Visite du "Brewery" dans le Downtown, un quartier brassant la plus grande communauté d’artistes de tout le pays, communauté dans laquelle vit, André Miripolsky, qui nous accueille en personne au sein de son studio. André nous fait partager son travail et l'histoire de son quartier avec passion. Une très belle rencontre et une expérience unique !
Ayant survécu à un terrible accident il y a quelques années, André vit aujourd'hui chaque jour comme une victoire sur la mort et son activité créatrice a largement contribué à ce qu'il appelle "sa renaissance". Cela a d'ailleurs donné lieu à toute une série de tableaux dans laquelle chaque étape de sa convalescence est évoquée.
André est aujourd'hui l'un des artistes le plus emblématique de la ville de Los Angeles, il réalise de nombreux travaux monumentaux sur les murs de sa ville pour des bâtiments publics ou des fondations privées.
Aujourd'hui, son "requin aux lunettes de soleil" est célèbre dans toute la Californie !
A lire aussi l'article de DollyJessy qui a rencontrer elle aussi André Miripolsky en octobre 2016 : "Quand une rencontre vous aide à voir la vie autrement : The Brewers avec André Miripolski"
Un lieu unique : cette ancienne brasserie est constituée aujourd'hui de 350 logements ou lofts. Inspiré des communautés hippies des années 70, plusieurs centaines d'artistes, écrivains, peintres, sculpteurs ou musiciens cohabitent dans ces bâtiments qui, de l'extérieur, ressemblent à des entrepôts désaffectés.
C'est en passant la porte, qu'on se rend vraiment compte de ce que cachent ces haut murs de tôle. Comme sur l'image ci-dessous, où plusieurs studios donnent sur cette cour intérieure dans laquelle sont organisées des rencontres entre les locataires.
Locataires oui, car aucun ici n'est propriétaire de son loft, appartement, ou studio. Ce gigantesque espace, coincé entre l'autoroute et la voie ferrée, appartient à un seul et même propriétaire qui perçoit chaque mois, des milliers de dollars sans faire jamais faire la moindre rénovation. Tout est à la charge des locataires, mais le lieu est tellement unique, que tout ça semble fonctionner dans une entente des plus cordiale. Les locataires payent un loyer et en échange ils sont libres d'y faire ce qu'ils veulent, comme veulent et avec qui ils veulent !
Nous ne pouvions pas passer par Los Angeles sans aller faire un tour dans le triangle d'or de Los Angeles, Beverly Hills.
Ici un maître mot : se montrer !
Bon là pas d'image, imaginez Saint-Tropez ou Ramatuelle rassemblés sur un seul quartier, avec le mauvais goût en plus. Vous savez que vous êtes dans un quartier riche à la largeur de la rue et à la taille des maisons ...et des voitures qui la bordent !
Nous quittons vite Beverly pour Venice qui se situe, comme Santa Monica, au sud de Beverly Hills le long de la mer. La fin de l'après-midi nous parait donc une bonne heure pour une promenade sur le front de mer.
A côté de la sage Santa Monica, Venice Beach fait office d'enfant terrible de la côte !
Sa population est un véritable inventaire à la Prévert : Artistes de rue, vendeurs, musiciens en mal de public, sportifs désireux de montrer leurs muscles, skaters, basketteurs, montreurs de serpents, tatoueurs, joueurs d'échecs et marginaux de toute sorte, cohabitent dans une cacophonie bonne enfant.
Nous finissons notre promenade sur les canaux de Venice. nommée par son créateur Abbot Kinney "La Venice of America". Influencé par ses différents voyages en Europe et notamment par son passage à Venise, Abbot Kinney devenu millionnaire, et tombé amoureux de la Californie, fait assécher des marais et sortir de terre sa "Venice of America". Inaugurée en 1905, elle comprend plusieurs kilomètres de canaux sur lesquels des milliers de visiteurs s'y pressaient chaque week-end pour profiter d'une promenade en barque.
Nous décidons de manger dans un restaurant branché du quartier assez renommé.
Le "The Butcher's daughter" .
Carte veggie et produits bio, murs de briques, grande table commune en bois et objets de déco font de cet endroit un lieu où l'on se sentirait parfaitement bien. Malheureusement le volume de la musique est tel que nos avons du mal à converser autour de la table. Dommage, car les plats qui y sont servis valent vraiment le détour et les serveurs sont adorables.