Carnet de voyage

Namibie

18 étapes
5 commentaires
Pays voisin de l'Afrique du Sud ou je viens de séjourner 2,5 mois, la Namibie m'appelait vers elle, depuis que je contemple les photos de ce pays, elle ne pouvait que faire partie de mon voyage.
Du 7 au 25 juillet 2019
19 jours
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Arrivée en Namibie sous un soleil magnifique avec des températures très fraîches le matin, chaudes à partir de 9h, encore plus chaudes vers 10 h. Le lodge ou je suis hébergé est à 7 km de l'aéroport, arrivée samedi j'attends de rejoindre Thierry et le groupe qui arriveront dimanche. Endroit très sympathique, perdu au milieu d'étendue de terre asséchée mais atmosphère y est accueillante et typique. Petite piscine non chauffée, variété d'oiseaux, phacochères qui naviguent à leur guise et viennent boire dans la piscine.. Je me sens bien ici, ce lieu ressemble à l'Afrique tranquille. Je me balade dans cet immense espace délimité, j'observe les oiseaux et les phacochères qui s'y promènent.

Dimanche 12h15 m, Daniel, Estimé et Epson nos guide, assistant et chauffeur de notre groupe arrivent au lodge pour me récupérer pour nous rendre a l'aéroport accueillir les autres membres de ce séjour. Nous nous retrouvons vers 14h et prenons la route pour notre première étape ou nous serons hébergés en lodge à Wateberg à 30 km de okakarara.

La Namibie a été colonisée par les Allemands de 1883 à 1915 et ensuite par l'Afrique du Sud pour obtenir son indépendance en 1990.La langue officielle reste l'anglais, certains dialectes sont encore pratiqués. La religion chrétienne domine à 90%, le salaire moyen est de 2500 dollars Namibien soit 156 euros insuffisant pour se loger à Windhoek. L'accès au soin en hôpital public est d'environ 5 € le prix de la consultation l'attente peut durer la journée, les plus aisés se tournent vers le privé

Lundi matin nous faisons une petite balade alentours jusqu'au sommet d'une petite falaise. Nous avons une jolie vue sur la plaine. Cette région est encore occupée par une tribu "les Herero". Ce peuple à été sévèrement massacré par les Allemands lors de la colonisation. Des procès sont encore en cours contre les allemands pour demandes d'indemnisation ou de rétrocession de terres.

Les Hereros peuvent être polygames sauf si la première épouse s'y oppose. Une jeune fille peut être promise dès son plus jeune âge parfois des 5 ans. Mais restera chez ses parents jusqu'à l'âge de la puberté. Il peut y avoir une très grande différence d'âge avec son époux.

Nous redescendons pour prendre la route vers notre prochain étape Etosha, nous avons le plaisir de commencer notre safari dans l'après-midi, nous savons déjà que les "big five" ne seront pas au complet cette fois, le buffle ne vit pas en Namibie, tout comme l'hippopotame et le crocodile. Nous avons malgré tout le plaisir d'observer un joli panel d'animaux.

La nuit est bientôt là, nous nous dirigeons vers notre camping pour installer les tentes pour deux nuits. Le camping "Halali". Une fois installés nous allons faire un saut au point d'eau artificiel installé à la limite du camping, petite balade nocturne. L'aménagement est étudié afin que nous puissions nous asseoir sur des bancs de pierre abrités en cas de pluie pour observer les animaux qui viennent s'abreuver. Nous avons beaucoup de chance, des rhinocéros sont là, juste près de nous à 50 mètres peut-être.. deux mâles, une mère et son petit. Observer ces rhinocéros sous un ciel de nuit étoilé fut une émotion encore différente de celles que jai vécu auparavant.

L'ambiance nocturne reste très particulière et paisible, un mélange de silence, de douceur, de calme, je pourrais même dire de recueillement devant un tel spectacle, moment unique. Les animaux ne semblaient pas inquiets et s'abreuvaient tranquillement. Seuls les cliquetis des appareils dérangeaient ce silence.

Je sais déjà que les trajets voiture vont être long sur la durée du séjour mais c'est le prix à payer pour voir des merveilles, du moins c'est ce que j'espère...

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Hello, hello chers lecteurs

Autant vous dire que c'est un peu plus compliqué non seulement de publier par manque de réseau mais aussi d'écrire par manque de temps. Les journées sont bien occupées, nous commencons par un lever matinal autour de 6h30 et enchainons entre marche et voiturage. Autant dire que dans le parc d'Etosha ce ne fût que du voiturage .

Etosha est un parc de 22000km2, auparavant sa superficie était de 90000km2 mais plus petit maintenant car les terres ont été rendues au peuple..C'est déjà grand 22000 km2 surtout quand on est dans le véhicule.. Nous avons eu la chance de voir les animaux les moins facile à voir, lion et Guépard mais pas de léopard qui se fait rare dans le parc. Je n'ai pas de photo de lion car trop loin pour le zoom de l'appareil photo de mon téléphone.

Pour le reste j'ai pu faire de sympathiques photos, comme à Kruger, je ressentais l'envie de tout voir, tour découvrir et débusquer l'animal, prendre de belles photos et ensuite observer l'animal, profiter de l'instant présent. En quittant Etosha nous avons eu la chance de rencontrer deux guépards couchés sur le chemin, ils se sont levés au moment où ils ont repéré un groupe de springbok, à l'affût, les sens en alerte, l'émotion de les admirer fut grande. Ils ont ensuite disparus dans les hautes herbes avec une telle élégance, une telle beauté animale...


Les Merveilles du jour 
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Bonjour chers lecteurs

Nous sortons de 2 jours de randonnée en pays Himba. Nous partons avec nos deux guides et un guide Himba qui sera chargé de la traduction.

Le premier jour de marche fut chaud et laborieux pour moi. Bien partie pourtant j'ai très vite eu un coup de chaleur et une difficulté à la marche. Plusieurs fois j'ai eu envie de poser le sac et attendre la fraîcheur pour repartir. Le paysage était peu varié, arbustes, arbres, terre, sable. Les températures sont chaudes, le terrain très sec. Pendant les 17 kms de marche, peu de variété de paysage et toujours au soleil.

Autant vous dire que le coup de chaleur est difficile à passer. Dans ces moment là distraire son esprit est une aide précieuse pour avancer mais j'avais peu de distraction.Pour finir la journée le mental a pris le relais et j'étais contente d'arriver. Encore plus contente de voir que nos tentes étaient montées et que nous n'avions que nos sacs à poser. Nous passons au plus 2 nuits au même endroit et le montage et rangement des tentes et lits de camp nous appartient.

Après 1 heure de repos, le temps de nous installer et de boire un thé il est prévu que nous repartions visiter l'un des villages à proximité. Nous arrivons dans le village et sommes accueillis par le chef du village ..Agé de 80 ans, monogame, il trône assis sur un vieux fauteuil de camping usagé qui pourrait provenir d'un magasin de sports et loisirs tel que nous les connaissons. Nous savons que tout ce qui est offert par les touristes est de grande valeur ici.

Le chef nous fait un discours de bienvenue traduit par notre guide Himbas. Le tourisme est précieux pour eux. Nous sommes venu avec un sac de 50 kg de farine de maïs, achetons quelques produits d'artisanat, bracelets, animaux en bois etc..Les femmes Himbas s'habillent juste d'un pagne. Elles portent les cheveux tressés avec des extensions aux extrémités détachées et coiffés en triangle.. difficile de décrire.

Chaque jour elles s'enduisent le corps d'un mélange d'huile et d'ocre qui les protègent du soleil et donne à leur peau une couleur particulière. Comme pour beaucoup de peuples, Les bijoux nous renseignent sur leur statut social, jeune fille, mariée, avec ou sans enfant(s). Les mères de famille peuvent être très jeunes, ici une jeune fille est épousée et mère dès qu'elle est réglée.

Lorsque nous entrons dans la case du chef, l'épouse du chef nous accueille, l'intérieur est sombre et mes yeux mettent un peu de temps à s'y adapter. Les femmes sont invitées à s'installer à gauche en entrant les hommes à droite. Près de l'épouse du chef, deux jeunes filles avec chacune un enfant. L'une d'entre elle n'est pas en habit Himba. Elle a épousé un homme n'appartenant pas à sa tribu. Nous apprenons que cela est possible et que dans cette situation la femme peut adopter une tenue vestimentaire classique et renoncer à la tenue traditionnelle des Himbas.

Nous sommes initiés à l'art de la préparation et de l'utilisation de l'ocre et de l'huile pour se protéger le corps ou pour se parfumer.Nous ressortons pour découvrir les babioles artisanales et faire quelques achats et photos avant de repartir.

Après la visite du village, les enfants nous accompagnent, beaucoup sont pieds nus et peu habillés ou en haillons, tous sales. Tous souriants, ils nous demandent de les prendre en photos et de leur montrer la photo. La récompense pour eux, se voir sur la photo. Que ce soit les femmes Himbas présentent dans le village ou les enfants, dès lors ou vous êtes autorisé à les prendre en photo, ils attendent de voir le résultat..

Nous sommes dans un autre monde, transportés à des milliers de kms de notre culture..

Le lendemain nous visitons l'école, nous sommes accueillis par la chorale des élèves du plus jeune au plus âgés, tous unis pour une même cause.Les chants sont magnifiques, émouvants, bien loin de ce que nous connaissons. Ces sons, ces voix, ces chants me transportent au plus près de ces terres et un cours instant me font oublier qui je suis, d'où je viens. Certains ont l'uniforme d'autres pas. Cela dépend des moyens financiers de la famille.

Tous ne vont pas à l'école non plus. Les parents décident d'envoyer un ou plusieurs de leurs enfants à l'école ou aucun et lequel. Des enfants doivent aussi rester à la maison pour apprendre à gérer les troupeaux de chèvre une des rares source de revenu ou de survie. Tous n'auront pas les mêmes chances dans une même fratrie. Ceux qui partent du village pour travailler ailleurs doivent aussi apporter une aide financière à leur parents.

Nous terminons par la visite d'une classe de petits 5-6 ans qui nous chanteront une chanson. En partant je remarque des vêtements et sacs accrochés dans les arbres de la cour d'école. Le guide m'explique que ce sont les affaires des élèves en internat. Pour ceux dont le village est trop loin. Pour ces derniers, une ou des classes sont vidées le soir et Transformées en dortoirs. Les élèves peuvent alors rentrer leur affaires. Chaque matin ils ressortent les affaires et replacent les tables pour la classe.

Nous poursuivrons notre route par une randonnée avant notre départ pour le prochain lodge. Nous croisons un groupe de travailleurs qui enlèvent les souches du sable afin d'élargir la route. Ils sont munis d'outils.de base, pioches ou équivalent, pelle et une brouette, dur labeur en plein soleil et la route est longue !

A bientôt chers lecteurs

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Bonjour à tous,

Après Etosha et la tribu Himba nous voici arrivés dans la région de khowarib.

Nous avons roulé près de 4h sous la chaleur, paysage peu varié et poussière permanente. Nous avons parcouru 130 kms sur une piste. Autant vous dire que l'arrivée au camp fut attendue et appréciée..

Nous avons eu le plaisir de pique-niquer près d'une forêt de baobabs, immenses énormes, impressionnants, majestueux. Le fruit du Baobab renferme des graines comestibles que vous laissez fondre sur la langue, goût agréable mi-amer, mi-sucré, un noyau au milieu de chaque graine, ne pas croquer ...

Nous arrivons au camp au cœur de hautes roches pour 2 nuits afin de nous reposer, randonner et profiter du panorama offert par ce lit de rivière bordé de roches de multiples couleurs. Endroit plus verdoyant que d'autres nous profitons aussi de la fraîcheur rendu par la rivière et l'ombre offert par les feuillus.

La rivière Hoanib marque la frontière naturelle entre la région du Damaraland et celle du kaokoland. Jamais asséchée, point d'eau pour les animaux peut aussi être un point d'observation. On peut y croiser des animaux sauvages tels que Babouins, éléphants, guépards, zèbres.. Nous avons vu des empreintes mais pas les animaux hormis les babouins. Par contre chèvres et vaches sont présentes..

Nous avons fait une randonnée en boucle qui nous a permis de longer la rivière. Peu après le départ nous avons eu la surprise de voir un stand de quelques produits d'artisanat personne autour.. A peine arrivés nous voyons la famille nous entourer. Une famille qui vit dans un endroit si isolé comme beaucoup, toujours surprenant pour nous citadins... Plaisir de l'oeil, toujours, encore, les couleurs sont magnifiques, une variété de gris, ocre mis en valeur par le vert de la végétation. La terre est sèche à l'image de la saison. Nous sommes en hiver et pourtant les journées sont très chaudes, près de 30 degrés aujourd'hui.

Nous apprécions l'approche de la fin de journée quand le soleil se fait moins chaud, la douche même froide, se laver, se décrasser, se rafraîchir.. Nous sommes ravis de profiter de bons repas, nos guides sont cultivés, efficaces, prévenants.. Nous profitons de soirées paisibles dans des endroits parfois désertiques et peu fréquentés, un autre monde, loin, très loin du nôtre, tellement magique ...

Bises à tous

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Bonjour à tous !

J'espère que vous avez passé un bon dimanche et un bon 14 juillet !

Aujourd'hui nous prenons la route vers Aba-Hauab nous allons voir des gravures rupestres dans un site classé au patrimoine mondiale de l'Unesco.

Nous nous arrêtons pour observer les arbres bouteilles, et comme vous l'avez compris ils ont la forme d'une bouteille, leur usage est aussi médicinal.

Pour sortir de la région nous franchissons la frontière animalière. Ici les services sont chargés de contrôler qu'aucune viande ne rentre ou ne sorte de la région par crainte de contamination. Toute viande trouvée est confisquée. Pas de viande dans nos placards !

sur la route nous nous arrêtons près d'une Roche en grès, pause photo et shopping.. car oui un petit stand d'artisanat ici, seul sans commerçant... ? Les prix sont indiqués sur les articles et une boite est à disposition pour déposer l'argent. Grande confiance.

L'un de nous achète un article et dépose l'argent dans la boîte. Au moment de repartir notre guide récupère le billet et nous repartons.. nous roulons 200m et nous arrêtons devant quelques habitations, le klaxon résonne une deux trois fois. Nous voyons un homme sortir de chez lui, traverser la route et récupérer son argent.. confiance et solidarité !

En roulant nous voyons encore quelques animaux sauvages, springboks, girafes au loin, nous pouvons voir des empreintes d'éléphant au moment où nous nous arrêtons pour réparer la roue crevée.

Nous arrivons au camp et montons les tentes rapidement, prenons le temps de manger et repartons pour la visite de Twyfelfontein site pariétal au centaines de gravures rupestres classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Gravures dessinées au quartz sur des plaques de grèes par les peuples Bushmen. Cinq mille ans d'histoire su 1,5 km.

Nous passons ensuite par les orgues de basaltes aux couleurs gris et verdâtre. Fin de journée, douche froide au débit capricieux, apéritif diner, quizz musical et chacun regagne sa tente.

Demain lever à 6h30 démontage, rangement de tente avant petit-déjeuner. Prochaine étape un camp sans électricité..

Bises à tous

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Hello everybody,

Nous avons roulé ce matin durant 3h avant d'arriver au massif du Brandberg, massif granitique, pour une randonnée sur le site de peintures rupestres et de la white Lady.

Sous une chaleur toujours aussi douloureuse à certaines heures, nous parcourons les quelques centaines de mètres jusqu'aux peintures. Nous faisons un saut en arrière de quelques millions d'années, je suis toujours étonnée de voir l'état de conservation de ces oeuvres qui avait à cette période un rôle éducatif en plus dun rôle certainement de mémoire. La White Lady ou dame blanche est le nom donné au chamane, qui une fois en transe et couvert de cendre, devenait blanc. Vous le voyez sur la seconde photo de peinture. Après cette visite, nous ferons un saut au magasin avant de regagner le camps de Spitzkoppe.

Journée terminée , douche chaude, c'est pas souvent :=), diner et dodo, demain lever 6h30.

Bonne journée, la bise


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Bonjour à tous

Aujourdhui nous avons eu droit à une fabuleuse journée parmi les roches avec une randonnée dans le Spitzkoppe. Cet amas de roches de granit au milieu de nulle part reste de toute beauté. Formes diverses et nombreuses aux couleurs nuancées par le soleil, elles sont toutes aussi splendides les une que les autres. Nous avons pu admirer des gravures de rhinocéros vieilles de plusieurs millions d'années. Petite balade dans le bush avant de faire un tour dans la "ville".

Quand je parle de la ville rien à voir avec ce que nous connaissons. La ville ici a poussé sur un sol aride, pas de végétation, en plein désert .., constructions précaires, une école, un dispensaire, un bar, des stands conçus de brics et de brocs pour tenter de vendre des souvenirs. Pas de bétail a élever, terre trop pauvre, pas ou peu de viande.

Les habitants survivent du tourisme. La communauté perçoit 50% des fonds redistribués issus du tourisme, tels que prix d'entrée des sites, prix d'hébergement etc.. ces fonds sont destinés aux familles mais restent insuffisants. Certains peuvent travailler en tant que guides ou dans les campings mais beaucoup sont sans travail. La pauvreté est réelle. Pour aider ou alléger sa conscience on achète ce que l'on peut, on négocie car les prix peuvent aller du simple au double d'un stand à l'autre.

En fin d'après-midi nous repartons pour profiter du coucher du soleil sur la fameuse arche du massif de spiztkoppe, superbes couleurs ! Nous profitons à la fois du coucher du soleil face au lever de la lune, chouette spectacle 😃

Nous rentrons à la nuit tombée la tête remplie de nuances de couleurs ocre.

La bise


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Bonjour à tous 😁

Aujourd'hui journée magique, extraordinaire, nous avons commencé par une virée à cape cross et ses milliers d'otaries !

Absolument magnifique et émouvant de voir toutes ce petites bêtes vivre paisiblement sur cette plage. L'accès est protégé, nous ne pouvons y accéder librement. Un périmètre très étendu est dessiné et fermé. La route est ouverte entre 10h et 17h. Autant vous dire que l'odeur est forte, vous agresse les narines et laisse monter la nausée mais on oublie ça car le spectacle est un bonheur.

A les entendre on pense vraiment à des chèvres c'est étonnant. Ils sont là, lezardent au soleil, blottis les uns contre les autres. Les bébés tètent leur mère, c'est adorable. Plusieurs se baignent et reviennent se sécher, les petits cherchent leur mère et l'appelle en poussant des cris. Si un petit s'approche près d'un adulte qui nest pas sa mère il est repoussé, par de garderie ici :=) Nous restons 1/2 heure et reprenons la route. J'aurais bien passé encore du temps à profiter de ce spectacle.

Nous arrivons à Swakopmund où nous allons passer la nuit dans un charmant hôtel .

Cet après-midi j'ai pris option skydiving... trop excitée

Après un changement d'avion suite à un problème technique j'ai pu faire mon saut au dessus du désert du Namib au coucher de soleil, après avoir survolé la côte, la plage, les dunes !! Une merveille, un bonheur, unique ! Et même pas peur .. on a fait des cascades en chute libre ! Trop trop trop 🤪 ... j'ai crié de surprise, de peur, de rire mais c'était intense et merveilleux, éclairé par la lumière magnifique du soleil couchant .. Pour clore la journée, nous avons dîné dans un sympathique restaurant, fruits de mer pour moi, poisson, oryx, springbok pour d'autres.

Ce soir ni tente ni lit de camp, nous dormons dans un lit, une salle de bain... la seule fois en 12 jours..

Quelle belle journée ! 😃

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Le grand Moment de la journée

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Voilà nous venons de le passer 😃👍

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A l'origine walvis bay portait le nom de Whale fish bay, je traduis baleine, poisson, baie.. Mais finalement nommée Walvis bay avec le temps.

Walvis bay est un port de 55000 habitants. En plein développement, il reste un lieu important pour l'emploi grâce à la conserverie de sardine, la plateforme de pétrole, et de mines dans le désert. Il s'y trouve aussi un important programme de rénovation de l'habitat, les maisons en tôle et en bois sont supprimées pour être remplacées par des constructions récentes au goût du jour.

Nous avons profité du spectacle offerts par les centaines de flamants roses qui résident sur la lagune de walvis bay. Ils sont là à 10 mètres, si près, si beaux, si fiers.. quel régal pour les yeux. Nous déjeunons le long de la lagune avant de reprendre la route. Après avoir roulé sur une jolie route goudronné,nous bifurquons sur une piste qui nous amènera vers les dunes. Piste plutôt rude pour les passagers.. Nous traversons un désert aride, coloré, lunaire, tout est magnifique et magique. Une fois arrivés au camp après une longue route, nous installons les tentes dans la Kuiseb au milieu du désert.

La Kuiseb est une rivière namibienne qui prend sa source depuis les montagnes de Windhoek la capitale. Asséchée la plupart du temps elle peut devenir un torrent dévastateur en cas de fortes pluies. Elle fait office de frontière entre les deux déserts, le Namib partie sableuse et le Naukluft partie minérale notre dernière étape. Une fois installés nous partons à l'assaut de notre première dune afin de profiter du coucher du soleil.

Nous y sommes, Couleurs superbes, sable fin et doux, soleil encore chaud, le silence quand tout le monde se tait pour profiter des dernières minutes. QUelle douceur de vivre à cet instant précis.. Envie de rester là.. où est mon duvet ? Le bonheur...

Bonne nuit ..😉

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Bonjour

Ce matin nous sommes partis à la fraiche pour une marche de 2h environ au départ du camp. Lever 6h départ 7h15, le jour était à peine levé.

Madame lune nous a éclairé pour le début de notre parcours. Nous allons longer la Kuiseb asséchée car manque de pluies. Sa nappe souterraine permet cependant à quelques villages Damara de survivre dans cer univers hostile en pompant l'eau nécessaire et de continuer à subsister de leurs petits élevages de chèvres et de vaches.

Pendant une heure, nous avons longé la piste au milieu de roche noire, désertique, espace lunaire... Nous arrivons ensuite dans un espace tout aussi sauvage couvert d'herbe jaune séchée par le soleil. Nous avons beau avancer encore et toujours, l'herbe s'étend à perte de vue, autre spectacle tout aussi séduisant que le précédent. Après 2h30 de marche, le véhicule nous récupère et nous roulons vers Sesriem et ses dunes tant convoitées. Il est à peine 11h et déjà le soleil est chaud, nous savons que la température va atteindre les 30 degrés comme chaque jour.

Peu de temps après notre départ la porte d'accès à nos sièges s'ouvre pendant que nous roulons. Nous nous arrêtons et refermons la porte et repartons, quelques mètres plus loin la porte s'ouvre à nouveau, au 3ème arrêt nous constatons que la clanche est abîmée et que la porte ne ferme plus. Système D les guides et le chauffeur installent une sangle à l'intérieur du véhicule pour tenir la porte fermée. Impeccable ça tient.

A peine 30 minutes plus loin et bien secoués par le mauvais état de la piste, nous voyons Epson le chauffeur arrêter le bus et en descendre. Une des portes des coffres de côté s'est décrochée, Epson est parti la récupérer. Après un bricolage de fortune la porte est refixée mais au lieu de repartir Epson s'allonge sous l'avant du camion. C'est à ce moment que nous nous rendons compte que l'un des bras de la suspension de la cabine est dessoudé.... le véhicule souffre du mauvais état des pistes. Ici on ne parle pas de route..Nouveau bricolage pour assurer la fin du parcours 260kms au total, nous avons peut-être fait le tiers.

Nous roulons enfin vers Sesriem, le paysage toujours aussi désertique. Nous traversons à nouveau des roches noires, des gorges de roches qui s'enchaînent et se suivent sur plusieurs kms, très différent de ce que nous avons vu jusque là.

Un solitaire.. une pause s'impose.. nous franchissons le tropique du Capricorne ! Impossible de ne pas s'arrêter, la photo est attendue et l'ambiance désertique nous fait penser à un autre monde, atmosphère particulière et joyeuse.

Pour le déjeuner nous faisons halte dans le "Bagdad café" Namibien. A peine arrivés on s'y sent déjà bien, un petit paradis au milieu de nulle part. C'est aussi un petit cimetière pour les voitures qui nous accueille, une boulangerie, un restaurant et un petit supermarché.. chouette endroit. Une fois rassasiés, nous reprenons la route pour enfin arriver au camp, se poser et profiter de la piscine..froide..

Demain journée chargée, 3 dunes dont la big daddy qui mesure 290 mètres, 1 lever de soleil et un coucher de soleil.

La bise

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Bonjour à tous,

Les dunes enfin ! C'est vraiment la partie que j'attends le plus durant ce voyage. Bien que tout au long du séjour nous ayons profité de magnifiques paysages, les dunes de sable restent mes préférées.

Quand nous nous levons pour ce matin pour partir à jeun à 6h30 l'air est frais. Nous partons en direction des dunes de Sossusvlei et de Dead Vlei.

Dead Vlei est certainement l'endroit le plus célèbre de Namibie avec ses fameuses dunes, lacs asséchés et ses acacias morts sur pied.

Nous souhaitons tous être à l'heure pour le lever du soleil sur la Dune 45. Le petit déjeuner se fera au retour en bas de la dune.

Avant de voir le lever du soleil il faut arriver en haut de la dune, nous avons 30 min pour y arriver. Une voiture vient de se garer puis nous juste après. Je prends soin de démarrer vite derrière le premier afin de prendre ses pas, il est devant, il fait les traces, parfait. Gravir une dune de sable est épuisant si vous devez attaquer le sable fin, rester dans les premières traces est impeccable, trop loin derrière, les traces ne ressemble plus à rien et vos pas s'enfoncent. Nous sommes pas mal de touristes à vouloir profiter du spectacle mais il y a suffisamment de place pour tous.

Le spectacle est splendide, le soleil pointe son nez, le jour se lève, les dunes s'allument, la fraîcheur tombe et nous sommes tous ravis du spectacle. Nous profitons encore un peu de l'instant avant de descendre prendre notre petit-déjeuner.

A peine sommes-nous rassasiés que nous prenons la route pour une dune plus imposant, plus haute, la big Daddy, ascension de 290 mètres.. que je vous raconte plus tard..

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Le Namib, vaste étendue désertique, possède les dunes les plus imposantes de la planète.

Parmi elles, la big Daddy qui reste la dune la plus haute du monde que lon puisse escalader, 290 mètres, dépassée de peu par celle de Sossusvlei env.300m mais qui ne peut-être grimpée que partiellement. La première partie est un peu plus raide que les deux suivantes, la chaleur nous rappelle à l'ordre régulièrement quand à notre hydratation. L'ascension nous prendra 45min, prendre son temps, faire des poses pour aussi apprécier le paysage. Nous savons que l'effort sera récompensé.

Une fois arrivés quel bonheur ! Quelle immensité de dunes, quelles merveilles !

Consciente de la chance que j'ai d'être là, de pouvoir vivre un tel moment de contemplation ! Je prends le temps de savourer ce que je vois. Je n'ai pas envie de redescendre, rester là, regarder, m'imprégner, ne jamais oublier.. En bas je vois déjà la forêt des arbres mort, the Dead Vlei ou marais mort. LE moment que j'attends depuis des années, la photo dans mon bureau, celle que je regarde avec envie depuis, depuis... Lors de la descente, le sable si fin, si doux, rempli un peu plus mes chaussures à chaque pas, peu importe, le charme des dunes c'est aussi ça. Nous viderons nos chaussures une fois en bas.

Nous y sommes Dead Vlei est entouré par les dunes les plus élevées du monde. La zone s'est formée quand des inondations ont détourné une rivière sur l'endroit, créant un marais permettant à des acacias du désert d'y pousser, plus tard, les dunes ont entouré la zone et bloqué l'arrivée d'eau. Les arbres sont morts, du manque d'eau. Les troncs des arbres morts, qui sont estimés à environ neuf cents ans, sont désormais de couleur noire car brûlés par le soleil. Bien qu'il ne soit pas pétrifié leur bois ne se décompose pas car il est trop sec.

Cet endroit est hors du commun, une ambiance tellement particulière, ce lac d'argile sur lequel règnent ces troncs d'arbres tant convoités par les chasseurs d'images. Un moment très émouvant pour moi, je suis là.. Je m'isole du groupe, vivre pleinement cet instant est important, regarder ces arbres un à un, les effleurer, les mémoriser, les photographier, les imprimer au plus profond de mon esprit, comme pour les emporter avec moi... l'émotion est forte.

J'ai toujours aimé les arbres, je le vois comme la symbolique de la vie, la force, la puissance, solides il se renouvellent chaque année, même mort ils restent debout..

Je ne me lasse pas de faire des clichés de ces arbres tous plus mystérieux les uns que les autres. J'en oublie le temps et le groupe, je suis bien ici. Dans un monde à part.

J'entends qu'on m'appelle mais je traine avant de me résigner à partir, c'est dans ces moments-là que je voudrais être seule et autonome..

Heureuse d'avoir laissé mes empreintes sur l'argile sèche, je repars avec mes émotions, mes souvenirs et mes nombreuses photos..

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Pour terminer notre étape dans les dunes, nous profiterons d'un coucher de soleil sur Elim Dune. Troisième dune que nous gravirons dans la journée après la dune 45 et la big Daddy, Elim est haute de 150m. Presque aussi longue à gravir que les deux autres car il n'y a pas de crête offrant un sable plus ferme. Le sable est très fin, très souple et la marche difficile.

Au sommet, je comprends pourquoi nous sommes là, les couleurs sont resplendissantes et la vue sur la plaine, les dunes et les montagnes du Naukluft est un vrai régal. Le coucher de soleil illumine ce spectacle et laisse découvrir un tel changement dans les teintes qu'une nouvelle fois je m'émerveille devant une telle beauté. Je n'ai plus qu'à espérer que mes photos soient de qualité suffisantes pour un rendu correct.

Cette journée à été d'une richesse ! Je sais aussi que la soirée nous offrira la voie lactée au milieu d'un magnifique ciel étoilé...

Demain nous prenons la route direction les montagnes du Naukluft pour notre dernière étape, notre voyage prend fin.. Mercredi je passerai ma dernière nuit en Namibie, vol retour jeudi pour arrivée vendredi. Le groupe sera déjà parti, cela me permettra de passer un peu de temps seule avant mon retour en France.

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Bonjour

Nous voici donc au jour de notre dernière étape, direction le désert minéral.

Avant de quitter la région, nous prenons le temps d'une balade dans le canyon de Sesriem.

Endroit vital pour les peuples Nama, Herero et Damara, cette gorge de 50 m de profondeur a été creusée par la rivière Tsauchab. Sesriem signifie 6 lanières, ce qui était nécessaire pour remonter les seaux d'eau depuis la gorge. Parcourir ce lieu garde son charme.

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Le désert du Naukluft est un désert minéral, ce qui signifie cailloux, pierres, rocs, sans doute l'un des plus vieux du monde. Nous y trouvons des sources, petites Cascades et vasques formant des piscines naturelles. Nous y trouvons aussi d'imposantes falaises, des lits de rivière asséchées et d'acides plateaux.

Nous terminerons notre séjour par l'olive trail boucle de 10 km dans la réserve du Namib-Naukluft appelée Zebra-park. Nous avons pu y voir des zèbres de montagne, oreotraques ( petits chamois) des plantes toxiques, il faut le savoir et une végétation accrochée aux falaises pour laquelle on s'interroge sur la manière dont elles ont atterri ici.

Les couleurs et aspects des roches sont très différents tout au long de notre parcours. Cette diversité éveille ma curiosité bien que le minéral ne soit pas mon terrain favori. Le parcours est intéressant, attention à bien regarder ou on met les pieds car quelques parties techniques nécessitent une attention particulière et prudence. Nous rencontrons quelques ossements d'animaux, de zèbres surtout, chassés par les léopards des montagnes que nous n'aurons pas la chance d'apercevoir.

A notre arrivée nous prendrons un repas avant de rouler vers Windhoek.

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Nous voilà de retour à la capitale pour le fin de séjour. Windhoek est distribué en quartiers riches, quartiers moyens et bidonvilles comme dans beaucoup de pays d'Afrique. C'est une ville entourée de montagnes, assez étalée avec 326.000 habitants. Le séjour sera très court, une nuit pour le groupe qui décolle mercredi et 2 nuits pour moi car je ne voyage pas sur la même compagnie.

Nous avons eu le temps de visiter le musée de l'indépendance, ce musée raconte combien les peuples de Namibie ont soufferts des massacres tant par les colonisations que par l'apartheid. L'Afrique est un continent riche d'histoire et de merveilles mais aussi de terribles massacres, de pauvreté, d'inégalités..

Mon séjour se termine aussi, vendredi matin j'atterris à Roissy après 3 mois loin de la France. Heureuse de voir ma famille, mes amis, la France où nous sommes très bien lotis.

L'Afrique me manque déjà et je prévois d'y revenir.

Chers lecteurs j'espère que ce récit vous aura donné des idées de voyages, des envies de découvertes ou tout simplement le plaisir de lire et de profiter des photos.

Bon voyage (s) à tous