Carnet de voyage

Un mois au Japon ☀︎

18 étapes
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Dernière étape postée il y a 17 heures
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Un mois à l’autre bout du monde, entre Osaka et Tokyo, à la découverte du Japon. 🇯🇵
Du 28 juin au 26 juillet 2025
29 jours
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Publié le 28 juin 2025

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Le Japon, une destination fascinante et unique, nous attend pour un voyage d’un mois entre Osaka et Tokyo. C’est un itinéraire classique pour une première fois dans le pays du soleil levant, et nous avons choisi de nous concentrer sur les grandes villes d’Osaka, Kyoto, Nagoya et Tokyo plutôt que de survoler le pays en multipliant les étapes. La préparation de ce voyage a été un défi, car nous partons de zéro. Nous n’avons aucune connaissance du Japon, et il y a tellement de choses à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer. Choisir les hébergements et les quartiers où loger a également été un défi, car il y a tellement d’hôtels, souvent à des prix excessivement chers.

Nous avons fait le choix d’atterrir à Osaka et de repartir de Tokyo. Une fois l’itinéraire bouclé et les hébergements réservés plusieurs mois à l’avance, il ne me restait plus qu’à préparer le programme du séjour. Nous allons essayer de faire les choses incontournables par secteur géographique, mais nous ne planifions pas trop à l’avance. Nous allons faire au jour le jour en fonction de nos envies du moment. Nous n’avons pas fait de réservation à l’avance pour les restaurants ou les activités, nous verrons sur place.

Notre récit détaillé et illustré de photos sera écrit comme d’habitude au jour le jour afin de vous faire voyager avec nous. C’est parti pour la grande aventure Japon 2025.

Un mois au Japon entre Osaka et Tokyo 🇯🇵

🗾 Le Japon compte plus de 122 millions d’habitants pour une surface qui fait 60% de la taille de la France.

🕰 Il y a un décalage horaire de sept heures (+7) entre la France et le Japon. Lorsqu’il est midi à Paris, il est 19 heures à Tokyo.

Devise

La monnaie Japonnaise est le Yen ¥.

💹Le taux actuel est : 1 € ≈ 169 ¥

💴 Nous avons échanger des Euros sur le site Yes Change quelques mois avant de partir. Ce site est sérieux avec un taux de change avantageux. Nous avons reçu nos devises à notre domicile 3-4 jours après les avoir commandé.

• • •

Aujourd’hui, c’est enfin le jour J. Nous sommes impatients de partir. Départ à 4h30 du matin pour l’aéroport Toulouse-Blagnac. Notre premier avion (A321) décolle à 8h10 pour Munich, en Allemagne. Nous voyagerons à l’aller comme au retour avec la compagnie Lufthansa.

✈️  Toulouse - Munich 

En moins de 2 heures de vol, nous arrivons à Munich. L’attente n’est pas trop longue avant notre correspondance pour Osaka. On a 20 minutes de marche pour changer de terminal dans cet aéroport qui est le deuxième plus grand d'Allemagne. Notre deuxième vol (A350-900) pour le Japon, d’une durée de 12 heures, esr prévu à 12h25.

Arrivée prévue demain matin à 7h15 heure locale (00h15 heure française). Pour éviter une nuit blanche, il faudra tenter de dormir un peu pendant le vol.

✈️ Munich - Osaka
J1
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Publié le 30 juin 2025

Après 12 heures de vol, nous arrivons au petit matin à l’aéroport international du Kansai (KIX). La vue sur l’archipel du Japon est magnifique de là-haut.

🗾

Le passage à l’immigration se fait rapidement, il n’y a pas grand monde et l’aéroport est calme. Au niveau des formalités, nous avons rempli le formulaire d’entrée au Japon sur internet avant de partir. Grâce à ça, le gain de temps sur place n’est pas négligeable.

Visit Japan Web 🧾

Formalités de douane et d’immigration pour entrer au Japon

Le Japon a mis en place un service en ligne simplifiant l’arrivée des voyageurs étrangers dans le pays. Le site officiel Visit Japan Web (en anglais uniquement) permet de s’inscrire en ligne afin de préparer son passage à l’immigration et à la douane Japonaise. Une fois enregistré sur le site, 2 QR codes seront établis. Il faudra alors les présenter aux services d’immigration et de douane. Il n'est pas obligatoire de s'inscrire sur le site Visit Japan Web, mais il faudra alors remplir ces formalités dès votre arrivée au Japon. Autant le faire en ligne avant pour gagner un peu de temps.

Le site Japon Suki peut être utile grâce à son tuto en Français pour remplir étape par étape ce formulaire en ligne.

Le voyage s’est déroulé sans encombre. Malgré une nuit trop courte, nous avons la journée pour commencer à découvrir Osaka. Troisième ville du pays, Osaka est une grande ville portuaire réputée pour son architecture moderne, sa vie nocturne animée et sa gastronomie.

Osaka 

Avant de sortir de l’aéroport, on achète une carte SIM au stand de Sakura Mobile. Il y a plusieurs stands qui vendent des cartes SIM, eSIM et boitiers pocket WIFI. On est allé directement au premier stand sans comparer les prix. Notre choix s’est porté sur un forfait illimité data 5G pour 31 jours à 7 500 ¥ (≈ 44 €). Un peu cher mais on a vraiment besoin d’un forfait même si on va trouver du wifi un peu partout. La vendeuse nous a installé la carte SIM directement dans le téléphone.

Nous nous sommes ensuite rendus à un distributeur pour recharger nos cartes ICOCA, cartes de paiement pour les transports que nos amis Lisa et David nous ont généreusement prêtées. Nous avons chargé chaque carte avec 10 000 ¥, soit environ 62 €.

Carte ICOCA 

Carte ICOCA

La carte ICOCA est une IC card indispensable qui facilite les paiements pour voyager au Japon. Produite dans la région du Kansai, elle est aussi utilisable dans tout le Japon. Cette carte prépayée est acceptée dans les trains JR, métros, bus, et même dans certains commerces et des distributeurs automatiques de boissons et snacks.

La carte ICOCA fonctionne comme les autres IC cards au Japon (Suica ou Pasmo par exemple). Vous pouvez l’acheter dans les gares JR du Kansai ( la région d’Osaka) aux bornes automatiques de tickets. La carte coûte 2000 yens, dont 500 yens de dépôt, qui peuvent être récupérés lors du retour de la carte.

Pour utiliser la carte, il suffit de la scanner au lecteur de carte en entrant et en sortant des stations de train, métro ou bus. Grâce à sa fonctionnalité sans contact, la carte ICOCA permet de gagner du temps en évitant d’acheter des billets individuels pour chaque trajet. La carte peut également être utilisée pour payer dans certains commerces et distributeurs automatiques de boissons et snacks.

La carte ICOCA peut être rechargée, en paiement liquide seulement, dans toutes les stations JR ainsi que dans les ticket machines et convenience stores acceptant les IC cards. Une carte peut être rechargée avec un montant maximum de 20 000 yens. Si vous ne l’utilisez pas pendant une longue période, elle restera valide pendant 10 ans après la dernière utilisation.

De l’aéroport, nous voulons rejoindre le centre ville d’Osaka en train, métro ou bus. En recherchant sur l’application Google Maps, plusieurs options sont proposées. Notre choix se portera sur le bus. On galère pour se repérer et choisir le bon bus. C’est pas facile quand on vient à peine d’arriver après un long voyage. Direction Osaka-Namba Station avec le bus limousine n°11. Le problème c’est que les bus 9-10-11 ne prennent pas la carte ICOCA, ça commence bien! On est desuite orienté vers le guichet. Tout est très bien organisé avec du personnel qui s’occupe des bagages. Le trajet nous coûtera 1 300 ¥ par personne (≈ 8 €) pour 45 minutes de route. Pas de bouchon, ça roule super bien.

🚌 Bus Limousine n°11 

Notre hôtel se trouve à 500 mètres de la station. Nous allons déposer nos bagages à pied avant de partir à la découverte du centre d’Osaka. Il est à peine 10h00 du matin. Le check-in de l’hôtel est à partir de 15h00.

À proximité de l’hôtel il y a un petit sanctuaire Shinto, Mitsugu. L’occasion d’y aller faire un petit saut. Au détour d’un rue, il est calme et reposant.

Mitsugu (Mitsuhachimangu) 

Il fait beau et chaud aujourd’hui, on ne va pas s’en plaindre. ☀️ Nous partons à la conquête de la grande rue commerçante Shinsaibashi-Suji Shopping Street, qui s’étend à perte de vue. On peut y trouver une multitude de grandes enseignes mais aussi des petites boutiques. La rue est couverte et même climatisée. Sympa pour les amateurs de shopping mais attention car il y a beaucoup de monde.

Shinsaibashi-Suji Shopping Street 

On s’arrête dans l’une des nombreuses enseignes #C-pla où l’on peut trouver des capsules machines. Ça a tellement de succès qu’il y en a partout. En échange de plusieurs centaines de Yens introduits dans une machine, on récupère un jouet ou petite figurine dans une boule en plastique. Les Japonais en sont fans…

#C-pla 

En arrivant à Dotonbori il y a autant de monde que dans Shinsaibashi-Suji Shopping Street. C’est impressionnant mais ça circule assez bien malgré la foule omniprésente.

 Shinsaibashi-Suji Shopping Street

Dōtonbori est le quartier animé et incontournable d’Osaka. On peut le comparer à Times Square à New York. Au bord du canal de Dotonbori, il est célèbre pour ses enseignes lumineuses, ses restaurants et ses théâtres.

Dotonbori

Au bord du canal, impossible de rater l’emblématique Glico, le running man. Installé en 1935, ce coureur sur son éternelle piste bleue s'impose comme symbole d’une célèbre marque de confiseries. Il est devenu le panneau le plus célèbre de la ville.

Glico running man 

Dotonbori est un endroit incroyable, avec ses animations, ses immenses panneaux publicitaires, ses restaurants, sa street food, ses boutiques et ses jeux. On reviendra ce soir à la nuit tombée pour admirer les lumières et profiter d’une autre facette de Dotonbori.

Dotonbori 

Il y a une belle salle de jeux sur 3 étages qui s’appelle Gigo. Un bon moyen de se divertir et de passer du bon temps. On y trouve des machines à pinces (UFO catcher), des jeux d’arcades en tout genre, magasin, café et restauration pour tous les amateurs du genre. C’est assez bruyant mais c’est sympa. Tout comme les machines capsules, les japonais adorent les machines à pinces ou l’on peut gagner des grosses peluches, et autres jouets…

Salle de jeux Gigo

Nous continuons non loin de là dans une ruelle pittoresque où se trouve le petit temple Bouddhiste Hozen-ji. La coutume est de verser de l’eau sur la statue Mizukake Fudo, recouverte de mousse. Temple intimiste à l’écart de la foule de Dotonbori.

Temple Hozen-ji 

L’engouement populaire des plaques d’égout à Osaka.

Poésie urbaine 

Il est 14h00, et nous sommes totalement épuisés de sommeil. Nous n’avons presque pas dormi dans l’avion la nuit dernière, et avec le décalage horaire on est cuit. Malheureusement, nous ne pouvons récupérer notre chambre d’hôtel qu’à 15h00. En attendant on va manger un bout au Elk café. Ils font de délicieux pancakes, un régal.

Pancake à1780 ¥ (≠ 11 €) la belle assiette

Après ça, nous récupérons enfin notre chambre d’hôtel. C’est le Shinsaibashi ARTY Inn, idéalement situé en plein centre ville, tout proche de Dotonbori et Osaka-Namba Station. Il se situe dans le quartier très animé de Amerikamura. La chambre est moderne, propre et confortable pour 62 € la nuit. Tous les produits d’hygiène et de voyage sont à disposition gratuitement, une belle bibliothèque de mangas, machines à laver le linge, onsen (bains),… Nous allons y rester 5 nuits.

Shinsaibashi ARTY Inn 

Impossible de repartir se balader, une grosse sieste s’impose. Elle va durer 2h30! C’était vraiment nécessaire, on a pu recharger un peu les batteries.

À 19h00 nous sommes de retour à Dotonbori by night. Il y a toujours autant de monde mais ce n’est pas gênant. Avec la nuit qui tombe les couleurs sont sympas, cela nous permet de voir le quartier autrement.

Dotonbori

Nous avons décidé de faire un petit tour de bateau sur le canal. L’activité bien touristique de base mais on s’en fou, on va profiter du moment. La petite croisière fluviale va durer 20 grosses minutes. Coût de l’opération 2 000 ¥ (≈ 12 €) par personne. Il y a plusieurs compagnies de bateau mais toutes pratiquent les mêmes prix. On l’a choisi au hasard. Rien d’exceptionnel dans cette petite promenade mais on aura passé un bon moment, histoire d’admirer les lumières de Dotonbori sous un autre angle.

Courte croisière sur le canal Dotonbori

Dernier petit tour avant d’aller manger un bout dans le secteur.

Dotonbori by night

Fin de soirée dans un petit restaurant d’omelettes Japonaises (okonomiyaki), le Houzenji Sanpei. On patiente 45 minutes d’attente avant de s’installer. Apparement du classique dans ce genre d’établissement. Assis au comptoir, on a pu regarder les cuisiniers faire le spectacle. On n’a pas regretté l’attente à l’extérieur avant de rentrer, c’était excellent. 1 700 ¥ environ l’omelette (≈ 10 €).

Houzenji Sanpei 

Fin d’une belle première journée qui annonce un fabuleux séjour au Japon.

Bonne nuit 
J2
J2
Publié le 1er juillet 2025

La nuit a été réparatrice, surtout pour Chris. Avec l’écriture du carnet de voyage, je me suis couché à 2h45!!! Départ de l’hôtel à 9h30 pour aller prendre le métro à Shinsaibashi Station. 7 minutes à pied (500 mètres) de notre hôtel. Nous traversons le Triangle Park (Sankaku Park), l’un des rares parcs du secteur. Bien qu’il soit tout petit, il offre au moins quelques bancs publics, ce qui est rare dans la ville. Trouver un banc dans la rue est aussi difficile que de trouver une poubelle.

Triangle Park (Sankaku Park) 

Ce matin nous allons à Umeda Sky Building à plus de 5 kilomètres. Le métro est bondé. Il est assez facile à prendre, on a moins galéré qu’hier à l’aéroport. Le paiement du trajet se fait avec la carte ICOCA. On la badge à l’entrée et à la sortie du métro, c’est rapide et efficace. Coût de l’opération 260 ¥ pour une personne (≈ 1,60 €). Arrêt à l’Umeda Station puis 800 mètres à faire à pied jusqu’au building.

Métro Osaka 

À la sortie du métro on se retrouve dans le quartier ultra moderne de l’immense gare d’Osaka. Nous nous dirigeons à pied vers l’observatoire de l’Umeda Sky Building.

Quartier de la gare d’Osaka 

L’Umeda Sky Building, facilement reconnaissable avec ses deux tours jumelles de 40 étages, se trouve à 12 minutes de marche d’Umeda Station. Sa plate-forme d’observation circulaire qui relie les 2 tours culmine à 173 mètres de haut.

Umeda Sky Building

On a de la chance, il fait beau et le ciel est totalement dégagé. ☀️ 33°C prévus aujourd’hui.

Umeda Sky Building

Sur place il n’y a pas grand monde et pas d’attente pour monter. L’accès à l’observatoire coûte 2 000 ¥ (≈ 12 €) par personne. Le paiement en liquide ou carte se fait sur des bornes prévues à cet effet au 3ème niveau. C’est très facile et rapide.

Umeda Sky Building

Un ascenseur vitrée grimpe du 3ème au 35ème étage, pour finir l’ascension il faut emprunter ensuite un impressionnant escalier mécanique.

 Umeda Sky Building 

Avec ce beau temps la vue à 360° sur Osaka est magnifique.

 Umeda Sky Building

Nous apprécierons de faire une pause au café SKY 40, qui offre de nombreuses places assises avec une vue imprenable sur la ville. Leurs boissons glacées sont joliment faites et délicieuses.

Cafe SKY 40 

Même au 40ème étage du building, on trouve des capsules machines. Elles sont vraiment omniprésentes au Japon.

Capsules machines 

Un étage supplémentaire est accessible par ascenseur ou par quelques marches d’escaliers, menant à une plateforme d’observation panoramique en plein air. Cette touche finale rend la visite encore plus captivante et impressionnante.

Umeda Sky Building

Retour dans le métro à 12h15 pour aller visiter un sanctuaire plus au sud de la ville. La gare d’Osaka est un vrai labyrinthe mais on trouve desuite notre métro.

Gare d’Osaka

On s’arrête prendre des pâtisseries locales à emporter pour reprendre quelques forces.

Stand de gâteaux à la gare d’Osaka 

Le métro est moins bondé que ce matin, tant mieux…

Métro à la gare d’Osaka 

Changement de métro à Shin-Imamiya Station. On se perd un peu avant de récupérer notre prochain métro.

 Shin-Imamiya Station

Arrivés à destination, on tente pour la 1ère fois d’acheter des boissons dans un des nombreux distributeurs avec la carte ICOCA. Il y a énormément de choix dans les boissons qui tournent aux alentours des 1 € en général.

Chris avait soif 

Ensuite nous flânons dans une longue rue commerçante couverte du quartier de Kohama. Ici, pas de touristes, seulement des locaux. C’est agréable de se promener à l’écart de la foule.

Rue commerçante à Kohama

Nous nous dirigeons ensuite vers Sumiyoshi-taisha, un très ancien sanctuaire Shintô. La première attraction en arrivant sur ce sanctuaire à l’accès libre, est le pont rouge qui enjambe un petit canal. particularité de ce pont est le reflet de son arche dans l’eau. Sa couleur rouge éclatante et sa pente très accentuée lui confèrent une forme originale. Des marches sont d’ailleurs nécessaires pour le traverser. On adore. 😍

Sanctuaire Shintô Sumiyoshi-taisha

Le complexe abrite plusieurs bâtiments, chacun dédié à une divinité. Il y a peu de monde, c’est calme et l’endroit respire la sérénité.

Sanctuaire Shintô Sumiyoshi-taisha 

Les arrières du complexe permettent de profiter d’une agréable promenade le long d’allées bordées de drapeaux, de lanternes et de cèdres centenaires qui débouchent sur plusieurs lieux de culte. On n’a pas regretté notre déplacement dans ce beau sanctuaire Shintô.

Sanctuaire Shintô Sumiyoshi-taisha 

En repartant du sanctuaire, on voit passer des tramways! Très surprenant d’en voir ici.

Tramway d’Osaka 

Tramway d’Osaka

Le tramway d'Osaka, connu sous le nom de Hankai Tramway, est le seul tramway de la ville et de la région de Sakai. Il comprend deux lignes : la ligne Hankai, qui relie Ebisucho à Hamadera, et la ligne Uemachi, qui relie Tennoji à Sumiyoshi. Ces lignes offrent une façon pittoresque de voyager à travers Osaka et Sakai, en passant près de sites historiques et de quartiers résidentiels.

Le Hankai Tramway est également connu sous le nom de "Chin Chin Train" en raison du son de ses cloches, et il est apprécié pour son ambiance rétro et son atmosphère détendue. Le tramway permet d'accéder à des lieux tels que le sanctuaire Sumiyoshi Taisha, le temple Myokokuji et le parc Hamadera.

Du coup on se laisse tenter pour un petit tour de tramway pour rejoindre Abenobashi Station.

Tramway d’Osaka 

C’est la sortie des écoles, de nombreux enfants rentrent chez eux.

Il nous reste 20 minutes de marche pour rejoindre le temple Bouddhiste Shi Tennō-ji. Il s'agit du premier édifice à avoir été commandité par l'Empereur en l’An 593, alors que le bouddhisme ne s'était pas encore répandu au Japon. Parmi les édifices, on compte une magnifique pagode à 5 étages dans laquelle il est possible de monter, quatre grandes portes, ainsi qu’un grand torii. L’enceinte extérieure est libre d’accès alors que celle intérieure où se situe la pagode est payante (500 ¥, environ 3 €).

Temple Bouddhiste Shi Tennō-ji

Le complexe est sympa à faire même si on n’aura pas tout vu (jardins, cimetière,…). La pagode de 5 étages est magnifique. Les photos à l’intérieur sont interdites mais on peut monter les 89 marches qui mènent jusqu’au dernier étage. Ça ne vaut pas forcément le coup de payer l’entrée pour y monter.

Pagode du temple Shi Tennō-ji

Il est 16h00 et on n’a pas vraiment manger aujourd’hui. En repartant du temple on s’arrête acheter quelques cannelés au Canele & Coffee. Nous goûtons ceux au chocolat. Miam miam. 😋

Canale & Coffee 

Un peu plus loin on s’arrête boire une bière puis manger un bout dans un restaurant de type Izakaya. Une pause qui fait du bien.

🍻

On en profite pour perfectionner notre utilisation de la fourchette Japonaise : les baguettes. On s’en sort plutôt bien. Il n’y a pas de fourchette dans ce genre de restaurant.

🥢

En repartant nous passons dans des jolies petites ruelles avec des restaurants de type Izakaya. On aime bien l’ambiance qui y règne.

🏮

Dernière étape de la journée avec la tour Abeno Harukas. C’est l'un des plus hauts gratte-ciels du Japon avec une hauteur de 300 mètres et ses 60 étages. La plateforme d’observation Harukas 300 promet une vue époustouflante sur Osaka et ses environs. Il est 18h30 et la nuit va tomber d’ici une bonne heure.

Abeno Harukas 

Il faut prendre un ascenseur jusqu’au 16ème étage pour accéder aux caisses de paiement puis à d’autres ascenseurs qui montent jusqu’à l’observatoire. Au 16ème étage on peut également profiter d’un joli jardin extérieur gratuitement avec vue sur la ville. Sympa le bon plan.

16ème étage de la tour Abeno Harukas

L’accès à Harukas 300 coûte 2 000 ¥ par personne (≈ 12 €). Il n’y a pas d’attente aux caisses. L’ascenseur monte du 16 au 60ème étage en quelques secondes. En arrivant là-haut l’effet est garantie! Wouah c’est magnifique la vue que propose cette tour sur la ville. Le panorama est splendide.

Harukas 300 

Avec le coucher de soleil ça rend le moment encore plus magique. 🤩

harucas 300

On ne se lasse pas de ce spectacle, et on y reste longtemps en attendant que la nuit s’installe. Le paysage se transforme complètement sous l’effet des lumières de la ville.

Harucas 300 

Après avoir passé 2h30 dans la Abeno Harukas nous quittons le secteur en métro pour regagner notre hôtel. Le temps d’acheter 2-3 trucs à grignoter dans un konbini (supérette), il est 21h30. Une belle journée chargée s’achève…

Fin de journée à Osaka
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J3
Publié le 1er juillet 2025

Après la journée bien remplie d’hier, nous avons prévu de nous promener dans la ville aujourd’hui. Nous partons à 10h00 pour nous rendre au sanctuaire du lion Namba Yasaka Jinja.

Ce sanctuaire Shintô possède une caractéristique unique : il possède en son lieu une immense tête de lion de 12 mètres de haut et 11 mètres de large, abritant l’autel de prière dans sa gueule ouverte. L’emplacement, au cœur des immeubles, est assez surprenant. L’accès est gratuit avec beaucoup de touristes qui prennent des photos.

Namba Yasaka Jinja

Après cette brève visite, nous nous dirigeons vers Namba Hiroba Square, une grande place récemment rénovée.

Namba Hiroba Square 

La balade se poursuit dans les ruelles commerçantes et animées, qui sont nombreuses dans le quartier.

Pause petit-déjeuner dans un Doutor Stand.

Doutor Café ☕️

Nous nous rendons ensuite au Kuromon Ichiba Market, une longue ruelle étroite bordée d’échoppes de street food, de poissons, de crustacés et d’autres produits frais. Ce vieux marché traditionnel populaire est devenu assez touristique mais reste une expérience incontournable à Osaka. On peut y goûter toute une variété de spécialités locales. Un temple de la street food.

Kuromon Ichiba Market

Nous poursuivons notre route vers Shinsekai, en traversant Nipponbashi Denden Town, quartier célèbre pour ses nombreuses boutiques d’électronique, de jeux vidéo, de high-tech et de mangas. Le paradis du geek.

Nipponbashi Denden Town 

Shinsekai est un quartier populaire emblématique d’Osaka, il a été aménagé en 1912 en s’inspirant des villes de Paris et New York, avec comme symbole la tour Tsutenkaku qui domine la zone. Le quartier est très animé avec ses boutiques souvenirs, nombreux restaurants et salles de jeux. La balade est agréable.

Shinsekai 

À 13h30, nous décidons de monter au sommet de la tour Tsutenkaku. Nous avions initialement prévu d’accéder à la plateforme d’observation en soirée, mais étant déjà sur place nous avons finalement décidé de le faire plus tôt surtout qu’elle ferme à 20h00 le soir.

Tour Tsutenkaku 

Avec sa structure en acier inspirée de la Tour Eiffel et ses illuminations nocturnes, la tour Tsutenkaku est l’un des symboles d’Osaka et l’emblème de Shinsekai.

En s’approchant de l’entrée, on est immédiatement dirigé vers les guichets automatiques. L’accès à l’observatoire coûte 1 200 ¥ (≈ 7,40 €), mais pour 300 ¥ (≈ 1,80 €) supplémentaires, on peut également accéder à la plateforme extérieure. Nous achetons donc deux billets à 1 500 ¥ (≈ 9,20 €) chacun.

Guichet automatique de la tour Tsutenkaku

L’accès à la plateforme peut être un peu long si il y a du monde. C’est un peu le fouillis pour se diriger. Les passages de file sont décorés et ludiques. On y trouve des capsules machines ainsi que des boutiques.

Tour Tsūtenkaku 

Il y a 3 plateformes d’observation. Nous arrivons d’abord à la 1ère, au niveau 5F, qui est à 87,5 mètres de haut. C’est la plus fréquentée des 3 plateformes. Elle offre une vue panoramique sur la ville depuis l’intérieur.

Tour Tsūtenkaku 

Nous rejoignons ensuite la plateforme extérieure à 94,5 mètres de haut. Elle est petite et étroite sur les 2 ponts d’observation qu’elle propose, la vue est imprenable à 360°.

Tour Tsūtenkaku 

On peut également y trouver une passerelle vitrée suspendue dans le vide, offrant une expérience impressionnante aux plus courageux. Malheureusement, je ne suis pas de ceux-là, je laisse donc à Chris le soin de profiter de ces belles sensations de hauteur face au vide.

Tour Tsūtenkaku 

On termine par le niveau 4F intérieur à 84 mètres de hauteur avant de se diriger vers les ascenseurs pour redescendre. Finalement c’était une bonne expérience cette petite tour.

Tour Tsūtenkaku 

À l’intérieur de la tour, au niveau des boutiques, un vieil homme propose des portraits dessinés à la main. Nous décidons de nous laisser tenter par l’expérience pour ramener un petit souvenir. Après 20 minutes de pose, il prend une photo de nous avec son smartphone et nous demande de revenir plus tard pour récupérer le dessin coloré. Le prix pour 2 personnes est de 3 500 ¥ (environ 21,5 €). La ressemblance est déjà pas mal, on verra le résultat final tout à l’heure.

Portrait ✍️

En attendant on continue notre petit tour dans le quartier.

Shinsekai 

Nous allons manger un morceau à 16h00 dans un restaurant à emporter Kitchen Origin. Les plats sont bons et pas chers. Il y a la possibilité de manger sur place, c’est ce que nous ferons. Prix pour 2 : 3 barquettes à réchauffer et 2 bouteilles d’eau 1251 ¥ (7,70 €). Chris commence à bien gérer les baguettes maintenant. 🥢

🍽️ Kitchen Origin

De retour au 1er niveau de la tour Tsūtenkaku pour venir récupérer notre portrait que le vieux monsieur a eu le temps de terminer. Chapeau l’artiste, on est content du résultat.

Lolo & Chris 

Shinsekai, au-delà de ses nombreux restaurants, est une zone de loisirs où les gens viennent s’amuser dans des stands de tir à la carabine, de tir à l’arc, de jeux vidéos et bien plus encore.

Shinsekai 

Je tente d’aller jouer quelques pièces sur une machine à sous sans succès…

🪙🍀

En attendant la nuit, nous allons boire une bière dans un restaurant. Pour commander, c’est très simple. On scanne le ticket QR code que la serveuse nous a déposé sur la table à notre arrivée avec notre smartphone. Un lien internet nous amène directement sur le menu, où l’on sélectionne nos choix de commande et on valide. Trois minutes plus tard, nous étions déjà servis. Simple, rapide et efficace. 🍻👌🏼

🍺 715 ¥ la bière (4,40 €)

Il est 19h30 quand nous quittons Shinsekai à pied pour rejoindre notre hôtel. Il y a seulement 3 kilomètres. Nous profitons une dernière fois de ce quartier joliment illuminé avec en vedette la superbe tour Tsūtenkaku.

Tour Tsūtenkaku

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés dans une enseigne de machines à pince. Chris a voulu tenter sa chance sur un seul coup et a réussi à attraper la peluche. Malheureusement, la pince l’a relâchée avant qu’elle ne puisse la récupérer. Dommage ça sera pour une prochaine fois.

200 ¥ pour un essai (≈ 1,20 €) 

Pour conclure cette journée on a voulu faire un peu de shopping dans l’enseigne Don Quijote, un grand magasin discount sur 7 étages qui vend des produits de beauté et d’hygiène, alimentation, souvenirs, électronique, manga,… Il est ouvert de 10h00 à 3h00 du matin. Il y a énormément de monde dont beaucoup de touristes qui achètent de tout et n’importe quoi. Au delà de 5 500 ¥ (+ de 30 €) il y a une détaxe de 10 % que l’on peut récupérer sur des caisses spéciales au dernier étage. Les prix ne sont pas si bas que ça. On n’a pas forcément apprécié le moment, trop trop de monde. Pourtant on y est resté plus d’une heure pour pas grand chose… 😬

Don Quijote 

Il est 22h00, tard pour aller manger, beaucoup de restaurants sont fermés à cette heure ci. Nous allons manger quelques nems dans un restaurant Vietnamien avant de rentrer se coucher.

J4
J4
Publié le 3 juillet 2025

Aujourd’hui nous avons décidé de nous aventurer au Château d’Himeji, situé à environ 1h30 d’Osaka. Pour profiter pleinement de la journée, nous avons dû nous lever très tôt. Nous sommes partis de l’hôtel à 6h30 pour aller prendre un métro en direction de la gare d’Osaka, puis un train bondé pour Himeji. La gare d’Osaka est un véritable labyrinthe où il est facile de se perdre. Ça peut faire franchement peur pour s’orienter. Il ne faut pas paniquer mais aussi ne pas être pressé. On va dire que pour l’instant on prend nos marques... 😁 Le Japon est l’endroit idéal pour se déplacer en transport en commun. Tout est très bien desservi avec plusieurs solutions et itinéraires possibles. Nous utilisons Google Maps pour nos déplacements, c’est assez complet pour nous proposer le moyen de déplacement le plus adapté.

🚊

Nous arrivons à Himeji Station à 8h30 soit 2 heures après être parti d’Osaka. Il nous reste plus qu’à rejoindre le Château d’Himeji. Il n’est pas très loin, environ un kilomètre à pied. Impossible de le rater, on ne voit que lui en sortant de la gare. La longue allée est jolie avec des petites statues tous les 50 mètres le long du trottoir.

Château de Himeji | plaques d’égout décorées

Le ciel est un peu brumeux aujourd’hui, dommage pour les couleurs. Par contre, il fait chaud et lourd. Le château blanc est visible de loin, il fait son impression. Nous arrivons au guichet à 9h00, heure d’ouverture. Il n’y a quasiment personne, parfait. L’entrée combinée coûte 1050 ¥ (≈ 6,50 €), elle comprend le Château d’Himeji. et le Jardin Koko-en que l’on fera en 2ème partie de matinée.

Château blanc d’Himeji 

Le château du héron blanc

Le Château de Himeji, connu sous le nom de Château du Héron blanc, en raison de ses murs de plâtre blanc immaculé et son donjon qui s'élance vers le ciel, est le château le plus visité du Japon. Le donjon principal fut construit en 1601 et est l'un des plus anciens donjons qui existent encore au Japon.

Du fait que le château ne fut jamais assiégé, bombardé ou brûlé, la plupart des bâtiments du Château de Himeji sont très bien conservés jusqu'à aujourd'hui contrairement à d'autres châteaux japonais. Afin de conserver intact ce trésor national pour ses visiteurs futurs, le donjon, les postes de garde et les tours ont fait l'objet de travaux de restauration régulières depuis le début des années 1900.

Le château est composé d'un ensemble de corps de garde entourés de fortifications appelées enceintes. Les seules structures en pierre du Château de Himeji sont ses fondations; les bâtiments du château sont principalement construits en bois, en terre et en plâtre. Le château présente de nombreuses caractéristiques de l'architecture et de l'artisanat japonais traditionnels, tels que la construction à poteaux et à poutres pour le donjon principal.


La plupart des bâtiments du Château de Himeji ont été manifestement conçus pour la guerre. Il serait presque impossible de compter les quelques 1 000 meurtrières percées dans les murs du château ! Cependant, le château ne fut jamais attaqué. Il servit principalement de centre administratif et de lieu de résidence du « daimyo»(seigneur féodal) de Himeji. La résidence palatiale du « daimyo » fut détruite pendant l'ère Meiji (1868-1912), et la plupart des logements et lieux du château ont disparus avec le temps.

Cependant, les bâtiments qui subsistent aujourd'hui nous donnent quelques indices sur le style de vie des classes dominantes durant la période féodale japonaise. La conception des boiseries dans l'enceinte ouest, par exemple, indiquent que cette partie du château fut jadis occupée par les dames d'honneur.

Le château du héron blanc 

La visite du château va durer une grosse heure avec d’abord la partie extérieure qui est une merveille architecturale. Le parcours est fléché et passe par tous les points essentiels à observer.

Château d’Himeji 

On passe ensuite à la visite intérieur du donjon. Il faut enlever les chaussures que l’on transporte avec nous dans un sac plastique fourni à l’entrée du bâtiment historique. Ce Château d’Himeji est un chef-d'œuvre de construction en bois de l'architecture traditionnelle japonaise. L’intérieur est vide mais la structure en bois est assez bluffante! Le travail technique réalisé est impressionnant. En montant les étages on peut apercevoir l’étendu de la ville d’Himeji à travers les nombreuses fenêtres.

Donjon du château d’Himeji 

La visite se termine à l’extérieur. On s’est régalé avec la chance d’avoir peu de touristes sur site. Le monde a commencé à arriver après 10h00.

Château d’Himeji 🏯

Toujours au Chateau, nous allons ensuite à l’enceinte ouest, un parcours dans les jardins et à l’intérieur de l’enceinte fortifiée. Il y a encore moins de monde de ce côté là. On est vraiment au calme pendant les 30 minutes de visite.

Enceinte ouest du château d’Himeji 

En sortant du château des écoliers viennent à ma rencontre pour un échange en anglais et quelques questions pour un travail pédagogique sous la surveillance de leur professeur.

Moment sympathique avec des enfants Japonais 

Situés au pied de l’enceinte du château de Himeji, nous nous aventurons dans les jardins de Koko-en. Nous avions acheté les billets combinés château + jardin. Sur place il n’y a presque personne. Cet ensemble de 9 jardins japonais différents offre un havre de paix et de tranquillité. 40 minutes de balade zen dans ces beaux jardins Japonais. 🧘🏼‍♀️

Jardin Koko-en 

Incroyable, nous allons déjeuner à midi aujourd’hui ! Ce n’est pas dans nos habitudes de manger aussi tôt, mais nous devons prendre des forces pour la suite de la journée. En face du château, il y a un excellent petit restaurant japonais appelé Sen-Hime Japanese Food. Très bon accueil, c’est bon et pas cher. Chris a eu du mal à déguster sa soupe de nouilles. Difficile d’attraper les nouilles avec sa cuillère à soupe. 🥄 Du coup, la serveuse est venue à sa rescousse une 1ère fois pour lui emmener des baguettes 🥢 puis une seconde fois pour lui emmener une fourchette. 🍴 En voilà une heureuse.

Sen-Hime Japanese Food 

Cet après midi nous allons faire une randonnée jusqu’au mont Shosha pour visiter Shoshazan Engyoji, un vaste complexe de temples Bouddhistes. L’itinéraire de notre voyage au Japon est très urbain, c’est pour cela que nous avons essayé de caler des moments plus calmes à l’écart de la folie des grandes villes. À 13h00 nous prenons un bus sans trop savoir s’il va nous déposer a proximité du départ du sentier de randonnée.

 Bus de ville à Himeji 

30 minutes plus tard le bus nous dépose a proximité du départ de notre randonnée, parfait. On fait quelques provisions d’eau dans un distributeur extérieur et nous voilà parti à l’ascension du mont Shosha, modeste montagne culminant à 371 mètres d'altitude. Il existe un téléphérique qui même au sommet mais nous l’utiliserons pour le retour. En attendant, il faut y monter. La randonnée est simple et le sentier est ombragé. On croisera seulement 4 randonneurs.

🥾 Higashisaka road

En moins de 45 minutes nous arrivons au sommet, point d’arrêt du téléphérique. Il fait plus de 33°C et de l’humidité, un temps lourd qui multiplie la fatigue.

🚠 Yamagami Station

La pause se fera sur la belle plateforme d’observation de Yamagali Station avec une vue magnifique sur Himeji. Il y a une aire de repos sur place avec des distributeurs de boissons fraîches, des toilettes, plusieurs tables,…

Plateforme d’obervation

La balade se poursuit sur un chemin de terre bordé de nombreuses statues, à environ 10 mètres d’intervalle, ce qui la rend encore plus agréable. L’accès au site Shoshazan Engyoji coute 500 ¥ (≈ 3 €) par personne.

🥾

Temple Engyoji

Le Temple Engyoji fut érigé il y a environ 1000 ans (en 966 ap. J.-C.) par Shoku, un prétre bouddhiste sacré, qui recevait une spéciale lumiére spirituelle de Monju, le dieu de la Sagesse et de l'Intelligence. Ce fut sur Hakusan, une part du Mt.Shosha, que Monju informa Shoku que ceux qui montaient cette hauteur seraient purifiés, corps et âme.

Cette croyance se répandit aussitôt et l'on se rendait au mont Shosha pour demander des faveurs divines. La "Pape" Kazan et le "Pape" Goshirakawa visitaient le temple Engyoji pour recevoir les instructions de Shoku. L'Empereur Godaigo aussi s'y rendit a son retour de l'île Oki.

La foi en Mt.Shosha s'accrût et s' enrichit rapidement. Au Japon, Mt.Hiei est célèbre en tant que centre de formation des prêtres. Mt.Shosha, bien que pas aussi connu que Mt.Hiei dans le monde entier, parvint en effet a gagner sa réputation de centre de formation des prêtres le plus important dans l'Ouest du district du Kansai.

Même aujourd'hui, l'on vient en pèlerinage à ce temple de toutes les parts du Japon l'année durant. Les forêts primitives du Mt.Shosha créent une atmosphère très sacrée et paisible. Le printemps et l'automne sont les saisons spécialement favorables. Le printemps est renommé pour ses merveilleuses fleurs de cerisiers, et l'automne pour ses érables et autres arbres dans leurs splendides couleurs.

Huit bâtiments et sept statues bouddhiques sont désignés "Importants Trésors Culturels"

Ce complexe de temples, perdu au cœur d’une vaste forêt, est un joyau caché remarquable. On se retrouve quasiment seul, bercé par les chants des oiseaux, dans un havre de paix.

🙏🏼

Le temple principal est celui de Maniden. Il est vraiment impressionnant par sa grandeur et par sa conception tout en bois. Sur place il y a moyen de se restaurer.

Temple Maniden 

Au milieu de la forêt, la succession de temples en bois est tout autant magnifique. Pour autant le complexe Bouddhiste est désert, il n’y a quasiment personne. C’est incroyable car le site est vraiment unique en son genre.

Shoshazan Engyoji 

Retour au téléphérique après une belle randonnée. On achète les tickets sur une borne automatique au prix de 700 ¥ (≈ 4,30 €) le trajet. Dans la descente, on peut admirer la vue sur Himeji depuis le téléphérique. Il est 16h30 quand on redescend.

🚠

Nous prenons ensuite un bus jusqu’à la gare d’Himeja, puis un train jusqu’à la gare d’Osaka, et enfin un métro pour rejoindre le quartier de notre hôtel. Il est 19h00, nous allons boire une bière et grignoter un morceau dans un petit Izakaya.

Bon appétit  

Nous changeons de restaurant Izakaya pour grignoter un autre petit truc. On goûte les spécialités du Japon. Pour l’instant on n’est pas déçu de la nourriture. On se régale.

🍽️

La fatigue est bien présente avec 19 kilomètres de marche au compteur et une longue journée. Nous tarderons pas à rentrer se coucher car demain nous sortons encore de la ville d’Osaka pour Nara. 🦌

J5
J5
Publié le 4 juillet 2025

Nos vacances sont actives en ce début de voyage au Japon, nous sommes bien décidés de profiter de chaque instant. Nous avons décidé de partir tôt ce matin, réveil à 6h30 pour un départ à 7h00, direction Nara pour la journée.

Journée à Nara 

Le trajet depuis la gare Namba Station ne dure que 40 minutes pour 680 ¥ (≈ 4,15 €). Nara étant une destination touristique très prisée, nous nous attendons à une foule nombreuse.

🚊

Première véritable capitale du Japon, Nara est une destination fascinante, riche en histoire et en culture et célèbre pour abriter des centaines de cerfs et biches, qui se promènent en liberté dans le parc et aux alentours des temples et sanctuaires. Ils sont considérés comme sacrés et sont même désignés comme "trésor national". C’est l’animal emblématique de la ville.

En arrivant à Kintetsu-Nara Station, nous sommes entourés par de nombreux collégiens. En sortant de la gare nous sommes émerveillés de voir aussi rapidement un faon esseulé dans la ville. Il n’a pas l’air effrayé.

La première activité touristique du jour sera la visite du complexe Bouddhiste Tōdai-ji qui se situe dans le parc de Nara.

Tōdai-ji

Seul le superbe temple Daibutsu-den est payant. L’entrée coûte 800 ¥ (≈ 5,90 €). Il est connu pour être la plus grande construction en bois du monde et hébergeant un monumental Grand Bouddha assis en bronze. Ce bâtiment est de toute beauté, il est vraiment impressionnant par sa taille et par sa construction tout en bois.

Daibutsu-den 

Il n’y a pas grand monde ce matin mis à part des groupes scolaires qui enchaînent les visites de bon matin. L’intérieur du temple Daibutsu-den se fait assez rapidement. L’imposant Bouddha de 18 mètres de haut attire forcément toutes les attentions.

Grand Bouddha 

D’autres statues et curiosités Bouddhistes sont à observer. C’est un peu cher pour cette visite mais ça reste incontournable quand on vient à Nara.

Daibutsu-den 

Nous continuons notre belle balade dans le complexe Tōdai-ji. Les biches sont omniprésentes dans le parc, Chris veut toutes les approcher.

Toujours à Tōdai-ji, un peu plus en hauteur on arrive au temple Nigatsu-dō. Il n’y a pas grand monde dans le coin, tant mieux pour nous, c’est calme et ça fait du bien. On essaie d’aller voir chaque curiosités, chaque détails qui attirent notre attention.

Nigatsu-dō 

Pause boisson à côté de la grande cloche Todai-ji Shoro (Bell Tower). On arrive à trouver des distributeurs automatiques de boissons fraîches un peu partout. Il fait chaud et lourd (33°C aujourd’hui), il faut donc penser à s’hydrater régulièrement.

Todai-ji Shoro (Bell Tower) 

Chris en profite pour aller à la rencontre des nombreuses biches présentes autour de nous... On peut aussi dire le contraire, les biches n’hésitent pas à venir à notre rencontre. Elles n’ont vraiment pas peur de la présence humaine.

😘

Les petites boutiques vendent aux touristes des "shika-senbei" (biscuits pour cerfs) afin de les nourrir. Forcément, Chris a voulu tenter l’expérience de quelques biscuits achetés pour 200 ¥ (≈ 1,20 €). On n’avait pas encore totalement payé nos biscuits que quelques biches sont arrivées au contact sur nous. Elles ont commencé à être de plus en plus insistantes pour que Chris leur donne des gâteaux. Elles lui ont mordillé les fesses et l’ont suivi au plus prêt jusqu’à ce que Chris leur donne enfin les fameux biscuits. Un moment sympa et une belle rigolade.

🦌

En reconnaissance ou parce qu’elle avait encore faim, une biche ne voulait plus quitter Chris. Photos souvenirs et dernier petit câlin avant de se dire adieu.

Inséparables ces deux là

Nous quittons Tōdai-ji, pour passer à l’entrée du parc de Nara. Il est 10h30 et là c est de la folie! Il y a des touristes partout… et des cerfs et biches aussi! Je vous laisse imaginer la scène des biscuits avec les femmes ou enfants qui crient, les gens qui font des photos, des animaux qui suivent les gens même dans les boutiques,… La folie. 😁🦌

Tōdai-ji | Parc de Nara 

Pour éviter le monde, nous allons déjeuner à 11h30 dans un restaurant Japonais avec vue sur le jardin Isuein. Bonne expérience dans une ambiance traditionnelle Japonaise. Niveau nourriture ce n’est pas le repas de l’année mais ça passe.

🥢 Sanshu-tei

On s’est laissé tenter par une bonne glace fantaisie au Air Ice H. 😋

🍦 Air Ice H

En route pour le sanctuaire Shintô Kasuga Taisha. Ce complexe est notamment connu pour ses nombreuses lanternes suspendues en bronze et celles en pierre jalonnant le sentier de promenade. Le chemin est agréable au milieu de la forêt.

Chemin vers le sanctuaire Kasuga-taisha

Ce sentier menant au sanctuaire est bordé de 2 000 lanternes en pierre couvertes de mousse. C’est dommage qu’il y ait un peu trop de monde parce que l’endroit est magique. L’atmosphère qui y règne est unique. De nombreuses biches sont évidement présentes.

Chemin vers le sanctuaire Kasuga-taisha 

Le sanctuaire est payant 700 ¥ (≈ 4,30 €). On peut y observer des centaines de lanternes suspendues. Il n’y a pas grand monde ici, un peu normal car le prix ne justifie pas cette visite quelconque et sans intérêt.

Kasuga-taisha 

Le temps est orageux. Il n’y a pas de nuages menaçant mais on entend le ciel gronder. On voulait faire une randonnée en boucle jusqu’au Mont Wakakusa une colline qui culmine à 342 mètres d'altitude. Pas grave, on tente quand même la randonnée loin de la foule du parc de Nara.

🥾 Direction le Mont Wakakusa

15 minutes après le départ, BoumBadaBoum ⛈️ il se met à pleuvoir. L’orage est bien là. Heureusement on est équipé de puncho. J’ai même sorti mon parapluie paratonnerre 🌩️ que j’ai très vite replié à cause de la foudre. 😵‍💫 Heureusement il ne pleut pas longtemps. Le sentier est super agréable et facile, on est seul dans la forêt.

Départ sou la pluie ⛈️

Tiens donc, un autre petit chemin qui s’enfonce dans la forêt. On n’a même pas envie de savoir ce qu’il y a écrit sur ce panneau. 😱 On reste bien sagement sur notre sentier.

🐍

En 40 minutes, nous atteignons le Mont Wakakusa. Des cerfs et des biches paissent paisiblement dans les vastes prairies verdoyantes. La carte postale est saisissante avec une vue imprenable sur Nara et ses environs. 😍

Mont Wakakusa 

On enchaîne la descente vers Nara en s’acquittant une admission de passage de 150 ¥ (≈ 0,92 €) par personne.

On adore ce moment de calme, seul au milieu de la nature et des animaux. Un chouette moment.

Descente vers Nara 

En voulant faire un Selfie avec la vue sur Nara, une biche est venue s’incruster sur la photo. Pourquoi pas! 😅

🤳

À l’arrivée (ou au départ, selon le sens) de la randonnée, on découvre une vaste étendue d’herbe très pentue, où se tiennent des dizaines de cerfs et de biches. La plupart des visiteurs décident de ne pas entamer la randonnée et préfèrent se détendre dans ce bel espace naturel à l’écart de la foule.

15h45, fin de cette petite randonnée accessible à tout le monde. Nous partons en direction du quartier de Naramachi.

🥾

Nous nous rendons dans une brasserie de Saké, Harushika Sake Brewery store. On veut faire une dégustation de cette célèbre boisson alcoolisée Japonaise à base de riz fermenté. Le prix est de 700 ¥ (≈ 4,30 €) par personne pour 5 sortes de saké local. Les explications sont données à chaque saké dégustés. Une bonne expérience sympa à faire et assez ludique.

Harushika Sake Brewery store 

Les sakés sont excellents, tous avec des goûts différents. Chris n’a pas compris le concept, c’est une dégustation, pas l’enchaînement de cul sec!

Hummm les bons sakés

J’ai beau lui expliquer, Chris continue à enchaîner les cul-sec! Elle croit qu’elle est en Pologne! 🤦🏻‍♂️

Na zdrowie 🇵🇱

Et le final, dégustation de cornichon si on a bien compris. J’en ai testé un, c’est très craquant dans la bouche et vu ma tête Chris n’a même pas tenté de goûter. Un fou rire a commencé à s’instaurer. Fin de cette expérience gustative interessante. La brasserie ferme à 17h00, on est les derniers clients.

La visite se poursuit dans le quartier typique de Naramachi. Des petites ruelles avec des maisons charmantes. La plupart des boutiques artisanales sont déjà fermées, dommage.

Naramachi 

Il est 17h45, avec toute cette marche on est crevé. On se pose sur un banc au bord d’un petit lac, Sarusawa Pond. Je tombe de fatigue en faisant une petite sieste de 15 minutes. Ça fait du bien. À proximité il y a le temple Bouddhiste Kōfuku-ji avec sa pagode à 5 étages. Il paraît que c’est l’une des plus haute du Japon. Malheureusement elle est en travaux, impossible de la voir car elle est complètement recouverte.

Sarusawa Pond 

Avant de repartir à Osaka nous nous arrêtons manger au bon restaurant Kameya. Chris prend une omelette et moi des nouilles sautées.

🥢 Kameya

Notre longue journée à Nara a été absolument merveilleuse. Nous avons parcouru 21 kilomètres à pied et nous sommes complètement épuisés. Il est 20h30, et nous prenons une dernière photo de Dotonbori avant de retourner à l’hôtel. Ce sera notre dernière nuit au Shinsaibashi ARTY Inn d’Osaka.

Dotonbori

🥾 Nous aurons effectué 80,6 km de marche à pied sur ces 5 premiers jours à Osaka et ses environs.

J6
J6
Publié le 4 juillet 2025

Enfin un matin où l’on peut prendre son temps ! Debout à 9h30, ça fait du bien de dormir un peu. Aujourd’hui, nous quittons définitivement Osaka et le confortable hôtel Shinsaibashi ARTY Inn pour nous rendre à Koyasan et au Mont Koya. Rien n’est prévu à part ce déplacement d’une durée de 3 heures environ.

Koyasan

À 10h45, nous allons prendre un petit-déjeuner au Starbucks Coffee, histoire de faire le plein d’énergie avant de partir. On profite des derniers moments dans ce quartier animé de la ville (Amerikamura).

Starbucks Coffee - Shinsaibashi BIG STEP

On récupère nos valises à l’hôtel à 11h45. Bye bye Osaka.

🧳🧳

Le trajet semble un peu compliqué, en commençant par une marche de 10 minutes jusqu’à la station, suivie d’un métro, d’un train, puis d’un téléphérique et enfin d’un bus qui nous déposera seulement à 5 minutes à pied de notre hôtel à Koyasan. 😮‍💨 Heureusement nous suivons notre guide pratique : Google Maps.

🤳🚶🏼‍♀️🚶🏻‍♂️🚇🚊🚠🚌

Les transports en commun au Japon sont vraiment excellents. Le réseau est très développé et organisé, permettant de se déplacer partout. De plus, les trains sont toujours à l’heure, ce qui est très appréciable. Avec la carte de paiement ICOCA, il n’y a pas de question à se poser, cela permet d’enchaîner les déplacements sans perdre de temps dans les guichets ou caisses automatiques. On scanne la carte à l’entrée du moyen de transport et à sa sortie. En fonction de la distance, la somme correspondante sera déduite de la carte ICOCA. Dans les bus, on monte au milieu et on ressort par l’avant. Pour le train pour Koyasan, un contrôleur est passé et nous a fait payé directement le trajet, toujours avec la carte de paiement. C’est le top. Le trajet jusqu’à Koyasan nous aura coûté au total 2 980 ¥ pour 2, soit environ 9 € chacun.

Osaka - Koyasan 

Le trajet s’est très bien passé. À Koyasan on est à plus de 800 mètres d’altitude. A 15h05, nous arrivons devant le petit établissement Koyasan Guest House Kokuu. On avait réservé quelques mois avant directement sur leur site internet. C’est l’hébergement le plus proche du cimetière d’Okunoin, le lieu qu’on est venu spécialement découvrir. L’établissement est propre et bien tenu. Il y a quelques capsules, petites cabines individuelles superposées, une chambre double et une chambres triple. Le tout avec salle de bain et WC communs. Il y a aussi un espace commun. On a payé 12 000 ¥ la nuit soit environ 73 €. Nous serons ici pour 2 nuits. C’est peut être l’hébergement le moins cher dans le coin. L’homme qui nous accueille, prend le temps de nous expliquer les activités à faire sur Koyasan, haut lieu sacré du Bouddhisme au Japon.

Koyasan Guest House Kokuu 

L'histoire du mont Koya

En 804, Kobo Daishi (Kukai) a traversé les mers pour se rendre à la Chine des Tang au motif d'étudier le bouddhisme. Après 2 années d'études, il est rentré au Japon pour répandre l'enseignement ésotérique Shingon qu'il venait de découvrir. Kobo Daishi (Kukai) voulut s'assurer un endroit pour l'entraînement religieux des moines, découvrit ce qu'on appelle de nos jours le mont Koya situé sur un plateau à 900m d'altitude et qui lui fut offert par l'empereur Saga, et établit en 816 un lieu connu aujourd'hui sous le nom de temple principal Kongobu-ji. Depuis lors, le mont Koya est devenu le centre principal de la propagation de la religion Shingon, et est actuellement le lieu historique le plus sacré du Japon. En 2004, le mont Koya a été enregistré au Patrimoine mondial de l'Unesco sous l'appellation « Sites sacrés et chemins de pélerinage dans les monts Kii ». Aujourd'hui, il y a 117 temples qui contribuent à la diffusion de l'enseignement ésotérique Shingon..


Koyasan

Le Cœur Spirituel du Bouddhisme Shingon au Japon

Niché au cœur des montagnes de la préfecture de Wakayama, Koyasan (Mont Kōya) est l'un des sites spirituels les plus vénérés du Japon. Fondé il y a plus de 1 200 ans par le moine Kūkai (également connu sous le nom posthume de Kōbō Daishi), Koyasan est le quartier général du bouddhisme Shingon, une importante école ésotérique japonaise.

Ce complexe monastique tentaculaire abrite plus d'une centaine de temples, dont beaucoup offrent des séjours en shukubo (hébergements de temple) aux visiteurs désireux de découvrir le mode de vie monastique et la cuisine shojin ryori (cuisine végétarienne bouddhiste).

Les points d'intérêt majeurs incluent le Danjo Garan, un complexe de temples majeurs avec la pagode Konpon Daito symbolisant l'univers, et l'Okunoin, un vaste cimetière où le mausolée de Kūkai est entouré de lanternes scintillantes et d'arbres centenaires. L'atmosphère y est particulièrement mystique et sereine, surtout tôt le matin ou au crépuscule.

Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, Koyasan offre une immersion unique dans la spiritualité et la nature japonaise, loin de l'agitation urbaine.

Une fois installés, nous allons manger vers 15h45 dans un petit restaurant à 200 mètres de notre hébergement, le Tonkatsu-tei. Dès l’entrée, nous sommes accueillis par une vieille dame. Elle nous propose 2 plats sur sa carte. Nous suivons ses conseils et on ne le regrettera pas. C’était copieux et excellent. Peut être le meilleur repas que l’on ait fait depuis notre arrivée au Japon. Le tout pour une vingtaine d’Euros. Le message assez marrant en français sur le plateau : "Français - Vous pouvez manger la queue de la crevette !" 😅 Ils nous connaissent bien ces Japonais. Nous sommes les seuls clients de ce restaurant qui ferme à 17h00.

Tonkatsu-tei 

Après le repas, nous allons nous balader pour digérer notre excellent repas. Puisque nous sommes à proximité du cimetière d’Okunoin, nous en profitons pour aller le visiter tranquillement, car nous aimerions aussi le découvrir de nuit. C’est pour ce cimetière, considéré comme l’attraction principale de Koyasan, que nous sommes venus ici.

Le cimetière d'Okuno-in, lieu sacré au Japon

Le cimetière d'Okuno-in est l'un des lieux les plus sacrés et mystiques du bouddhisme japonais. C'est le site de repos final de Kūkai (également connu sous le nom de Kobo Daishi), le fondateur de la secte Shingon du bouddhisme.

Le cimetière est immense, abritant plus de 200 000 pierres tombales et monuments commémoratifs qui s'étendent sur plusieurs kilomètres à travers une forêt dense de cèdres. Le chemin principal est bordé de lanternes en pierre couvertes de mousse et de statues de Jizo, le bodhisattva protecteur des enfants et des voyageurs. L'atmosphère y est particulièrement sereine et solennelle, surtout à l'aube ou au crépuscule.

Au cœur du cimetière se trouve le Lantern Hall (Torodo), un bâtiment illuminé par des milliers de lanternes, certaines brûlant depuis des centaines d'années, offertes par des fidèles. Derrière le Lantern Hall se trouve le mausolée de Kūkai, où l'on croit qu'il repose en méditation éternelle.

Okuno-in est non seulement un cimetière, mais aussi un lieu de pèlerinage et de profonde spiritualité, attirant des visiteurs du monde entier désireux de ressentir sa paix unique et son histoire riche.

Le site est en accès libre 24/24H. Dès nos premiers pas à l’entrée du cimetière, on comprend que l’on est dans un site EXTRAORDINAIRE !

Okunoin Cemetery 

Cet immense cimetière historique, qui s'étend à perte de vue en pleine forêt de vieux cèdres et cyprès centenaires (millénaires?), est le graal de toutes nos visites. C’est complètement irréel ce que l’on est en train de voir et de vivre. On est totalement sous le charme de ce lieu magique. 😍

Okunoin Cemetery  

Jizō Bosatsu

Jizō Bosatsu est une figure bouddhique extrêmement populaire et aimée au Japon, vénérée comme le gardien des enfants, des voyageurs et des âmes décédées, en particulier celles des enfants.

Reconnaissable à sa tenue de moine simple, son bâton (khakkhara) et la perle exauçant les vœux qu'il tient parfois, Jizō est souvent représenté avec un visage doux et compatissant. Des milliers de statues de Jizō, souvent ornées de petits bavoirs rouges ou de bonnets tricotés offerts par les fidèles, parsèment le paysage japonais : au bord des routes, dans les temples, les cimetières et les sanctuaires.

Sa présence omniprésente témoigne de son rôle central dans la foi populaire, offrant réconfort et protection.

Okunoin Cemetery 

Il n’y a quasiment personne, on croise quelques personnes ou petits groupes de temps en temps mais c’est le calme absolu, on entend juste le chant des oiseaux. On traine jusqu’à la tombée de la nuit pour voir le cimetière d’une autre façon. Les centaines de lanternes commencent à s’allumer. Le rêve continue encore un peu pour nous… 🤩

Okunoin Cemetery 

Le soir, l’atmosphère devient féerique. Encore quelques belles photos de nuit avant de rentrer doucement… 📸 On n’arrive plus à partir.

Okunoin Cemetery 

Ça va faire bientôt 3 heures que l’on déambule sur le site. Maintenant que l’on a assez pris plein les yeux, nous allons rejoindre notre logement pour finir sagement la soirée.

J7
J7

Réveil aux aurores ce matin. Il est 5h00 et il fait déjà jour. Nous allons de nouveau traverser le cimetière de Okunoin pour assister à une cérémonie de l’offrande au Torodo (Lantern Hall).

Okunoin Cemetery 

La cérémonie est censée commencer à 6h00 pour se finir à 7h00. On n’a pas plus d’informations que ça si ce n’est qu’elle est gratuite. C’est évidemment très calme ce matin, on ne croise que quelques personnes mais le cimetière de plus de 200 000 tombes est quasiment désertique. On entend seulement le chant des oiseaux.

Okunoin Cemetery 

6h00 précises, 3 moines sortent du temple Kongobu-ji Okuno-in Gokusho en portant un gros caisson en bois. C’est le repas servant d’offrande protocolaire à Kobo Daishi (Kukai). Ce cérémonial perdure depuis mille ans et a lieu invariablement tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il neige.

Début de la cérémonie de l’offrande 

Dès le petit pont sacré franchi, interdiction de prendre des photos. La cérémonie de l’offrande va durer une heure dans le Torodo (Lantern Hall). Ce temple est décorés de 10 000 lanternes. C’est ici que repose le tombeau de Kūkai, plus connu sous le nom de Kōbō-Daishi. Il est le saint fondateur de l'école Bouddhiste Shingon. Il était non seulement un grand religieux, mais aussi un éminent homme de lettres, un philosophe, poète et calligraphe.

Le pavillon Torodo ou pavillon des lanternes

Le pavillon Toro-do devant le mausolée de Kobo Daishi a été établi pour la prière. Les milliers de lanternes offertes par les fidèles décorent le bâtiment. Dans le fond du pavillon, une flamme brûle éternellement et les moines l'entretiennent à tour de rôle pour qu'elle ne s'éteigne pas.

Cela prouve que Kobo Daishi est toujours vivant. Sous le pavillon, sont installées 50 mille statues bouddhiques offertes en dons en 1984 pour célébrer le 1150 ème anniversaire de l'entrée de Kobo Daishi dans le monde de la méditation éternelle.

Torodo (Lantern Hall) 

Seule une dizaine de personnes assistent à ce cérémonial matinal. Deux moines chanteront pendant 50 minutes sans s’arrêter, tandis que l’autre dirigera la cérémonie. 🧘🏼‍♀️🧘🏻‍♂️🙏🏼

Après ça, nous nous aventurons de nouveau dans ce vaste musée à ciel ouvert qu’est ce cimetière. Il est calme, plaisant et bien sûr magnifique. La forêt de cèdres géants, les lanternes et la mousse omniprésente en font un lieu unique.

Okunoin Cemetery 

De très nombreuses statues du Bouddha Jizo avec leurs bonnets et bavoirs sont à observer.

Bouddhas de Jizo 

Nous allons prendre un petit-déjeuner au Komi coffee. Bien, mais un peu cher. De toute façon, c’est l’un des rares cafés à être ouvert à 8h00 du matin à Koyasan. Ici les commerces ouvrent tard, pas avant 9h00 en général et ferment tôt, 17h00. Il est difficile de trouver quelque chose d’ouvert après 17h00!

Komi coffee

En descendant l’artère principale de la petite ville de Koyasan, nous tombons par hasard sur l’entrée discrète d’un lieu de culte. Ce sont les jolis Torii rouges qui ont éveillé notre curiosité. Sur la centaine de mètres qui mène a un tout petit sanctuaire shintô, on peut compter 43 Torii. Au bout, le vieux sanctuaire, en bordure de forêt, est plein de charme.

Torii

Un torii est un portail traditionnel japonais, souvent rouge, que l'on trouve à l'entrée des sanctuaires shintoïstes, marquant la transition entre le monde profane et le monde sacré. Il est un symbole important du shintoïsme et du Japon.

Torii qui mène au sanctuaire Kiyotakainarijinja

À 10h00, nous enchaînons par une petite randonnée au dessus de la ville. On va la faire d’Est en Ouest. Départ en plein centre ville, de la rue principale, on prend la route en remontant vers le nord. Le sentier démarre du point 52. Jusqu’au point 57. Et ensuite du point 1 au point 5 sur la carte ci dessous. Dans une petite impasse, un chemin avec un Torii part sur la gauche. On rejoint le sentier balisé au niveau du petit sanctuaire (point 52).

🥾 Départ de la randonnée 

On se retrouve desuite dans la forêt. Le sentier est agréable, ça monte légèrement mais c'est relativement simple.

🥾

On rejoint la route où l’on retrouve un petit sanctuaire (point 57). Cette partie était sympa.

🧘🏻‍♂️

On entame la suite, du point 1 sur la carte au point 5. Là, ça monte un peu plus mais c’est raisonnable. Le chemin est un peu moins beau avant de rejoindre les premiers Torii. On se retrouve a presque 1 000 mètres d’altitude!

🥾

J’en profite pour voir, à moins de 2 mètres de moi, mon premier (et dernier 🙏🏼) serpent. 🐍😨 Chris n’a rien vu car il a filé très vite… On finit cette courte randonnée de 4 kilomètres avec 180 mètres de dénivelés positifs en un peu plus d’une heure.

🥾

La randonnée se termine au pied de la porte de la ville, l’imposant Daimon Gate.

La grande porte Daimon

La grande porte servant d'entrée principale au mont Koya, s'élève à une hauteur d'environ 25 mètres avec sa forme remarquable. Détruite dans un incendie, elle a été reconstruite en 1705, et plus tard démontée et réparée en vue de la célébration du 1150 ème anniversaire de l'entrée de Kobo Daishi dans le monde de la méditation éternelle. Le passage central est flanqué de deux divinités gardiennes (statues Nioh) menaçantes, sculptées à l'époque Edo. La grande porte est le premier édifice qui surgit devant les fidèles arrivant au mont Koya après leur ascension le long du chemin de pélerinage Choishi-michi.

Toute l'année, on embrasse depuis la grande porte le paysage sublime et grandiose des couchers de soleil éblouissants illuminant les montagnes environnantes.

Daimon Gate 

Nous remontons ensuite la route principale pour aller visiter le complexe Bouddhiste Danjōgaran. Il comporte de nombreux bâtiments et pavillons tous très beaux. Une visite intéressante.

Complexe Bouddhiste Danjōgaran

L’accès au complexe est libre sauf 2 temples (500 ¥ chacun - environ 3 €) que nous ne ferons pas. C’est juste l’intérieur du temple qui est payant, pas le reste. La grande pagode Konpon Daito en fait partie. Elle est magnifique.

La grande pagode Konpon Daito

Le Konpon Daito connu sous le nom de Grande pagode est un bâtiment extraordinaire peint dans un vermillon éclatant s'élevant à une hauteur d'environ 48 mètres. En regardant le bâtiment actuel reconstruit en 1937, on comprend que son édification fut un long travail qui nécessita deux générations.

Les statues bouddhiques enfermées dans la Grande pagode et placées près des piliers périphériques dessinent un magnifique mandala en relief avec en son centre la divinité Dainichi Nyorai.

Pagode Konpon Daito 

Nous savons qu’une cérémonie du feu aura lieu dans un temple de 13h00 à 14h00. Cependant, nous aimerions obtenir plus d’informations afin d’éviter tout déplacement inutile. Nous nous rendons donc à l’office du tourisme pour obtenir des précisions. Un homme sympathique nous renseigne et nous confirme le cérémonial.

ℹ️Programme touristique de Koyasan 

Goma : la cérémonie du feu

La cérémonie du feu à Koyasan, appelée Goma, est un rituel central et très ancien du bouddhisme Shingon, la branche du bouddhisme ésotérique dont Koyasan est le siège principal au Japon.

En substance, la cérémonie du Goma est une offrande par le feu qui vise à la purification, à l'élimination des obstacles, et à l'accomplissement des vœux et des prières.

Cette cérémonie est gratuite. Une quinzaine de personne assiste à ce cérémonial du feu dans un petit temple de Koyasan. Comme ce matin, on est très attentif à ce qu’il se passe. Un peu trop concentré peut-être… Le moine a mis 20 minutes avant d’allumer le feu et ça nous a mis dedans. Entre chants, prières et répétitions de gestes ancestrales, on a piqué du nez pendant la première demi-heure! 😴🫣 On est debout depuis 5h00 du matin et ça s’est ressenti avec ce moment de purification intellectuelle. Ce qui nous rassure, c’est que l’on n’est pas les seuls à avoir piqué du nez… 😂

Cérémonie du feu 🔥🙏🏼

Retour à notre hébergement en longeant le cimetière. On refuse l’appel de la sieste. On fait le choix d’aller se coucher plus tôt ce soir. Un peu de repos tout de même avant d’aller manger à 15h30 au même restaurant qu’hier, le Tonkatsu-tei. L’accueil avait été bon et l’on avait très bien mangé. On est des clients fidèles, la vieille dame est enchantée de nous revoir. Pas de surprise, le repas sera encore parfait pour une vingtaine d’Euros à 2.

🥢 Tonkatsu-tei 

En fin de repas la dame nous apporte une petite assiette d’aubergines chaudes caramélisées. C’est au tour de Chris de goûter une nouveauté aujourd’hui. 😁 Sous le regard de la vieille dame, Chris a dégusté ses aubergines… Toutes ses aubergines. 😅 Ça s’appelle la politesse à la Française.

🍆😋

La fin d’après midi se termine avec une photo souvenir avec les patrons de ce bon petit restaurant.

Restaurant Tonkatsu-tei | ouvert uniquement de 11h00 à 17h00

Ça sera notre dernière soirée ici à Koyasan, demain on prendra la direction de Kyoto. 🤗

🥾 Nous aurons effectué 24,5 km de marche à pied sur les 2 jours passé à Koyasan.

J8
J8
Publié le 7 juillet 2025

Fin de séjour au Mont Koya, ce matin nous quittons Koyasan pour d’autres aventures plus urbaines à Kyoto. Comme à l’aller, le trajet jusqu’à Kyoto s’annonce périlleux avec un bus, un téléphérique, un train jusqu’à Osaka puis un métro et enfin un dernier métro jusqu’à notre destination finale. Présenté comme ça, ça peut faire peur mais tout se fait facilement. Toujours avec l’aide de Google Maps. Nous mettrons 3h30 pour faire Koyasan - Kyoto pour un coût total par personne de 3 460 ¥ (≈ 21,20 €).

Trajet Koyasan - Kyoto 

12h15, nous arrivons à Kyoto, le trajet est passé vite avec toutes ces étapes.

Kyoto

Ancienne capitale impériale du Japon nommée Heian-kyo, Kyoto regorge de sanctuaires, temples historiques, jardins zen et monuments classés au patrimoine mondial de l'Unesco. On la considère souvent comme la cité japonaise traditionnelle par excellence.

La rivière Kamo à Kyoto 

Nous déposons nos bagages à l’hôtel Prince Smart Inn Kyoto Sanjo où nous séjournerons les 7 prochaines nuits pour 77 € la nuit avec petit-déjeuners. L’hôtel est très bien situé en plein centre ville à proximité de tous les centres d’intérêt, temples, magasins, restaurants,... Le check-in se fait sur des bornes à l’accueil et le dépôt des bagages se fait dans de grands casiers dédiés. Le Japon a vraiment un temps d’avance sur tout le monde. Ici, tout est facile et intuitif même si on ne parle pas la langue.

Prince Smart Inn Kyoto Sanjo 

Nous aurons l’accès à la chambre qu’à partir de 15h00, en attendant nous allons découvrir les alentours de l’hôtel. Promenade shopping sur la longue rue emblématique couverte de Teramachi. On y trouve de nombreuses boutiques d'artisanat traditionnel, des librairies, des magasins de thé, des boutiques de souvenirs, mais aussi des magasins de vêtements modernes et des boutiques d'électronique. Pour les amateurs de shopping, les boutiques sont sympas et différentes d’Osaka.

Teramachi 

Au milieu de toutes ces ruelles commerçantes, il y a un petit sanctuaire Shinto, le Nishiki Tenmangu, pris d’assaut par les touristes et autres passants. Joli mais pas très intimistes. Accès libre.

Nishiki Tenmangu

Le sanctuaire Nishiki Tenmangu est un sanctuaire shintoïste situé au cœur de Kyoto, juste à l'extrémité est de la célèbre rue commerçante de Nishiki Market. Il est dédié à Sugawara no Michizane, une figure historique vénérée comme le kami (divinité) de l'apprentissage et des études. En conséquence, le sanctuaire est un lieu populaire pour les étudiants et les universitaires qui viennent prier pour le succès aux examens et dans leurs études.

Le sanctuaire est reconnaissable à ses imposantes lanternes en papier qui s'étendent au-dessus de l'entrée et à ses impressionnants shishi (lions gardiens) qui flanquent l'autel principal. Une caractéristique unique est l'eau souterraine pure (connue sous le nom de "Nishiki no Meisui") qui est pompée pour le lavage rituel des mains et qui est réputée pour ses qualités. On trouve également de nombreux omikuji (fortunes de papier) attachés aux arbres et aux cadres du sanctuaire.

En raison de son emplacement central et de sa proximité avec le marché de Nishiki, le sanctuaire Nishiki Tenmangu est une halte facile et intéressante pour les visiteurs explorant cette partie de Kyoto, offrant un aperçu de la spiritualité locale au milieu de l'agitation commerciale.

Nishiki Tenmangu Shrine 

Il est 13h30 et on a faim. On n’a pas envie de tourner pour trouver un restaurant qui nous convient. On s’arrête dans un Wendy’s First Kitchen. On n’est pas venu au Japon pour manger dans ce genre d’établissement mais pas grave, ça fera très bien l’affaire car on a besoin de se poser un peu. 2 menus pour une quinzaine d’Euros au total.

Wendy’s First Kitchen 🍔🍟🥤

Nous continuons notre immersion dans les rues commerçantes de Kyoto avec le Nishiki Market. Ce vieux marché culinaire s'étend sur une étroite ruelle de 400 mètres de long. Il est orienté essentiellement autour de la cuisine japonaise avec de beaux produits : poissons, viandes, sushis, pâtisseries,... A Kyoto, sa réputation n’est plus à faire.

Nishiki Market 

Passage au Pokemon Center, il fallait bien s’y rendre même si on n’y connaît strictement rien. La boutique est certainement fun pour les passionnés, elle est petite et si on veut faire un achat il peut y avoir de l’attente aux caisses. En sortant on a le droit à un petit autocollant en cadeau, Chris est ravie.

Pokemon Center Kyoto 

Une pause s’impose à l’Excelsior Caffé avec une bonne glace au prix de 550 ¥ (≈ 3,35 €) la glace.

Excelsior Caffé 🍦

Après avoir repris des forces, nous nous attaquons au Nintendo Kyoto. Un beau petit magasin pour les fans de jeux vidéos et des personnages emblématiques de Nintendo.

Nintendo Kyoto 

Retour à l’hôtel Prince Smart Inn Kyoto Sanjo pour prendre possession de la chambre. Elle est spacieuse et confortable. Tous les éléments de toilette sont à disposition pour les voyageurs. On va être au top ici pendant les 7 prochaines nuits.

Prince Smart Inn Kyoto Sanjo

Pas de temps à perdre, une fois installé nous repartons à pied vers la Tour de Kyoto qui se situe à 3 kilomètres de notre hôtel. Avec ses 131 mètres de hauteur, c’est la seule tour dominante de la ville, impossible de la rater. La Tour de Kyoto a été inaugurée en 1964. Avec son observatoire à 360° à 100 mètres d'altitude, elle offre un panorama sur l'ancienne cité impériale, ses temples et les collines avoisinantes.

Tour de Kyoto 

L’entrée à l’observatoire coûte 900 ¥ (≈ 5,50 €). Ce n’est pas la plus intéressante et la plus belle tour que nous ayons visitée jusqu’à présent. La vue est jolie, mais pas exceptionnelle. On peut y observer les nombreux Shinkansen qui vont et viennent depuis l’inévitable gare de Kyoto. Les jumelles panoramiques à disposition permettent d’apprécier les nombreux temples et bâtiments historiques de la ville.

Tour de Kyoto 

Au bas de la tour, nous irons boire un verre et grignoter dans le Hub British Pub pour terminer la soirée avant de rentrer à pied.

Tour de Kyoto 

Sur le retour, une cabine téléphonique attire notre attention! Apparement ça existe encore. Un comble dans un pays où les gens ont en permanence leur smartphone dans les mains.

☎️

Pour une première approche, le ressenti sur cette ville de Kyoto est positif. On a hâte d’en découvrir plus. Demain nous avons prévu la tournée des temples de la ville. 🏯

J9
J9

Réveil en douceur ce matin. Au programme de la journée : une balade dans le quartier traditionnel et historique de Kyoto, Gion, ainsi que la visite de ses temples environnants. Le petit-déjeuner de l’hôtel Prince Smart Inn Kyoto Sanjo est basique mais il suffira pour prendre quelques forces.

Petit-dejeuners du matin

Gion : voyage dans le quartier des Geishas

Gion est sans conteste le quartier le plus emblématique et historique de Kyoto, célèbre pour être le berceau des geishas et des maikos (apprenties geishas). Ses rues pavées et ses ruelles étroites offre une immersion unique dans le Japon traditionnel.

Ce quartier, particulièrement charmant au crépuscule, est jalonné de machiyas (anciennes maisons de ville en bois) qui abritent des maisons de thé traditionnelles, des restaurants raffinés et des boutiques d'artisanat. Le long de la rivière Shirakawa, l'atmosphère est particulièrement pittoresque avec ses saules pleureurs et ses ponts en pierre.

Gion est également le théâtre de plusieurs sites remarquables, dont le célèbre sanctuaire Yasaka-jinja, qui s'anime particulièrement lors du festival de Gion Matsuri en juillet, l'un des plus grands festivals du Japon.

Bien que le quartier attire de nombreux visiteurs, il conserve une aura de mystère et de raffinement, offrant un aperçu précieux de la culture japonaise ancestrale. Une promenade à Gion est une expérience inoubliable, où chaque coin de rue semble raconter une histoire séculaire.

À 2 pas de l’hôtel, il y a un croisement de 3 ruelles commerçantes couvertes. Il est 10h15, c’est assez calme ce matin. Les magasins ouvrent tard au Japon.

🛍️

Il fait beau et chaud aujourd’hui avec 36 ou 37°C ça va taper fort. Nous longeons la rivière Kamo qui est très agréable.

Rivière Kamo 

La balade se poursuit le long du canal Shirakawa, où des personnes en tenue traditionnelle profitent du calme et de la sérénité du quartier pour faire des photos.

Shirakawa Canal 

Il y a beaucoup de temples dans le secteur du quartier de Gion. Nous commençons par Chionin Temple. La porte d’entrée tout en bois de ce vaste temple Bouddhiste est assez impressionnante.

Chionin Temple

Chion-in Temple : Un Joyau du Bouddhisme Jōdo à Kyoto

Niché au cœur des collines de Kyoto, le Chion-in Temple est l'un des temples les plus importants et les plus imposants du Japon, servant de quartier général à la secte Jōdo du bouddhisme. Fondé au XIIIe siècle par Hōnen, le patriarche de cette secte, le temple est un site d'une grande signification historique et spirituelle.

Reconnaissable à son imposante porte Sanmon, l'une des plus grandes structures en bois au monde, le Chion-in impressionne par son architecture majestueuse et ses vastes terrains. Le complexe abrite de nombreux trésors nationaux, dont le grand hall de lecture (Miei-dō), où les moines récitent des sutras, et le Seishi-dō, le bâtiment le plus ancien du temple, datant de 1530. Le Chion-in est également célèbre pour sa cloche de temple géante, pesant 74 tonnes, qui n'est sonnée que pour les grandes occasions.

Avec ses jardins paisibles et son atmosphère sereine, le Chion-in offre une immersion profonde dans la spiritualité japonaise et l'histoire du bouddhisme. C'est un incontournable pour quiconque souhaite explorer le patrimoine culturel et religieux de Kyoto.

Dans les escaliers qui mènent au complexe, un homme désherbe avec une pince à épilé. Un travail minutieux à l’image du perfectionnisme Japonais.

Chionin Temple 

Bizarrement, il y a peu de monde sur place. Le bâtiment principal est impressionnant par sa taille tout en bois. À l’intérieur, c’est tout autant magnifique. On assiste à une belle cérémonie avec chants, prières et autres rituels. Les photos ne sont pas autorisées à l’intérieur. Le Bouddhisme au Japon n’a rien à voir avec celui de l’Asie du Sud Est que nous avons déjà connu.

 Chion-in Mieido (Founder’s Hall)

Direction Yasaka-jinja, un sanctuaire Shinto beaucoup plus touristique que le temple précédent. Ce sanctuaire accueille un des plus célèbres festivals du Japon en juillet.

Yasaka-jinja 

Au détour d’une ruelle, on découvre une belle tour, la Daiun-in Gionkaku. Les merveilles ne manquent pas dans le coin.

Daiun-in Gionkaku 

Joli aussi du côté du temple Bouddhiste Kōdai-ji avec sa bambouseraie que nous ne visiterons pas (payant).

Kōdai-ji

Par contre, juste à côté de Kōdai-ji, il y a le Ryōzen Kannon Temple que nous allons visiter. Impossible de passer à côté avec son Bouddha géant de 24 mètres de haut. L’entrée coûte 300 ¥ (≈ 1,84 €) par personne avec un encens offert.

Ryōzen Kannon Temple

Ryozen Kannon Temple a été construit en 1955, il rend hommage aux Japonais qui se sont sacrifiés lors de la seconde guerre mondiale et pour l'instauration d'un Japon pacifique. Ce temple Bouddhiste peu fréquenté est intéressant à faire. Choses étonnantes à observer, les empreintes des pieds de Bouddha et 5 000 petites statuettes.

Ryōzen Kannon Temple 

C’est le jour le plus chaud depuis que l’on est au Japon. Avec 36-37°C, il faut longer les murs pour trouver de l’ombre parce que sous le soleil c’est dur dur. 🥵☀️ À 13h30 nous allons au cœur du quartier de Gion pour essayer de trouver un restaurant pour manger.

Gion 

Au hasard d’une rue nous nous arrêtons dans un restaurant de nouilles udon. Bon choix, nous avons bien mangé avec en dessert une ice cream matcha. Une glace au thé vert très réputée au Japon. Nous avons mangé à 2 pour une douzaine d’Euros.

🥢

Ça fait du bien de se poser un peu dans un endroit frais avant de reprendre notre promenade vers le petit sanctuaire Shinto Yasui Kompiragū. Ce sanctuaire est connu pour la puissance de sa pierre qui permet de mettre fin aux mauvaises relations ou à en initier de bonnes. Une fois son vœux ou souhait écrit sur une amulette en papier blanc (katashiro), il faut ramper à travers le trou dans la pierre, puis la retraverser à nouveau avant d'épingler l’amulette sur le mégalithe avec les milliers d'autres qui la couvrent. L'exécution de ce rituel peut briser ou initier non seulement des relations humaines, mais aussi mettre fin à des maladies ou à d'autres associations nuisibles. Chris s’est prêtée au jeu…

Yasui Kompiragū Shrine 

Ce quartier de Gion est très touristique avec ses nombreuses boutiques souvent artisanales et ses belles maisons en bois. Il est aussi très photogénique, on peut y trouver de nombreuses Geishas qui sont en réalité des touristes qui ont loué cette tenue traditionnelle à la journée pour faire des photos souvenirs. Le commerce est bien huilé et, faut l’avouer, ça ajoute beaucoup de charme au quartier. Le problème pour les amateurs de photos et de tranquillité, c’est qu’il y a énormément de monde. Les spots pour les plus belles photos sont pris d’assaut. Il faut être parfois très patient pour avoir LA photo.

Les Geishas de Gion 

La star du secteur est la pagode Yasaka-no-to. Avec ses 5 étages, cette belle pagode en bois de 46 mètres de haut est visible de loin. Une belle occasion pour encore faire des photos.

Hokan-ji Gojunoto (Yasakanoto Pagoda) 

Un autre petit temple populaire est celui de Yasaka Kōshin-dō. Orné de balles colorées, son aspect esthétique récolte beaucoup de succès pour les Geishas et autres amateurs de photos.

Yasaka Kōshin-dō 

Notre dernière visite de la journée sera consacrée au temple Bouddhiste Kiyomizu-dera. Ses magnifiques bâtiments offrent une vue imprenable sur Kyoto. Nous avons choisi de ne pas visiter la partie payante, qui offre aussi un panorama sur la ville.

Kiyomizu-dera 

Après une journée épuisante, nous avons décidé d’arrêter de faire les touristes et de nous diriger vers la célèbre ruelle de Pontocho pour trouver un bar. Il est 17h30. Nous nous arrêtons au Beer Bar Miyama 162. Après avoir monter quelques marches, nous trouvons un magnifique petit bar avec une douzaine de places assises. Le serveur est sympathique et l’ambiance est top. Chris enchaîne quelques "Japanese Chuhai" au Lemon et moi je goûte leurs bières artisanales.

🍻 Beer Bar Miyama 162

On a passé un bon moment dans ce bar. Nous repartons en traversant la belle et longue ruelle de Pontocho qui regorge de restaurants bien souvent hors de prix pour notre modeste budget.

Potoncho 

Il est temps d’aller manger. Par hasard on tombe sur une salle de jeux Gigo avec des machines à pince. Chris a envie de jouer. Je lui laisse 2 tentatives, pas une de plus. C ‘est à 100 ¥ (≈ 0,60 €) la partie.

Gigo et les machines à pince 

Chris choisi une machine avec une petite peluche. C’est parti pour le 1er essai. Et paf, c’est directement dans le mille, 🎯 la pince attrape la peluche et sans la relâcher la dépose dans le bac! C’est gagné. Mes respects Madame. 🙌

🏆

Du coup, on va éviter de jouer la 2ème pièce ce soir car si y a encore victoire, elle risque de se faire bannir de la salle de jeu… 😁

Après cette euphorie inattendue, nous passons à table à 20h30 au Trigger Beef, un restaurant type Izakaya. Simple, bon et pas cher.

🥢 Trigger Beef 

Retour à l’hôtel après avoir marché 15 kilomètres sous une grosse chaleur. La journée a été belle, on remet ça différemment demain.

Kyoto 

🙏🏼 Merci à tous pour le suivi et vos petits commentaires, ici ou ailleurs, que nous nous empressons de lire tous les jours.

J10
J10
Publié le 9 juillet 2025

Départ à 8h00 ce matin pour la forêt de bambous de Sagano. Nous prenons le bus n°11 pour 230 ¥ (≈ 1,40 €), tarif fixe. 50 minutes plus tard nous arrivons à la station Nonomiya.

Bus n°11

La forêt de bambous de Sagano, également connue sous le nom de bambouseraie d’Arashiyama, est une destination prisée des touristes et des photographes amateurs. La trop courte promenade à travers cette forêt de bambous géants s’étend sur environ 500 mètres. Sa réputation n’est plus à faire. L’accès est gratuit, et des centaines de touristes affluent pour admirer ce lieu connu dans le monde entier. C’est certes magnifique, mais toute cette foule gâche un peu la tranquillité et l’atmosphère paisible qui pourraient régner dans ce lieu. Nous faisons la visite entre 9h15 et 9h45. Il y a déjà du monde mais c’est encore gérable. À partir de 10h00-10h30, ça risque de devenir infernal. Expérience mitigée pour nous malgré la beauté du lieu.

Bambouseraie d’Arashiyama 

Aujourd’hui la chaleur est étouffante, bien différente de celle d’hier. L’air est lourd et humide, nous faisant transpirer abondamment.

Un peu à l’écart de la forêt de bambous se trouve un parc appelé Ōkōchi Sansō. Étonnamment, ce coin est quasiment désert. Il offre plusieurs points de vue sur la rivière Katsura et les montagnes environnantes, ainsi qu’un peu de tranquillité.

 Okochi Sanso Gorge Observation Deck

Du parc, on peut rejoindre la rivière Katsura en contrebas. La balade est facile et ombragée. Le coin est réputé pour ses nombreux érables qui offrent un spectacle magnifique avec ses montagnes fleuries au printemps et colorées de rouge à l'automne. On traverse ensuite le Togetsukyō Bridge pour se rendre sur la petite montagne d’Iwatayama qui abrite un parc de singes.

Rivière Katsura 

L’entrée pour le Monkey Park est à 800 ¥ (≈ 4,90 €) par personne. Avant d’apercevoir les singes il faut prendre un chemin ombragé qui grimpe assez fortement pendant 20 minutes. Dur dur avec la chaleur.

🐒 Arashiyama Monkey Park Iwatayama 

Je traine un peu sur le chemin, Chris prend de l’avance. Quand j’arrive après elle au sommet, elle m’attend assise sur une balançoire. 🥵

Récupération passive 

Sur le plateau, on peut enfin observer les macaques Japonais qui se déplacent au milieu des touristes. Il y aurait environ 120 singes qui vivent ici dans leur environnement naturel. Bien sûr, des consignes ont été données au préalable afin d’éviter tout risque de problème avec les animaux.

Quelques informations sont aussi données concernant les macaques Japonais. À l’âge adulte, les singes mâles pèsent entre 12 et 15 kg et les singes femelles pèsent entre 8 et 10 kg. À la naissance les macaques ne pèsent qu'environ 500 grammes. Il faut généralement 10 ans pour qu’ils deviennent adultes.

Pour l’expression faciale du singe, lorsque ses dents du haut sont visibles c’est qu’il a peur, et lorsque ses dents du haut ne sont pas visibles, c’est qu’il est en colère.

🐒 Arashiyama Monkey Park Iwatayama 

En plus, on peut trouver une plateforme d’observation offrant une belle vue sur Kyoto à 160 mètres d’altitude, ce qui ajoute un plus à cette expérience.

🐒 Arashiyama Monkey Park Iwatayama 

Un bâtiment permet aux visiteurs de nourrir les singes derrière des grilles en achetant des sachets de cacahuètes ou de pommes en quartiers pour 100 ¥ (≈ 0’60 €).

🐒 Arashiyama Monkey Park Iwatayama

On est un peu déçu de cette expérience plus que mitigée avec les singes. Beaucoup de monde sur ce petit site moyennement entretenu et pas forcément naturel. C’est franchement pas terrible, heureusement que le point de vue ajoute une plus value à cette visite.

Il est l’heure d’aller manger un morceau et de se poser un peu. En prenant la direction de Saga Toriimoto Preserved Street, une rue typique un peu à l’écart des circuits touristiques, nous nous arrêtons au restaurant Sabo Satsukitei histoire de grignoter un bout. Malheureusement nous ne resterons pas longtemps dans cet établissement à cause de la climatisation à fond sur nous. Avec la chaleur du jour, nous sommes tout transpirant. J’ai le tee-shirt trempé, avec cette clim à fond je vais tomber malade si je reste trop longtemps ici. Malgré ça on a bien mangé.

🥢 Sabo Satsukitei 

En sortant du restaurant, il commence à pleuvoir de plus en plus fort. Malgré notre parapluie, nous décidons de nous réfugier au Atago Base, un petit café, le temps que la pluie cesse.

☕️ Atago Base

Cette rue de Saga Toriimoto Preserved Street est agréable et jolie avec ses maisons en bois, ses quelques restaurants et petites boutiques pour touristes. On est loin du flux touristique et c’est tant mieux.

Saga Toriimoto Preserved Street

Cet après-midi nous avons l’intention de visiter 2 petits temples dans le secteur. Ils sont à l’écart du circuit touristique de masse. On devrait être tranquille. Le premier temple est celui de Adashino Nenbutsuji. L’entrée coûte 500 ¥ (≈ 3 €) par personne. On est rapidement séduit par ce petit temple Bouddhiste d'un calme serein.

Adashino Nenbutsuji Temple

Adashino Nenbutsuji Temple est renommé principalement pour son cimetière adjacent qui comprend une partie ancienne, avec 8.000 statuettes bouddhistes et stupas dressés en l’honneur des âmes défuntes depuis l’Antiquité Japonaise. Le rendu est assez exceptionnel, ce temple est plein de charme.

Adashino Nenbutsuji Temple

Le clou de la visite de ce temple est aussi sa forêt de bambous. Sa bambouseraie est tout aussi belle que celle d’Arashiyama, mais en beaucoup plus petite, s’étendant sur environ 50 mètres. De plus, elle est beaucoup plus calme, loin de la folie de celle d’Arashiyama.

Adashino Nenbutsuji Temple 

À quelques centaines de mètres, nous allons visiter le 2eme temple de l’après-midi, celui de Otagi Nenbutsuji. L’entrée coûte 500 ¥ (≈ 3 €) par personne. Ce temple est différent que le précédent. Encore une pépite loin des circuits touristiques classiques.

Temple bouddhiste Otagi Nenbutsuji 

Sa particularité est de posséder 1 200 statues toutes différentes. Ce petit temple hors du temps vaut le détour. On a adoré ces 2 temples. 🤩

Temple bouddhiste Otagi Nenbutsuji 

Retour à notre hôtel en bus pour se reposer un peu avant de repartir à pied dans le centre ville pour aller boire une bière au Beer Pub Ichi-Ya. Ils vendent de la bière artisanale.

Beer Pub Ichi-Ya 

Nous allons ensuite manger juste à côté au restaurant Japonais Aki Nishikiten. Nourriture correct.

🥢 Aki Nishikiten 

On a finit par faire une dégustation de Saké après le repas. Chris a soudain retrouvé la forme après une grosse journée de 18 kilomètres de marche sous une chaleur assez pénible. Il fallait bien ça pour finir la journée en beauté.

🥢 Aki Nishikiten
J11
J11
Publié le 10 juillet 2025

La journée d’hier a été éprouvante mais pas de relâchement aujourd’hui. Nous nous rendons à l’attraction incontournable de la ville de Kyoto, le sanctuaire Fushimi Inari Taisha. À 8h00, nous sommes déjà en route vers le métro, qui nous déposera à 300 mètres de l’entrée du célèbre sanctuaire. Vu la réputation du site, on ne veut pas arriver trop tard.

Direction Fushimi Inari Taisha

Fushimi Inari Taisha

Fushimi Inari Taisha est le plus grand sanctuaire shinto du Japon. Érigé en 711, il est dédié à Inari, la déesse du riz, et plus largement à la richesse. La beauté de ce complexe se révèle au gré d’une randonnée pédestre le long d’une vallée, jalonnée de milliers de portiques vermillon appelés torii.

À 8h30, nous arrivons sur place et il y a déjà foule. Plusieurs sanctuaires sont visibles à l’entrée ainsi que quelques torii géants. ⛩️

Fushimi Inari Taisha

La véritable attraction du complexe est son chemin de randonnée qui serpente à travers la forêt de la montagne Inari, sous plusieurs milliers de Torii. Il parait qu’il y en aurait 10 000! ⛩️⛩️⛩️⛩️⛩️

 Fushimi Inari-taisha

Dès le départ, tous les visiteurs s’arrêtent faire des photos dans le couloir de Torii mais ça devient vite désagréable. Une foule dense envahit tous les jours ce sanctuaire unique. Le complexe est libre d’accès 24h/24. Par miracle on arrive à faire difficilement des photos sans personne dessus. Tous ces Torii colorés et alignés ont un Charme fou.

⛩️⛩️⛩️

Nous allons évidemment faire la boucle qui passe par le sommet du mont Inari (233 mètres d’altitude). Plus on monte, moins il y a de monde. En fait, il n’y a aucun intérêt à prendre des photos en bas, mieux vaut monter un peu pour profiter de la tranquillité. La plupart des gens s’arrêtent à l’observatoire de Crossroads, qui offre une vue imprenable sur Kyoto. C’est juste avant d’entamer la boucle vers le mont Inari. Vaut mieux anticiper en prenant de l’eau car avec la chaleur on peut vite être en difficulté. Il y a des distributeurs automatiques de boissons à chaque petit sanctuaire que nous traversons mais les prix sont x2 voir x2,5 plus cher que la normal.

Fushimi Inari-taisha 

Les statues des renards Kitsune sont nombreuses autours des sentiers. Avec les Torii, ils représentent une figure emblématique de Fushimi Inari-taisha. C’est toujours un plaisir de les observer et de les photographier.

Les renards Kitsune

Lorsqu'on s'aventure sur les sentiers sinueux du sanctuaire de Fushimi Inari-taisha à Kyoto, célèbre pour ses milliers de torii vermillon, une autre figure emblématique attire inévitablement le regard : les statues de renards, appelées Kitsune. Loin d'être de simples décorations, ces renards mythiques jouent un rôle central dans le symbolisme et la spiritualité du lieu.

Fushimi Inari est dédié à Inari Ōkami, le kami (divinité) shintoïste du riz, de la fertilité, de l'agriculture, du thé et du saké, mais aussi de la prospérité et des affaires. Les Kitsune sont considérés comme les messagers et les serviteurs d'Inari Ōkami. C'est pourquoi on les retrouve en abondance partout dans l'enceinte du sanctuaire, depuis l'entrée principale jusqu'aux recoins les plus éloignés des sentiers de montagne.

Chaque statue de Kitsune est unique, bien qu'elles partagent des caractéristiques communes. Souvent représentés assis, avec une expression à la fois noble et énigmatique, ils tiennent fréquemment un objet symbolique dans leur gueule ou sous leur patte. Parmi les objets les plus courants, on trouve :

- Une clé : Symbolisant la clé du grenier à riz, et par extension, de la richesse et de la prospérité.

- Une gerbe de riz : Représentant l'abondance et la fertilité.

- Un joyau ou une perle : Souvent associé à la sagesse, à l'âme ou au pouvoir spirituel d'Inari.

- Un rouleau (makimono) : Évoquant la connaissance ou les messages divins.

Leurs cous sont souvent ornés d'un bavoir votif rouge (yodare-kake), offert par les fidèles en signe de respect et de prière. La couleur blanche est également prédominante dans les représentations des Kitsune d'Inari, car elle est associée à la pureté et à la spiritualité de la divinité.

Au-delà de leur apparence physique, les Kitsune sont des créatures fascinantes dans le folklore japonais. On leur attribue des pouvoirs surnaturels, tels que la capacité de changer de forme (souvent en êtres humains), de posséder des humains, de créer des illusions, ou encore d'avoir une grande intelligence. Si certains Kitsune sont espiègles ou malveillants dans certaines légendes, ceux d'Inari sont intrinsèquement bienveillants et protecteurs.

Ainsi, lorsque vous parcourez Fushimi Inari, prenez le temps d'observer attentivement ces gardiens renards. Chaque Kitsune raconte une part de l'histoire et des croyances liées à Inari Ōkami, ajoutant une couche supplémentaire de mystère et de spiritualité à l'expérience déjà captivante de ce lieu sacré. Ils ne sont pas de simples statues, mais des ponts entre le monde des humains et celui des divinités, veillant sur la prospérité et le bien-être de ceux qui viennent leur rendre hommage.

Les renards Kitsune et autres belles statues

La boucle du mont Inari propose une belle balade sous les Torii entouré de forêt, loin de la foule.

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Après avoir terminé la fameuse boucle, il y a l’option de redescendre par le même chemin qu’à l’aller en croisant la horde de touristes avides de photos en tout genre ou de prendre un sentier désertique. On choisit la 2ème option en passant par Kojingamine Observation Deck qui offre aussi un beau panorama sur Kyoto. Le retour se fera par ce sentier qui mène dans un quartier résidentiel en 20 minutes.

Retour sur un sentier plus calme et rapide pour redescendre 

Le côté où nous sortons de Fushimi Inari-taisha est idéal pour rejoindre à pied le temple Bouddhiste Sanjūsangen-dō. Depuis notre arrivée à Kyoto, nous avons découvert une ville regorgeant de temples et de sanctuaires. Nous traversons le pont en bois Tofuku-ji Gaunkyo Bridge, d’où nous pouvons admirer un temple perché au-dessus d’érables. En automne, la carte postale doit être magnétique .

Tofuku-ji Gaunkyo Bridge 

Après avoir déjà parcouru près de 10 kilomètres à pied depuis ce matin, il est temps de s’arrêter un peu pour aller manger. Notre choix se porte sur un excellent restaurant d’omelettes Japonaises. Bon rapport qualité-prix. Le restaurant est très bien tenu par une femme qui cuisine et qui sert en même temps. Elle est très attentionnée avec nous, rien à dire, ce restaurant typique est parfait pour nous.

🥢 おこのみチエ

C’est en tout début d’après-midi que nous arrivons à Sanjūsangen-dō, le temple au 1 001 statues Bouddhistes. L’entrée du site est payant, 800 ¥ (≈ 4,90 €) par personne. Ce temple à la particularité d’héberger 1 001 statues de la déesse Kannon dans un long et majestueux et long bâtiment en bois de 120 mètres.

Sanjūsangen-dō 

Il est rigoureusement interdit de prendre des photos à l’intérieur du bâtiment. Dommage car ce temple est un vrai trésor! Toutes ces statues à l’intérieur de ce beau bâtiment sont vraiment époustouflantes. Les photos si dessous ont été prise sur un panneau d’affichage à l’entrée.

Le jardin qui contourne le bâtiment principal est aussi sympa à faire.

Sanjūsangen-dō 

Nous prenons le bus pour aller voir un temple Bouddhiste qui abrite une grande pagode de 5 étages dans un parc de la ville. Contrairement à toutes les autres villes que l’on a visité jusqu’à présent, le coût du bus à Kyoto est fixe quelque soit sa destination et sa distance. Son prix est de 230 ¥ (environ 1,40 €)

🚌

En arrivant au temple Tō-ji, nous découvrons qu’il est payant. N’ayant pas prévu de payer, nous décidons de quitter rapidement les lieux. Dommage.

Tō-ji 

Nous avons décidé de terminer la journée à la grande gare de Kyoto. Ça tombe bien, elle se trouve à 15 minutes à pied du temple. Il paraît que l’intérieur de l’édifice est assez impressionnant. En traversant les petites ruelles de la ville, nous tombons sur un marchand de glace où des jeunes lycéens se rafraîchissent. Nous décidons d’en faire autant avec une pause fraîcheur bien méritée.

200 ¥ (≈ 1,20 €) la glace pilée aromatisée

La gare de Kyoto est immense, un véritable labyrinthe à l’instar de celle d’Osaka. Outre les transports (Shinkansen, métro, train et bus), on y trouve aussi de nombreuses boutiques et restaurants. Nous commençons par le rez-de-chaussée qui propose une allée avec des restaurants puis “Asty Road” avec ses boutiques. Il y a 11 niveaux, il y a de quoi se perdre facilement.

Gare de Kyoto 

Après avoir galéré un peu pour essayer de changer de niveau, on tombe sur un magasin Heidi a girl of Alps, un magasin apparemment éphémère qui a été créé pour commémorer le 50ème anniversaire de la diffusion de la célèbre série animée en 2024. Chris retombe en enfance quelques temps…

En s’élevant encore plus haut, on découvre une architecture intérieure impressionnante. L’immense atrium central, dominé par un grand dôme vitré, offre des vues panoramiques sur la ville depuis son skywalk (promenade aérienne). Des grands escalators permettent de s’y déplacer sans se fatiguer. Le rendu est époustouflant.

Et puis il y a ce grand escalier illuminé très sympa qui offre un spectacle son et lumière. Nous reviendrons plus tard à la nuit tombée.

 Kyoto Station Daikaidan

On y découvre au-delà des escalators un agréable jardin suspendu à ciel ouvert où l’on peut y admirer Kyoto à travers d'épaisses vitres, malheureusement elles sont légèrement teintées ce qui rend le panorama plus sombre. L’attraction visuel principale est alors la belle tour de Kyoto.

Passage obligé sur l’agréable promenade aérienne skywalk ou l’on peut aussi admirer la tour de Kyoto et l’immensité de la structure de verre et d’acier de la gare.

Skywalk 

Après s’être baladé dans quelques magasins et boutiques, il fait déjà nuit. L’occasion d’admirer de nouveau les escaliers illuminés. Les visuels sont superbes, le coin est assez ludique et photogénique.

 Kyoto Station Daikaidan

La tour de Kyoto est magnifiquement illuminée aussi. On en prend pleins les yeux avec toutes ces couleurs. C’est vraiment joli. On a bien fait de venir ici.

Ce n’est pas les restaurants qui manquent dans le coin. Nous mangerons sur place avant de rentrer en bus car on est épuisé ce soir. Encore une grosse journée de marche. On a quand même fait 19 km, les journées sont superbes mais l’enchaînement de kilomètres cumulés avec cette chaleur commence à peser sur nos organismes. On en profite à fond et c’est bien là l’essentiel.

🥢
J12
J12
Publié le 11 juillet 2025

Hier soir, nous étions complètement épuisés par toutes ces journées de marche. Nous sommes au 12ème jour de notre séjour au Japon, soit presque à la moitié de ce fabuleux voyage. Aujourd’hui nous avons décidé de commencer la journée plus tard afin de dormir un peu plus que d’habitude. Cependant, nous ne comptons pas rester inactifs. Nous avons prévu une petite randonnée à l’écart du centre de Kyoto, au départ de Kurama. Ce petit village niché dans les montagnes verdoyantes, loin de l'agitation de Kyoto, offre une évasion paisible et une immersion profonde dans la spiritualité et la beauté naturelle du Japon. C'est une destination prisée pour ses temples historiques, ses sentiers de randonnée pittoresques et son atmosphère sereine. Parfait pour couper un peu de la ville. À 11h00 on prend un métro puis un train pour un total de 700 ¥ (≈ 4,30 €) par personne.

🚉 De Sanjo Station à Kurama Station

45 minutes plus tard nous arrivons à la toute petite station de Kurama. C’est le terminus de ce petit train. Ici le décors a changé, on se retrouve dans la nature, au milieu de la forêt. Nous sommes accueillis à la gare par un Daitendu, sorte de gardien des lieux. Le ton est donné, cela nous met desuite dans l’ambiance de ce charmant petit village.

Le grand Tengu du mont Kurama 

Le Daitengu est une figure emblématique du folklore japonais, un géant ailé au nez proéminent et au visage rouge, gardien des montagnes et doté de pouvoirs impressionnants. Il incarne la puissance et la sagesse de la nature, un rappel constant de la spiritualité profonde qui imprègne les paysages majestueux du Japon. 👺

👺 Le Daitengu de Kurama Station

Dans le village, on peut trouver 3-4 petites boutiques et restaurants pour les visiteurs. Nous allons faire la petite randonnée entre Kurama et Kibune. Il faut environ 1h30 pour arriver à Kibune depuis Kurama. L’accès au départ de la randonnée se fait au pied des escaliers qui mènent au Kuramadera Temple Niōmon. En arrivant au niveau du temple, il faut s’acquitter la somme de 500 ¥ (≈ 3 €) par personne pour avoir accès à ce chemin de randonnée et aux temples. On ne savait pas que c’était payant. Il y a aussi un funiculaire payant qui monte jusqu’au temple Bouddhiste Kurama-dera.

Kuramadera Temple Niōmon 

Le début de l’ascension jusqu’au temple Kurama-dera est agréable. Le sentier est bien entretenu avec plusieurs petits sanctuaires et autres statues. Ça monte tranquillement et raisonnablement. Il fait beaucoup moins chaud que les 2 derniers jours, environ 32°C. De plus, le sentier est ombragé.

🥾 De Kurama à Kibune

On croise de temps en temps des promeneurs, mais on est généralement seul en pleine forêt. Les belles lanternes rouges nous accompagnent tout le long du chemin.

🥾

Cette 1ère partie de randonnée jusqu’à Kurama-dera est vraiment bien à faire. On peut rejoindre le temple à pied comme nous venons de le faire où avec le funiculaire de Kurama. Ça monte mais c’est accessible à tout le monde. Le temple est bien entretenu et l'intérieur du bâtiment principal est intéressant.

Kurama-dera

On entame ensuite la 2ème partie de la randonnée avec une longue descente vers Kibune. Ce tronçon en pleine forêt est moins intéressant que le premier. Au bout de 1h30 nous arrivons au bord de la rivière Kibune.

🥾Descente vers Kibune 

Sur Kibune, l’atmosphère est beaucoup plus touristique. De nombreux restaurants hors de prix (pour nous en tout cas) sont installés le long de la rivière. Le cadre est magnifique, mais malheureusement, des bus emmènent des hordes de touristes coréens, taïwanais, ou je ne sais quoi... Le site perd un peu de sa splendeur avec les nombreux véhicules et visiteurs, dommage car le lieu est vraiment charmant.

Kibune 

Il est presque 15h00 et l’on veut faire une pause repas mais c’est compliqué à trouver. Entre les longues files d’attente, les restaurants qui facturent en plus du prix du repas l’emplacement au temps et le prix à la carte pour une qualité de nourriture qui pourrait laisser à désirer, on ne préfère pas tenter l’expérience. On arrive à trouver le restaurant Kifune Kyoshiyo qui propose des prix à peu près normaux comparés aux autres établissements. On n’a pas mangé au bord de la rivière Kibune mais ce n’est pas grave, ce n’était pas forcément l’objectif. Au niveau du repas ce n’était pas terrible mais ça passe pour un coût de 3 800 ¥ (≈ 23,30 €) à 2 pour un plat et une boisson chacun.

🥢 Kifune Kyoshiyo

À flanc de montagne, le sanctuaire Shintô Kifune-jinja est accessible par des escaliers bordés par des lanternes. Magnifique. C'est aussi un endroit populaire pour les prédictions Omikuji écrites sur des papiers qui révèlent leur message une fois placés dans l'eau.

Kifune-jinja 

J’en ai fait la divine expérience, en donnant 200 ¥ (≈ 1,20 €) contre un Omikuji, petit papier de fortune Japonais. Ce papier je l’ai ensuite mis dans une eau que j’espère sacrée, pour qu’il révèle une prédiction de bonne fortune que je partage ci dessous.

Un Omikuji est un petit papier de fortune japonais 

Il est 16h40, nous descendons à pied par la route jusqu’à Kibuneguchi Station qui se situe 2 kilomètres plus loin. Nous suivons le cours d’eau Kibune et profitons de ces derniers instants au calme avant de revenir sur Kyoto après une belle journée.

Kibune River 

De retour à Kyoto vers 18h00, nous allons boire un verre dans un bar intimiste à Pontocho. C’est assez difficile de trouver un bar juste pour boire un verre au Japon. La plupart des établissements imposent que l’on prenne quelque chose a manger avec la consommation ou font payer une commission.

Bar Grid 

Chris veut tenter de gagner le Pikachu à la machine à pince de GiGo. Après sa belle réussite de l’autre jour, elle aimerait essayer sur une peluche plus grosse. Chaque partie coûte 200 ¥ (environ 1,20 €). Malheureusement, elle a échoué sur ses 2 tentatives. La peluche a bien été saisie par la pince, mais elle est retombée les 2 fois avant d’atteindre le bac.

Machine à pince 

Pour ne pas rester sur un échec, Chris tente sa chance une dernière fois sur une peluche plus petite, à 100 ¥ (≈ 0,60 €) l’essai. Une seule tentative, là encore ratée. La pince saisie la peluche pour la relâcher aussitôt. Ce n’était pas le bon soir… Dommage.

🧸

Arrêt dans au bar liquor museum, on est raisonnable, on va juste boire un autre verre avant d’aller manger.

🍺🍹 Bar liquor museum 

Juste à côté de notre hôtel il y a un petit restaurant, le Berangkat. On a réussi à avoir les deux dernières places au comptoir. Les restaurants de type izakaya ont souvent peu de places assises, et celui-ci ne faisait pas exception à cette règle, avec à peine une dizaine de places dans l’établissement. Le petit souci, c’est que le menu n’est disponible qu’en japonais, sans photo ni prix. Même Google Traduction a du mal à le traduire correctement. On est un peu perdus ! On decide de choisir à l’aveugle, en espérant une bonne surprise culinaire. La question aussi est de savoir combien ça allait nous coûter au moment de l’addition, car les prix peuvent vite grimper. On a donc décidé de tenter l’expérience à l’aveugle. 😁

🥢 Berangkat 

Forcément quand on est au comptoir, on est au premières loges pour observer ce qui se passe en cuisine et pour échanger avec les gens. Le moment devient alors convivial et authentique. Le repas est bon et copieux. On se force pour essayer de finir nos plats car on en demandait pas tant!

🥢 Berangkat 

On finira le repas par le traditionnel saké que les Japonais boivent en général pendant le repas. Nous, en tant que bons Français, on le boit après le repas sous forme de digestif. On prendra le temps de discuter comme on pouvait avec le personnel avant de rentrer. Notre addition s’élève à 7 500 ¥ (≈ 46 €) pour 2 apéritifs, 3 plats, 2 soupes et 1 saké. Correct.

🥢 Berangkat 

Il nous reste encore 2 jours, un peu plus tranquille sur Kyoto avant de changer d’air.

J13
J13
Publié le 12 juillet 2025

Nos 2 derniers jours à Kyoto seront plus tranquilles. Nous allons relâcher un peu avant de nous lancer dans la prochaine étape. À 10h30, nous quittons l’hôtel pour prendre un bus en direction de Tetsugaku No Michi, pour une balade sur le Chemin de la Philosophie.

Le Chemin de la Philosophie à Kyoto

Kyoto, ancienne capitale impériale du Japon, est une ville où l'histoire, la spiritualité et la beauté naturelle s'entremêlent harmonieusement. Parmi ses nombreux trésors, le Chemin de la Philosophie (Tetsugaku no Michi) se distingue comme une promenade emblématique, offrant une expérience unique de contemplation et de quiétude.

Long d'environ deux kilomètres, ce chemin pavé longe un canal bordé de centaines de cerisiers. Il doit son nom aux célèbres philosophes japonais, notamment Nishida Kitaro, professeur à l'Université de Kyoto au début du 20e siècle, qui l'empruntaient quotidiennement pour leurs méditations. Loin d'être un simple sentier touristique, le Chemin de la Philosophie est une véritable invitation à ralentir, à observer et à se reconnecter avec soi-même.


Une promenade au fil des saisons

Chaque saison confère au Chemin de la Philosophie une atmosphère particulière. Au printemps, il se transforme en un tunnel de fleurs roses et blanches, offrant un spectacle féerique lors de la floraison des cerisiers (sakura). C'est sans doute la période la plus populaire, mais aussi la plus fréquentée. En été, la canopée des arbres offre une ombre rafraîchissante, tandis que le chant des cigales accompagne la promenade. L'automne pare le chemin de teintes flamboyantes, avec les feuilles des érables (momiji) virant au rouge et à l'orange, créant un tableau d'une rare beauté. Enfin, en hiver, le chemin retrouve une certaine austérité, parfois saupoudré de neige, invitant à une réflexion plus profonde dans le silence ouaté.

Nous démarrons notre marche au bout d’une impasse en remontant le petit canal en direction du Silver Pavillon. La balade est belle et paisible. Le chemin est peu fréquenté, ce qui nous permet de flâner au calme au bord de ce petit canal ombragé.

Chemin de la Philosophie 

Le Chemin de la Philosophie est bordé de charmantes boutiques et de cafés qui jalonnent le canal. On y trouve également des temples, comme le sanctuaire d’Otoyo Shrine, un petit sanctuaire discret situé au détour du chemin. Ce sanctuaire est orné de plusieurs statues d’animaux et peut être visité librement.

Otoyo-Shrine

Otoyo-jinja, un petit sanctuaire shinto situé le long du chemin de la philosophie à Kyoto, possède une histoire de plus de 1 100 ans. À l’entrée de l’un de ses sanctuaires auxiliaires, Okuninushi-sha, vous trouverez une paire de statues de rats en pierre. Selon un recueil de mythes, ces rats ont sauvé le dieu shinto Okuninushi, qui était pris au piège d’un incendie. Ils servent maintenant comme messagers divins.

Le rat de droite porte sous son bras un rouleau, symbole de la science. Celui de gauche porte une balle, symbole de la longévité.

D’autres animaux servent également de messagers divins. Le milan est le messager du dieu qui combat l’incendie, le singe est le messager du dieu qui chasse les mauvais esprits, et le renard est le messager du dieu qui apporte la prospérité des affaires. Étonnamment, le serpent, ennemi naturel du rat, est censé apporter chance et fortune.

Otoyo-jinja 

En marchant normalement et sans trop s’attarder, il faut environ 20 minutes pour faire l’intégralité du sentier Tetsugaku No Michi qui fait 1,5 kilomètres. Nous, nous avons mis plus d’une heure…

Au bout du Chemin de la Philosophie, on rejoint le temple Ginkaku-ji en remontant une allée jalonnée de boutiques et restaurants. Ce temple est plutôt un magnifique jardin Japonais de mousses, une forêt de bambous et une petite colline de sable symbolisant le mont Fuji. L’entrée coûte 500 ¥ (≈ 3 €) pour une visite assez rapide mais qui vaut le coup d’œil. On a adoré ce beau jardin.

Ginkaku-ji (Silver Pavilion) 

En sortant du temple, nous mangeons une crêpe croustillante au fromage, un peu difficile à manger avec des baguettes. La récompense viendra avec un chou à la crème et de la glace sur le dessus.

🥢🍦

Nous prenons ensuite un bus pour traverser la ville et visiter un autre temple, le Kinkaku-ji. Ce temple très touristique, avec sa façade décorée de feuilles d’orchidées, est situé au milieu d’un étang et de jardins paysagers. Très surprenant de voir un temple complément différent de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Le rendu est magnifique. Le lieu est très photogénique et les visiteurs l’on bien compris… L’entrée coûte 500 ¥ (≈ 3 €) pour une courte visite extérieur uniquement. Une belle surprise ce pavillon d’or.

Kinkaku-ji 

Retour à l’hôtel à 17h00 avant de repartir faire un peu de shopping au magasin Uniqlo pour rien acheter au final. On se sera promener… en sortant du magasin il pleut à grosses gouttes.

🛍️ Uniqlo

Nous allons nous réfugier dans un restaurant Vietnamien où nous passerons la soirée.

🥢 Vietnam Bar SAIGON SAIGON
J14
J14
Publié le 13 juillet 2025

Aujourd’hui, nous nous accordons un jour de repos. Nous n’avons pas prévu de visites, mais nous allons nous promener dans la ville et faire un peu de shopping. À 10h45 nous prenons la direction de la gare de Kyoto à pied pour aller dans un centre commercial, le Aeon Mall Kyoto.

On a 40 minutes de marche pour arriver jusqu’au centre commercial. Depuis notre arrivée au Japon on a constaté que les voitures ne peuvent pas se garer n’importe où. Il n’y a pas de places de stationnement au bord des routes, ce qui est plutôt agréable pour les piétons et les cyclistes nombreux au Japon. Les habitations ont des petites places de stationnement prévues pour garer leurs voitures. Sinon, il y a des parkings privés intérieurs ou extérieurs un peu partout. En général les voitures sont petites et compacts. Il n’y a pas de rond points, pas de ralentisseurs ou de dos d’âne, et toutes les routes sont dans un super état.

🚘

Nous contournons l’impressionnante gare de Kyoto pour arriver au centre commercial qui se situe juste en face.

Gare de Kyoto 

Les distributeurs automatiques de boissons fraîches sont omniprésents au Japon, même dans les endroits les plus improbables. Ils proposent une grande variété de boissons, des plus classiques aux plus originales. Les prix varient en fonction de la boisson choisie, allant de 100 ¥ (environ 0,60 €) à 220 ¥ (environ 1,35 €). Les paiements peuvent être effectués en espèces, par carte CB, ICOCA, SUICA,...

Distributeurs automatiques de boissons fraîches

Le centre commercial Aeon Mall Kyoto est de taille normale sur plusieurs niveaux. Il n’a rien d’exceptionnel mais il est tout de même sympa avec quelques boutiques internationales mais surtout Japonaises. On peut trouver un grand espace de restauration intéressant au 4ème niveau.

🛍️ Aeon Mall Kyoto 

Il y a aussi un espace de jeux dont des machines à pince. Chris se lance dans quelques parties sans succès. Je tente ma chance aussi… en vain.

🙅

Bref retour à notre hôtel en bus avant de repartir dans dans les environs où sont les principales rues commerçantes de la ville. Il y a énormément de monde, on est samedi. La balade shopping continue, on n’est pas des gros acheteurs mais on aime bien flâner dans les magasins.

Free Tax

Le Japon est une destination prisée, et pour les touristes, une bonne nouvelle s'ajoute au plaisir de la découverte : la possibilité de bénéficier de la "Free tax" (communément appelée détaxe). Ce système permet aux visiteurs étrangers de récupérer la taxe sur la consommation (actuellement 10%) sur certains achats effectués dans les magasins participants.

Pour en profiter, il faut remplir quelques conditions simples : être un visiteur temporaire (avec un visa de touriste ou équivalent), avoir acheté pour un montant minimum de 5 500 yens hors taxes (≈ 32 €) dans la même journée et dans le même magasin, que ce soit pour des biens consommables (nourriture, boissons, cosmétiques, médicaments) ou des biens généraux (électronique, vêtements, artisanat). Les biens consommables doivent être scellés dans un sac spécial et ne peuvent être utilisés qu'une fois le Japon quitté.

La procédure est généralement effectuée directement au point de vente désigné ("Tax-Free Shop") : il suffit de présenter son passeport au moment de l'achat. Le magasin se charge alors de remplir les documents nécessaires et de déduire directement la taxe ou de vous la rembourser sur place. C'est une excellente opportunité de faire des économies sur vos souvenirs et cadeaux, rendant votre séjour au Japon encore plus avantageux !


🛍️ Kawaramachi-dori Street 

Il est déjà 18h00, une pause s’impose au bar restaurant Munchen pour boire une bonne bière rafraîchissante.

🍻  Munchen

Nous passerons le début de soirée dans une grande salle de jeux à plusieurs étages. Chris est complètement addict à ces machines à pince. Je pense que je vais faire une demande d’interdiction de salle de jeux pour tout le Japon. Elle est trop dangereuse avec ça. Elle ne s’arrête pas et surtout elle ne gagne pas! Ça la rend folle ce jeu. 💸

Round One Kyoto Kawaramachi 

L’espace de jeux est immense, s’étendant sur 7 niveaux. On y trouve des machines à pince, des machines à sous, des jeux vidéo, des fléchettes, des billards, des karaokés et même des bowlings sur 3 niveaux. Il y en a pour tous les goûts. Cependant, l’ambiance est assez bruyante.

Round One Kyoto Kawaramachi 

Chris a voulu me défier sur une partie de tirs au basketball. Décidément, ce n’est pas sa soirée, elle aura encore perdu. 😅

🏀

Ensuite nous sommes allés manger dans un restaurant Vietnamien, comme hier soir. Mais nous aimons bien cette cuisine ! Ce restaurant était encore meilleur que celui de la veille. On s’est régalé.

🥢 S Vietnamese Cuisine 

On a quand même marché 15,5 kilomètres aujourd’hui! Ça fatigue de faire les magasins. 😁 En 7 jours à Kyoto, nous avons fait la bagatelle de 107 kilomètres à pied. 🥾

Fin de soirée à Kyoto

C’était notre dernière soirée à Kyoto, demain nous partons plus à l’Est, après Nagoya, dans la ville de Nakatsugawa.

🥰
J15
J15
Publié le 14 juillet 2025

Nous avons passé une belle semaine à Kyoto. Ce matin nous quittons l’hôtel Prince Smart Inn Kyoto Sanjo à 9h45 pour rejoindre la ville de Nakatsugawa.

Nous prenons un bus pour aller à la gare de Kyoto. La première étape de ce déplacement est de prendre le fameux train à grande vitesse, le Shinkansen, pour rejoindre Nagoya. On n’a pas de réservation. On se présente au guichet de la gare pour acheter nos tickets. Il y a une dizaine de trains par heure, pas besoin de réserver à l’avance. C’est impressionnant, tout est très bien organisé et expliqué. Cela va nous coûter 5 920 ¥ (≈ 36,30 €) par personne.

🚅 Gare de Tokyo

Le train est neuf, silencieux et spacieux. Ce n’est pas une légende, ce train à grande vitesse c'est la classe! On a largement la place de mettre nos grosses valises devant nous. En 40 minutes à peine, on arrive déjà à Nagoya.

Shinkansen

Le Shinkansen, souvent appelé le « train à grande vitesse » japonais, est bien plus qu'un simple moyen de transport : c'est un symbole de l'efficacité, de la ponctualité et de la technologie nippone. Inauguré en 1964 pour les Jeux olympiques de Tokyo, il a révolutionné les voyages au Japon en connectant rapidement les grandes villes du pays.

Ce qui rend le Shinkansen si remarquable, c'est sa vitesse impressionnante, avec certains trains atteignant plus de 320 km/h, mais aussi sa fiabilité légendaire. Les retards se comptent en secondes, et la sécurité est irréprochable. Voyager à bord d'un Shinkansen est une expérience en soi, offrant des sièges confortables, de larges fenêtres pour admirer les paysages défilants et une tranquillité surprenante malgré la vitesse. C'est sans conteste un incontournable pour quiconque souhaite explorer le Japon efficacement.

🚅  Kyoto - Nagoya dans le Shinkansen 

On prendra ensuite un train pour arriver à notre destination finale, Nakatsugawa, 1h25 plus tard pour 1 340 ¥ (≈ 8,20 €) par personne.

🚊 Nagoya - Nakatsugawa 

A 13h00, nous arrivons à Nakatsugawa. La ville est réputée pour ses paysages pittoresques, encadrée par les Alpes japonaises centrales, offrant des vues magnifiques sur les montagnes environnantes. C’est ici que demain nous ferons une randonnée sur le vieux sentier de Nakasendo entre Magome et Tsumago. La ville a l’air agréable et calme. Nous rejoignons notre hôtel qui se situe à quelques centaines de mètres de Nakatsugawa Station, pour y déposer nos valises.

Nakatsugawa 

En attendant de pouvoir récupérer notre chambre, nous allons manger quelques donuts au centre commercial LuVit Town, histoire de prendre quelques forces avant d’aller découvrir le secteur.

🍩 Mister Donut

Nous voulons aller faire une petite randonnée au site historique de Naegi Castle Ruins que nous rejoignions en bus.

Direction le site historique de Naegi Castle Ruins 

Le bus nous laisse à 1,5 kilomètres des ruines du château de Naegi. Une petite route serpente à travers une forêt de bambous et d’arbres. En chemin, on peut y trouver un petit temple Bouddhiste au bord de la route, Tenryuzan Eihisashi Temple. Rien d’extraordinaire mais ça donne l’occasion de s’arrêter 5 minutes.

Tenryuzan Eihisashi Temple 

L’accès aux ruines est gratuit. Il n’y a pas foule, juste quelques visiteurs Asiatiques, Japonais ou autres. Perchées majestueusement sur une colline surplombant la rivière Kiso, les ruines du château de Naegi offrent un aperçu fascinant de l'histoire féodale du Japon. Contrairement à de nombreux châteaux japonais construits en pierre, Naegi était unique par sa construction principale en bois, lui valant le surnom de "château de cyprès". Malheureusement ce sont bien des ruines, il ne reste plus grand chose de ce château.

Naegi Castle Ruins

Rapidement on prend de la hauteur. Le site offre des vues panoramiques spectaculaires sur la vallée de la Kiso et les montagnes environnantes. Magnifique.

Vue panoramique de Naegi Castle Ruins 

Au sommet de cette colline, la vue à 360° est imprenable. Plusieurs ponts enjambent la belle rivière Kiso. Nous avons de la chance, la vue est dégagée malgré le ciel chargé au-dessus des montagnes.

 Vue panoramique de Naegi Castle Ruins

Le retour au centre de Nakatsugawa se fera à pied, en traversant l’un des nombreux ponts rouges qui enjambent la rivière Kiso. Le trajet fait 6 kilomètres.

Retour en ville 

La région est charmante, avec ses petites parcelles de rizières et ses cours d’eau. La rivière Nakatsu traverse la ville, offrant de nombreux ponts à observer.

Nakatsugawa 

On a fait une belle balade. Passage au centre commercial LuVit Town pour faire quelques courses pour la journée de demain. Encore des machines à pince, la folie regagne le cerveau de Chris. Elle tente de nouveau le fameux Pikachu. Encore raté…

Pika Pika Chu 

Retour à l’hôtel pour s’installer dans la petite chambre du Oyado Onn Nakatsugawa. Nous allons y rester 2 nuits pour 89,50 € la nuit avec petit déjeuner. C’est l’hôtel le plus cher de tout notre séjour au Japon. Comme beaucoup d’hôtels, l’établissement propose des bains publics pour ses clients. C’est un Onsen, bains bouillants collectifs, hommes et femmes séparés. Les maillots de bains sont proscrits. On tentera l’expérience chacun de son côté. Très sympa.

Oyado Onn Nakatsugawa 

Pas évident de trouver un restaurant ouvert ce soir, certainement parce que c'est dimanche. La ville est déserte mais on arrive à trouver le Dining&Sports Bar 88, un établissement qui diffuse du sport sur plusieurs grandes télévisions. Le repas était simple et bon.

🥢🍺 Dining&Sports Bar 88 

Demain on s’attaque à la fameuse randonnée entre Magome et Tsumago sur la Old Nakasendo.

J16
J16

Nous sommes venus spécialement à Nakatsugawa pour faire une randonnée sur le sentier historique du Nakasendo, entre Magome et Tsumago. Le temps de marche entre ces 2 villages de basses montagnes est d’environ 2 heures pour effectuer cette portion de 8 kilomètres. Afin de prolonger le plaisir, nous avons décidé de rallonger un peu en partant de Nakatsugawa pour finir à Nagiso.

Old Nakasendo

Le sentier de Nakasendo est une ancienne route commerciale japonaise qui reliait Kyoto à Edo (aujourd'hui Tokyo) pendant la période Edo (1603-1868). Contrairement à la plus fréquentée Tokaido qui longeait la côte, le Nakasendo, ou "route du milieu des montagnes", traversait l'intérieur des terres, offrant des paysages montagneux spectaculaires et des villes-étapes préservées.

Aujourd'hui, des sections du Nakasendo sont encore accessibles aux randonneurs, notamment la portion entre Magome et Tsumago dans la préfecture de Gifu. Cette partie est particulièrement populaire car elle a été magnifiquement restaurée, permettant aux visiteurs de découvrir l'atmosphère d'autrefois avec ses auberges traditionnelles, ses maisons en bois et ses pavés d'origine. C'est une immersion fascinante dans l'histoire et la culture japonaise, loin de l'agitation des grandes villes.

Magome | Old Nakasendo

On veut profiter au maximum de cette journée, pour cela on se lève à 6h30, petit-déjeuner à l’hôtel avant d’aller prendre un bus qui va nous déposer à proximité du départ à Nakatsugawa. Petit problème, on s’est trompé de bus, il est parti à l’opposé. 🤦🏻‍♂️ On s’en aperçoit assez rapidement heureusement. Du coup, afin de ne pas trop perdre de temps, nous allons à la gare à pied pour prendre un taxi. Il doit y avoir 5-6 kilomètres pour rejoindre le départ de notre randonnée. Le chauffeur de taxi est très gentil, en rigolant il nous met en garde par rapport aux ours que l’on peut rencontrer sur le sentier. La course nous coûtera 1 730 ¥ (≈ 10,60 €).

🚕 Taxi de Nakatsugawa 

À 8h15, nous entamons notre marche vers Magome. Nous traversons la rivière Ochiai, et le ton est donné. 🤩 La météo est clémente, les couleurs éclatantes, et la beauté du paysage promet une journée grandiose.

Traversée de Ochiai River 

Le sentier devient pavé et s’enfonce dans la forêt. Le moment devient irréel, nous sommes seuls au monde. Nous espérons ne pas croiser d’ours noirs d’Asie. 🤞🏼🐻

Old Nakasendo

On s’approche de Magome, cette première partie de randonnée est superbe. Il fait moins de 30º, il ne fait pas trop chaud, on est bien.

Old Nakasendo, entre Nakatsugawa et Magome 

En arrivant sur Magome, il n’y a pas foule. Il est tôt, c'est normal. Nous y ferons une longue pause et les touristes commencent à arriver petit à petit, même si ça reste raisonnable. Ce village de Magome est vraiment superbe! Il y règne une atmosphère incroyable. C’est assez touristique et on comprend pourquoi. Ce petit village vaut le détour, nous on adore. Il y a des boutiques artisanales ainsi que de belles roues hydrauliques qui ajoutent un charme fou à ce village.

Magome 

En discutant avec un commerçant dans une boutique artisanale, il nous met en garde sur les ours. Deux promeneurs ont récemment été griffés dans les environs. Au Japon, on trouve l’ours brun et l’ours noir d’Asie. Seul ce dernier vit dans les montagnes environnantes.

🧸

Nous prenons vraiment notre temps dans le village, nous sommes ici dans un endroit splendide. On en profite surtout que l’on est pas pressé. On peut trouver quelques roues hydrauliques en remontant la rue du village. Il y a tellement d’eau dans le coin qui sort de nulle part que ça devient impressionnant!

Magome 

À la sortie du village, en direction de Tsumago, il y a un point de vue. Rien d’exceptionnel mais on peut apercevoir que le ciel s’est chargé de nuages. Va t-il pleuvoir? À priori, ce n’est pas prévu avant ce soir…

Magome Jinbakami Obseratory 

Nous quittons Magome vers 11h00 pour Tsumago. Les panneaux d’information sur la présence de l’ours sont bien présents.

Old Nakasendo, entre Magome et Tsumago

Tout le long du sentier on peut trouver des cloches pour faire fuir les ours, ça devient l’attraction de la randonnée… D’un côté ça rassure et de l’autre ça fait flipper! 🐻

🔔

Passage délicat par dessus un petit cours d’eau sur un ponton de planches en bois. Ça passe tranquille pour moi, j’ai fait largement pire. 😁

Même plus peur 😝

Encore un petit moulin en bon état avec sa roue hydraulique.

Water Mill

Les bambous sont omniprésents sur tout le parcours, c’est tellement jolis ces forêts de bambous géants!

🎋

Arrêt avant midi dans un restaurant Japonais au profil végétarien. Pourquoi pas, on a bien manger pour pas cher. Petite halte sympa avant de continuer notre randonnée.

🥢 Juri 

Les paysages sont variés, offrant de nombreuses choses à observer. Bien que nous n’ayons pas vu d’ours, j’aperçois un serpent sur le chemin qui s’enfuit devant moi. Chris, quant à elle, ne l’a même pas vu. 🐍

Old Nakasendo, entre Magome et Tsumago

Dans le secteur, les nombreuses cloches sur le sentier sont utilisées par les randonneurs pour prévenir les ours de leur présence et ainsi éviter les rencontres potentiellement dangereuses.

🔔🐻

Au détour du sentier, on peut trouver 2 superbes cascades, Odaki and Medaki Waterfalls, perdues au milieu de la forêt. On peut s’approcher de très près. L’eau est pure et fraîche.

Odaki and Medaki Waterfalls 

On en prend pleins les yeux, cette randonnée est vraiment génial.

Old Nakasendo, entre Magome et Tsumago

Niché au creux des montagnes, nous arrivons à Tsumago. Ce village a su préserver son authenticité avec ses vieilles maisons en bois traditionnelles. C’est moins clinquant de Magome mais ça à son charme.

Tsumago 

La dernière étape est maintenant de rejoindre Nagiso et sa station de train pour rentrer à Nakatsugawa. Au détour du sentier nous nous arrêtons aux ruines du château de Tsumago. Le passage dans une forêt de bambous est magnifique. Hélas, les ruines du château ne proposent plus rien d’intéressant si ce n’est qu’un point de vue sur Tsumago.

Tsumago Castle Ruins 

On est toujours sur la vieille route de Nakasendo. Sur cette portion il n’y a plus de randonneurs. L’aventure historique touche bientôt à sa fin pour nous.

 Old Nakasendo, entre Tsumago et Nagiso

Avant d’arriver à la gare, nous tombons sur une belle locomotive à vapeur de l’ancien chemin de fer. Quelques statues sont également visibles sur le tout petit lieu de culte juste en face.

🚂

La longue et belle journée sur la vieille route de Nakasendo s’achève. Nous avons vraiment adoré cette randonnée de 18,5 kilomètres. Nous avons pris le temps de savourer chaque instant de cette balade hors du temps. Retour à Nakatsugawa en train.

Route de Nakasendo, de Nakatsugawa à Nagiso 

Bien fatigués quand même, nous allons nous détendre dans les eaux bouillantes du Onsen de l’hôtel avant de repartir boire un verre et manger au Dining&Sports Bar 88. C’est le même établissement qu’hier soir. Il nous avait plu donc on est revenu au même endroit. Ce soir la pluie a fait son apparition. ☔️

Dining&Sports Bar 88 

C’était notre plus grosse journée de marche depuis le début de notre séjour au Japon avec près de 23 kilomètres au compteur. En 2 jours à Nakatsugawa, on a marché 38 kilomètres.

Demain matin direction Nagoya pour la prochaine courte étape.

J17
J17
Publié le 16 juillet 2025

Ce matin, nous quittons Nakatsugawa pour Nagoya. Le trajet en train ne devrait durer qu’une heure et demie. Il a plu des cordes toute la nuit. 🌧️ En consultant la météo, nous avons appris qu’il avait plu 120 mm depuis hier soir. Une partie du Japon est en alerte inondations en raison d’une tempête tropicale Nari qui se déplace plus au nord et à l’Est. Nous avons eu la chance de pouvoir profiter de notre randonnée d’hier. Si nous l’avions faite aujourd’hui, elle aurait été compromise. Nous quittons l’hôtel à 10h00 pour nous rendre à la Nakatsugawa Station. En arrivant à la gare, tous les trains sont à l’arrêt. Un incident sur la ligne, probablement dû à la tempête, a interrompu la circulation ferroviaire. Malgré les annonces répétées des agents sur cet incident, l’heure de départ du train reste inconnue. Nous n’avons pas d’autre choix que d’attendre patiemment le départ.

Nakatsugawa Station 

La pluie s’est arrêtée. Nous sommes installés dans le train, mais l’attente est longue, d’autant plus qu’il fait froid avec la climatisation. Selon les dernières informations, le départ est prévu pour 13h00.

Pas le choix, on attend dans le froid de la climatisation du train 🥶

Après plus de trois heures d’attente, le train démarre enfin. Le problème est apparemment résolu, j’en profite pour faire une petite sieste avant d’arriver sur Nagoya. 😴

🥶💤

Un train + un métro pour 760 ¥ (≈ 4,60 €) par personne, et nous arrivons à Nagoya à 15h00.

Nagoya 

En sortant du métro, nous nous retrouvons au cœur de la ville, dans le quartier de Sakae. Nagoya semble être une ville agréable et moderne.

Nagoya 

Notre hôtel, pour la prochaine nuit seulement, est l’Hotel Vista Nagoya. Il est super bien placé au cœur de la ville, dans le quartier de Sakae. De plus il est moderne avec une chambre suffisamment grande et confortable. On a payé 10 025 ¥ soit environ 59 € la nuit. Notre chambre est au 12ème et dernier étage. La vue sur le quartier est imprenable. Qualité prix c’est au top.

Hotel Vista Nagoya

Pas de temps à perdre. A 16h00 nous allons manger un morceau dans un restaurant Hawaïen au pied de la Mirai Tower.

🍽️The Island 

Puisque nous sommes à ses pieds, nous en profitons pour monter sur l’observatoire de la Mirai Tower qui se situe à 90 mètres d’altitude. La météo est de notre côté avec le retour des rayons de soleil. La vue là-haut est dégagée. La tour a une ressemblance avec notre Tour Eiffel, en moins jolie et en moins haut.

Chubu Electric Power MIRAI TOWER

Anciennement connue sous le nom de Nagoya TV Tower, la Chubu Electric Power MIRAI TOWER est un emblème incontournable de la ville de Nagoya, au Japon. Inaugurée en 1954, elle fut la première tour de télévision construite au Japon, témoignant de l'ingéniosité d'après-guerre du pays.

Rénovée en 2020 et rebaptisée, la tour a adopté un nouveau nom qui intègre "MIRAI", signifiant "futur" en japonais, soulignant son orientation vers l'innovation et la durabilité. Haute de 180 mètres, elle offre des panoramas époustouflants sur la ville, notamment depuis ses deux ponts d'observation. Plus qu'une simple structure, la MIRAI TOWER est aujourd'hui un pôle d'attraction proposant des illuminations thématiques, des événements spéciaux et des boutiques, incarnant parfaitement la fusion entre histoire, technologie et vision d'avenir.

Le prix est de 1 300 ¥ par personne, soit près de 8 €. Les billets s’achètent sur une borne automatique dans l’édifice. Il n’y a personne, la tour est déserte!

Les beaux ascenseurs de la Mirai Tower 

La plateforme d’observation intérieure est bien conçue et confortable. La vue à 360° domine toute la ville. Nagoya est une belle ville moderne. Le long parc Hisaya Odori, situé au pied de la tour, permet de se promener tout en faisant les boutiques en plein cœur du centre-ville. Il est également un lieu privilégié des résidents pour se donner rendez-vous entre amis en terrasse.

Chubu Electric Power MIRAI TOWER 

Une autre plateforme au-dessus offre un accès extérieur. Elle est également bien conçue et agréable. Cette tour est idéale pour observer Nagoya.

Chubu Electric Power MIRAI TOWER 

Cette ville de Nagoya est vraiment agréable, encore plus quand on traine dans le parc Hisaya Odori.

🤩

Avec ses 180 mètres de haut, la Mirai Tower est au centre des attentions, on la voit de partout. Nous traversons le long parc Hisaya Odori avec ses nombreuses statues.

Parc Hisaya Odori 

Toujours dans le parc Hisaya Odori, on passe devant des stands Allemands! C’est Le Nagoya Oktoberfest, un événement estival qui célèbre l'Oktoberfest, la célèbre fête de la bière de Munich, à Nagoya au Japon. Il se tient en juillet et propose de la bière Allemande, de la nourriture bavaroise et de la musique traditionnelle. Très sympa, on reviendra certainement plus tard dans la soirée. 🍻

Nagoya Oktoberfest 

Au hasard d’une rue, on tombe sur le Miwa Shrine, le tout petit temple du lapin. Rien d’incroyable mais original.

🐰 Miwa Shrine

La fin d’après midi sera consacrée à se balader dans le quartier du shopping, Osu Shotengai Shopping Street. Des ruelles couvertes dédiées au shopping bas de gamme. Bof bof.

Osu Shotengai Shopping Street

Évidement nous passons devant une enseigne de jeux avec des machines à pince. Je vous laisse le soin de deviner le résultat des nombreuses tentatives de Chris. ❌ Elle se réserve peut-être pour Tokyo?

Taito Station Osu Shop 

Et pour couronner le tout, elle aperçoit un Kiki en porte-clés dans une machine à boules. Elle insère ses pièces, 500 ¥ (≈ 3 €), récupère sa boule et l’ouvre avec impatience. Quelle déception ! À la place du Kiki tant espéré, elle trouve un mouton avec une crevette sur le dos. 😂 Dans sa précipitation, elle s’est trompée de machine et a inséré ses pièces dans celle du dessus. 🤦🏻‍♂️ Par pitié, aidez moi, je n’en peux plus… 🙏🏼

🐑🦐

Après ces dernières mésaventures, nous continuons notre balade shopping sur Otsu Dori Street où les boutiques sont sympas.

🛍️

À la nuit tombée, la ville s’illumine et s’anime. Nous nous dirigeons vers l’Oasis 21, un bâtiment moderne qui ressemble à un vaisseau spatial. Sur son toit, une plateforme vitrée remplie d’eau offre un beau panorama sur la ville. Ce lieu photogénique est accessible gratuitement.

Spaceship-Aqua Observation Deck 

Retour dans le parc Hisaya Odori, assez animé en soirée. On s’arrête écouter un groupe de musiciens déchaînés qui enflamment le parc avec leurs guitares électriques. Les mecs sont bons!

🎸

Il est bientôt 21h00, avant que ça ferme nous allons boire une bière Allemande au Nagoya Oktoberfest. L’ambiance est sympa.

Nagoya Oktoberfest 

Nous traversons de nouveau le parc Hisaya Odori pour manger un bout sous la Mirai Tower.

Chubu Electric Power MIRAI TOWER 

Nous terminerons la soirée au Hub Grampus Pub Mirai Tower, un établissement animé et vivant situé sous la tour.

🍻 HUB GRAMPUS PUB MIRAI TOWER 

Un serveur nous propose des shots d’alcool à 500 ¥ (≈ 3 €) le verre, que nous acceptons avec plaisir. Après tout, il faut bien goûter à tout. 😁 J’ai même gagné un petit cadeau grâce aux tickets de jeux que le serveur nous a offerts. Chris, quant elle, a rapidement repris ses habitudes de boire cul-sec.

Na zdrowie 🇵🇱

Fin de soirée après une après-midi courte mais intense. Nous avons beaucoup apprécié notre passage à Nagoya qui est finalement, comparé aux autres villes déjà visitées, peu touristique. Malheureusement, nous ne pouvons pas nous attarder plus longtemps ici. Demain, nous nous rendons à Tokyo, la capitale, pour notre dernière grande étape au Japon. Bien que la tempête tropicale ait connu une accalmie aujourd’hui, elle devrait se poursuivre dans les prochaines heures. 🌧️

Nagoya by night