Voiture
Si vous partez en voiture, c'est facile. Il suffit juste de veiller au confort de votre compagnon et de penser aux pauses pour qu'il se dégourdisse les pattes et fasse ce qu'il a à faire.
Evidemment, ne le laissez pas seul dans la voiture, surtout en cas de chaleur.
Attention, la plupart des espaces restauration des aires d'autoroute françaises refusent les animaux. Quand nous voyageons en voiture, nous privilégions les pique-niques ou un restaurant si nous prenons la route des écoliers.
Train
C'est le moyen de transport que nous privilégions désormais, plus reposant, plus écologique mais hélas pas toujours plus économique.
Toutes les compagnies ferroviaires européennes acceptent les chiens avec quelques règles à suivre : un seul animal par accompagnateur, muselière obligatoire ou caisse de transport pour les petits chiens et les chats et bien évidemment lui acheter un billet.
En ce qui concerne la muselière, pensez à faire des essayages auparavant et à habituer votre animal, Cookie déteste ça et passe son temps à essayer de l'enlever. Nous l'avons en permanence avec nous et ne la mettons que si on nous le demande, ce n'est arrivé qu'une fois entre Vienne et Budapest. Peut être est ce lié au fait que nos deux chiennes ont un regard doux et ne sont pas très impressionnantes.
Pour les billets, chaque compagnie a ses règles, ses tarifs. Et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver.
SNCF : il faut acheter les billets en même temps que les vôtres, le e-billet pour les chiens est possible. Le site de la SNCF annonce 7 euros par trajet et par animal, c'est faux. Ne serait-ce que pour un Paris-Chauny, nous avons payé 10,40 euros par animal (octobre 2023). Le passeport européen est obligatoire.
Trainitalia : Les billets sont également à acheter en même temps que les vôtres et c'est possible sur le site de la compagnie : les tarifs sont variables (souvent un tarif réduit) mais d'une manière générale, voyager en train en Italie est moins couteux qu'en France.
Allemagne-Autriche : on ne peut pas acheter les billets des chiens en ligne, du moins, on ne peut pas les avoir de manière numérique, ils sont envoyés par voie postale et le tarif est celui d'un jeune enfant. Nous avons rencontré ce problème quand nous sommes allés à Vienne et avons dû acheter nos billets sur place lors d'un changement.
Hongrie-Slovaquie : billets achetés en gare juste avant notre voyage
Une des difficultés à laquelle nous sommes systématiquement confrontés est l'impossibilité de choisir nos places. Nous préférons les duo car les chiennes se couchent sous nos fauteuils et tout se passe bien, mais la plupart du temps, on nous attribue des "quatre places" et nous nous retrouvons avec d'autres personnes qui doivent faire preuve de patience et de bienveillance surtout avec Cookie qui a tendance à sympathiser avec tout le monde.
Mais pour autant, nous préférons ce mode de transport, de plus, nous avons beaucoup de chance car Daisy et Cookie ont un comportement exemplaire. Il faut juste penser aux pauses "techniques" et calculer pour avoir assez de temps entre deux changements de train.
Autres modes de transport
Nous ne parlerons pas de l'avion car il est hors de question d'imposer à Daisy et Cookie un voyage en soute.
Mais nous avons pris d'autres moyens de transport avec elles :
- le ferry pour aller à Capri, dans les Cinq Terres. Aucun problème, elles étaient parfaitement acceptées et en plus le billet était gratuit.
- le bateau sur les canaux à Bruges : nous avons trouvé une compagnie qui accepte les animaux mais ils doivent être dans vos bras, voyage gratuit (voir notre carnet de voyage dédié à Bruges)
- les transports urbains (métro, RER, bus, tramway) : souvent le billet est gratuit (Turin, Rome, Paris), parfois un tarif réduit (Vienne). Nous essayons d'éviter autant que possible les heures de pointe, notamment à Paris où c'est souvent bondé. A Rome, nous avions pris les escalators avec Daisy dans les bras car elle en a peur et une fois, monté dans la rame, plusieurs personnes se sont levées pour que nous puissions nous asseoir en nous disant que pour eux, c'était comme un "bambino".
- les funiculaires (Capri, Le Tréport, Budapest, Naples) : autorisés dans la plupart avec voyage gratuit, interdits à Budapest
Pour tous les transports, pensez à la muselière et au passeport européen et en cas de doute, consultez le personnel dans un guichet (les sites ne sont pas toujours explicites).