Après avoir quitté la Normandie, je rejoins Pascal à Saint-Quentin où il loge depuis quelque jours pour quelques examens de santé ensuite nous allons chez nos parents et direction Reims pour plusieurs semaines.
Nous avons choisi cette ville pour plusieurs raisons : nous avions besoin de retourner vivre dans une grande cité, elle est proche de la famille et je la connais bien car j'y ai fait mes études, il y a fort fort longtemps.
Nous allons pouvoir nous reposer, (re)découvrir la région, profiter de la famille et régler de nombreuses formalités administratives.
C'est un vrai plaisir de vivre en ville, il y a 180 000 habitants à Reims et c'est un bon format. On peut tout faire à pieds et en transports sans avoir la sensation d'étouffement de Paris. Et les restaurants sympas, les petits commerces de bouche hyper qualitatifs, les librairies, les musées, les expositions, les lieux culturels, c'est presque grisant. Nous passons même un peu de temps à chiner et trouvons quelques pépites pour les futurs logements.
Nous faisons de nombreuses promenades à Reims et dans la région, Daisy et Cookie sont bien sur de la partie pendant qu'Hergé reste au chaud.
Epernay, les Ardennes, Troyes, Nancy, Meaux, l'Aube, Sézanne. Malgré le temps souvent maussade, nous avons beaucoup de plaisir. Vous pouvez retrouver les récits de nos voyages sur le blog.
Nous passons aussi du temps avec les amis et en famille, nous retrouvons l'habitude du dimanche midi à Bichancourt tous ensemble, des moments précieux.
Côté administratif, il nous reste de nombreuses choses à régler en France et ce n'est pas toujours simple. Tout est dématérialisé et c'est le parcours du combattant. On a parfois l'impression d'être dans un roman de Kafka. On nous balade de service en service, on nous raccroche au nez et parfois on ne comprend même pas la question ou la réponse. mais bon nous y sommes arrivés. Nos deux entreprises sont enfin fermées officiellement, les assurances résiliées, l'URSSAF, les impôts, la retraite, la Sécurité Sociale, les banques, internet… Une page sera entièrement dédiée à ces formalités car il ne faut rien oublier (on espère n'avoir rien oublié d'ailleurs…).
Il nous reste la voiture à mettre en vente car c'est une location longue durée et il n'est pas possible de la garder à l'étranger, il faut donc faire quelques réparations pour la vendre au mieux.
Nous contactons des entreprises pour organiser le déménagement, même si nous n'avons pas encore de date et de point de chute précis. Nos parents seront ravis de voir leur grenier se vider 😀 .
J'en profite aussi pour écrire un article pour les Amys du Vieil Eu, association historique locale et pour me replonger dans l'histoire familiale. C'était devenu un luxe d'avoir du temps pour soi.
Pascal de son côté enchaine les moments de bien être pour se détendre, c'est un gros changement que nous vivons (même si nous l'avons choisi) et c'est évidemment source de stress.
Quant aux animaux, ils sont en pleine forme. Daisy et Cookie sont fidèles à elles même, elle font de grandes et belles balades en ville mais Cookie semble avoir un peu perdu l'habitude de croiser du monde. Elle est plus agitée et très en demande d'interactions avec les gens que nous croisons (ce qui les surprend parfois). Le plus surprenant est Hergé. Il déteste la voiture, les trajets sont très compliqués pour lui (et donc pour nous) mais par contre il s'habitue très vite à tous les endroits où nous passons. C'est un amour de chat. Mes parents sont d'ailleurs d'accord car il est en vacances chez eux depuis 10 jours.
Après 6 semaines à Reims, Pascal est le premier à partir à Asti, non sans émotion. Il prend le le train, un jour de grève. Heureusement, tout se passe bien malgré un trajet assez long (les trains ne sont toujours pas rétablis entre la France et l'Italie, il doit donc prendre un train jusque Briançon, prendre un bus pour traverser la frontière et reprendre le train jusque Turin). Et pour couronner le tout, la veille de son départ, il apprend que le logement qu'il devait avoir n'est plus disponible, heureusement une solution est trouvée en urgence.
Je le rejoindrai début mars en voiture avec la ménagerie après avoir réglé les derniers détails liés au déménagement et la voiture.
Il a un programme très chargé car maintenant que tout est quasi réglé en France, nous devons faire la même chose en Italie.
Les visites de biens immobiliers s'enchainent à Asti, plus de 10 appartements, avec quelques coups de cœur. Il faut désormais faire le point avec le géomètre pour les éventuelles non conformités.
Les agents immobiliers sont assez réactifs mais ont tendance à nous orienter vers des biens qui ne correspondent pas à nos recherches.
Pascal découvre la ville hors saison et confirme que nous serons bien là bas, la vie est agréable, les gens charmants et les touristes nombreux.
Il commence également les formalités : inscriptions des animaux domestiques en mairie, domiciliation via une boite postale, nouveau numéro de téléphone, sécurité sociale, recherche d'une voiture… Le rythme est soutenu.
Dans quelques jours je le rejoins, vivement.