Florence en 6 jours

Florence, capitale de la Toscane, berceau de la Renaissance.

Cette ville de 360 000 habitants est la 8ème d'Italie en population et la 4ème destination touristique du pays (en nombre de nuitées).

Nous y sommes allés une fois ensemble lors de notre périple : Gênes, Pise, Florence, mais seulement 3 jours et une fois avant de nous rencontrer. Pour ma part, c'était accompagné de 50 bambins de 13 ans quand j'étais enseignant. Il nous reste donc beaucoup à découvrir.

Nous y restons 6 nuits, ce qui devrait nous laisser un peu de temps. Février n'est pas le meilleur choix en terme de météo mais il devrait y avoir moins de monde.

Nous voyageons en train, seulement 4 heures d'Asti avec changement à Pise et bien sur Daisy et Cookie sont avec nous.

Côté conseils, budget…, nous vous donnerons quelques pistes à la fin du récit.

Etant donné la richesse de ce que nous allons voir, nous rédigerons une étape non par jour mais par site visité.

Voici le programme très riche que nous avons :

• Jour 1 : découverte de la ville
• Jour 2 : San Marco, Galleria dell'Accademia, musée Bargello, musée des Innocents, chapelle Médicis
• Jour 3 : galerie des Offices, palazzo Pitti, fondation Romano
• Jour 4 : Orsanmichele, palazzo Vecchio et place de la Seigneurie, synagogue et musée juif, bords de l'Arno, casa Buonarotti, église Santa Annunziata, musée Horn, San Lorenzo, Santa Croce
• Jour 5 : palazzo Medici, musée Galilée, marché central, Santa Maria Novella, musée du Novecento,
• Jour 6 : jardins de Boboli, réfectoire Sant'Apollonia, cloître dello Scalzo, musée Zeffirelli

Nous sommes très enthousiastes.

Etant donné la richesse de ce que nous voyons, nous avons décidé de rédiger une étape par site. Allergiques à la Renaissance s'abstenir 😀

Nous commençons par le couvent San Marco. Dans le cloitre, il y a de nombreuses sépultures.

Le musée occupe la partie monumentale du couvent dominicain de San Marco, chef-d'œuvre architectural de Michelozzo commandé par Cosimo dei Medici à partir de 1437. Il abrite la plus grande collection au monde d'œuvres de Fra Angelico, l'un des plus grands peintres du début de la Renaissance, qui a travaillé dans le couvent entre 1438 et 1445. Il a notamment peint dans chacune ses cellules des moines. L'Annonciation est une de ses œuvres les plus connues et une des plus belles.

Le cloitre fut la demeure de Jérôme Savonarole qui y séjourna de 1489 et y devint prieur en 1491. Il s'opposa à la domination de l'Eglise sur les pauvres et fut brulé pour cela. De nombreuses reliques sont présentées ici.

Déclaré monument d'importance nationale en 1869, le couvent est devenu un musée et coexiste aujourd'hui avec l'église voisine de San Marco et les parties adjacentes au cloître de San Domenico encore réservées à la vie conventuelle.

Le musée abrite aussi des œuvres de Ghirlandaio, Fra Bartolomeo, Paolo Uccello, Giovanni Antonio Sogliani et de la famille Della Robbia, ainsi qu'une exposition des vestiges architecturaux du centre de Florence et la Bibliothèque de Michelozzo.

Dans une salle dédiée, des retables et peintures de Fra Angelico sont présentés. C'est une merveille.

La basilique San Marco est une des églises du centre historique de la cité de Florence, en Italie. Elle jouxte le musée.

La chapelle Salviati est consacrée à saint Antonin de Florence et comporte un sarcophage reliquaire exhibant son corps sous l'autel. La dépouille de Giorgio La Pira est enterrée dans la nef.

La journée commence bien.

Le Réfectoire de Sant'Apollonia est un lieu historique moins connu que d'autres sites célèbres de la ville, mais qui vaut vraiment le détour. Ce réfectoire se trouve dans le complexe du monastère de Sant'Apollonia, fondé au XIIe siècle, et il est particulièrement célèbre pour ses fresques exceptionnelles, réalisées par des artistes de la Renaissance florentine.

L'attrait principal du réfectoire est une fresque spectaculaire qui orne un des murs de la salle : il s'agit du Repas à Emmaüs, peint par le célèbre peintre Andrea del Castagno en 1447. Cette œuvre magistrale représente une scène biblique dans laquelle Jésus ressuscité se révèle à deux de ses disciples, et elle est un parfait exemple du talent de l'artiste. Les personnages sont rendus avec une grande intensité.

Le réfectoire est aussi un témoignage précieux de l'architecture monastique de l'époque, avec son atmosphère austère et simple, qui contraste avec la richesse des fresques.

Le Marché central (Mercato Centrale) est un lieu incontournable pour découvrir la gastronomie locale et l'atmosphère vibrante de la ville. Il se trouve dans le quartier de San Lorenzo, à quelques pas de la Basilique de San Lorenzo et de la Galerie des Offices. Ce marché est parfait pour les amoureux de la cuisine et les curieux souhaitant goûter aux spécialités florentines et toscanes.

Evidemment les stands sont tous très appétissants et c'est un endroit parfait pour une pause déjeuner, surtout que les prix sont abordables. Il est prisé par de nombreux touristes et locaux.

A l'extérieur, il y a de nombreux stands qui proposent sacs, porte feuilles et autres objets de cuir. Chaque soir, les stands sur roues sont tractés et remisés dans des garages à proximité. Ce ballet est un vrai spectacle.

Le Musée Horn (Museo Horn) est un musée privé moins connu qui se trouve dans le Palazzo Bartolini Salimbeni, un palais du XVᵉ siècle. Ce musée est dédié à la collection personnelle d'art de Giovanni Horn, un passionné d'art et collectionneur. Il propose une belle sélection d'œuvres d'art, principalement de la peinture, de la sculpture et des objets d'art décoratifs, allant de la période médiévale à la Renaissance.

Les œuvres sont réparties sur trois étages : des pièces représentatives de l'art florentin, y compris des tableaux et des sculptures qui reflètent l’histoire de Florence.

Beaucoup des œuvres sont issues de la collection privée de Giovanni Horn et sont rarement exposées dans d’autres musées publics.

On y trouve aussi des objets d'art, tels que des céramiques, des ivoires, et des meubles antiques.

La pièce majeure est un tableau de Giotto représentant Santo Stefano.

Une belle découverte.

La Basilica della Santissima Annunziata est l’une des églises les plus prestigieuses de Florence, un joyau architectural de la Renaissance italienne. Elle est située dans la Piazza Santissima Annunziata, un endroit central à Florence, et elle est l'un des exemples les plus impressionnants de l'architecture religieuse florentine.

La basilique a été fondée au XIIIᵉ siècle par l'ordre des Servites de Marie. La construction de l'église telle que nous la connaissons aujourd'hui a débuté au XVe siècle, et de nombreux architectes célèbres y ont contribué, dont Filippo Brunelleschi et Leon Battista Alberti, deux figures majeures de la Renaissance.

Le bâtiment présente une façade néo-classique qui a été achevée au début du XVIᵉ siècle par Giovanni Battista Cini.

L'accès à la nef de l'église passe par le Chiostro dei Voti, un lieu à colonnade et voûtes d'arêtes initié en 1447 sur les plans de Michelozzo, On peut y voir les fresques de la vita della Madonna et la storia di Filippo Benizzi, un des sept saints fondateurs de l'ordre des Servites de Marie.

Malheureusement, à chaque fois que nous avons voulu visiter l'église (et nous avons essayé souvent), il y a avait une messe.

Le Cloître des Morts (Chiostro dei Morti) est une partie particulièrement intéressante de la Basilica della Santissima Annunziata à Florence. Ce cloître se trouve dans l'enceinte du complexe monastique des Servites de Marie, à côté de l'église elle-même. Il a une signification particulière tant au niveau spirituel qu'artistique.

Le Cloître des Morts doit son nom à son utilisation historique : il était destiné à l'inhumation des membres de l'ordre des Servites de Marie et des personnes associées à la basilique. Ce lieu avait donc une fonction funéraire, ce qui donne à l'espace une ambiance solennelle et calme. Le cloître servait aussi de lieu de prière et de méditation, un cadre spirituel profond où les moines pouvaient se retirer en silence.

Le cloître est de style Renaissance, avec une disposition simple et élégante. Il est organisé autour d'une cour intérieure, souvent avec des arcades qui donnent sur le jardin. Cette structure rappelle l’importance des espaces de retraite dans la vie religieuse.

Le cloître est décoré de fresques et de peintures religieuses, dont certaines représentent des scènes liées à la mortalité, la résurrection et la salut. Ces fresques renforcent l'aspect spirituel et méditatif de l’endroit, permettant aux visiteurs de réfléchir sur la vie, la mort et la rédemption.

Un très beau lieu.

Orsanmichele est l'une des églises les plus uniques et fascinantes de Florence, située en plein cœur du centre historique.

À l'origine, Orsanmichele était un marché couvert au XIIIᵉ siècle. Le nom "Orsanmichele" vient de l'ancien marché de grains (« Orsanmichele » signifie « le marché de Saint-Michel »), qui était initialement un entrepôt de céréales. En 1290, la structure fut transformée en une église après qu'une image miraculeuse de la Vierge Marie ait été vénérée sur le site. Cette image devint un lieu de pèlerinage populaire, et l’église a été consacrée en tant que lieu de culte.

Le bâtiment présente une façade de style gothique avec des influences florentines. Cependant, ce qui distingue Orsanmichele, c’est la présence de niches extérieures accueillant des statues sculptées par certains des plus grands artistes de la Renaissance.

Ces statues représentent principalement des saints patrons des différentes guildes de Florence. À l’époque, chaque guilde avait une chapelle ou une niche dédiée dans l’église. Cela explique pourquoi il y a une série de statues magnifiques, y compris celles de Saint Georges de Donatello et de Saint Michel par Verrocchio.

Le tabernacle construit par Andrea Orcagna entre 1349 et 1359 pour abriter la Vierge à l'Enfant et aux Anges (peinture de Bernardo Daddi, 1347), qui remplaça une image miraculeuse, la Madonne d'Orsanmichele (d'Ugolino di Nerio) autrefois placée sur les piliers de la première loggia et probablement brûlée lors de l'incendie de 1304.

Le tabernacle ciborium d'Andrea Orcagna est en marbre, incrusté de mosaïques d'or, lapis-lazuli et plaques émaillées (1349-1359), avec un bas-relief de la Mort de la Vierge et son Assomption, ainsi que la Madonna delle Grazie de Bernardo Daddi (1348). Il est somptueux !

Le musée de l'église est situé au premier étage et on y accède via une passerelle qui surplombe la rue. Il permet de voir les sculptures originales des statues des guildes (certaines ont été déplacées à l’intérieur pour les protéger de l’usure). De là, on a également une très belle vue sur la ville notamment le Duomo..

Le Musée Zeffirelli est consacré à Franco Zeffirelli, le célèbre réalisateur et scénographe né à Florence, et présente plus de 300 œuvres de son travail, allant de croquis de costumes et décors à des objets liés à ses productions de théâtre, d'opéra et de cinéma.

Le Musée Franco Zeffirelli est ouvert au public depuis octobre 2017 dans le Complexe monumental de San Firenze, entre Palazzo Vecchio et le Bargello. L'exposition contient plus de 300 œuvres, y compris des croquis de scène, des modèles, des maquettes et des costumes réalisés par le Maître en soixante-dix ans de carrière dans le domaine du théâtre et du cinéma. Le parcours du visiteur culmine dans la Salle de l’Enfer, où un court métrage réalisé en animant les dessins que le Maître a réalisés pour donner forme à sa vision personnelle de l'Enfer tirée de la Divine Comédie de Dante Alighieri est projetée.

Affiches, costumes, décors, récompenses, reconstitution de son bureau... Un musée intéressant.

Les bords de l'Arno à Florence offrent l'un des panoramas les plus emblématiques et pittoresques de la ville. Le fleuve Arno traverse Florence d'ouest en est et constitue une composante essentielle du paysage florentin. L'Arno est non seulement un élément géographique important, mais aussi un symbole de la ville, avec ses ponts historiques et ses rives bordées de bâtiments somptueux.

Le plus célèbre des ponts qui traverse l'Arno est le Ponte Vecchio, un pont médiéval en pierre datant du XIVe siècle, célèbre pour ses petites boutiques qui bordent le pont. Historiquement, ces boutiques étaient occupées par des bouchers et des artisans, mais aujourd'hui, elles sont occupées par des bijoutiers et des marchands d'objets précieux. Le Ponte Vecchio est sans doute l'un des lieux les plus emblématiques de Florence et offre une vue spectaculaire sur le fleuve.

Le Ponte Santa Trinita, un autre pont remarquable, est également très apprécié pour sa beauté et ses vues. Il a été reconstruit après avoir été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce pont a été conçu par l'architecte Bartolomeo Ammannati et est décoré de sculptures et de statues qui en font un incontournable.

Le Musée Galilée (Museo Galileo) à Florence est un musée scientifique fascinant qui rend hommage à l'héritage de l'un des plus grands génies de l’histoire des sciences : Galileo Galilei, l'astronome et physicien italien. Situé sur les rives de l'Arno, dans le palais Castellani, le musée offre une plongée dans l'histoire de la science et de l'innovation, avec une attention particulière portée à l'œuvre de Galilée et à ses découvertes majeures.

Le musée a été fondé en 1927 sous le nom de "Musée de l'Histoire des Sciences", et il a été renommé Musée Galilée en 2000 en l'honneur de son rôle central dans le développement de la science moderne. Il se trouve dans un cadre prestigieux, au cœur du centre historique de Florence, non loin du Ponte Vecchio. Ce musée est une étape incontournable pour les passionnés de science et d'histoire.

Le musée abrite une vaste collection d'instruments scientifiques datant du XVIe au XIXe siècle, notamment des télescopes, des astrolabes, des compas, des microscopes et des baromètres. Ces instruments témoignent de l'évolution de la science à l’époque de Galilée et au-delà. Parmi les pièces les plus impressionnantes, on trouve des instruments ayant appartenu à Galilée lui-même, ainsi que des instruments de mesure utilisés pour ses célèbres observations astronomiques.

Une des attractions majeures du musée est la présentation des instruments ayant été utilisés par Galilée dans ses découvertes. On peut y voir son télescope original, qui a permis à l'astronome d'observer les lunes de Jupiter et d'observer des détails jusque-là inconnus de notre système solaire. Il y a aussi des répliques de ses autres instruments, qui ont révolutionné l'astronomie et permis à Galilée de soutenir ses théories, souvent en opposition aux idées établies à l’époque.

Dans les neuf salles du premier étage se trouvent les appareils scientifiques de la maison de Habsbourg-Lorraine (XVIIIe et XIXe siècles), qui témoignent de la remarquable contribution toscane et italienne au développement de l’électricité, de l’électromagnétisme et de la chimie. Parmi les objets exposés, il y a le cires obstétriques de l’hôpital Santa Maria Nuova, le comptoir chimique du grand-duc Pierre-Léopold de Lorraine et les magnifiques machines de démonstrations des principes physiques fondamentaux, construits par l’officine du musée de physique et histoire naturelles.

Le Musée des Innocents (Museo degli Innocenti) est un musée fascinant, installé dans l'un des bâtiments les plus importants de la ville : l'Ospedale degli Innocenti, un ancien orphelinat fondé au XVe siècle. Ce musée est dédié à l’histoire de l'orphelinat et à la préservation de son patrimoine, ainsi qu'à l'histoire de l'assistance sociale et de la protection des enfants à Florence.

L'Ospedale degli Innocenti a été fondé en 1445 par la république de Florence sous l'initiative de Francesco di Marco Datini et d'autres mécènes florentins. L’orphelinat a joué un rôle essentiel dans la protection des enfants abandonnés ou orphelins, et il est considéré comme l'un des premiers établissements du genre en Europe. L'Ospedale degli Innocenti a été conçu comme un lieu d'accueil et de soin pour les enfants abandonnés, avec l’objectif de les protéger et de leur offrir une éducation.

L'édifice qui abrite aujourd'hui le musée est un chef-d'œuvre de l'architecture de la Renaissance, conçu par l'architecte Filippo Brunelleschi. La façade de l'orphelinat est marquée par des loggias élégantes et des colonnades, offrant une atmosphère accueillante et pleine de lumière. Cet bâtiment est un exemple exceptionnel de la manière dont l'architecture florentine a été utilisée pour des fins sociales et humanitaires.

Le musée est consacré à l'histoire de l'Ospedale degli Innocenti et à l'aide apportée aux enfants, mais il présente également une riche collection d'art. Parmi les éléments les plus remarquables de la collection, on trouve des peintures et des sculptures des maîtres florentins de la Renaissance, en particulier des œuvres liées à l’histoire de l'orphelinat.

L'une des pièces les plus importantes du musée est le panorama artistique autour de la peinture de la Renaissance florentine. L’orfèvrerie, les vêtements, ainsi que des objets de la vie quotidienne au sein de l'orphelinat, permettent de comprendre comment les enfants étaient pris en charge et la manière dont l'institution fonctionnait.

Une partie du musée est également dédiée à l'histoire sociale de la Florence de la Renaissance, en montrant comment la ville gérait les questions d'abandon et de protection des enfants. On y apprend l’importance des orphelinats à cette époque, et comment Florence a été pionnière dans la mise en place d’institutions de ce genre. La scénographie des tiroirs dans lesquels on trouve ce que les enfants portaient sur eux quand ils ont été abandonnés. On apprend notamment que parfois, c'était un abandon provisoire et que pour "récupérer" leur enfant, on leur laissait une moitié de médaille et l'autre moitié permettait aux parents de prouver le lien de famille.

Le musée possède plusieurs œuvres d'art commandées pour l’Ospedale degli Innocenti, telles que des fresques et des peintures de la Renaissance, notamment des œuvres de l'artiste Andrea del Verrocchio, qui a conçu plusieurs sculptures pour l’hôpital. Il y a également des tableaux représentant des scènes de la vie de l’orphelinat et des figures religieuses, qui témoignent de la manière dont l’institution était perçue et soutenue par la communauté florentine.

A la sortie, se trouve le "tour" où les enfants étaient déposés.

La Basilique de Santa Croce est un monument emblématique situé dans le centre historique de Florence, en Italie. Fondée en 1294, elle appartient à l'ordre des franciscains et est l'un des plus beaux exemples de l'architecture gothique florentine. Sa construction a été supervisée par plusieurs architectes au fil des siècles, ce qui lui confère un caractère unique. L'édifice est particulièrement célèbre pour son imposante façade en marbre, composée de marbre blanc, vert et rouge, qui symbolise la richesse artistique et culturelle de Florence.

L'intérieur de la basilique est tout aussi impressionnant. Il est orné de fresques, de sculptures et de chapelles dédiées à divers saints et figures religieuses. Parmi les œuvres les plus remarquables se trouvent celles de Giotto et de son école, notamment dans la Chapelle Bardi et la Chapelle Peruzzi. Ces fresques illustrent la vie de Saint François d'Assise, fondateur de l'ordre franciscain, et sont considérées comme des chefs-d'œuvre du Moyen Âge.

Santa Croce est également connue pour abriter les tombes de certaines des figures les plus célèbres de l'histoire de l'Italie. Parmi les personnalités enterrées dans l'église, on trouve Michel-Ange, le génie de la Renaissance, dont la tombe est décorée d'une sculpture de l'artiste Vincenzo de' Rossi. Galilée Galilei, l'astronome et physicien, y repose également, tout comme le philosophe Niccolò Machiavelli. Ces sépultures témoignent de l'importance culturelle et intellectuelle de Florence à travers les siècles.

La basilique possède aussi un musée, le Musée de l'Opéra di Santa Croce, qui présente une riche collection d'art, de sculptures et de reliques liées à l'histoire de l'église et à ses fondateurs. Ce musée permet de découvrir des œuvres importantes comme des croix de procession et des sculptures religieuses réalisées par des artistes célèbres tels que Donatello et Lorenzo Ghiberti.

C'est à Santa Croce que Stendhal a développé le syndrome qui porte son nom, heureusement, nous n'avons pas été atteint malgré la beauté du lieu.

Le Palais Médicis (Palazzo Medici), également connu sous le nom de Palazzo Medici-Riccardi, est un bâtiment historique majeur situé à Florence, en Italie. Ce palais est l'une des premières résidences de la puissante famille Médicis, qui a joué un rôle central dans la politique, l'économie et la culture de Florence pendant la Renaissance. Il est également un chef-d'œuvre de l'architecture Renaissance et un exemple emblématique du style architectural de l'époque.

Le Palazzo Medici a été commandé par Cosimo de Médicis, le patriarche de la famille Médicis, et conçu par l'architecte Michelozzo di Bartolomeo. Sa construction a commencé en 1444 et a été achevée dans les années suivantes. Le palais est un exemple parfait de l'architecture de la Renaissance florentine, avec un design simple mais imposant, qui reflétait à la fois la richesse et le pouvoir de la famille Médicis tout en s'intégrant harmonieusement au paysage urbain de Florence.

L'architecture du palais se distingue par son utilisation de la pierre et de la brique, notamment le piano nobile (le premier étage), qui est décoré de fresques et de sculptures. La façade extérieure est marquée par des blocs de pierre massifs disposés selon un ordre rigide, créant une impression de solidité et de force. À l’intérieur, le palais est orné de fresques et de décorations qui célèbrent la grandeur de la famille Médicis.

Au fil des siècles, le palais a changé de propriétaire. Après la disparition des Médicis, il est devenu la résidence des Riccardi, une autre famille influente de Florence. C’est à partir de cette époque qu’il a été renommé Palazzo Medici-Riccardi.

Le palais abrite aujourd’hui un musée et plusieurs salles historiques ouvertes au public. La plus célèbre d’entre elles est la Chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), qui se trouve au premier étage du palais. Cette chapelle, décorée de fresques magnifiques par l’artiste Benozzo Gozzoli, représente le cortège des Mages lors de l'Adoration de l'Enfant Jésus et est un exemple exceptionnel de la peinture de la Renaissance.

Le palais possède également des salles de réception décorées par des artistes comme Francesco Botticini et Lorenzo Ghiberti, et une remarquable cour intérieure, qui est un exemple de cour Renaissance classique, avec un jardin élégant et une arcade décorée.

Le palais également des exposition provisoires et les sous sols sont visitables afin de voir les fondations.

Le Palazzo Pitti est l'un des plus grands et des plus prestigieux palais de Florence, situé sur la Piazza de' Pitti, au pied de la colline de Boboli. Ce palais a une riche histoire et a été la résidence des grands-ducs de Toscane, ainsi que des rois d'Italie. Aujourd'hui, il abrite plusieurs musées importants, offrant aux visiteurs une immersion dans l'art, l'histoire et la culture de la Renaissance florentine et au-delà.

Le Palazzo Pitti a été construit à partir de 1458 par l'architecte Filippo Brunelleschi, à l’origine pour le marchand Luigi Pitti, dont le nom a été donné au palais. Cependant, le palais a été acheté en 1549 par Cosimo I de' Médicis, grand-duc de Toscane, qui en fit sa résidence principale. Au fil du temps, le palais fut agrandi et embelli par les Médicis, avant de passer sous le contrôle des Lorrains et des Rois d’Italie. C'est aujourd'hui l'un des monuments les plus remarquables de Florence.

Le Palazzo Pitti abrite plusieurs musées, chacun présentant une collection unique d'œuvres d'art.

La Galerie Palatine occupe les appartements royaux du palais et présente une riche collection de peintures provenant principalement des collections des Médicis. Les salles sont décorées de fresques et de meubles d'époque, et on peut y admirer des œuvres de maîtres italiens tels que Raphaël, Titien, Caravage, Rubens et d'autres artistes de la Renaissance et du Baroque. Ce musée reflète le goût et le mécénat des Médicis, ainsi que l'influence de cette famille dans le monde de l'art. C'est absolument somptueux.

Les appartements royaux sont un ensemble de quatorze pièces, utilisées autrefois par la famille Médicis et par leurs successeurs17. Ces pièces ont été largement modifiées depuis le règne des Médicis, et jusqu'à plus récemment, au XIXe siècle. Elles contiennent une collection de portraits des Médicis, la plupart par Giusto Sustermans. À la différence des grands salons contenant la collection Palatine, certaines de ces salles sont beaucoup plus petites et plus intimes, et, même si elles sont grandioses et dorées, elles s’avèrent plus adaptées aux exigences de la vie courante. L’ameublement de l’époque comprenait des lits à baldaquin et d’autres pièces d’ameublement que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le palais. Chambres royales, salle du trône, salle de bal.

Le Musée d'Art Moderne se trouve au deuxième étage du Palazzo Pitti et abrite une large collection d'œuvres d'art du XIXe et du XXe siècles. Ce musée présente des peintures, sculptures et dessins d'artistes florentins et italiens, mais aussi de nombreux artistes européens. Parmi les œuvres notables figurent des pièces de Macchiaioli, un mouvement précurseur de l'impressionnisme, ainsi que des œuvres de Impressionnistes et de Fauves.

Le Musée de la Mode et des Costumes (Museo della Moda e del Costume) est un autre musée fascinant situé dans le Palazzo Pitti. Il expose une collection impressionnante de vêtements historiques, du XVIe siècle jusqu'à la mode contemporaine. Les visiteurs peuvent admirer des costumes d'époque, des accessoires et des tissus qui reflètent l’évolution de la mode en Italie et en Europe, en mettant l'accent sur l'influence des familles nobles et royales.

La collection du musée de l'Icône est extrêmement riche et variée, comprenant des icônes allant du XIIIe au XVIIIe siècle, période durant laquelle l'art de l'icône a connu son apogée. Ces œuvres, souvent peintes sur bois, sont des représentations de figures bibliques, de saints, de la Vierge Marie, du Christ, ainsi que des scènes évangéliques. L'icône, en tant qu'objet de vénération dans la tradition chrétienne orthodoxe, est utilisée pour aider à la prière et à la méditation.

Le musée de l'Argenterie a été fondé pour exposer le trésor royal accumulé par les Grands-Ducs de Toscane au fil des siècles. Ces objets en argent, en or et en autres matériaux précieux étaient utilisés dans les résidences royales pour des occasions cérémoniales, des repas d'État, ainsi que pour des fonctions religieuses et royales. Le Musée de l'Argenterie présente une large variété d'objets en argent, or et autres matériaux précieux, utilisés dans la vie quotidienne et religieuse des souverains de Toscane. Parmi les objets exposés, on trouve des vases, des plateaux, des candelabres, des coupes, des assiettes, ainsi que des objets liturgiques. Ces pièces sont toutes des exemples fascinants de l’artisanat de l’époque, souvent ornées de détails finement travaillés, de décorations en relief, de motifs floraux et de scènes mythologiques. Les pièces du musée, faisant auparavant partie des appartements privés royaux, sont décorées avec des fresques du XVIIe siècle, la plus belle étant celle de Giovanni da San Giovanni, peinte entre 1635 et 1636. Après la mort prématurée du peintre c'est son ami Francesco Furini qui participe à l'achèvement de la décoration de 1639 à 1642 avec deux grandes lunettes représentant l’Académie platonicienne de Careggi et l’Allégorie de la mort de Laurent le Magnifique.

La visite se termine par les Jardins de Boboli. Les Jardins de Boboli (en italien, Giardini di Boboli) sont l’un des plus célèbres jardins à l’italienne de Florence, et un exemple extraordinaire de jardin de cour Renaissance. Ils offrent aux visiteurs une vue spectaculaire sur la ville et la campagne environnante. Ils sont inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en raison de leur beauté et de leur importance historique. Fontaines, statues, grottes, c'est une belle promenade.

Nous avons passé 5 jours pleins à Florence. De nos trois séjours, c'est celui qui nous a permis de mieux découvrir la ville.

Florence est une destination très touristique et nécessite donc un peu de préparation.

• Hébergement

Il y a beaucoup de propositions : hôtels et locations de vacances et c'est devenu un problème pour les locaux qui ne peuvent plus se loger. Au point, que toute création de location saisonnière est interdite.

Les logements sont un peu couteux, c'est le principal budget. Nous avons choisi de loger en centre ville, étant donné que février est moins prisé, nous avons pu avoir une location agréable et pas couteuse.

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• Restauration

On peut évidemment trouver de nombreux bars et restaurants. Il vaut mieux éviter la proximité des lieux touristiques où les prix sont très élevés ( 6 euros pour un expresso dans les bars Place de la République).

A éviter également le café de la Galerie des Offices.

Nous vous conseillons plusieurs endroits où les prix sont corrects : le marché central et ses environs, la piazza Santo Spirito avec des petits restaurants sympas et autour de Santa Croce.

A tester, les buchetta del vino (fenêtres à vin). Petite ouverture en forme de fenêtre aménagée dans les murs de certains bâtiments de Florence, en Italie, pour permettre la vente de vin. Vin blanc, rouge, rosé ou spritz, c'est très sympa.

• Visites

Pour certains musées, la réservation est indispensable au risque d'avoir des heures d'attente : la galerie des Offices et la Galleria dell'Academia.

Nous avions pris une carte "Firenze Card" qui permet d'accéder à tous les musées de la ville pendant 3 jours pour 85 euros. En ce moment, la prolongation de 48 heures est même gratuite. Si vous avez l'intention de faire plusieurs musées, elle est vite rentable. Elle peut d'acheter en ligne avant votre départ.

• Que ramener de Florence

Florence c'est la ville du cuir, de nombreuses boutiques mais aussi les échoppes des marchés proposent sacs, ceintures…

Le parfum est l'autre "spécialité" de la ville, beaucoup de parfumeries certaines très anciennes vendent leurs créations.

Et bien sûr le pantin Pinocchio qui a été écrit à Florence.