Après avoir tourné viré dans Budapest à la recherche d'une place de parking, on fini dans un souterrain..
On galère comme des chiens à rentrer comme il faut dans le petite cabine qui nous est allouée.
Et c'est plein d'entrain qu'on file récupérer les clés de notre appartement pour pouvoir nous délester des valises et partir en quête d'un pique-nique.
Erreur !!
Marie à oublié que pour cette étape il s'agit d'une poignée de studio loués aux vacanciers au sein d'un gros immeuble. Il n'y a donc pas de réception. Il fallait les prévenir de l'heure à laquelle nous arrivions.
Et que de toute façon, il fallait attendre 14h.
Bon, on reprend la route avec nos valises et nos estomacs qui gargouillent. Avec l'espoir de trouver ou casser la graine..
On se fait alpaguer par plusieurs rabatteurs et on craque (rapidement) pour l'un d'eux.
On fini chez doppio, spécialités hongroises sur le pouce
Goulash, noodles et Cie..
Nos palets ont validés !
On a ensuite pu rallier notre studio, et repartir aussi sec vers nos visites.
On commence par la grande synagogue. Chouette, il y a justement un guide français qui débute son tour.
Mmh, les Charifio ont encore merdé quelques part, on profite seulement d'une dizaine de minutes avec notre guide..
Mais comme papa Charifio a du mal à tenir en place à cause de sa kippa en papier qui le gène et ne tient pas en place. C'est un mal pour un bien ce blabla écourté.
Elle a au moins le temps de nous expliquer la vie des juifs de Budapest pendant la seconde guerre mondiale et particulièrement le rôle de cette synagogue.
Qui a été au cœur d'un des derniers guettos juifs de Budapest.
Entassés a 17 000 dans 0,3km carré.
C'est d'ailleurs dans le jardin de la synagogue qu'ont été enterrés les juifs décédés pendant le guetto.
Chose particulière puisque dans le judaïsme, la mort ne doit pas être à côté de la vie, symbolisée par la synagogue.
On a pu y voir l'arbre de vie, un saule pleureur donc chaque feuille porte le nom d'une victime de la shoah.
Puis on s'est promené dans la ville avant d'aller vers le pont des chaînes
Arrivés sur les bords du Danube et après avoir passé le pont des chaînes, on voit une scène avec des chanteurs à fond sur scène, une foule compacte PARTOUT, des stands qui forment une file très longue le long du Danube..
Et oui !!!
Les Charifio débarquent le jour de la fête nationale !!!
On ne prend pas trop garde et on file vers le funiculaire..
Arrivés en haut, on se rend compte dans quoi on s'est fichu.
C'est littéralement rempli de gens..
Mais on ne va pas flipper pour si peu..
On prend le temps de faire un selfie avant de goûter et se trouver un itinéraire alternatif pour aller aux thermes.
Longer le Danube ? Or de question, on va piétiner.
Et la GPS nous guide par l'arrière de la ville, c'est mignon et on est tout seul..
Sans nos sacs à dos, on pourrai nous prendre pour des hongrois qui rentrent chez eux..
On arrive aux thermes.. Et la papa Charifio change soudainement d'avis sur les bienfaits d'un bain ici. Tandis que fiora pronostique un scénario de film d'horreur, papa Charifio acte simplement que l'établissement est fermé et en train de pourrir sur pied.
Perdu.
Bon, c'est un peu la galère car ces thermes ne sont pas les plus touristiques et nos hongrois est plutôt pourri. On se perd dans les couloirs, on se fait poursuivre par le personnel et papa Charifio à encore envie de faire demi tour.
Va falloir lui reexpliquer que le ridicule ne tue pas..
Ça y est ! Nous voilà en maillot ! Tandis que papa Charifio tente de faire comprendre à un petit grand père qu'il ne comprend rien à ce que ce dernier lui raconte..
On fini par penetrer dans l'antre des thermes. Les douches obligatoires ou une odeur très étrange nous prend au nez. Passons et allons dans le bain.
Pouah !! Les œufs couvioux !!
On imagine que l'odeur est dû aux vieux tuyaux. Et on fait abstraction parce que c'est trop bon ! Un bref passage au sauna et on retourne dans le bain pour se délasser.
Fiora et Marie se risquent même à boire une gorgée d'eau qui coule d'un robinet ou tous les hongrois vont remplir leur bouteille.
Papa Charifio part écœuré. Mourir d'une indigestion, oui, à cause d'une eau de source, non !!
On ressort tout neuf ! Et pleins d'une énergie nouvelle !
On espère simplement que l'odeur ne nous suit pas dans la rue..
On prend la route pour rentrer manger avant de ressortir pour assister au feu d'artifice prévu le soir.
Et on passe devant le parlement, un bâtiment qui nous a laissé sur le cul !
Et les bienfaits du bain ont vite disparu, le pont des chaines que nous devions prendre avait entre temps fermé
La preuve avec ces photos !
Nous obligeant à un détour conséquent. Il n'y a pas de ponts à tous les coins de rue.
Fiora est au bout de ses pieds.. Et n'en peut plus !
La seule chose qui la fait tenir c'est la promesse d'une soupe aux nouilles une fois rentrée. (et le Wi-Fi 😇)
Du coup, on annule le feu d'artifice et on se contente de regarder par la fenêtre la vie de la rue
Papa Charifio est déçu comme jamais et en perdrait pratiquement l'appétit d'entendre comment ça pète et comment çà dure longtemp..
Effectivement, il avait l'air exceptionnel.
Si vous ne savez pas quoi faire le 20 août prochain.. Nous on se tâte à cocher la date dans notre calendrier..
Et pour finir, un hommage à ces mini market qui sont notre survie alimentaire
Même si parfois l'ouverture de la boîte nous laisse vraiment perplexe au moment du repas.
En bref, Budapest on valide à 1000%
Finalement fiora veut habiter ici et nous on imagine bien revenir plus longtemps..