Alors là, je suis trop contente de m'être un peu bougée et d'avoir trouvé ce woofing qui change quelque peu des précédents. Mon souhait est d'aller d'île en île en évitant le ferry et encore plus l'avion, je tente donc le coup pour m'embarquer sur un bateau.
Je contacte un capitaine, Laurent de son prénom. Je voulais savoir s'il faisait la traversée Raïatéa à Bora Bora puis au fil de la conversation, il me dit que si je veux faire du woofing sur le bateau, il me trouverait de quoi faire.
Ni une ni 2, trop contente, j'embarque sur le
Et oui trop dingue, il est immatriculé à Sète, ce n'était pas volontaire mais pas peu fière de me retrouver sur ce catamaran.
Pendant 6 jours je vais partager avec Laurent ce bateau dont il est le second propriétaire et dont il connait toute l'histoire. C'est un rêve éveillé, trop cool même si nous avons eu pas mal de pluie.
Mes taches ont consisté à nettoyer l'annexe, nettoyer les coques du bateau au dessus du tirant d'eau (là je pense qu'il aurait fallu me filmer, heureusement que le ridicule ne tue pas car non seulement j'avais une dégaine à faire fuir et en plus le début a été fastidieux), nettoyer les cales, le carré central, les baches moisies, les vitres, frotter la patte d'oie sur laquelle commençaient à s'accrocher les algues...Du nettoyage de bateau quoi...
J'ai fait des choses en étant directement dans l'eau d'autres en m'abritant de la pluie car oui, nous avons eu un temps bien pourri.
J'ai vécu un moment assez magique lors du nettoyage de la patte d'oie lorsque je me suis aperçue que j'étais entourée par 2 raies dont une était en stationnaire sous moi à attendre que je décroche des sédiments. De la nourriture easy pour elles !! C'était trop fou.
Les jours de beau temps j'allais nager au milieu des patates pour y voir les poissons.
J'ai vécu les journées au rythme des grains, l'avantage c'est qu'on les voyait très bien arriver
, des couchers et levers de soleil et des clairs de lune.
Nous prenons la direction Bora Bora en matinée le 6ème jour, alors que le temps est encore clément.
Lorsque l'on franchit la "passe", on voit bien la barrière de corail, lieu de prédilection pour les surfeurs. Le vent est de la partie, le cata avance super bien, un vrai bonheur.
Le seul HIC, c'est que j'ai voulu aller ranger ma cabine au début de la navigation, ce qui s'est avéré être une grossière erreur. Je suis remontée très rapidement sur le pont et j'ai ensuite passé une grande partie de la traversée, nauséeuse, au grand air et du coup j'ai bien moins apprécié.
Et voilà mon arrivée sur Bora, sous le grand soleil !!!
Laurent et Erwan (il nous a rejoint le matin même car il va être le cuisinier pour les clients de Laurent pour les jours à venir) m'amènent en annexe au Yacht Club de Bora où, pour soigner la nausée, je me prends un bon mojito avant de les quitter !!