7 jours, 6 nuits, 5 pays, 4 monnaies, 3 valises, 2 vols en avion et 1 voiture. Les trotteurs débutants se lancent à l'assaut de l'Europe de l'Est. Vont-ils survivre ?
Du 17 au 25 août 2017
9 jours
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J1
soirée

Arrivés à Nantes sous un soleil très humide.. 🤔

Dernière nuit en France avant le début de notre périple.

La chambre nous fait rêver de part sa grandeur et le bruit des avions nous permet de nous projeter pour demain !


Pour commencer le dépaysement, promenade digestive à trentemoult..

C'est vacances commencent bien !

Table improvisée pour notre festin
J2
matin

Vite, vite, vite..

Au saut du lit, le papa Charifio se mute en lapin d'Alice au pays des merveilles..

A peine lever déjà en retard !

Un petit déjeuner avalé presqu'au pas de course, et hop hop hop..


Se dépêcher parce qu'on ne sait jamais..


Vite, enregistrer nos bagages, ne pas prendre le temps d'une photo, se rendre compte que le pique-nique doit aller en soute, voir nos valises partir.. Et apprendre que le vol a du retard.

Bref

Les lapins en retard ..

Qui étaient déjà en avance dans le monde réel se retrouvent donc très en avance.


Au moins papa Charifio est satisfait !


J2
midi

Finalement, après avoir déambulé dans l'aéroport, on a franchi les portes du Saint graal..

A la vue de l'appareil, Christian sourie encore plus que nous.. Nous avons eu une pensée pour Rémi..


Fiora à survécu au décollage, puis s'est émerveillée de la vue par le hublot..

Accompagnée d'un passager clandestin

Pilou on the air

Débarquement à Prague..

On ne compte plus les victimes de cet atterrissage..

Chaleur et dépaysement. Chasse aux valises et course à la voiture de location.

Pour vous rassurer : on a eu l'opel astra !

Beaucoup trop moderne pour moi..


Contrôle de police quand on approche de l'hôtel.. Et oui, les Charifio ont choisi le quartier des ambassades. Et tant qu'à faire, un hôtel collé à l'ambassade américaine.

Interdiction formelle de se garer, on a le droit de se faire dégager manu militari.

A Prague ca ne rigole pas !


Comment-qu'on-fait-du-coup ?

On tâche de se faire comprendre par la réceptionniste de l'hôtel. Et on fini par aller demander une place de parking dans un hôtel voisin sur les conseils de notre hote. Nous n'étions pas trop de deux avec Fiora pour se faire comprendre pendant ses négociations..


Après avoir couru au distributeur pour payer la chambre en cash et avoir sauté dans nos shorts, Prague nous voilà !


Ça y est !

Elle est pas belle la vie ?
J2
après-midi

On sort, équipés en bon touristes que nous sommes de sacs à dos pleins de bric à brac mais sans bouteilles d'eau..

Et on serpente dans les rues pentues jusqu'à dominer Prague.. Puis on embrasse la horde de touristes qui eux aussi veulent visiter le château..

L'ancien palais royal, la basilique, la ruelle d'or..

On achète de petites bouteilles d'eau pour un prix exorbitant, il en allait de notre survie !

Puis on redescend dans malá strana pour flâner mais surtout boire un verre en mangeant un morceau. Papa Charifio se sentant très faible en entendant gronder son ventre.

Finalement on se trouve un mini market pour trouver de quoi éviter la crise d'hypoglycémie à papa Charifio.

Et on s'affale à la terrasse d'un café.

Pour nous, ce sera un nestea et deux demi. Je prend soin d'indiquer au serveur que nous souhaitons un demi-demi (malé pivo) mais mon tchèque laisse à désirer je crois.

Bon, ce sera deux pintes finalement

Encore un peu de courage pour trotter jusqu'à un supermarché pour faire nos courses et pouvoir MANGER !!

On s'autorise le tram pour rentrer

Et enfin on arrive à l'appartement..

Et on s'autorise un apéro suivi d'un dîner sur le pouce

Une sorte de chorizo pour papa Charifio >Klobasa langolt pirantni

On suppose du salami pour Fiora, mais bien meilleur qu'en France >Salam selsky

Et pour moi, on ignore complètement l'équivalent français > Anglicka krkovicka


On est fier de s'en être sorti ! Même si on doit attendre d'ouvrir notre bouteille d'eau d'1,5L pour savoir ce qu'on a acheté..

Selon un client, fort aimable, on a théoriquement acheté de l'eau plate (parfumée au muguet ? ¿) mais j'ignore si on s'est bien compris avec ce petit monsieur..

Festin !

Et notre promenade nocturne pour digérer et voir le pont des Charles.

J3
matin

Et.. C'est parti ! De bon matin nous prenons la route pour Vienne ! 😊

J3
après-midi

Telle est la phrase qui aura marqué notre début de journée..

Papa Charifio l'aura répété pendant toute la traversée de la république tchèque.. Lui conférant un faux air d'obelix face à un étranger..

Pour sa défense, les tchèques font ce qu'ils veulent avec le code de la route, autrement dit, ils doivent s'en servir pour caler des meubles.. 🤔

On a donc, non sans mal, traverser la république tchèque.. Et on doit avouer que la beauté des bâtiments de Prague ne s'est pas exportée partout..

Mais on sillonne la campagne avec un grand plaisir.


Après s'être acquitté de l'achat de notre vignette autrichienne, on reprend la route sous la pluie..

Et finalement se rendre compte qu'on doit être les seuls à ralentir à cause du manque de visibilité et le risque d'aquaplanning..

Le titre s'applique donc aussi aux autrichiens..


On pénètre dans Vienne et on trouve du 1er coup l'auberge de jeunesse. Aucune ambassade à première vue et une place de parking dans l'hostel. Nous sommes en net progrès.

La compréhension avec autrui reste néanmoins compliquée.

C'est qu'ils parlent très bien anglais ces autrichiens. Et surtout très vite. Ce problème nous suivra pour le reste de la journée.

Nos yeux éberlués n'y changeront rien, mes quelques mots en allemand non plus.


Sitôt installé on file dans le centre ville pour sauter dans le ring tram.. Et ainsi faire le ring straBe avec les plus beaux monuments sans trop se fatiguer .. Tout en ayant un blabla français dans les oreilles.

Fiora s'est imaginée suivant les cours à la fac d'art appliqués de Vienne.. Splendide bâtisse à faire rougir harry Potter !

Et on a bien fait, puisqu'il s'est mis à pleuvoir pendant notre ballade

Vous n'aurez pas nos bobines en K-way, non pas qu'on ne voulait pas, mais on a purement et simplement oublié.

(volontairement pour papa Charifio, horrifié par la dégaine de Marie encapuchonnée en imper rose fushia)



Ring tram

Le parlement

Le parlement

La statue d'un Goethe affalé dans son fauteuil..

Ou encore mozart avec un clé de sol au pied..

Pour cette photo, on a dû se montrer vindicatif avec d'autres touristes se collant devant pour des selfies ratés..

Y-sont fous ces...? ¿

Et en vrac, la cathédrale Saint Étienne, l'église des jésuites et quelques bâtiments que nos yeux de touristes ont trouvés remarquables

On a visité le naschmarkt mais là, personne n'a pensé à faire de photos donc ce lieu restera secret.. Hinhinhin..

On y a pris un goûter et expresso.. Presso Presso. Un kawa a réveiller un mort. Après ça, papa Charifio a eu un coup de fouet !

Chouettes étals exotiques mêlant épices, fruits inconnus, fruits confits, olives farcies, bière et repas sur le pouce.


Et pour se faire plaisir, on a tenté la gastronomie viennoise avec un dîner au pfudl.. Charmant restaurant à touristes..



La serveuse parle aussi très vite mais on parvient à avoir de l'eau plate.. Mais pas du robinet..

On a des progrès à faire d'autant qu'on ignore si la "carafe d'eau" se pratique ici.


Très contents de nos plats très copieux !

Onhe käse pour papa Charifio ! Un sans faute, mais on n'a pas tenté le diable en choisissant "le poulet rôti soulevé"..

Mais plutôt des escalopes à la viennoise et des boulettes de veau..

On est sorti sans desserts pour ne pas risquer l'explosion de nos estomacs


Y zont l'air contents hein..

Nous tenons à mentionner la propreté du métro autrichien.. C'est nif et ça ne pue pas. On comprend mieux les touristes qui sont dégoutés à la vue du métro parisien..


Et maintenant c'est le repos des guerriers dans nos petits lits !

Comme ça, demain on pète le feu à Budapest ! 🤘



J4
matin

On quitte Vienne et notre hostel.. Direction Budapest !

J4
midi

On traverse l'Autriche en direction de la Hongrie.. Et on découvre des champs d'éoliennes..

Sur les photos, on peut croire à un côté marseillais dans nos propos mais avec nos vrais yeux, c'est impressionnant !


On arrive à la frontière et BIM ! Des douaniers partout. Bon on se résigne à ce que ce soit pour notre pomme, avec notre bol assumé. Mais non, les hollandais devant nous devaient être plus lucratif que les faux tchèques que nous sommes.

Ouf

Puis, après avoir payé la matrica, vignette électronique, on s'apprête à rouler à travers la Hongrie.

Route défoncée, avec limitation de vitesse pour cause de nid de poule..

Et radars qui vérifie les distances de sécurité entre les véhicules..

(si on a bien compris les panneaux, et ça, c'est une autre histoire)


Encore une fois on doit être les seuls à lire les panneaux et à en tenir compte.. Ils ont aussi des permis à points par ici ?


On arrive à Budapest sans trop d'encombres, seulement des flics partout et des caméras qui sont en train d'être fixées un peu partout..

On dirait qu'il se tram quelque chose, la ville grouille littéralement de gens.

On se gare où nous avec tout ça parce qu'on avait tablé sur une place aérienne gratuite le dimanche.. 🤔

J4
après-midi

Après avoir tourné viré dans Budapest à la recherche d'une place de parking, on fini dans un souterrain..

On galère comme des chiens à rentrer comme il faut dans le petite cabine qui nous est allouée.


Et c'est plein d'entrain qu'on file récupérer les clés de notre appartement pour pouvoir nous délester des valises et partir en quête d'un pique-nique.

Erreur !!

Marie à oublié que pour cette étape il s'agit d'une poignée de studio loués aux vacanciers au sein d'un gros immeuble. Il n'y a donc pas de réception. Il fallait les prévenir de l'heure à laquelle nous arrivions.

Et que de toute façon, il fallait attendre 14h.


Bon, on reprend la route avec nos valises et nos estomacs qui gargouillent. Avec l'espoir de trouver ou casser la graine..

On se fait alpaguer par plusieurs rabatteurs et on craque (rapidement) pour l'un d'eux.

On fini chez doppio, spécialités hongroises sur le pouce


Goulash, noodles et Cie..

Nos palets ont validés !


On a ensuite pu rallier notre studio, et repartir aussi sec vers nos visites.


On commence par la grande synagogue. Chouette, il y a justement un guide français qui débute son tour.

Mmh, les Charifio ont encore merdé quelques part, on profite seulement d'une dizaine de minutes avec notre guide..

Mais comme papa Charifio a du mal à tenir en place à cause de sa kippa en papier qui le gène et ne tient pas en place. C'est un mal pour un bien ce blabla écourté.

Elle a au moins le temps de nous expliquer la vie des juifs de Budapest pendant la seconde guerre mondiale et particulièrement le rôle de cette synagogue.

Qui a été au cœur d'un des derniers guettos juifs de Budapest.

Entassés a 17 000 dans 0,3km carré.


C'est d'ailleurs dans le jardin de la synagogue qu'ont été enterrés les juifs décédés pendant le guetto.

Chose particulière puisque dans le judaïsme, la mort ne doit pas être à côté de la vie, symbolisée par la synagogue.

On a pu y voir l'arbre de vie, un saule pleureur donc chaque feuille porte le nom d'une victime de la shoah.



Puis on s'est promené dans la ville avant d'aller vers le pont des chaînes

Arrivés sur les bords du Danube et après avoir passé le pont des chaînes, on voit une scène avec des chanteurs à fond sur scène, une foule compacte PARTOUT, des stands qui forment une file très longue le long du Danube..

Et oui !!!

Les Charifio débarquent le jour de la fête nationale !!!


On ne prend pas trop garde et on file vers le funiculaire..

Arrivés en haut, on se rend compte dans quoi on s'est fichu.

C'est littéralement rempli de gens..

Mais on ne va pas flipper pour si peu..

On prend le temps de faire un selfie avant de goûter et se trouver un itinéraire alternatif pour aller aux thermes.

Longer le Danube ? Or de question, on va piétiner.


Et la GPS nous guide par l'arrière de la ville, c'est mignon et on est tout seul..

Sans nos sacs à dos, on pourrai nous prendre pour des hongrois qui rentrent chez eux..

On arrive aux thermes.. Et la papa Charifio change soudainement d'avis sur les bienfaits d'un bain ici. Tandis que fiora pronostique un scénario de film d'horreur, papa Charifio acte simplement que l'établissement est fermé et en train de pourrir sur pied.

Perdu.

Bon, c'est un peu la galère car ces thermes ne sont pas les plus touristiques et nos hongrois est plutôt pourri. On se perd dans les couloirs, on se fait poursuivre par le personnel et papa Charifio à encore envie de faire demi tour.

Va falloir lui reexpliquer que le ridicule ne tue pas..


Ça y est ! Nous voilà en maillot ! Tandis que papa Charifio tente de faire comprendre à un petit grand père qu'il ne comprend rien à ce que ce dernier lui raconte..

On fini par penetrer dans l'antre des thermes. Les douches obligatoires ou une odeur très étrange nous prend au nez. Passons et allons dans le bain.

Pouah !! Les œufs couvioux !!

On imagine que l'odeur est dû aux vieux tuyaux. Et on fait abstraction parce que c'est trop bon ! Un bref passage au sauna et on retourne dans le bain pour se délasser.

Fiora et Marie se risquent même à boire une gorgée d'eau qui coule d'un robinet ou tous les hongrois vont remplir leur bouteille.

Papa Charifio part écœuré. Mourir d'une indigestion, oui, à cause d'une eau de source, non !!

On ressort tout neuf ! Et pleins d'une énergie nouvelle !

On espère simplement que l'odeur ne nous suit pas dans la rue..

On prend la route pour rentrer manger avant de ressortir pour assister au feu d'artifice prévu le soir.

Et on passe devant le parlement, un bâtiment qui nous a laissé sur le cul !

Et les bienfaits du bain ont vite disparu, le pont des chaines que nous devions prendre avait entre temps fermé

La preuve avec ces photos !

Nous obligeant à un détour conséquent. Il n'y a pas de ponts à tous les coins de rue.


Fiora est au bout de ses pieds.. Et n'en peut plus !

La seule chose qui la fait tenir c'est la promesse d'une soupe aux nouilles une fois rentrée. (et le Wi-Fi 😇)

Du coup, on annule le feu d'artifice et on se contente de regarder par la fenêtre la vie de la rue

Papa Charifio est déçu comme jamais et en perdrait pratiquement l'appétit d'entendre comment ça pète et comment çà dure longtemp..

Effectivement, il avait l'air exceptionnel.

Si vous ne savez pas quoi faire le 20 août prochain.. Nous on se tâte à cocher la date dans notre calendrier..

Et pour finir, un hommage à ces mini market qui sont notre survie alimentaire

Même si parfois l'ouverture de la boîte nous laisse vraiment perplexe au moment du repas.

En bref, Budapest on valide à 1000%

Finalement fiora veut habiter ici et nous on imagine bien revenir plus longtemps..

J5
matin

On part de bon matin de notre studio hongrois et on retourne au parking.

On s'inquiète du tarif parce qu'on a pas trop eu le choix..

Et qu'on a vu du 2€ de l'heure..

Mais finalement on bénéficie d'un forfait qui nous permet d'écouler les 3/4 de nos florins restant.

Le monsieur de l'accueil nous prend en charge, je crois qu'il doit se rappeler de nos déboires de la veille..


On paye et on attend que la machine ramène notre voiture..

On espère en entier ! Les bouseux que nous sommes, n'avions jamais utilisé ce genre de parking auparavant..

Ouf !

Je ne sais pas si on voit bien, mais papa Charifio a l'œil vif et surtout l'air heureux de voir la voiture intacte !

On quitte Budapest, il n'y a plus personne, la fête est finie et on circule bien

On se lance au travers l campagne hongroise..

De multiples hameaux mais que des mini market et des boutiques de pièces auto (mais on n'a pas la Volvo, on ne devrait pas en avoir besoin)

Aucun café..


On s'arrête à deux reprises une fois la frontière slovaque franchie pour acheter la vignette..

Y sont pas fort en communication ces slovaques..

La deuxième fois sera la bonne.

Note pour plus tard, apprendre à dire république tchèque en tchèque d'une manière plus compréhensible..

La vendeuse a du sortir de son magasin pour aller voir de ses yeux notre plaque afin de me comprendre..

Elle a bien ri de ma prononciation.. Mais aller dire "chechz repoublik" sans postillonner vous !


Et donc, nous voilà en Slovaquie.

C'est bien désert et c'est de la route sinueuse..

A vos petit dej, accrochez vous a l'estomac çà va tourner un peu

C'est la route 66 et ils ont l'air d'en être un peu fier.

J5
midi

Après avoir traversé la pampa, on décide de faire une halte pique-nique à Banska Bystrica, grosse ville sur notre trajet.

Comme ça, le reste de la journée sera dédiée au repos. Farniente. Digestion de tout ce qu'on a pu voir jusqu'à présent.


On tombe assez facilement sur un quartier pittoresque alors on flâne à la recherche d'un coin ou manger.


On se rend compte, qu'effectivement, auparavant la Slovaquie et la république tchèque ne formaient qu'un seul pays.

Y'a un faux air non ?


On trouve une grosse église, mais il est interdit au touristes d'y entrer pendant l'office.

Soit, on mangera avant d'y aller.

Bon, sans compter sur le fait qu'on se fasse jeter dehors parce que maintenant çà ferme.

Enfin c'est ce qu'on en a conclu.

Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que papa Charifio devienne médisant à propos des slovaques.. Qu'il trouve chelou de toute façon.


On a floué le curé en passant par une autre porte qui donnait sur un sas avec une porte vitrée.

Non mais ! Faire autant de kilomètres pour se faire jeter comme ça.

Faut pas croire, des fois on a de la ressource.

Bon papa Charifio était déjà très très loin de nous à ce moment là. Au cas où.

Peut être des restes d'angoisse liées à ses cours de catéchismes..


Après ça, il est temps pour nous d'attaquer la route de montagne et de se diriger vers la station de ski.


On est au courant, c'est trop tôt pour la neige !


J5
après-midi

On a les oreilles qui se bouchent, ça fait des bulles la dedans ! Y paraît que c'est bon signe. Qu'on est sur la bonne route.

On traverse la station et on prend la direction de notre hôtel..

On est pile à l'heure et on décide de nous enregistrer tout de suite. Logique non ?

Ben pas en Slovaquie. En Slovaquie l'hôtel ouvert est fermé.

On se retrouve à poireauter et fiora à se transformer en cube de glace.

(là bas, l'été, c'est un peu l'hiver encore)

On fini par appeler, au grand bonheur de Marie qui doit échanger en anglais sans voir l'interlocuteur.

Bon, on a tous le même niveau donc on s'en sort encore. Et finalement, ils sont dans l'établissement qu'ils ferment. Mmh.


On se rend compte que l'hôtel est vide..

Et que nous devons être deux ou trois à occuper des chambres.

Tout un étage est en travaux donc nous n'aurons pas de chambre avec balcon. Tantpis.





Vue depuis notre fenêtre

Une fois installé, on file à la station pour faire les curieux.. Bon, le tour sera rapide, donovaly n'a pas encore développé son tourisme estival.

On va tout de même admirer un peu le paysage des montagnes puis on va boire un coup..

Un café typique d'une station de ski.

Terrasse baignée de soleil, c'est le pied.

Le sourire, c'est à cause de l'addition, le demi est à 1€10 et la pinte a peine plus cher.


A ce moment là, et quand on a été se chercher un apéro au minimarket, papa Charifio décide d'habiter ici.


On retourne à l'hôtel et on s'accorde la pose hebdomadaire.

Marie s'endort, le nez sur le blog..forcément, les nouvelles de Budapest ont traîné du coup.

Pendant ce temps là papa Charifio devient incollable sur la station de ski.

Nombre de pistes, hauteur des monts...

Si vous avez une question n'hésitez pas !



Et puis.. C'est le drame..

C'est l'heure d'aller manger au restaurant de l'hôtel. On a du commander nos plats au moment du check-in.

On arrive et la serveuse nous demande si on veut boire. Forcément, on dit non. L'apero on l'a pris dans la chambre avant de descendre.

Bien mal nous en a pris. Nous n'avons pas eu une goutte de tout le repas. Ni même de verre.

Ces habitudes locales sont très étranges.


Papa Charifio en perd son sang froid. "Mais qu'est ce que c'est que ce pays. Les couverts sont dans une corbeille sur la table et on doit amener sa propre bouteille d'eau."

La Slovaquie c'est fini.

Avec fiora on aura juste passé le repas à rire des réflexions de papa charifix Charifio.


Quand le plat arrive, c'est encore la même histoire.." Pourquoi ils panent tout dans ce pays aussi. Ils ont dit kitchen. Et kitchen c' est pas ça"

Bon, j'avoue qu'il nous aura fallu plusieurs minutes avec fiora pour reprendre notre souffle et lui dire que de 1 : c'est chicken et que de 2 : c'était bon.


Quand on parlait d'obelix.. On ne mentait pas. Le sanglier ça se mange rôti uniquement

Et concernant les portions, c'était du lourd.

L'escalope était énorme ! Je ne veux pas me retrouver face à un de leur poulet personnellement.

Heureusement parce que le dessert n'existait pas. On a vainement attendu tandis que le serveuse, elle, attendait qu'on parte.

La serveuse a dû se demander qui est-ce qu'elle avait à sa table.

Et enfin on a retrouvé notre lit.

Une longue nuit de sommeil.. Au calme.

En attendant le petit déjeuner surprise du matin..

Après notre menu, on s'attend à tout.

J6
matin

On a été écœuré au petit déjeuner de voir des lituaniens se jeter sur les œufs au plat et les saucisses..

On veut bien s'adapter mais certains aliments sont encore loin de notre quotidien.

Même si nous nous sommes adaptés au fil de notre périple.

Fiora n'a pas vu la couleur d'un jus d'orange depuis très longtemps.. Ce dernier est parfois remplacé par de l'eau au sirop..

Et pour survivre sans beurre je me suis mis au "jambon-mortadelle" fromage.


On quitte ensuite notre pension déserte.

Il fait toujours aussi chaud dans le coin.. On frôle les 14°


Puis on s'enfonce sur les petites routes slovaques.

On traverse plusieurs villages..

Ils ont tous des pieds de vignes qui poussent et des jardins super fleuris au gazon tondu de près.

Les maisons sont plus étranges.. Un peu austères.

Certaines sont toutes en bois, la photo est floue, elle est prise en roulant. Ce n'est pas le plus simple pour la mise au point et le cadrage.



On arrive en Pologne. Et ça y est, les routes sont défoncées. C'est les pires des pays que nous avons traversés.

Cahin-caha, on parvient à atteindre cracovie.

Et là, l'autoroute et les quatre voies sont propres.

Seulement, des passages piéton jalonnent la quatre voies, provoquant de gros ralentissement quand les voitures s'arrêtent pour laisser passer un suicidaire..

Direction Nowa Huta !! 😌

J6
midi

Fiora dort paisiblement à l'arrière de la voiture tandis qu'on se dirige vers Nowa Huta, la ville, collée à cracovie, sortie de terre selon les désirs de staline de creer une ville prolétaire où loger les salariés de l'acierie toute proche.

On doit pique niquer là bas avant d'aller dans la vieille ville de cracovie.

On est dans les temps, tout roule.

Mais notre GPS n'aime pas la Pologne et il n'arrête pas de yoyoter de la touffe..

Donc dès qu'on voit un panneau "nowa Huta"

On le suit.

Logique, non ?

A la la.. La signalisation polonaise est étrange. Tous les panneaux de direction gauche, droite, au milieu sont mélangés.

On tourne et vire. Et on fini devant de grosses lettres en pierre indiquant Huta.


Papa Charifio commence à douter. L'endroit lui semble froid, sinistre et peu fréquentable. Un garde contrôle les entrées et sorties.


On trouve un distributeur qui refuse de me donner des billets. Pas cool.


Papa Charifio commence à ne pas être bien. Avec fiora on décide de suivre le flux de gens qui sortent du bus..

De toute façon j'ai tellement envie de faire pipi qu'il faut trouver un coin.


Et on atterri dans.. Un hôpital ! 😊

Avec fiora on file au WC quand même. Et on découvre le PQ polonais.

Vous voyez le sopalin ? Ben c'est rapprochant mais en version marron un peu plus rêche.


Tandis que papa Charifio commence à se sentir vraiment mal.. Vite fuyons peut on lire dans son regard.

Je crois que son idée de la Pologne est conforme au KGB, à Vladimir Poutine et la lampe dans les yeux version "nouss afons les moyens te fou faire parler"

Alors il ne veut pas qu'on soit pris la main dans le sac. Donc il reste loin de nous, qui tentons coûte que coûte de voir nowa Huta.

Avec fiora on va voir le garde qui nous refoule.. Et qui ne parle pas anglais.

Je tente l'allemand. Et l'essai est plus concluant.

Je lui explique qu'on cherche la ville. En gros, on le gave, lui ce qu'il sait, c'est qu'il faut un laisser passer pour rentrer et que nous n'en avons pas.


Un salarié assez âgé s'intéresse à notre problème et prend le temps de nous expliquer que la ville est plus loin, à environ 5 km plus loin en voiture.


On revient vers papa Charifio, toutes fières de nous.

Mmh. Papa Charifio veut fuir.. Vite. Et c'est tout.

On reprend la voiture et on file tout droit. Comme cela ne semble pas mener à nowa Huta, on remet le GPS.

On traverse de grosses zones de travaux pour aboutir à... Une route barrée. C'en est trop pour papa Charifio qui se tend encore un peu plus. La Pologne non non non.

Plus papa Charifio s'indigne et me pose des questions moins je peux y répondre. Je ne suis jamais venue. 😱

On passe d'obelix au professeur tournesol quand on le traite de zouave.

Tous aux Abris, j'évite le regard de fiora dans le rétroviseur, sinon, ça sent le fou rire qui sera très vexant pour papa Charifio. Et on le comprend.

Il est nerveux. Même les sirènes de la police et des ambulances "qui font comme à New york" ne lui donnent pas le sourire.


Bref, nowa Huta on oublie et on trace notre route vers le parc planty, à côté de l'hôtel pour le pique-nique.

Manger ça apaise tout.


Vous comprendrez le manque de photos pour cette étape. Le passager n'était pas en état.


Le pont de l'espoir. On y va, on dit que c'est par là.
J6
après-midi

On se retrouve donc assis sur un banc à confectionner nos sandwich, nos valises comme tables.

Puis on va prendre les clés de notre studio.

Cracovie est en travaux de partout alors on porte les valises.. Et on arrive chez nous.


Fiora est folle de joie en voyant notre salle de bain. Il y a une grosse baignoire d'angle.

Mais on ne prend pas le temps de s'attarder et on s'accroche à nos chaussures pour découvrir le rynek de cracovie.

C'est une place énorme où trône les halles aux draps et la basilique. Il est impossible de la prendre en photo à moins de posséder un drone.

Ici aussi les bâtisses sont colorées mais ça à quand même un peu moins de peps.


Sur la dernière photo, vous pouvez voir une bibliothèque remplie de livres sur la devanture du café.

Il s'agit d'une sculpture.


On sait que le plus important à visiter sur la place, c'est la basilique Sainte Marie que voici.

Les petites briques rouges donnent un faux air du nord..

papa Charifio est content, ici point de kippa. Un doute l'a traversé. Mais quel soulagement !


Curieux, on entre. Et là !

On en prend plein les yeux !

Elle impressionne de part sa taille mais aussi par ses peintures, plus aucun espace est nu.

C'est un travail de titan.

Il aura fallu près de 2 siècles pour qu'elle sorte de terre. C'est pas du mikit.

Dans un style, certes, rococo. Mais ne serions nous pas venu en Pologne un peu pour çà ?

Et regardez ces plafonds ! Ceux des cryptes inclus. Quand je vous dis que c'est un travail de titan..


Et le sol brille comme s'il venait d'être lustré



Sans compter le retable. D'une dimension astronomique. Si ma mémoire est bonne, un des plus grand d'Europe.

Blabla assomption de Marie blabla accueillie par le christ.. Et plusieurs scènes qui ne m'ont guère parlé. Mais nous avons pu admirer le travail de sculpture et l'excellente conservation de ce retable en bois.

Alors, si je vous mets cette photo, vous la voyez d'un autre œil maintenant hein...


Puis on décide de boire un verre, le soleil s'est caché et une brise assez fraîche nous attaque.

Puis on continue notre chemin en direction du château de wawel pour admirer ses extérieurs.



On rentre à l'appartement pour le bain de fiora et pour manger.


Et on reprend nos pieds pour aller boire un verre sur kazimierz. Un quartier juif qui, après avoir été laissé en friche, reprend vie et s'anime.



Dans ce bar, des individus en pierres sortent du mur



J7

Ce matin on décide de se lever un poil plus tard, il n'y a qu'une heure pour aller visiter le camps d'auschwitz-birkenau et notre billet d'entrée est validé pour la visite de 10h15..


Mais.. Les panneaux polonais nous jouent encore des tours.

Et le camps est divisé en deux parties bien distinctes et éloignée l'une de l'autre.

On suit le GPS à l'intersection ou à gauche comme à droite des panneaux indiquent le camps.

On se gare et on file à l'entrée. Pfiou pile à l'heure..

Mais visiblement au mauvais endroit. Aucun guide à l'horizon et une entrée gratuite..

On file à la voiture et.. Il faut payer 7 zlotys que nous n'avons pas.

Retirer 100, avoir deux billets de 50. Se rendre compte que pour le paiement du parking il faut maximum des billets de 10.

Courir à la boutique de souvenirs pour avoir de la monnaie. Que cela soit refusé. Et avoir un bon samaritain qui me donne 10 zlotys pour pouvoir sortir du parking. On court payer, on ré court lui rendre sa monnaie. Et enfin on reprend la route vers le bon camps. On se re-gare. Et on trace à l'entrée, comme on est en retard (forcément, avec toutes ces embûches) on a un coupé file mais il faut encore retourner à la voiture pour y déposer nos sac à dos, interdit.

Puis on nous fait trotter jusqu'au lieu où est rendu notre guide..




J'ai assez peu fait de photos. J'ai préféré être attentive à ce que disait notre guide.




Je n'ai fait des photos que de auschwitz 1.

Il s'agit du premier camps.

Birkenau est plus loin, celui où nous étions garé au début , et il y a principalement des baraques en bois qui n'existent plus. Hormis celles reconstituées pour le musée. Quelques baraques en briques. Dans le camps des femmes.

Cette partie du camp est située sur un site marécageux où poussent des bouleaux. Birkenau est la traduction en allemand du nom polonais du village qui se trouvait ici auparavant. La traduction littérale est : forêt de bouleaux.


Les chambres à gaz de Birkenau ont été détruites par les nazi avant leurs débâcle. Il ne reste que des tas de gravats après explosion.


Après la visite des deux camps, nous sommes retournés à auschwitz 1 pour visiter le pavillon des français.

On retient notamment cette salle recouverte des photos et bribes d'identités d'enfants déportés.

J6
soirée

On quitte oswiecim et la Pologne pour gagner Ostrava en république tchèque.

Ville étape avant de retourner sur Prague.


On manque de ne pas avoir de chambres. On voit bien ma réservation mais..

Mais quoi bordel !!

Ensuite c'est ma carte d'identité qui est périmée donc ce n'est plus possible non plus d'avoir une chambre..

Ou.. Juste vous avez confondu la date à laquelle on me l'a délivré et la date à laquelle elle perime.


Ça y est on a une chambre.. Et même deux pour le prix d'une.



Marie et papa Charifio à gauche, fiora à droite

On se pose un peu et on file chercher un restau..

Pas évident, la ville n'est pas immense et on ne va pas manger un kebab !

Ce sera le moravská chalupa !

Pour fiora un smažený eidam, tatarská omáćka, autrement dit un fromage pané.. (oui.. Ici ils kiffent la chapelure)

Pour Christian et moi de petites tranches de porc camouflées entre deux énormes galettes de pommes de terre.


C'est bon et cette fois ci, on s'est mieux debrouillés puisqu'on a de l'eau ! 😊

Puis on rentre à l'hôtel pour récupérer de cette longue journée.

Le lendemain matin sera un peu rude..

Le café est pratiquement absent du petit déjeuner.. Un pot de café soluble bas de gamme trône sur le buffet..

Papa Charifio va commencer la journée en grognant !

Pas le temps de s'attarder pour ronchonner plus que ça, on a 4h de route à faire pour rallier Prague.

J7

On traverse une bonne partie de la république tchèque pour finir notre voyage où il avait commencé. A Prague. La route nous réserve aussi son lot de surprises locales... Les autoroutes qui se fendent en deux, on suppose à cause des conditions climatiques plus rudes que chez nous. Si bien que la voie de gauche et celle de droite est séparée par un sillon, parfois rebouché avec du goudron.

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Ca ne nous empêchera pas d'arriver sur Prague et de trouver plutôt facilement l'hôtel. Un bon point. Bien évidement, aucune place de parking. Dans Prague, il y a énormément de places réservées. Réservées pour tel établissement ou tel autre. Mais aucune pour notre hotel, on se gare donc comme on peut pour envoyer la délégation Fiora-Marie se débrouiller avec la réceptionniste pour trouver une solution. Fiora repart donc avec un plan sur lequel sont référencés deux rues dans lesquelles il nous sera autorisé de nous garer ainsi qu'un parking souterrain. Tandis qu'ils partent à la recherche d'une place, je patiente devant l'hôtel. Et les voie repasser devant moi. Papa Charifio est furax et Marie a les oreilles qui sifflent. Finalement une place est trouvée.. Mais erreur, on ne peut rester que deux heures. Entre temps Marie est revenue et on lance le GPS pour trouver un parking. Chose faite.. Mais il doit être réservé pour des automobilistes ayant un abonnement. On repart donc en direction du premier parking souterrain mentionné par la réceptionniste. Papa Charifio avait catégoriquement refusé d'y aller."Screugneneneuuu trop loin de l'hotel, screugnegneuuu autre place.." Bref, on s'y rend donc. et MIRACLE, a pied, nous ne sommes qu'à quelques centaines de mètres de l'hôtel ! Fiora avait pourtant lourdement insisté, répétant les consignes reçues à l'hôtel. Avec tout ça, on a perdu 1h, on a super faim et papa Charifio n'est pas a prendre avec des pincettes du coup.Mais on lui faire promettre qu'une fois son estomac rempli, il ne ronchonne plus du tout ! c'est quand même notre dernier jour !

on chope des sandwichs aux parfum subtiles... aux nuggets ! Oui, ici tout est possible !! et on arrive enfin à l'hôtel où on va pouvoir se changer et adopter la tenue habituelle de Prague : short, débardeurs et bouteille d'eau !

et pour cette dernière étape, les Charifio se sont fait plaisir sur l'hôtel..chambre avec petit salon et décoration.. soutenue !

On part donc à la découverte de la vieille ville. la première escale est à la synagogue espagnole.. L'intérieur nous laisse pantois. C'est un plaisir pour les yeux ! et c'est un bon point pour papa Charifio qui s'habitue a porter la kippa.. Ou alors, à lire ce blog, il tente d'améliorer ces travers. Mais quelqu'en soit la raison, c'est agréable !il y aussi une exposition sur les juifs pendant la guerre et on a pu voir des cartes écrites à cette époques évoquant les décès de membres de la famille et la dureté de la vie. Ainsi que la monnaie allouée au juif dans les guettos.

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puis la suite de la visite se passe à la synagogue Pinkas, mémorial aux victimes tchèques de la shoah. Les murs sont completement recouverts du nom des 80 000 victimes. a l'étage, on y découvre une collection de dessin d'enfants du camp de concentration de Theresienstadt .

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et pour finir, on pénètre dans le vieux cimetière juif. Utilisé de 1400 à 1700 puis abandonné. Le nombre de tombeaux est estimé à environ 12 000 puisqu'il y a plusieurs couches de tombes. C'est un lieu assez particulier.

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Puis on flâne dans les rues, et on va boire un verre en attendant une heure pleine pour pouvoir admirer l'horloge astronomique en mouvement. Perdu ! On a loupé l'heure. Ce n'est pas grave, on va aller à la chasse aux souvenirs en attendant la prochaine ! Comme d'habitude, Marie peine à trouver quelque chose qui lui plait. Pour Papa Charifio et Fiora, c'est, comme à chaque étape, rapide et efficace. Avec toutes ces hésitations, on est ric-rac pour l'heure pleine. Fiora et Marie slaloment entre les badauds mais arrivent à l'horloge astronomique au dernier son de cloche. Bon..


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On va relativiser et .. Tiens ! en profiter pour s'offrir une vue panoramique de Prague.C'est une bonne idée ça ! On prend notre courage à deux mains et on gravit les 186 marches en pierres (+ une dizaine en bois mentionnées nulle part) pour se retrouver à 44 mètres de hauteur. Papa Charifio nous attend en bas de la tour poudrière.. L'altitude, ce n'est pas trop son truc.

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puis on passe, sans trop le vouloir, devant l'horloge astronomique 10mn avant une heure pleine. Cette fois ci, on s'assied devant et on attend ! et à 19h, après deux tentatives ratées, on voit le mécanisme opérer et les marionettes faire leur tour.. enfin pas super bien, on s'était assis trop près. Mais c'est du Charifio tout craché, donc on ne relève même pas !

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et heureux, on rentre à l'hôtel pour trouver où manger. Le choix se porte sur Sedm konselu.Et on ne sera pas déçu. Déjà, parce qu'ici, il propose des carafes d'eau !!! et parce que nos voisins de tables sont français et nous confortent dans nos choix de plats. En attendant nos assiettes, on craque et on prend nos deux dernières bières des vacances !

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Après notre repas, on raccompagne Fiora à notre chambre d'hôtel pour que ces jambes récupèrent de l'effort et que sa vie sociale retrouve le wifi de l'hôtel. Manque de chance, coupure de courant.. Il n'y a que ces jambes qui vont se reposer tandis que Papa Charifio vont errer pour trouver les derniers souvenirs.Nous nous retrouvons sur les bords du Danube, et pendant un instant, Marie profite de la vue, en oubliant un peu son angoisse du pays sans souvenir.Finalement, on trouvera in extremis et on rentrera à l'hôtel pour se boire tous les trois un thé-café dans notre petit salon privatif. Aucun de nous trois a vraiment envie de se coucher parce que ça sent la fin du séjour. Mais on tombe de fatigue alors on termine les cartes postales, on lèche les derniers timbres et on se couche tout de même..

J8

Le réveil sonne et on se lève tous comme un seul homme. On s'habille et on descend pour prendre notre petit déjeuner.. avant que Fiora ne nous demande pourquoi on est prêt aussi tôt..Effectivement, Marie s'est trompé dans l'heure de son réveil.. heu.. On a 30mn d'avance du coup..Le petit déjeuner est un régal, Fiora retrouve du jus d'orange et Christian un croissant.Ca permet d'avoir du baume au coeur le jour du départ.

Et on file à l'aéroport après un arrêt au Tesco du coin pour préparer notre pique nique d'avant le vol.On arrive en avance à l'aéroport, ce qui n'empêche pas, Papa Charifio de regarder l'heure sans cesse et de nous mettre la pression. Mais après une semaine tous les trois, on a développé un bouclier anti stress au "vite-vite-vite" de Papa Charifio. S'il veut faire le lapin d'Alice au pays des merveilles, il le fera tout seul. Avec Fiora on se regarde et on se contente de sourire. Il y a des choses qui ne changent pas. Marie en profite pour acheter, écrire et envoyer la dernière carte postale manquante..

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Ca y est, c'est la fin !Nous quittons l'Europe avec pleins de souvenirs et d'émotions. On se demande déjà où est-ce que nous repartirions bien. Nous avons survécu à ce premier voyage de trotteurs !Tout le monde y a mis du sien et nous ne sommes pas peu fiers de nous.

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Fiora à tenu bon sans 4G, même si la wifi dans les bars-restaurants-hôtels ont aidé !Elle a même abandonné l'idée du maquillage pendant cette semaine, et à joué le jeu du réveil matinal sans rechigner. Si on ajoute à ça les kilomètres à pieds qu'elle a fait sans (presque) se plaindre. Vraiment Bravo à toi ! Papa Charifio, sur la fin du voyage, à même commencé à communiquer avec les populations locales.. Bon, Fiora et moi l'avons souvent payé après parce que les tentatives infructueuses ou compliquées le rendait grognon..Mais sans Papa Charifio le voyage aurait été beaucoup moins drôle ! Alors Merci à toi d'avoir égayé nos trajets de tes réflexions.

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7 jours, 6 hôtels, 5 langues, 4 vignettes à acheter, 3 tempéraments différents, 2 sacs chacun et un voyage inoubliable. Nous avons parcouru 1641 km en voiture avec une moyenne de 65 km/heure.. On a eu le temps d'admirer le paysage !et avons fait un peu plus de 45 km à pied.. Fiora, à qui on a épargné quelques sorties nocturnes, en a fait pas loin de 40 ! Soit pour la demoiselle sédentaire une moyenne de 6 km quotidien ! Et presque sans ampoule ! Encore une fois, Bravo !

Nous avons un peu étanché notre soif d'ailleurs et de découvertes.. Mais il y a un goût de reviens-z'y !Mon petit doigt me dit que ce n'est pas le dernier carnet des Charifio !