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Avant tout, et avant tout propos, voici une petite vidéo qui retrace nos plus belles images du voyage. Dans la suite des articles, nous revenons sur toutes les étapes, une par une !

Très emballés, voire sur notre petit nuage, depuis notre retour de Thaïlande, nous avions envie de retourner dans cette partie du monde qu'est la merveilleuse Asie du sud-est. Nous avons jeté notre dévolu sur l'Indonésie. Nous avons choisi ce pays car il nous permettait de retourner autour de l'Océan Indien que nous avions tant aimé, mais de découvrir une culture totalement différente !

En effet, l'Indonésie est, et on le sait trop peu, le plus grand pays musulman du monde. Eh oui (d'ailleurs on ne sait pas toujours que c'est en Indonésie), Bali l'hindoue n'est qu'une exception dans l'immensité de l'Indonésie, ses 17 000 îles, et ses 260 millions d'habitants (dont 88% de musulmans).

Nous préparons donc notre voyage pour ce petit mois de bonheur, avec toujours quelques principes incontournables pour nous :

  • Aucune réservations, comme ça aucune pression sur le planning
  • beaucoup de repérages, les choses à voir, comment faire les trajets, les villes où nous voulons aller, toussa toussa
  • On ne fait pas les endroits touristiques (donc par exemple Bali, on va y passer parce que bon, mais ce n'est clairement pas le but de notre voyage)
  • On se rootise tant que l'on peut, on oublie tous nos petits conforts, et on se lance à corps perdu dans cette culture qui nous est si étrangère. (cette fois ci d'ailleurs, nous ne passerons même pas par la case "hôtel-classouille-pour-décrasser-nos-vieux-os")

Qatar Airways, pour la modique somme de 440€, nous fera donc parcourir les 13 000 et des brouettes kilomètres entre Paris et Jakarta, après une escale à Doha (une escale, ou plutôt une rando de ouf dans un hall d'aéroport tellement grand qu'il y a un métro DANS le bâtiment).

Le voilà l'aéroport de Doha 

Nous arrivons donc à Jakarta au petit matin, avec la ferme intention de ne pas rester dans cette mégalopole qui n'est pas non plus le but de notre voyage.

Premier contact avec les locaux : trouver quelques sous pour prendre un bus jusqu'à la gare ferroviaire de Gambir, en plein centre ville. Je donne à la gentille dame 100€, ce qui devrait nous permettre de prendre tout ce dont nous aurons besoin. La dame me remets alors une liasse de ZINZIN, comptant 1 300 000 roupies indonésiennes !

Ah quand même, nous voilà millionnaires mon titi ! Rhaaaa à nous la richesse !!! Ahem... on a plein de sous à priori, mais un ticket de bus pour la ville coûte 40 000 roupies...

Hmmmm la belle gare de bus !!! 

Ce petit bus (que vous trouverez archi-facilement devant l'aéroport), nous fera parcourir 2h de bouchons ultra-pollués jusqu'à la gare de Gambir, d'où partent les trains grande ligne, en direction des grands espaces de l'île de Java.

Nous arrivons à la gare, et achetons un billet de train. AAAAAHHHHEEEEMMM TI, il part dans 8 heures le train !!!

Zisse ize ze Gambir Station

Bon, eh bien découvrons un peu ce qu'il y a dans cette gare :

  • Un starbucks (ouais, ok)
  • Un 7-Eleven (ah tiens, ça nous avait manqué)
  • une foultitude de cafés, un peu de tout, un peu de fourre-tout
  • Un restaurant, qui étale tous ses plats en mode self, alors nous tentons un repas à base d'une sérfie de trucs choisis un peu au hasard. C'était bon, mais après coup impossible de vous dire ce qu'on a mangé...
  • Un magasin pour prendre sa douche ! Eh ouais mon pote, pour 35 000 roupies, la salle de bain est à vous pour une demi-heure !

Bon, 8h c'est dramatiquement long, mais à 18h00 le train finit par partir ! Nous avons, avec le wifi de la gare, réservé une chambre dans une auberge, mais c'est là que ça va merder.

Le train est très bien, un peu vieillot, mais relativement propre et confortable, et les 7h qui nous séparent de Yogyakarta passeront sans encombres.

Arrivée à la gare à 1h du matin (quelle première journée de ouf), nous prenons un taxi, en lui indiquant l'adresse de notre auberge. Arrivés sur place, nous réveillons l'aubergiste, qui nous apprends dans un anglais approximatif, qu'en fait il n'y a pas de place. Ahem....

Le taxi finira par nous emmener vers une auberge miraculeusement ouverte où nous passerons une nuit qui ne nous laissera pas de souvenir impérissable.

Au petit matin, nous nous dirigeons vers un café, pour voir un peu de quoi il en retourne, et enfin trouver un endroit qui nous convient ! (nan mais !)

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Et après ce petit déjeuner bien mérité, nous trouvons une auberge, ma foi qui a une allure honnête depuis tripadvisor. Nous voici a Venezia Homestay ! C'est un peu génial, voire très génial.

C'est un petit endroit comme nous les aimons tant. Des jeunes, de la musique tout le temps, un accueil souriant, une piscine (dans laquelle nous ne mettrons finalement pas les pattes), des bières, et en avant Guinguamp.

La vue depuis notre chambre 

Nous aurons une chambre agréable, propre, avec une pure salle de bain, pour 400 000 roupies la nuit avec le breakfast, soit une trentaine d'euros. On ne s'attendait pas à moins pour une grande ville touristique comme ça.

Et le premier soir, PAF ! Un truc cool. Nous apprenons qu'il y a une soirée dans l'auberge, à laquelle évidemment nous nous inscrivons. Et le soir venu, un concert de Reggae d'un groupe venu de Florès nous attendait, avec un grand buffet absolument délicieux, des bières, un alcool curieux (offert par un jeune tout aussi curieux), fort mais délicieux, et nous voilà à fond plongés dans l'ambiance indonésienne ! Nous participerons à l'organisation de la soirée pour 100 000 roupies pour deux, soit 7€... Négligeable !

Le titre qui nous aura marqué est une reprise de "I'm an englishman in New York" en "I'm a Florès-man in Djodja !"

Nous voici ainsi posés très agréablement dans cette immense ville, qui n'a pas grand chose de calme et volupté mais là nous voulions absolument visiter les temples !

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Les gentils gens de notre chère Venezia Homestay nous ont tout préparé. Avec une petite agence nommée Kresna, nous payerons 280 000 roupies pour le trip, pour nous deux.

Donc au menu du jour :

  • Un lever de soleil sur les hauteurs du temple de Borobudur
  • Une visite du temple de Borobudur
  • Une visite du temple de Prambanan

Pour cela il faut se lever à 3h40 du matin, histoire d'arriver avant le lever du jour. Le décalage horaire n'est pas notre fort, alors nous pointeront notre museau à 2h40, faisant paniquer le seul qui était resté dans la cour de l'auberge pour la nuit.

Après une petite rallonge de nuit, nous partons dans l'obscurité à bord d'un mini van, en direction des hauteurs de Borobudur. Nous arriverons alors sur une genre de petite montagne, que nous finirons de monter à pied, à la queue leu leu, pour arriver sur ce que nous devinons, dans le noir, être un genre de promontoire, blindé de monde.

La conduite en Indonésie est... Disons un concept. Notre chauffeur avait une manière bien à lui de passer les carrefours quand le feu est au rouge :

- Etape 1 : Ralentir (disons de 90km/h en ville à 70)

- Etape 2 : Klaxonner

- Etape 3 : Mettre les warnings

- Etape 4 : Accélérer comme un bourrin, et passer, easy.

Depuis notre petit perchoir, on voit la lumière arriver, doucement, mais alors là, il y a de la brume, donc on ne sait même pas dire d'où sort le soleil.

Le lever de soleil... En effet y'a pas de mot... 

Je tente de prendre un café (dans un des 3500 attrape-touristes qui cernent le parking), je me brûle le bec, je tente de manger une banane dans un arbre, elle est horrible, et je tâche mon t-shirt, et pompono de la pomponette, Ti commence à pâlir dangereusement... Moi je dis que ça commence curieusement ce voyage !

Bon, nous arrivons à Borobudur finalement, et le soleil levant commence à faire effet, il fait de plus en plus chaud.

Mais bon, là, il faut se rendre à l'évidence, le temple de Borobudur, c'est un truc de malade dingue ouf.

Le temple est un des plus grands temples bouddhistes du monde, construit entre le 8ème et le 9ème siècle de notre ère. Vous serez notamment épatés par la présence de 72 stûpas, des grandes cloches de pierre, qui jalonnent le grand temple, et ses 5km de galerie (keu même!). Ce temple est évidemment classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Nous sommes totalement libres pour visiter ce temple et ses splendeurs. Nous avons une chance incroyable, car deux jours après notre passage aura lieu la fête du Vesak, une des grandes fêtes bouddhistes (l'anniversaire de Bouddha en fait), et des célébrations sont en pleine préparation. Il y a des offrandes (notamment des collections de sculptures ressemblant à des petits arbres, mais faites avec des barres chocolatées !), des fleurs, des décorations, et des centaines de moines bouddhistes, ce qui donne à notre visite un charme absolu.

Le temple vu depuis son pied 
La préparation des célébrations 

Deux choses nous ont tout de même surpris, et finalement amusé :

  • Nous n'avons pas un physique passe-partout en Indonésie (surtout Ti) : donc tous les gens, les jeunes, les moins jeunes, les élèves qui sont en visite scolaire, mais les profs aussi, TOUT LE MONDE veut se prendre en selfie avec nous. Nous sommes donc des stars en Indonésie, tellement on nous a pris en photo !
  • La Svastika : c'est un des sceaux de l'esprit de Bouddha, que nous retrouvons donc partout, sur les pendentifs, sur les décorations, et tout le toutim. Le seul détail, c'est que ce sigle n'est autre que la croix gammée... ça fait bizarre au début.

Après quelques heures à déambuler dans ce merveilleux endroit qui nous marquera pour longtemps, nous remontons dans notre minibus.

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Nous roulons environ 50 kilomètres, et arrivons aux portes d'un autre monument parmi les monuments, le temple de Prambanan.

Le temple de Prambanan est un ensemble de petits temples délicatement posés sur une immense parcelle verdoyante. Il y en a 240, qui datent du 9ème siècle. Cet endroit est lui aussi, bien évidemment, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

La visite de ce site est un réel enchantement. Les touristes sont nombreux, mais le site est tellement grand que finalement on ne se marche pas dessus.

A peine arrivés, nous tombons sur deux jeunes. Ah tiens, ils veulent sûrement un selfie. Eh bien en fait non, ce sont deux étudiants, d'environ 16 ans, qui sont avec leur classe. Leur exercice est de nous faire la visite du site, en anglais, en échange de quoi, nous devons juste leur parler anglais pour qu'ils pratiquent ! C'est vraiment une excellente idée, aussi nous passerons une bonne partie de l'après-midi, ils nous expliqueront tout sur le site, et nous leur raconterons nos aventures. Ils nous parleront notamment de la coupe d'Europe de foot, et de leur admiration pour Lionel Messi 😀

Nous rentrons donc à Yogyakarta, où, la cuisine occidentale ne nous manque pas, mais nous avons repéré dans le routard le restaurant d'un français venu se faire plaisir à marier les saveurs sur l'île de Java. En route donc pour le Mediterranea Restaurant. Quelle bonne idée ! Le restaurant est excellent !!!

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Et c'est ainsi que notre épopée Javanaise se termine. Nous trouverons, dans une agence proche de Venezia, deux billets pour nous emmener vers la prochaine île de notre voyage, la célèbre BALI.

Nous voyagerons avec Airasia, pour la modique somme de 940 000 roupies, soit environ 50€. Une heure de vol plus tard, nous arrivons à l'aéroport de Denpasar, Bali.

Nous avons réservé avant d'arriver, et un van nous attends donc à l'aéroport. Ahem... Par contre pour quelques kilomètres, il nous prendra 400 000 roupies.

Les routes balinaises, sous une chaleur de plomb ! 
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Nous arrivons donc dans la petite bourgade d'Ubud, conseillée par un ami avant de partir. Nous prenons nos quartiers au Nirwa Ubud Homestay, et là, grosse bonne excellente surprise ! L'accueil est absolument GE-NIAL, le tôlier bredouille des mots en français pour notre plus grand plaisir, c'est trop mignon ! La chambre est merveilleuse, grande, très belle, l'endroit est verdoyant, le petit déjeuner est à tomber à la renverse ! Nous paierons 300 000 roupies la nuit... Ah ah bienvenue en Indonésie !!

Les pancakes banana (délirants) et la vue depuis notre chambre 

Nous faisons la connaissance avec la petite ville d'Ubud, et adorons toute de suite ce petit bourg, très fréquenté, relativement touristique, mais nous n'attendions pas autre chose de Bali 😀

Nous ferons des haltes dans les restaurants suivants :

  • Gedong Sisi Warung : Vraiment excellent.
  • Ibu Rai Restaurant : plus cher, mais délicieux, vraiment (avec un mango mojito immense)
  • Alit's Warung : Vraiment joli, un très bel endroit, dans l'herbe, les plats sont excellents
  • Gelato secrets : bon, c'est pas balinais pour deux sous, mais les glaces avec cette températures revêtent un caractère assez magique
  • Nomad restaurant : du vegan bio un peu surcôté, le nec plus ultra, et plus cher aussi
  • Le Café Kedai : Bienvenue dans la rootsitude poussée dans ses retranchements, prix imbattables
  • Maha restaurant : vraiment chouette, accueil super, et que des fruits frais !
  • Dian Restaurant : pas de bol, nous découvrons cet endroit le dernier soir... Mais de loin le meilleur rapport qualité / Prix de toute la ville !

Notre petit chéri, le pad Thaï de l'an dernier a du souci à se faire ! Nous nous mettons (surtout Ti) à dévorer des repas à base de Mie Goreng et de Nasi Goreng ! C'est délicieux !!!

Voici le Nasi Goreng ! (le Mie, c'est la même chose, mais avec des pâtes) 

Au bout de quelques jours, fréquentation importante de Nirwa oblige, nous changerons de crèmerie, pour poser nos valises au Jati Homestay ! Une autre excellente surprise, des prix très attractifs, une chambre trop mignonne (avec une douche géniale), une terrasse avec une vue magnifique, et un accueil adorable. Nous paierons également 300 000 roupies la nuit ici, avec petit déjeuner, qui change tous les matins !

Le gérant était, à notre arrivée, en train de bosser son français. C'est donc tout naturellement que nous lui avons conseillé, et l'avons aidé à chanter des chansons bien françaises, alors en avant Joe Dassin !

Le sachiez tu ? Les enfants des familles balinaises n'ont pas le choix pour leur prénom ! Le premier s'appellera forcément Wayan (ou Gede si c'est un garçon), le second s'appellera Made, le troisième Nyoman, et le dernier Ketut !

Hey Ti, et si on a 5 enfants ?

Eh bien le cinquième s’appellera Wayan (ou Gede si c'est un garçon), et on recommence !

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Notre ami chez Jati nous préparera une épopée complète dans les rizières. Bon, ça fait un peu machin-à-touristes, mais on savait pas trop par où prendre le truc.

Alors nous voilà parti en van le matin, avec aux manettes le Bali Culture Tours. Eh bien c'était trèèèèès bien ! Nous avons payé 350 000 roupies par Ti.

Première étape : un stop pour voir les fameuses rizières en plateaux ! Et là, ça claque grave

hein que ça claque grave 

Seconde étape : une halte au Sari Restaurant, pour un petit déjeuner (buffet) devant une vue époustouflante !

La vue sur le Mont Batur... Pas deg 

Troisième étape : la visite d'une plantation de Luwak !

Le luwak est dans les faits un petit animal, une civette, qui vit ici dans des plantations de caféiers. Ces gentils petits animaux mangent les grains de café, les digèrent, et nous récupérons les cacas de ces petites boules de poil, pour en faire du café, qui s'appelle le Kopi Luwak, et qui est finalement LE CAFE LE PLUS CHER DU MONDE.

Nous avons donc goûté ce café, pour 50 000 roupies la tasse. En fait, ça fait 3.50€ la tasse, soit le prix en terrasse à Paris, mais là, Ti a bu le meilleur café du monde. Et c'est vrai qu'il déchire copieusement !

Le kopi Luwak, et les caféiers 

Quatrième étape : ça pédale !

Notre van nous emmènera tout en haut d'une montagne, et là, c'est parti pour 28km de descente à travers les villages balinais, les rizières, et des paysages vraiment époustouflants. Nous passerons par la montagne, la plaine, la forêt, sous un soleil radieux.

Les rizières balinaises 

Nous finiront en fanfare par un déjeuner excellent dans un endroit dont nous ignorons totalement le nom, mais où nous seront reçus comme des rois, et où nous rencontreront encore d'autres animaux !

Un genre de drôle de volatile de type poulet 
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Nous n'avions pas trop envie de faire la forêt aux singes, parce que bon, voilà, mais ayant une après-midi de rab avant de repartir de l'île, nous nous décidons à aller dans cet endroit pour le moins, intriguant. Eh bien quelle bonne idée nous avons eue !

Moyennant le prix de l'entrée, 40 000 roupies par personne, vous pouvez déambuler dans l'immensité de la forêt aux singes à votre guise. Et des singes, il y en a !

Et du coup, on comprends beaucoup mieux l'expression "faire le singe". Nom de nom ils n'arrêtent jamais de faire l'andouille ! ça saute de partout, ça se pousse dans l'eau, ça se bats sur la tête des touristes (oui oui), ça pique les affaires dans les poches, même que ça pique les bananes directement sur les étals des vendeurs ! En tout cas c'est un vrai joli moment de vie, à découvrir de toute urgence !

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Nous finirons notre épopée balinaise (de 8 jours) sur ces belles dernières notes.

En vrac, nous avons aussi marchandé comme des dingues dans le marché d'Ubud, ce qui est vraiment vraiment à faire, les produits de l'artisanat sont vraiment somptueux, et les balinais tellement attachants.

Le marché d'Ubud 

Nous avons également tenté le fameux, le célèbre, le grand massage balinais ! Nous avons tenté ça chez lily spa ! Bon, il faut aimer porter un micro slip en papier, mais au delà de ça, c'est vraiment très agréable, très très dynamique, et tellement décontractant !

Nous avons aussi tenté d'approcher les plages en scooter depuis Ubud... Très très mauvaise idée... la route est hyper raide, c'est hyper loin, et finalement nous avons été découragé par la plage de Sanur, beaucoup trop bétonnée, et stopperons nos investigations à ce stade.

Sanur 

Nous gardons nos maillots pour la suite du voyage, alors en avant toute, un gentil van de notre super ami Jati nous emmène au port de Padangbai !

La bureau de Port de Padangbai. Pour mémoire, il est environ le 25 Mai, donc joyeux Noël à toi Bali ! 

Nous paierons 350 000 roupies chacun pour aller jusqu'à la belle...

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Après un voyage en bateau, sur une mer pas si calme, ce qui a fait beaucoup, mais alors beaucoup vomir le gamin assis à côté de nous, nous arriverons sur un port, qui ressemble à ça :

On parle souvent des Gili Islands de Lombok, nom par lequel on nomme souvent les trois îles les plus connues, qui sont Gili Trawangan, Gili Meno et Gili Air (dans l'ordre, de la plus éloignée à la plus proche de Lombok). Minuscule bourde, car en fait toutes les îles qui bordent la grande île de Lombok s'appellent les Gili, qui veut en fait dire "île" en Sasak. Il y a de nombreuses îles Gili... Nous en ferons 6 !

Au premier plan Trawangan, puis Meno, et enfin Air . Pas une seule voiture sur ces trois petits paradis !

Gili Trawangan est la plus touristiques des trois îles. Sur la côte du Port, se trouve une grande rue, bardée de boîtes de nuit, de restaurants qui envoient de la house à 10h du matin, de mecs un poil chelou, et des calèches tractées par des chevaux.

Nous prenons nos quartiers dans une auberge roots, mais ROOOTS ! Bienvenue au Rumah Kundun ! Pour 220 000 roupies la nuit, c'est imbattable pour une île aussi prisée que celle-ci ! Bon, la chambre est pas ouf ouf, pas toute jeune, plutôt peuplée de cafards, sans AC, sans eau chaude, mais on ne formalise pas, on est là pour vivre à la cool aussi.

Nous rencontrerons le gentil monsieur, même très très sympa, qui nous détaillera tout ce dont nous aurons besoin. Il est vraiment sympa. Seul hic, nous le retrouverons un soir en train de fumer du shit sur notre terrasse... Ahem, quand on sait que c'est passible de la peine capitale en Indonésie... Ahem. Mais vraiment il est adorable.

Mais tout ça c'était avant le drame bien sûr. Nous avons voulu dès notre arrivée aller plonger nos papattes dans l'eau turquoise à quelques encablures au nord du port. Pieds nus. La bourde, la boulette, la gaffe. Ti a marché sur un oursin... Et là les emmerdes commencent. Nous demandons à un mec d'un bar attenant son aide, et son regard un poil attisé par les magic champi nous apprends une méthode d'extraction relativement inefficace, sans succès. Nous allons finalement nous retrouver dans un centre médical, propre, mais tenu par un jeune d'environ 14 ans, ne parlant que quelques mots d'anglais peu rassurants, qui va finir par piquer Ti sous le pied à 4 reprises... Laissez moi vous dire que c'était la scène la moins rassurante de toutes nos aventures ! Rhaaa quand on y repense c'était vraiment dingo...

L'anglais de notre bébé-médecin nous dira même "yes, you have poison in your blood, cause of sea coral in your feet. Yes you can die". Ah bah merci.

Nous irons le soir même vérifier chez un autre médecin, qui nous rassurera sur le traitement que Ti suit, et finalement les morceaux d'oursin resteront 6 mois dans le pied de Ti !

Notre première soirée insulaire se vivra au rythme d'un orage de MALADE OUF MENTAL DE DINGUE, qui transformera le jardin de l'auberge, et toutes les rues en véritable lacs, mais grâce à des vélos prêtés par notre nouvel ami, nous réussirons, sans trop chercher, à atteindre la Trattoria Cucina Italiana (ouais bah on a mangé italien, ouais)

Honnêtement, à ce stade, et vu ce que nous savons des prochaines îles Gili, nous réfléchissons très sérieusement à quitter Trawangan dès le lendemain.

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Après de telles aventures, nous décidons (quand même, les acharnés) de reprendre nos vélos pour faire le tour de l'île. Ah bah là tout de suite, c'est plus la même limonade !

En avant les paysages paradisiaques !

Au loin, Bali 
On a pas un métier facile 

Il y a environ trois quart d'heure de vélos pour faire le tour de l'île, mais nous avons traînouillé, tant la côte Ouest est magnifique, beaucoup plus sauvegardée, et beaucoup plus naturelle. D'un coup on sait plus si on veut partir ou pas...

Et nous irons voir un doux, tellement doux coucher de soleil sur cette côte merveilleuse

Et nous finirons cette géniale balade, cette superbe journée, ces merveilleux moments par un repas dans le marché aux poissons du Port de Trawangan. Le principe est simple. On passe au milieu des échoppes de poissons ultra-frais, on choisit ce qu'on veut manger, et ils le grillent en direct devant nous. Des effluves de poisson et d'épice qui arrivent de partout, un repas gargantuesque à base de poisson frais, brochettes marinées, et nous voilà requinqués pour l'année !

Le marché aux poissons 

Ah ah Merci Trawangan ! Sans rancunes ma belle, c'était vraiment immense, il suffisait juste de savoir t'apprivoiser.

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Nous prenons le bateau depuis le Port de Trawangan, en direction de Gili Air ! Nous n'avons pas prévu d'aller loger sur Meno, car nous voudrions garder du temps pour plus tard, et nous avons eu ouïe dire qu'il y avait un lac au centre de l'île de Meno, qui ramenait des quantités infernales de moustiques. Mais nous y passeront quand même (un peu après).

Bienvenue à Gili Air !

L'île est beaucoup plus calme que la précédente. Il y a bien une rue qui longe la plage, mais beaucoup plus calme, maillée de petites terrasses qui se lovent dans le sable, de la musique un peu partout, de la verdure à tous les coins de rue.

Nous emménageons à Gili Air Santai, un genre de mini-paradis assez fabuleux. Pour 250 000 roupies par nuit, petit dej inclus, nous avons un bungalow à 30 mètres de la mer, clim, une salle de bain à ciel ouvert MA-GNI-FI-QUE, un staff adorable, un petit restaurant les pieds dans le sable, et une cuisine délicieuse.

Ah ah ah la voilà notre chambre de zinzin ! 

Nous allons alors PRENDRE DU TEMPS POUR NOUS. Rien faire, buller, et encore rien faire. Nous coulerons des jours tellement heureux sur cette île.

Nous assisterons notamment à un orage assez impressionnant depuis une terrasse de café, rendant les paysages tout simplement époustouflants.

Nous ferons même une rencontre surprenante. Sosie ou pas, on a buggé une bonne demi-heure.

Nous ferons également le tour de l'île en vélo, la balade est vraiment un enchantement. Pour le coup, le chemin ne fait même pas le tour complet de l'île, beaucoup plus sauvage que la précédente.

Mais la grande révélation de cette partie du voyage, viendra de l'eau, bien évidemment.

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On a pas fait 17 000km pour nager avec des mérous, non mais !

Pour la somme ridicule de 90 000 roupies par personne, nous aurons le droit à une place dans un "glass bottom boat", une paire de palmes et un masque. Ce bateau nous emmènera voir le large de Gili Air, le large de Gili Meno, nous amènera sur Gili Meno pour manger, et nous emmènera dans les champs de corail qui se trouvent devant Meno. Une journée de pur bonheur. Une grande émotion, un rêve d'enfant.

Meno 
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La vie est tellement cool sur cette île. On passe notre temps à flâner, à se balader, à se baigner, à prendre du bon temps. On a l'impression d'être invités sur cette île. Les restaurants sont vraiment excellents, nous trouverons même de la Bénédictine (ah bah ça, c'est un trèèèès bon point)

La voilà la vie de rêve

Nous passerons par une étape très haute en couleur qu'il faut que nous partagions : j'ai nommé GILI AIR COOKING CLASS, des cours de cuisine !

Le principe est simple, on nous prête un tablier et une toque, on nous mets dans une grande cuisine, et en avant la musique indonésienne !

Pour 300 000 roupies, nous cuisinerons :

  • Une entrée à base de noix de cajous
  • Un Mie Goreng
  • Un fried rice chicken
  • Un dessert à la noix de coco

Evidemment pour le même prix, nous avons dégusté toutes nos réalisations, qui étaient EXCELLENTES !

Le grand Etchebest n'a qu'à bien se tenir, nan mais ho

Et la cerise sur le gâteau, chaque matin nous aurons le droit à cet enchantement, au petit déjeuner

Gili Air est LE coup de coeur de ce voyage (enfin, pour l'instant)

5 jours plus tard, nous prenons le bateau pour nous rendre sur la grande île de Lombok.

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L'île de Lombok est "la petite soeur de Bali", fait à peu près la même taille, a les mêmes paysages, mais quasiment totalement intacts ! Parfait pour nos petits yeux écarquillés.

Nous arrivons au port de Bangsal

Attention ! Quand vous arrivez depuis les îles au port de Lombok, des hommes viennent directement dans le bateau pour prendre vos sacs, et les charger dans des calèches à cheval, arguant que la gare routière est loin du port, et qu'il faut vous y amener avec ces petites carrioles. ERREUR ! la gare est à 200m, vous pouvez sans problème y aller à pied ! Cette petite blagounette nous a coûté 50 000 roupies, mais nous avons rencontré des touristes qui y ont laissé 300 000rps !!

Depuis la gare routière, nous trouverons un van, qui nous amènera vers la prochaine destination que nous avons choisie, Senggigi, à l'Ouest de l'île.

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Senggigi est une petite ville de la côte Ouest de l'île, que nous rejoignons facilement par la (magnifique) route qui longe la côte. Nous nous installons à Raja's Bungalows ! En plein centre ville, ces petits bungalows nichés dans un luxuriants jardins sont très propres, avec des salles de bain à ciel ouvert (avec un papayer au dessus de nos têtes dans la douche, comme ça si on a faim, c'est pratique). Nous louons dans cette homestay un scooter, pour 50 000 roupies par jour, et partons parcourir les environs !

Nous irons jusqu'à Mangsit au Nord, voir des plages immaculées, vraiment magnifiques.

Mangsit 

Nous passerons également une journée entière à glandouiller dans les délicats fauteuils de plage de l'hôtel Sheraton (ouais hein). Une plage située en plein Senggigi, vraiment magique. Bon, évidemment nous n'avons pas les moyens de loger au Sheraton, mais rien que pour y manger et y prendre du bon temps, c'est que du bonheur.

La plage de Senggigi 
Le Sheraton. Un endroit horrible. 
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Après deux nuitées dans Senggigi, nous rejoignons une autre homestay, conseillée par un ami, qui se trouve à quelques encablures d'ici, nous avons nommé la Casa Homestay !

La casa homestay, c'est une ambiance détendue, un petit jardinet très beau, un accueil adorable par Michel, un français expatrié à Lombok, qui a fondé une merveilleuse petite famille ici. Le prix de cette auberge est redoutable. 110 000 roupies la nuit pour une chambre impeccable. Imbattable. Nous profitons de la douceur de cet endroit pour poursuivre notre découverte de la province de Senggigi, en scooter, évidemment.

Nous irons notamment jusqu'aux grands marchés de bois de Mataram, et au marché d'artisanat de Senggigi, où nous trouverons des trésors indonésiens, de quoi gâter tous nos amis !

Nous poursuivons également notre grande tournée des Mie Goreng, parmi lesquels :

  • le Yessy café : plein centre de Senggigi, très bon accueil, très bonne cuisine, prix tout doux
  • Le Lotus Bayview : pas donné, mais très bon, un service plus que plus que plus attentionné
  • Le sheraton : oui bah là oui, c'est vraiment délicieux, quelle idée, mais il faut y mettre le prix
  • Le Happy Café : Grosse ambiance, grosse musique, gros plats, grosse détente
  • Mais la cuisine de la Casa Homestay est de loin la meilleure !
La route de Mataram, la casa homestay 

Sur la route de Mangsit, nous trouverons également un petit haut de falaise (peuplé de singes !) d'où nous assisterons à des couchers de soleil merveilleux

On voit Gili Trawangan et Gili Meno au large ! 
 On peut même manger directement sur la route !

Et nous utiliserons la Casa Homestay comme camp de base, pour notre grande aventure. The Adventure.

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On ne peut pas aller en Indonésie sans grimper un volcan. Le Bromo sur Java, le Batur ou l'Agung sur Bali nous avaient bien tenté en ce temps, mais bon, on ne s'est pas trop pressé.

Nous avions au départ prévu d'aller jusqu'à l'île de Florès, mais Lombok nous plaît tellement que nous décidons alors de finir notre trajet ici. Il nous reste 10 jours en Indonésie, et nous décidons donc de revenir un autre mois pour aller voir Florès et ses trésors !

Ceci étant, il ne nous reste plus qu'un volcan à disposition : le Mont Rinjani !

Le Rinjani culmine à 3 726m d'altitude, ce qui en fait le deuxième plus haut d'Indonésie !

Dans les rues de Senggigi, nous tombons sur un très gentil local, qui s'appelle "Ben", et qui va nous préparer notre petit trek ! Nous avions une petite idée des prix d'une telle excursion.

Il y a deux voyages possibles :

  • Deux jours une nuit : La montée jusqu'au "top" le premier jour, à savoir le bord du cratère, une nuit en haut, et la redescente le second jour
  • Trois jours deux nuit : La montée jusqu'au "top" le premier jour, une nuit au top, la descente dans le cratère et la montée au pied du plus haut pic le second jour, une nuit à cet endroit, et une montée du plus haut pic à l'aube du troisième jour, avant une redescente

Notre condition physique n'est pas maximale, notre matériel inexistant, donc nous optons pour la première formule, qui nous paraît parfaitement convenable, et nous payons 1 100 000 roupies par personne, au départ de Senggigi. Ce prix inclut la présence d'un guide, et d'un porteur (pour 2), qui nous aidera à monter là haut de quoi manger, et de quoi dormir.

Réveil à 4h30 du matin chez Michel. Nous choisissons de conserver notre chambre pour la nuit où nous ne dormirons pas ici, car 1) nous avons envie d'avoir encore notre chambre à notre retour, 2) ce n'est pas si cher, 3) nous avons quand même des affaires que nous ne souhaitons ni emmener, ni laisser dans le hall de l'auberge.


Nous arrivons à l'hôtel pour y déposer nos affaires. On nous accueille pour prendre le petit déjeuner avec vue sur le Mont Rijani (wahouuuu ça paraît haut).

Au loin, le Mont Rinjani 

On vient nous chercher en scooter et on nous accompagne à l'entrée du parc. On nous délivre ensuite deux petits pass d'entrée, on rencontre notre guide. Un tout petit monsieur d'une soixantaine d'années qui s'appelle Ismail. On rencontre aussi les porteurs, deux gars tout gringalet avec des mollets que Ti qualifie de " Rijanien"

L'aventure commence !

Les premiers instants de marche sont plutôt cool. Pas trop essoufflés on fait connaissance avec le groupe... c'est plat rien à signaler. On aperçoit une grande porte qui nous fait penser à celle du Jurassic Park avec des inscriptions indonésiennes, ça commence vraiment... mais alors vraiment. Le paysage est le même, le chemin est escarpé, rempli de grosses racines il nous faut parfois escalader... ça commence à tirer. Là ce n'est plus plat du tout.

à cela s'ajoute une chaleur étouffante. Au bout d'une heure de marche on s'arrête à un "Pos" le pos 1. On fait une pause d'un quart d'heure, on nous donne à boire et on nous donne des bananes. Et hop, on repart. On marche à chaque fois une heure et on fait une pause. On marche en tout 8 heures.

Il est temps de faire une petite pause... 

8 heures d'efforts intenses, on ne puise même plus dans nos réserves... elles sont épuisées. On y va au mental. C'est très dur, et avec Ti on se demande sérieusement si on n'a pas sous-estimé le Mont Rijani. Nous ne sommes pas des marcheurs aguerris, on s'en rend vraiment compte.

Après 8 heures de marche sous une chaleur de plomb on arrive au cratère où nous allons passer la nuit. Les porteurs sont déjà arrivés, ils s’apprêtent à monter nos tentes. Tout est fourni : les tentes, les duvets, les tapis. En attendant l'installation, on monte un peu plus et l'on cherche un caillou où se poser pour admirer le coucher de soleil derrière le volcan.

Le Mont RIjani et son volcan 

Le spectacle est à couper le souffle, nous avons la tête dans les nuages. C'était très dur, mais ça valait le coup de monter jusque là. On est très fiers de nous, we did it !

On se régale et on prend plein de photos.


On est les ROIS DU MONDE ! 

Le soleil se couche, on rejoint le camp pour aller savourer un délicieux "Mie Goreng", même à 2800 mètres d'altitude le Mie Goreng est délicieux. La fatigue se fait vite sentir et en plus la température a beaucoup baissé. Il doit faire 10° près du cratère. On ne fait pas long feu, on regagne nos tentes, pour un bon dodo.

Brrrrr... il fait froid ! 

On est réveillés à l'aube pour aller admirer le lever du soleil, on voit Bali et les Gili Island ! C'est un pur bonheur ! Pour nous la montée s'arrête ici, nous n'irons pas jusqu'au sommet. On dit au revoir à tout ce beau monde et nous redescendons. On se disait que la descente serait plus simple... HAHAHA... Eh bien non. Méfiez-vous ça tape sur les talons, ça tire les tibias. C'est aussi dur que la montée, par contre c'est un peu plus rapide.

On arrive un peu en lambeaux dans notre petit café du départ, on soigne nos petits bobos (eh oui une belle chute pour Ti... au moins ça m'a fait descendre plus vite). Un taxi vient nous chercher et nous ramène chez Michel. Là encore on ne fait pas long feu... une bonne douche, une petite fringale et au lit.

Bon, c'était pas un cinq étoiles, mais ça vaut 10 000 étoiles au palmarès des lieux les plus dingos où nous avons dormi !
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Nous rentrons donc chez Michel, à la Casa Homestay, et après une MONSTRUEUSE nuit de sommeil, nous prenons un taxi qui nous emmènera tout au Sud Ouest de l'île. Nous avons payé 200 000 roupies pour ce trajet, mais avec nos courbatures nous n'étions capables de rien !

Nous allons poser nos valises dans notre nouvelle maison : Le Krisna Homestay. Cet endroit n'est pas dans les guides, mais notre nouvel ami Michel nous aiguillé vers cette baie paradisiaque. Il nous a également déconseillé d'aller au Sud de cette presqu'île, vers Blongas. Beaucoup d'incidents ont lieu dans ce secteur.

La plage de Sekotong (et au large, nos chères petites South Gili) 

Krisna, c'est un petit collier de bungalows posés au bord de l'eau, dans une baie si tranquille, face à des îles... des îles GILI ! Courbaturés comme on est, on en profite pour faire du farniente. On se promène le long de la plage, on bouquine et on savoure les délicieux plats du Krisna Bungalows, qui changent chaque jour !

Krisna, sa plage, son seafood kebab (ouais hein) et ses fried shrimps 

Les proprios proposent de nombreuses activités : on choisit de faire du snorkelling du côté des " South Gili ". On part tout les deux à bord d'un petit bateau pour le 90 000 roupies avec matériel fourni.

Au large on aperçoit trois îlots : Gili Nanggu, Gili Sudak et Gili Kedis. C'est là qu'on va faire du snorkelling. Ces trois petites îles sont un pur bonheur, elles sont très préservées. Il doit y avoir un logement sur Gili Sudak qui fait restaurant et c'est tout. Sinon c'est vierge de toute construction et cela change énormément des Gili Island du Nord beaucoup plus tumultueuses. On est même très étonnés en plongeant de voir que les poissons ne sont pas effrayés par notre compagnie ! Au contraire, ils nageaient tout autour de nous, quel beau moment !

En bas à droite, la plage de Kedis... Le paradis des paradis

On fait une petite halte sur Gili Nanggu pour siroter une noix de coco et c'est reparti ! On a adoré Gili Kedis qui doit faire 250 mètres carré, quelques palmiers et trois transats et puis c'est tout ! On est seul au monde. Oui, parce que ce qui nous a marqué aussi, c'est que nous avons croisé grand maximum 3 touristes en tout sur les trois îles !

La seule rencontre que vous ferez probablement est le garde-île, présent sur chaque petit morceau de l'atoll... En gros dès que vous posez le pied sur la plage, un gentil monsieur vient vous vendre un billet pour avoir le droit de séjourner sur l'île. Gili Kedis nous a coûté la très très très modique somme de 5 000 roupies par personne, soit 35cts d'euros...

Les South Gili ont vraiment le mérite d'être connues, si vous êtes en quête d'exotisme on vous conseille vivement une petite halte de côté de Lombok. Attention, il n'y a rien d'autre à faire que de la plage, les îles sont désertes et il nous semble qu'il n'y a pas d'électricité.

On espère de tout cœur que ces petits îlots seront épargnés des constructions en tout genre !

Le coucher de soleil sur la baie de Sekotong 
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Après une halte à Sekotong nous reprenons la route direction Kuta Lombok. Kuta, c'est le paradis des surfeurs.

On pose nos sacs à dos au Heavenly Homestay à l'entrée de la ville. L'auberge est très sympa avec un joli jardin, une petite piscine, et des bungalows très propres. On y loue un scooter, c'est quand même nécessaire pour Kuta du moins si vous vous souhaitez aller voir les plages.

Le Heavenly à gauche, on vous laisse deviner où nous avons pris celle du milieu (compliqué), et à droite la vue depuis la chambre

Nous avons pour quête de visiter les trois célèbres plages de Kuta : TanJug Aan, Selong Blanak et Mawun. Ce sont des immenses plages de sable fin et des vagues immenses. On comprend vite pourquoi c'est le paradis des surfeurs ! En ce qui nous concerne nous n'avons pas essayé le surf, mais on a pris un grand plaisir à les regarder faire.

This is Tanjung Aan
Mawun, ou un rêve éveillé

Notre coup de cœur c'est la plage de Mawun, c'est un petit coin de paradis vierge de toute construction. Il n'y a que du vert et du bleu à perte de vue. Il y a quand même du courant, donc attention pour les baignades.

Encore Mawun, on en peut plus... On ne veut plus partir !!!

Sur toutes les plages d'Indonésie, des jeunes viennent pour vous vendre des trucs. Alors au menu nous aurons eu, des bracelets (que si t'en achète à un jeune, tous les jeunes de la région rappliquent), des sarongs, des noix de coco fraîches, mais aussi des bières à 9h du matin. Ils sont adorables, et pas envahissants, ça nous a beaucoup touché

A côté nous avons aussi visité le marché local, très local... composé essentiellement de vendeurs de fruits, de légumes et de machettes. Pour les achats cadeaux c'est raté, mais à la sortie de la ville vers TanJung Ann, il y a quelques magasins qui vendent des souvenirs (PS : tous les magasins vendent la même chose, vous pouvez n'en faire qu'un 😀).

Voici quelques adresses de restos qu'on a beaucoup aimé sur Kuta :

  • Gulas Garden : un joli petit restaurant, un beau jardin et des plats très copieux.
  • Nugget Corner : tenu par un français, on y trouve de bons plats de la région et les smoothies sont délicieux.
  • Le Novotel : un grand complexe resort spa massage cinq étoiles de richou de ouf dingue mental. Très beau (et d'ailleurs la route sur 5km à la ronde est refaite grâce à lui), mais comme on a payé 7€ le smoothie, et qu'on se sent moyennement bien dans ce genre d'endroit, on a pas traîné.
  • Notre préféré est quand même le restaurant Le Gourmet, là encore un restaurant tenu par un chef français. C'est un restaurant gastronomique, François concocte de délicieux plats indonésiens, et des très bons plats français (on a craqué pour des spécialités français... on l'avoue... au bout de 4 semaines les saveurs françaises nous manquaient un peu). Le cadre est splendide, ce sont des dizaines de mini-villas perchées sur les hauteurs de Mawun. Nous n'avons testé que le restaurant, la location n'était malheureusement pas dans notre budget.
Le restaurant le Gourmet, et le resort attenant, le Maxun Raya. LA PERLE ! 

On approche de la fin du séjour. L'Indonésie est pays merveilleux où chaque île révèle ces secrets. Impossible d'y voir la même chose chaque île est à part... un grand pays où nous aurions aimé encore découvrir d'autres secrets. Notre périple s'est arrêté à Lombok ! Nous aurions beaucoup aimé visiter l'île de Florès. Ce n'est que partie remise.

En vrac, la route de la côte, ses autochtones, les tongs de Ti, et surtout des paysages vraiment fabuleux
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Et pourtant l'heure du départ approche. Nous passons une dernière soirée à buller dans la piscine en buvant des bières, profitant de ce petit paradis, Heavenly, Kuta, Lombok, Indonésie.

Nous avons parcouru environ 2 000km dans ce pays immense, et nous ne pensons qu'à y revenir.

D'un point de vue purement pratique, nous emprunterons Lion Air (une compagnie Black listée, mais vraiment safe, largement aussi bien qu'Easyjet), pour nous ramener à Jakarta.

Jakarta nous fera le même effet à l'aller qu'au retour (pas tip top moumoutte) surtout que là nous faisons le poireau pendant 9h dans l'aéroport en attendant notre avion. Dans ce cas, nous vous conseillons les salons lounge. Pour 180 000 roupies par personne, vous pouvez passer 4 heures avec buffet à volonté, douche, canapés et wifi. De quoi faire passer le temps doucement, car là on a vraiment pas envie de partir.

Notre dernière péripétie : les douaniers, en scannant le sac de Ti, verrons 5 objets longs et ronds qui ressemblent à des roquettes ou je sais pas quoi. Une fois dépouillé tout le sac, ils y trouveront 5 petites bouteilles en plastique avec du sable de nos 5 plages préférées. Moyennant un fou rire général dans le bureau de douane, Ti repartira avec son trésor de guerre qui rejoindra notre collec' à la maison

Nous ferons comme à l'aller un stop, mais cette fois ci de trois heures, à Doha, où le Duty Free aura raison de notre compte en banque.

Et à Paris, il fait 12°, il flotte. Crotte.