de volcans. Le Snaefellsjokull est un très gros volcan chapeauté d'un glacier de 11 km2.

Sa coulée a déversé sa lave jusqu'à la mer toute proche et formé une impressionnante couche de basalte noire.

Au bord des falaises, pas de macareux aujourd'hui, mais des mouettes et des Sterns arctiques, élégantes et agressives lorsqu'il s'agit de protéger leurs petits des touristes imprudents.

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À la pointe de la péninsule de Snaefellsnes, nous avons rencontré des phoques dans leur milieu naturel qui, malgré un ciel bas, s'offraient une séance de farniente. Ces gros animaux tout en graisse qui sont si agiles dans l'eau, apparaissent surtout comme de gros balourds sur les rochers.

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Pour nous rendre à Landmannalaugar, nous prenons d'abord un bus de Reykjavík, puis 2h15 de route et enfin 1h30 de piste réservée aux véhicules 4x4 ; ça secoue mais ça roule assez vite, à l'exception des passages plus "techniques" et des gués.

Enfin on arrive sur le site de randonnée et le spectacle est magnifique.

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Pour cette dernière journée en Islande, nous allons faire une visite au parc géothermique de Hveragerdi, à une quarantaine de km de Reykjavik.

Là encore, l’eau brûlante jaillit du sol et les islandais l’exploitent pour chauffer la petite bourgade, chauffer des serres et produire des fruits et des légumes.

parce géothermique de Hveragerdi
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