A l'arrivée au parc national de Sai Yok Soi, nous sommes accueillies par les randgers avec un grand sourire!
A partir d'ici, l'application Google translate nous sera indispensable!!! Après un long moment à essayer de se faire comprendre, nous aménageons dans un magnifique bungalow du parc, 2 chambres, terrasse devant la rivière...
Nous serons que toutes les deux à dormir dans le parc, et vu le peu d'affluence, les 2 gargottes ferment à 18h!! Nous commandons notre "take away", à déguster sur le banc!!!
A l’intérieur du parc, un pont suspendu traverse la rivière Kwaï noi où de nombreuses maisons flottantes servent d'hébergements.
Un tour en bateau permet d'approcher les cascades, les falaises et d'observer quelques oiseaux.
La région a été grandement déboisée pendant l'occupation japonaise. C'est pourquoi on trouve en abondance le bambou...
Nous quittons le parc, situé à 4 km de la route principale avec l'aide des randgers, qui nous déposent au bord de la route où nous devons "attraper" un bus!!!!
Les minutes s'égrainent...et un vieux bus local apparait enfin, après 1h15 à griller au soleil !!!
Une plus tard, nous sommes déposées à Thong Pha Pum, devant le marché! Village absolument hors des circuits touristiques, nous nous lançons à la recherche d'un hébergement! A peine 5mn s'écoulent, qu'une dame parlant quelques mots d'anglais, vient à notre rescousse!!! Ce sera notre "ange-gardien" durant ces 2 jours. Tout d'abord, elle nous conseille un hôtel, puis nous louera son scooter et enfin elle organisera notre départ (appel pour réserver 2 places dans un mini van et transfert en moto taxi jusqu'à la gare routière!) Une sacrée aide quand on sait que quasiment personne ne parle anglais!!!
Sur l'autre rive, on aperçois, perché sur un promontoire, un petit temple. Pour y accéder, nous longeons le village jusqu'à atteindre un pont suspendu.
De l'autre coté, après le Wat Tha Kanun, un bout de route, des escaliers sans fin ... nous arrivons essoufflées et en sueur à ce magnifique point de vue, en fin d'après midi.
La vue est splendide, ça vaut bien un lever matinal et un effort réitéré... pour une lumière parfaite, versant Est!!!
Après cette mis en jambe matinale, nous enfourchons notre vieux scooter, pour rejoindre les souces d'eau chaude de Hin Dat.
En cette période covidée, il n'y a pas foule, seules quelques familles profitent des bassins à 40º, pour ensuite nager dans la rivière bien fraiche!
J'étais à deux doigts de m'y plonger tout habillée, mais quelques minutes d'observation, m'ont fait changer d'avis... tout le monde s'en donne à cœur joie pour nettoyer ses narines et cracher!!!
A l'entrée du site, quelques échoppes vendent des produits locaux, des plantes ect . Nous craquons pour un excellent miel! Malheureusement, les sourires sont effacés par les masques!
Après ce petit intermède, nous quittons la nationale, pour nous perdre dans la campagne...
Les paysans coupent et font sécher le manioc...
Nous repérons un petit "temple" sur Google map et arrivons dans un endroit paumé. Près du petit stupa, vit une famille et 2 moines, très isolés. La vue du stupa s'ouvre sur la vallée en contre-bas.
Mais la chaleur est accablante, et nous prenons refuge sous les arbres, près de l'habitation des moines.
Quelques minutes passent puis une jeune femme et son bébé vient à notre rencontre. Nous sommes toutes les trois autour de la table, et une conversation " google translate" s'engagent. Tours à tours nous parlons dans notre langue et notre ami Google traduit... et ça marche super bien! Un échange extraordinaire, plein de curiosité. Lors de notre départ, nous recevons chacune un cadeau, 2 petits bracelets! Et sommes invitées à passer la nuit dans sa famille!
Le moine, tout discret vient nous offrir 2 bouteilles d'eau!!! Nous repartons le cœur rempli de ces belles rencontres....
Notre dernière étape dans cette région, nous mène à Sangkhlaburi, à une vingtaine de km de la frontière birmane.
Cette petite ville, nichée sur les rives d'un immense réservoir d'eau est un vrai melting pot culturel et ethnique, Dans les années 50, de nombreux birmans, Môn et Karen ont fuit la guerre civile qui ravageait leur pays. Installés sur la rive opposée, ils ont construit le plus grand pont en bois de Thailande (400m) afin de se désenclaver et de s’intégrer à la population Thaï.
Le soir, lorsque la chaleur écrasante laisse place à un peu de fraicheur, le pont s'anime, les gamins birmans, pleins de sourires et de douceur viennent faire une démonstration de "portés de gamelles empilées".
Lors de la construction du barrage, en 1968, de nombreux villages "birmans" et le temple Saam prasob ont été englouti. Une balade en bateau permet d'approcher un bout de l'édifice... En saison sèche, il est entièrement visible... ce qui n'est pas le cas lors de notre passage!!!
Puis nous nous dirigeons vers la rive pour accéder à un vieux temple envahit par les ficus, le Wat Somdet.
L'Uttamanuson bridge est le symbole de Sangkhlaburi, très photogénique à l'aube, lorsque la lumière naissante et la brume de chaleur inondent le paysage d'un voile cotonneux, presque féérique.
C'est à cette heure très matinale, qu'a lieu chaque jour, le rituel des offrandes. Dans tout le pays, moines et moinillons arpentent les rues, pieds nus, afin de recueillir nourriture et produits d'hygiène auprès de la population...
Le Chedi Phutthakhaya, réplique du temple de la Mahabodhi en Inde( Bodhgaya), est un Wat très visité par les touristes thaïs.
Afin de s'attirer la" bonne fortune", un défi vous attend... Faire tenir une pièce de monnaie sur sa tranche, à l’intérieur d'une emprunte de bouddha...
Le Wat Wang Wiwekaram, quant à lui est fermé. Seul l’extérieur est accessible et permet découvrir ses immense portes de bois, sculptées
Cette découverte de l'ouest de la Thailande nous a été grandement inspirée par notre ami Stéphane grâce à son superbe site ... http://bidouze.com/
Ces 12 jours, ont été intenses, de magnifiques rencontres malgré une barrière de la langue! (merci à notre ami G.translate!) Une région vraiment authentique, une population extrêmement accueillante et de magnifiques paysages...