Carnet de voyage

Polynésie française

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Dernière étape postée il y a 22 heures
Par Cesse
Pour le coup, c'est une destination qui ne me faisait pas rêver mais à en être si proche, ce serait crétin de ne pas s'y arrêter.
Avril 2025
1 jour
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J168
J168
Publié le 21 mai 2025

Je les ai cherchés à plusieurs reprises, du moins j'ai cherché le chemin d'accès plusieurs fois et encore ce jour là j'ai pris un mauvais itinéraire et me suis ENFIN décidée à demander aux locaux où se trouvait le chemin d'accès.

Il m'a donc fallu une bonne 40aine de minutes pour accéder à ce nouveau point de vue (assez joli encore une fois) sur la passe de Bora. Très contente d'y être allée et là aussi je me laisserai peut-être tenter par une autre sortie là bas avec pique-nique.

Ville de Vaitapé (la capitale quoi !!!)
Ville de Vaitapé (la capitale quoi !!!)
Baie de Faanui
Baie de Faanui
Vue sur le mont Otemanu
Vue sur le mont Otemanu

A priori, ça y est, j'ai fait les différents points de vue de l'île, en tous les cas ceux accessibles seule, sans guide. Après bien évidemment il y a la fameux mont Otemanu mais ce ne sont que des personnes aguerries qui peuvent y monter et il y a aussi d'autres sentiers mais les propriétaires ont fermé l'accès et demandent des droits de passage et il y a aussi les chiens qui ne sont pas commodes ici.

J163
J163
Publié le 15 mai 2025

Et oui, il y a des choses bizarres. Après la partie de tennis à Taupo, me voilà à nouveau sur un terrain et pour disputer un match. C'est fou ce qu'il se passe durant ce périple !!

Je suis même restée au club de 10 à 16h30 c'est dire. Le matin, match en simple et l'aprèm en double.

Le cadre et le style y sont mais pas le résultat 😀

Vu que j'ai tout perdu (à ma décharge, je me suis faite prêter une raquette et une paire de tennis car je n'en ai même pas pris une pour le voyage, je voulais vraiment couper mais on est toujours rattrapé par son passé !), j'ai dit, que je ne remettrai pas les pieds au club mais bon...ça me parait impossible puisque :

1/ chaque jour j'amène Teiki (le petit que je garde) à Pago c'est à dire au complexe sportif où il y a le terrain de foot, les terrains de tennis, le boulodrome, le jardin d'enfants, le parcours de santé, les dojos, et salle de tennis de table.

2/ j'aide le mercredi pour l'école de tennis ; je suis maintenant la tatie de plus d'une trentaine d'enfants 😉

3/ je me suis bien intégrée à l'équipe dirigeante (qui aimerait que je reste jusqu'à fin juin) et c'est à 2 minutes de la maison

Une partie de la vue depuis la maison dans laquelle je suis logée 

Dans la série, "vous êtes toujours rattrapé par votre passé" voici un nouvel exemple :

Le lendemain de mon arrivée à Bora, voilà sur quoi je tombe au supermarché 

J'en achèterai une pour faire gouter à Moea et Teiki la saveur de chez moi !!!

J161
J161
Publié le 13 mai 2025

Mathéo, Lionel et Françoise m'ont conseillé de louer un kayak pour partir au jardin de corail et éventuellement plus loin.

Beau temps aujourd'hui, pas de vent, je me décide donc à aller faire cette sortie avec...moi-même !!! (enfin SEULE 😉)

Mer d'huile, (quoi... lagon d'huile !!) c'était assez "kiffant" de se retrouver là, seule au milieu de l'eau (d'ailleurs ça me rappelle que le loueur m'a demandé mon numéro de téléphone en cas de problème et je lui ai répondu "je veux bien vous le laisser mais j'ai retiré la carte SIM et n'ai plus de DATA", ça m'a bien fait rire).

Bon il a fallu ramer je pense une petite 1/2 heure pour atteindre la plage de roches volcaniques face au jardin de corail. Là pause sandwich avant de me mettre à l'eau. Cool c'est l'heure du repas donc personne en vue.

à l'aller j'ai mis le gilet mais au retour, même pas peur !!

Après ma longue baignade (et avoir cassé mon tuba...bien joué Cécile), je remonte dans le kayak et prends la direction d'un petit motu (sans nom) juste en face.

Pour ceux qui veulent ramer avec moi et profiter du calme ambiant, vous avez la vidéo (un peu longue quand même).

J'ai profité de ce petit coin de paradis jusqu'à ce que je vois 2 chiens rappliquer, qui m'ont vite faite remonter sur mon kayak pour prendre la fuite. Et là j'ai pris la direction du Sofitel abandonné ( https://www.tripadvisor.fr/Hotel_Review-g311415-d3451635-Reviews-Sofitel_Bora_Bora_Private_Island-Bora_Bora_Society_Islands.html ).

vue d'une chambre du Sofitel
oui, ça doit être pas mal de se réveiller là le matin
triste de voir ce que c'est devenu

En fait l'hotel a fermé pour rénovation en 2019 et avec la crise COVID qui a suivi, il a définitivement fermé. C'est dingue de voir que cette île privée n'a pas était reprise par un groupe hotelier alors qu'à la sortie de Vaïtape, direction Matira, ils construisent un nouveau complexe sur pilotis. Je trouve ça vraiment triste et limite honteux qu'ils bétonnent un nouvel endroit alors qu'il y aurait à faire avec d'anciens hotels. Le Club Med aussi a fermé ici pourtant tout le monde est unanime, c'est là bas qu'il fallait aller pour faire la fête quelque soit le jour et le moment de l'année, il y avait toujours de l'animation.

Je ne me suis arrêtée que de ce côté mais un peu plus loin, il y avait aussi l'énorme chapiteau qui devait servir de restaurant. J'envisage donc de retourner faire un peu de kayak un jour prochain pour mieux visiter cette petite île et pousser un peu plus loin car il parait qu'à proximité du motu suivant on voit des raies.

sur le chemin du retour...seule au monde !
J158
J158
Publié le 10 mai 2025

J'ai attendu le soleil patiemment pendant 12 jours. Tout le monde n'a pas cette chance de pouvoir prendre ce temps et là, franchement je revois un peu ma copie concernant Bora Bora.

Excursion dans le lagon en ce 158ème jour et là, c'est WAOUUUU. Nous faisons le tour de l'île en bateau cette fois-ci et ça y est, elles sont là les images des magazines. C'est IN CROY ABLE, magnifique, moi qui adore le bleu je suis servie.

Je n'en reviens même pas d'être là, au milieu de tout ça. Encore une fois j'éprouve un drôle de ressenti.

Alors que des gens rêvent de ça toute leur vie, moi je suis là, un peu par hasard (je dois bien l'avouer), et j'ai la chance d'être chez l'habitant et de pouvoir prendre le temps d'attendre les beaux jours pour profiter de ces paysages et fonds marins FOUS.

C'est mon voyage de noce en solo, j'aime bien faire dans l'originalité 😀 !!!!! (et j'ai surtout arrêté d'attendre et de croire au Prince charmant).

Enfin, cette journée m'a offert, des rencontres avec les raies mantas, pastenagues (vu que j'ai toujours mon TOC de compter les choses, je peux vous dire qu'il y en avait 27), léopard, des requins pointe noire (d'après ce que m'a dit une dame, j'ai même failli me faire croquer les fesses mais il s'est détourné juste avant et effectivement je me rappelle bien son regard à un moment) et toute une ribambelle de poissons dans des conditions assez optimales.

Cesse de bavardage, je vous laisse apprécier à votre tour et vous propose de vous évader quelques minutes de votre quotidien.

Incroyable NON ?
Hotels hors budget de Bora
Dédicace Sonia
J150
J150
Publié le 2 mai 2025

Ce jour là, je suis partie faire une randonnée sur les crêtes de Bora avec Françoise et Lionel (et oui j'en connais du monde, surprenant non ?), on s'est pris une averse en sortant de la voiture puis 2 autres plus tard. Rien d'étonnant pour la Bretagne !!

Rando très tranquille, bien ombragée. C'est rassurant, j'arrive à suivre, je ne suis pas encore complètement ramollie par le rythme îlien !

Très jolis points de vue mais je pense qu'on aurait pu monter davantage pour avoir un 360 degrés. Compte tenu du fait que je me laisse guider et que je n'ai absolument fait aucune recherche sur les itinéraires possibles et balisés, je ne vais pas faire ma pénible (je crois que je me suis achetée une conduite pendant mon séjour !😇), je suis le mouvement bêtement et sûrement.

En redescendant vers la plage de Matira, nous sommes tombés sur un autre abri de la guerre et son canon mais à cet endroit aucune vue, trop de végétation (et vu ce qu'il pleut en ce moment, la végétation n'a pas fini de s'accroitre😀).

Un petit peu plus bas, la Cécile des bois a trouvé des mangues tombées au sol, c'était un vrai délice. Mes acolytes étaient trop contents de ma trouvaille et n'ont pas cessé de me remercier (ils devaient être en hypoglycémie !!).

La randonnée s'est terminée dans un bar de plage à Matira puis par une baignade sous la pluie.

C'était cool. D'autres randonnées sont au programme mais il faut attendre le retour du soleil et le séchage. De plus, je ne m'y aventure pas seule (trop peur des chiens errants et chemins pas forcément hyper bien balisés, mieux vaut être plusieurs à se perdre !)

J149
J149
Publié le 30 avril 2025
Itinéraire du jour 

Lever très matinal ce matin. Il pleut encore lorsque le réveil sonne, j'envoie un message à Mathéo en lui demandant s'il est sûr de vouloir aller voir les raies et après divers échanges, maintenant que nous sommes réveillés, autant y aller.

A / Vaitape, je récupère Mathéo au lodge

B / Station de nettoyage des raies mantas, 7h30 on est déjà à l'eau, il parait que l'on peut les voir entre 7h et 9h. Bien évidemment je n'ai pas de palmes, je suis à la traine. On croise une personne qui nous dit en avoir vu 5 un peu plus loin, on y va, l'eau est trouble, la visibilité très limitée. On est rejoints par 3 français qui plongent car la visibilité est meilleure en profondeur, Mathéo suit et moi je trampouille.

Bien évidemment, je ne verrai rien mais il y en avait bien

C'est la vidéo de Mathéo 

Il commence à y avoir un peu trop de navigation et du courant qui nous déporte. Sans les palmes je galère pas mal donc on prend le chemin retour voiture.

Il est encore tôt donc on décide de faire les touristes et faire le tour de l'île (32 kms ça devrait le faire).

C / Petit arrêt à la pointe Fitiu, sur la côte est pour visiter les deux Canons Américains d’Anau, les mieux conservés de Bora Bora (il y en a d'autres ailleurs).

Le panorama était très beau ENFIN on se rapproche du Bora des magazines !! 

Minute culturelle :

En 1942, 4000 soldats américains débarquent sur les rivages de Bora dans le cadre de l’Opération Bobcat. Cette opération, vise à établir une base de ravitaillement stratégique entre le canal de Panama et l’Australie, en réponse aux attaques japonaises sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941. L’emplacement géographique crucial de Bora Bora, avec son unique passe maritime facilement contrôlable, en fait un choix idéal pour les Américains.

Baptisée la “Perle du Pacifique”, l’île offre un lagon profond qui pouvait accueillir des navires, des sous-marins et des hydravions. La topographie de l’île, notamment son unique passe, facilitait grandement sa défense contre une éventuelle attaque ennemie. L’Opération Bobcat engendre une transformation majeure de l’île avec la construction de routes, de quais, de dépôts d’hydrocarbures et même d’une piste d’atterrissage, qui demeurera la seule piste internationale de toute la Polynésie jusqu’en 1963. La base américaine ferme ses portes en juin 1946 après avoir vu le passage de plus de 1 000 navires.

D / Après cette petite marche, une pause plage est obligatoire, direction LA plage de Bora à Matira (pointe sud de l'île)

Vous en rêviez, Cécile l'a fait !! Le plus déconcertant c'est le monde qu'il y a (il est vrai aussi qu'il pleut chaque jour) 

Je suis allée récupérer mon compagnon de journée à l'InterContinental où il est allé faire une petite sieste accompagnée d'un cocktail et il est vrai que la vue y est sympatoche et apaisante.

Vue depuis le bar de l'InterContinental 
J150
J150

Et voilà, le 150ème jour est passé.

Que dire de ce nouveau palier ? J'ai quelque peu perdu la notion du temps, je n'en reviens pas que ça fasse aussi longtemps que je rode par monts et par vaux sans véritable objectif et sans savoir où, quand et comment vont se passer les jours à venir.

Etrange sensation que je ne connaissais pas et qui peut paraitre déstabilisante à certains moments. Vivre au jour le jour, en ayant le luxe de pouvoir attendre le retour du soleil pour aller plonger ou explorer le lagon de ces îles du Pacifique. C'est assez dingue de se dire "OUI je suis en Polynésie Française, je ne sais pas pour combien de temps, j'attends que le soleil revienne et j'aviserai ensuite..."

Bon ne vous méprenez pas, pour cela, je donne quand même un peu de ma personne et c'est un apprentissage de tous les jours.

J'ai quand même parcouru un long chemin ces 5 derniers mois (waou c'est énorme).

Une longue route kilométrique, émotionnelle, un véritable parcours introspectif. J'ai dû faire des concessions (moins dormir la nuit !!!), des trucs qui ne me motivent pas un brin et pas toujours plaisants mais qui me permettent de poursuivre le voyage. J'ai rencontré des dizaines de personnes devant lesquelles je n'ai pas fui et j'ai même pris plaisir à discuter (waou comme quoi rien n'est jamais perdu !!).

Par contre, ne me demandez pas de vous parler de l'actualité française ou mondiale car là, j'ai tout lâché et je serais bien larguée à mon retour (déjà que je l'étais pas mal avant mon départ !).

Ce sont probablement les rencontres qui me guideront pour la suite. La semaine dernière, j'ai reçu un mail de Gen en NZ qui me proposait de garder une maison pendant 3 semaines entre juin et juillet au nord de Wellington, Laurent me dit aussi de le contacter si je veux retourner sur le bateau et visiter des îles.

Je garde contact et aviserai le moment venu en fonction de mon état d'esprit, de mon "bazar interne" (qui est toujours bien présent), de mes envies.

Vu l'état actuel des choses, il est possible que vous ayez à nouveau un billet pour le J200.

J'ai fait le pari avec moi-même de ne pas aller chez le coiffeur jusqu'à mon retour !!! 
J139àJ145
J139àJ145
Publié le 28 avril 2025

Alors là, je suis trop contente de m'être un peu bougée et d'avoir trouvé ce woofing qui change quelque peu des précédents. Mon souhait est d'aller d'île en île en évitant le ferry et encore plus l'avion, je tente donc le coup pour m'embarquer sur un bateau.

Je contacte un capitaine, Laurent de son prénom. Je voulais savoir s'il faisait la traversée Raïatéa à Bora Bora puis au fil de la conversation, il me dit que si je veux faire du woofing sur le bateau, il me trouverait de quoi faire.

Ni une ni 2, trop contente, j'embarque sur le

Et oui trop dingue, il est immatriculé à Sète, ce n'était pas volontaire mais pas peu fière de me retrouver sur ce catamaran.

Et en plus il est beau...
Ma cabine
Ma cabine vue du pont supérieur
vue du carré extérieur

Pendant 6 jours je vais partager avec Laurent ce bateau dont il est le second propriétaire et dont il connait toute l'histoire. C'est un rêve éveillé, trop cool même si nous avons eu pas mal de pluie.

Mes taches ont consisté à nettoyer l'annexe, nettoyer les coques du bateau au dessus du tirant d'eau (là je pense qu'il aurait fallu me filmer, heureusement que le ridicule ne tue pas car non seulement j'avais une dégaine à faire fuir et en plus le début a été fastidieux), nettoyer les cales, le carré central, les baches moisies, les vitres, frotter la patte d'oie sur laquelle commençaient à s'accrocher les algues...Du nettoyage de bateau quoi...

J'ai fait des choses en étant directement dans l'eau d'autres en m'abritant de la pluie car oui, nous avons eu un temps bien pourri.

J'ai vécu un moment assez magique lors du nettoyage de la patte d'oie lorsque je me suis aperçue que j'étais entourée par 2 raies dont une était en stationnaire sous moi à attendre que je décroche des sédiments. De la nourriture easy pour elles !! C'était trop fou.

Les jours de beau temps j'allais nager au milieu des patates pour y voir les poissons.

J'ai vécu les journées au rythme des grains, l'avantage c'est qu'on les voyait très bien arriver

, des couchers et levers de soleil et des clairs de lune.

ça c'était un lever de soleil de ma cabine, c'est horrible NON ??!!

Nous prenons la direction Bora Bora en matinée le 6ème jour, alors que le temps est encore clément.

Lorsque l'on franchit la "passe", on voit bien la barrière de corail, lieu de prédilection pour les surfeurs. Le vent est de la partie, le cata avance super bien, un vrai bonheur.

Le seul HIC, c'est que j'ai voulu aller ranger ma cabine au début de la navigation, ce qui s'est avéré être une grossière erreur. Je suis remontée très rapidement sur le pont et j'ai ensuite passé une grande partie de la traversée, nauséeuse, au grand air et du coup j'ai bien moins apprécié.

la vague de la barrière de corail

Et voilà mon arrivée sur Bora, sous le grand soleil !!!

Laurent et Erwan (il nous a rejoint le matin même car il va être le cuisinier pour les clients de Laurent pour les jours à venir) m'amènent en annexe au Yacht Club de Bora où, pour soigner la nausée, je me prends un bon mojito avant de les quitter !!

J127àJ138
J127àJ138
Publié le 25 avril 2025

Mon 1er woofing polynésien s'est donc déroulé chez Valérie pendant un peu plus d'une dizaine de jours. Elle est Bretonne, installée à Raïatéa depuis 35 ans et on peut dire qu'elle s'y est très bien adaptée. Venue passer quelques jours de vacances chez ses parents, elle en est repartie en laissant un CV qui lui a permis d'être appelée peu de temps après pour un poste sur place et pour le coup, elle n'en est plus jamais repartie et quand on voit la vue de sa terrasse on comprend bien son choix.

au fond l'île de Huahine
Vue de la terrasse  à différentes heures du jour et de la nuit...je ne m'en suis pas lassée

C'est une artiste (prof arts plastique et français), du coup chez elle beaucoup de choses un peu partout, il ne faut rien jeter car ça peut servir pour des patchworks, des colliers, des dessins, .....Même jeter les revues de Tahiti Air Nui de 1999 a été difficile et en ce qui concerne toutes les revues genre Arts et Déco, là ce n'était même pas envisageable.

Elle a été honnête dès le départ, elle n'aime pas le ménage et ça se voit. Donc y'a du job mais...par où commencer ??? Le pire c'est qu'elle a une grande maison et un très grand garage. Et encore, elle m'a dit qu'elle avait déjà bien vidé la 1ère pièce, le billard est maintenant accessible !!!

Son fils venant passer 4 jours, il fallait rendre une chambre accessible. J'ai brulé des livres et des meubles bouffés par des bêtes, elle a accepté que je brule ses cours et certaines revues. 4 jours de feu de joie !, de nettoyage et de confection d'étagères pour remplacer les meubles brulés. C'était intense mais le résultat est là, elle était contente et se sentait plus légère.

Pendant que je bossais, elle faisait à manger et je peux dire qu'elle fait bien à manger et puis, ce qui est bien c'est que ce n'est pas gras du tout (je rappelle elle est bretonne) !! Rolala, j'ai mangé comme un petit cochon 10 jours durant, mon estomac est très élastique, il s'est merveilleusement bien adapté. Je me suis régalée. On a même manger une raclette, c'était trop bon (raclette à la patate douce ça le fait aussi).

Et en dehors de tout ça, nous passions notre temps à jouer ; jeux de société (Caroline est vendeuse de jeux donc il faut en tester), de tarot, de belote...

Dès le 1er soir, à mon retour de la ville et de ce qu'ils appellent "la piscine" à Uturoa, je trouve Caroline et Valérie sur pas de la porte qui me disent qu'on est attendues sur le bateau d'Edgar pour un apéro cartes. Dès ce moment, j'ai bien sentie que j'allais me plaire ici.

Un aprèm nous étions 12 autour de 3 tables en terrasse à taper le carton. J'avoue que cette ambiance ne m'a pas motivée à faire des excursions, j'étais bien là.

Son ami Guy m'a sortie et amenée marcher le long de la rivière Faaroa. Végétation très verte et dense...vous me direz... avec tout ce qu'il pleut ce n'est pas étonnant.

Guy aussi a une jolie vue de sa terrasse. Il a l'avantage d'être les pieds dans l'eau donc au lever, enfilage des palmes, masque, tuba et en avant pour le réveil musculaire dans l'eau chaude du lagon.

Vu que je suis obligée de m'arrêter à nouveau sur cette îles au retour car mes paréos (faits de mes petites mains habiles) n'étaient pas secs le jour de mon départ et il faut que j'aille les récupérer, j'essaierai cette fois-ci de visiter davantage et ne pas me laisser tenter par les démons du jeu et d'aller au moins jusqu'au jardin botanique !

Marché couvert d'Uturoa, j'y suis allée 2 fois (quand même !!!) mais c'était très calme. 
J131
J131
Publié le 22 avril 2025

Aujourd'hui, je pars avec Caroline visiter un peu l'intérieur de l'île.

Sur les 4 objectifs départ, nous n'en ferons que 2. Très peu de photos car ça fait partie du lot de tout ce que j'ai effacé plus ou moins volontairement. C'est con parce que c'était vraiment très beau !!

1er objectif : jardin botanique de Faaroa. Objectif non réalisé car nous discutions quand on est passé devant et elle y a pensé vraiment trop loin. Et le soir au retour, c'était fermé.

2ème objectif : Les Gabros. Petite marche pour atteindre un joli point de vue...non atteint car des fêtards sur le parking musique à fond et Caroline n'aime pas trop ça

3ème objectif : le Belvédère. Ce coup-ci personne sur le parking, on quitte les tongs pour les chaussures de marche et go vers le point de vue à 360°. Il est même pas 7h du matin et il fait déjà bien chaud. La marche est courte mais raide et vaut le détour.

4ème objectif : le Marae Taputapuatea mais avant cela petite marche Te Ara Hiti Ni'a

Cette marche nous mène au dessus du site sacré et nous offre une superbe vue (encore) sur le lagon.

Culture générale :

marae : lieu sacré qui sert aux activités sociales, religieuses et politiques dans les cultures polynésiennes

marae de Taputapuatea : Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, il était considéré autrefois comme le temple central et le centre religieux de la Polynésie orientale. Il serait le plus ancien des marae arii (international). Les prêtres et les chefs guerriers s’y rendaient périodiquement. Ils venaient de tous les coins du Pacifique : Taha’a, Bora-Bora, Maupiti, Hawaii, Rarotonga, Rotuma (Fidji), Nouvelle-Zélande… Ces pays formaient à l’époque une grande alliance politique, religieuse et économique.


C'est à côté de ce lieu sacré que j'ai pu savourer ma 2ème baignade dans les eaux polynésiennes. C'était TROP BON.

J130
J130
Publié le 17 avril 2025

L'office du tourisme de Uturoa m'a conseillé de faire une excursion sur Taha'a, l'île juste à côté de Raïatea (dans le même lagon) avec visite d'une ferme perlière, d'une plantation de vanille, du jardin de corail et d'une rhumerie, avec repas sur un motu (petit îlot de sable corallien).

Me voilà donc embarquée à 8h30 sur un bateau direction la vanilleraie "Fare Vanira"

Lire de vanille
Gousses de vanille

J'ai trouvé la visite très intéressante. C'est la dernière vanilleraie de l'île à procéder selon les anciennes méthodes, plantation extérieure et non couverte, la vanille y est cultivée et soignée à la main sans pesticide ni insecticide.

A l'issue de la visite et en attendant les retardataires, les capitaines de nos 2 bateaux nous ont fait un petit concert de ukulele

Après la vanilleraie, nous naviguons en direction de la distillerie Pari Pari. Visite éclair sans grand intérêt car personne ne travaillait, ce n'est pas la saison de la récolte de la canne à sucre.

L'alambic était très joli et le rhum est très bon, fruité.

De là, direction le jardin de corail pour le snorkelling.

Alors là pour de bon, je me retrouve dans les images que l'on voit dans les magazines ou à la TV.

Eau cristalline, des poissons un peu partout, un régal sous marin pour les yeux (OK mes images ne vont pas bien refléter ceci mais je vous garantis c'est vrai).

Un peu à la bourre, on reprend le bateau pour aller faire la visite d'une ferme perlière. On passe devant la plage de Joe Dassin et on a droit à un petit couplet du capitaine accompagné de son ukulélé

Là encore visite intéressante, toutes les perles n'ont pas une valeur inestimable d'ailleurs elle a sacrifié un coquillage pour y prendre la perle qui n'était pas bien ronde. Elle nous a montré tout le processus. C'était cool.

Il est déjà plus de 14h, il est temps de rejoindre le motu pour le repas de midi qui est gargantuesque à base de plats locaux et bien évidemment on y mange avec les doigts.

Arrivés sur l'îlot, nous sommes accueillis par :

Au retour nous passons devant l'îlot de Motu Tautau, sur lequel est situé Le Taha'a by Pearl Resorts

Uniquement des bungalows sur pilotis, ça fait rêver mais totalement hors budget !!

Pour ceux qui suivent Koh Lanta, durant les années Covid, vu qu'il était impossible de partir en Thaïlande, c'est sur des motus de Taha'a qu'ont été tournées 2 ou 3 saisons. Ceci a permis aux agences d'excursion de faire tourner leurs bateaux et de ne pas fermer boutique. Ils sont assez fiers de raconter leur expérience.

Journée très agréable, les capitaines de bateaux sont très sympas, bien rodés et font bien le show. j'ai eu la banane toute la fin de journée et un magnifique coup de soleil à traiter pendant la semaine qui a suivi.

J127
J127

Lever très matinal pour moi mais presque tardif pour les locaux.

J'ai un bateau à prendre à 7h pour me rendre sur l'île de Raïatea où je suis attendue par Valérie pour un woofing de 10 jours.

en quittant Papeete, vue sur Moorea
Ile de Raïatea
Entrée du lagon de Raïatea

La 1ère partie de la traversée va bouger un peu et nous sommes arrivés à Huahine sous des trombes d'eau, c'était impressionnant. Après cela, il m'a fallu 1h pour relier l'île de Raïatea.

Coucher de soleil à Raïatea
Vue de la terrasse de mon woofing
Vue de la terrasse à une autre heure
J122àJ126
J122àJ126

Le jour le plus long.

En effet, j'ai vécu 2 fois le 122ème jour de ce voyage qui a donc duré 48h. Je suis passée d'une extrême à l'autre des fuseaux horaires de la planète.

Une 1ère fois en Nouvelle Zélande, jusqu'à 19h30, heure du décollage de mon avion et une 2ème fois à Papeete, où j'ai atterri à la même date mais à 1h30 du matin. C'est assez compliqué de se recaler après. J'avais auparavant 12h d'avance sur vous et maintenant j'en ai 12 de retard !

Quelqu'un devait me récupérer à ma descente d'avion mais s'est trompé de jour donc au lieu de me récupérer à 2h, la personne n'est venue me chercher qu'à 6h30 en m'appelant à 5h et me disant qu'elle prenait la route et qu'il ne fallait pas que je quitte l'aéroport. J'étais en partance pour prendre un bus et me rendre en ville.

Sitôt récupérée, sitôt partie pour savourer un énorme et excellent petit déjeuner. Je ne me serai pas crue capable de manger poisson cru et cuit au petit déjeuner mais je l'ai fait, en plus des viennoiserie, pain-beurre-confiture, oeuf dur et chocolat chaud.

Jamais j'aurais cru pouvoir manger (et apprécier) ce genre de petit déjeuner 

Une fois ce festin engouffré, en route pour Papara, une douche et une sieste de seulement 3h pour tenter de récupérer un peu.

Après cela, visite des alentours avec arrêt sur ma 1ère plage Polynésienne

Pas de baignade, je dors debout ! 

Le lendemain, je retourne sur Papeete pour y rester 4 jours. Auberge à 8 minutes à pieds du centre ville dans un quartier un peu louche (quoi, ça traficote juste en face...ça ne change pas beaucoup de chez moi). On se retrouve un groupe de 7 dont 3 Polynésiens de Bora, 1 infirmier français et 2 jeunes françaises qui se sont rencontrées en postulant pour être "crew" sur un catamaran (elles y sont restées 40 jours, à naviguer dans les Tuamotu et ont demandé à être débarquées pour incompatibilité d'humeur avec le capitaine).

Bien évidemment, je suis la plus âgée et j'hérite très vite du surnom "Tatie Cécile" par les locaux (ça me fait penser à Tatie Danièle et ce n'est pas forcément une référence !!).

On passe de super soirées ensemble entre discussions, musique (1 des Polynésiens a participé à une émission genre "The Voice" ici et chante hyper bien) et rire.

Papeete, n'est pas une ville qui m'a emballée, surtout sans véhicule. Il n'y a pas de plage, grosse déception. J'ai donc fait une petite randonnée jusqu'à la Croix de la Mission, me suis promenée sur le port et en ville, au marché mais n'y suis pas allée aux heures les plus animées.

En face c'est More
Croix de la mission
Marché de Papeete

J'ai loué un scooter pendant 24h ce qui m'a permis de visiter un peu l'île (malgré quelques galères, pneu à plat, frein qui reste bloqué).

La 1ère demie journée, j'ai pris la direction des 3 cascades mais depuis plus d'un an on ne peut en voir qu'1, le chemin d'accès aux 2 autres étant fermé suite à des accidents.

Phare Pointe de Vénus
Plage Pointe de Vénus

L'autre 1/2 journée, je suis partie de l'autre côté, sur la Presqu'ile et plus exactement sur le site de surf des JO de Paris 2O24

Le lieu est plutôt joli (heureusement car avec mon scooter à la noix j'ai mis 3h25 pour y aller), pas grand monde. Un mec m'a proposé de m'amener sur la vague car parait-il, il y avait le champion olympique qui s'entrainait mais vu que je craignais le retour en scooter (et surtout la durée), je n'ai pas pris le risque d'y aller et de ne pas pouvoir ramener le scooter dans les temps.