Carnet de voyage

Cap sur la Bretagne !!

Dernière étape postée il y a 418 jours
 avec 
V
Vigroux
C’est parti pour deux semaines Bretonnes !
Du 9 au 23 juillet 2023
15 jours
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Nous entamons notre périple prévu pour 14 jours ce lundi 10 juillet 2023.

C’est au départ de Pau que nous chevauchons notre super SUV JEEP Renegaded Limited blanche financée par BNP Paribas.

TW sortant le matin même de sa garde/astreinte à l’hôpital avait commencé à se projeter dans ce voyage ce dimanche soir. Entre deux avis données par appels pour des patients en convalescence il fit un grand nettoyage intérieur ET extérieur de la voiture. Également, en femme responsable, j’avais prit la précaution de réviser la titine ce vendredi matin. Les voyants rouges étaient cependant bien trop présents dans l’habitacle pour que je puisse findre de les ignorer sans culpabilité.

Titi
Titi

Notre premier arrêt fut Bègles à 1h30 de là. Nous récupérons notre amie et compagnons de voyage DB pour la première partie du voyage. Le soleil nous accompagnant, Cali rythma cette première étape.

Quand la faim se fit ressentir nous nous empressâmes de nous arrêter sur une aire. Les prix, la mauvaise qualité des produits et l’entassement humain dans si peu de mcarré par 30 °C nous poussa à pousser plus loin jusqu’au petit village de Saint-Jean-d’Angely.

Il était 14h30 et un seul des quelques restaurants nous accepta pour l’unique plat disponible, des « mouclades à la charentaises ». Nous nous asseyons reconnaissants, sans comprendre, ni pouvoir déchiffrer aucun des autres intitulés de la carte.

On pouvait lire sur l’ardoise des mots du type« cagouilles aux fines herbes ».

Nous dégustions alors nos premières mouclades, moules farcies aux curry accompagnées d’une bière bio artisanale.

Le temps était doux et les gens bien agréables. Nous reprîmes la route rassasiés et satisfaits.

Une heure et demie plus tard, un voyant rouge accompagné d’une forte odeur de cramée stoppa notre route. « Température liquide du radiateur en surchauffe ». TW dormait paisiblement. DB appela son papa, garagiste de profession et nous conseilla un arrêt immédiat du véhicule. Nous nous retrouvons alors sur le bas côté d’une autoroute, pourtant si près du but.

La dame derrière la borne SOS nous conseilla de nous mettre derrière la barrière de sécurité. Celle-ci n’existant pas nous restions vigilantes, par 33°C, comptant les minutes.

TW voulait pourtant solutionner le problème et tenter de continuer sur la route. Après avoir étudier dans son coin les différents dire d’internet il versa notre reste de gourde dans l’emplacement dédié au liquide du radiateur. Nous ne cédions pas à cette envie de prise de risque et restons impertubables quant à notre ligne de conduite raisonnée et prudente. Voyant le l’heure tardive approchée, je m’empressa tout de même de « bousculer » les tours opérateurs de l’assistance téléphonique. Postés à l’autre bout du monde, je les drivais pour anticiper une location de véhicule rapide dès que possible. Le dépannage nous remorqua jusqu’au « dépôt » le plus proche (jargon que seul les dépannés connaissent). Denrées, toilettes et chaleurs humaines étaient présents. J’en profita pour passer un coup de fil virulent au Mr de chez midas qui 24h plus tôt souleva ma voiture pour révision. Coup de fils non essentiel mais nécessaire pour canaliser mon trop plein de chauffe momentanée.

Nous étions à Bornezeau, les gens étaient aidants et réconfortants mais le soleil tapait beaucoup trop fort pour ce début de vacances.

Pour consolation, la voiture, la seule restante dans ce garage était désormais notre pour 7 jours. Elle était moutarde, comme ma nouvelle casquette, mon nouveau teeshirt et ce nouveau sweat à capuche Columbia, tous achetés spécialement pour l’occasion.

Une parfaite harmonie des couleurs dans cet ascensionnel lot de pertubation. Très perroquet disait TW, oui ambiance tropical dans ce flow d’appels tourbillonnants. Nous n’avions pourtant pas encore touché les portes de la Bretagne.

Xoxo🍿

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Publié le 12 juillet 2023

La vue de l’hôtel est splendide. C’est l’hôtel beau soleil. Nous sommes sous les toits. Derrière une petite fenêtre toisée, face au port. Les chambres sont disposés en hublot de façon à ce qu’on pense être à bord d’un bateau. L’immersion est totale sans le mal de mer.

Les rues sont piétonnes les gens souriants.

Il y a un bal dansant, un orchestre. Des enfants jouent à des jeux tailles tels à côté de couples dansants.

Se mêlent les touristes au locaux, les jeunes aux moins jeunes. Ici tout semble possible dans une légèreté déconcertante. Personne ne se dévisage , ne se juge il est juste bon de profiter de l’instant, de ce bon moment.


Nous dégustons nos premières crêpes salées à la « crêpe qui rit », installées dans une arrière cour intimiste mais conviviale. Le voisinage séparé par de grands plants et lierre est familial.

Nous découvrons le bolet de cidre. Comme une tisane partagée qui réconforterait avant d’aller au lit ici nous nous retrouvons entre amis autour d’un jus de pomme alcoolisé.

La crêpe est moelleuse à l’intérieure mais croustillante à l’extérieur. Ce jeu de texture est fort.

Le confort du moelleux vous rassure et le peps du croustillant vous vivifie, à l’image de cette Bretagne que nous découvrons chaque jour davantage, et subtilement.

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Publié le 12 juillet 2023

Nous étions légèrement en retard pour embarquer sur le voilier dont nous avions réservé la croisière quelques semaines plus tôt.

Il était situé de l’autre côté de la rive, c’était le plus grand voilier du port.

Nous le voyons partir au loin quand nous nous écrions « vous êtes le cap retz !? ».

Un petite barque se détache alors et vient nous récupérer sans problème aucun, sans l’ombre d’un reproche. Loin du grand tralala touristique nous voguons au rythme du déploiement des voiles, des vomis d’enfants par dessus bord et des appels touristiques incessants au matelos ravi de répondre « cap retz complet jusqu’à dimanche ».

Aucun superfuge, nous étions derrière la barre et assistions à toute la conversation. Un marin content mais râlant contre le clapotis des vagues et le mouvement du vent. Sa petite fille vomissante et livide n’avouant qu’à demi mot son embarras. Sa chienne Couverte d’eczéma depuis l’ouverture de la saison et nous, ensemble pour la balade. Juste une simple balade.

Dans le port, une animation constante mais mesurée, des voiliers, des vélos, des libraires passionnés et des artistes décidés.

Un vent de douceur certain.

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Publié le 17 juillet 2023

Arrivée pluvieuse dans le vieux Vannes. Nous optons ces soirs-là pour un patio au 3 rue Noé.

Les appartements sont à Colombages, les rues à pavée. Nous récupérons les clefs dans une vieille laverie, un premier aperçu de la ville façon chasse au trésor. La clef rentre dans la serrure, on est timé, les bretons ne servent plus à partir de 21h.

Les volumes sont impressionnants, un grand tableau de Gainsbourg veille sur nous; deux grandes chambres spacieuses, lits façon kingside. Agréable d’avoir son petit foyer pendant deux nuits consécutives. DB rêvait d’un petit extérieur, nous l’avons, au cœur de la ville. Nous sommes au cœur du golfe, à distance immédiates de tout les centres d’intérêt.

Le cardinal nous accepte. Vieille brasserie, décor clinquant, murs noirs et longs cierges pour décoration. Les longues coulées de cires rappellent un décor de maison hanté mais nous ne feront pas les difficiles pour cette fois car nous voulons manger.

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Quelques pasteis del belem ramenés par DB de son weekend à Lisbonne et des restes de fausses capsules nexpresso des précédents touristes firent notre petit déjeuner.

Il fallait prendre des forces nous partions ce mercredi 11 juillet pour l’île aux moines. Départ prévu du port de Baden pour une traversée de 5 minutes. Nous nous arrêtons à la huche à pain acheté quelques denrées pour picniquer façon Robinson crustacés. Sur place trois vélos, dotés de quelques vitesses et un seul plateau nous permirent, tant bien que mal de parcourir l’île.

Des codes couleurs au sol animent les cyclistes, jaune/rouge pour les novices verts/bleus pour les plus coriaces.

Ici dans ce flow d’AR de navettes fluviales les touristes croisent les plus riches. Facilement reconnaissables, leurs chemises Ralph Lauren son parfaitement repassées, leur brillantine gélifie leur mèche capillaire, rien ne dépasse, ni même leur valise cabine dont les mensurations répondent aux diktats parfaits de toutes les compagnies aériennes. Ils possèdent eux le PASS multiples pour ces AR, leur rendant possible les trajets entre maisons secondaires et sorties sur la côte.

Sur l’île quelques restaurants longent l’embarcadère. Une effluve de touristes étudient leur carte routière distribuée à la sortie du bateau. Ils cherchent tous quelques choses, sans savoir vraiment quoi. Tous arriveront au bout de la piste bleu, près d’une plage qui à marrée basse se rapproche plus d’un ramassis d’algues que de la Polynésie française.

Nous trouvons une crique à l’abri du sentier principale, il n’y a personne que quelques bestioles de sables et un catamaran échoué. L’eau est agréable, l’océan d’huile.

Quelques heures plus tard, Bérangère ses 3 bambins et sa jeune fille au pair brisa ce merveilleux cocon. Après avoir subi Bérangère quelques minutes de trop, nous repartons vite vers d’autres sentiers colorés.

Nous passons au milieu de bourg, centre de village, à côté vélo, pour finalement déguster un petit verre de vin et quelques huîtres avant de repartir.


Cette journée se termineras par une petite galette à Vannes.. avec un bolet de cidre, bien entendu, ah .. et une crêpe à la crème de marron, (beurre salée compris dans la galette de base)

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Publié le 17 juillet 2023

My friends mans est de Bretagne elle habite près de Concarneau à …

Nous arrivons avec une heure de retard pour le déjeuner. Nous avions oublié de ré déposer les clefs du patio à la laverie.. Dady, mum et une amie de la famille nous attendent.

Manon nous ravi, elle a préparé des langoustines du bar et de la daurade. Un régal; nous voilà enfin dans le cocon d’une chaleurfamiliale après ce long périple.

Manon nous fait visiter la ville close.



Le soir nous irons boire un verre sur une magnifique jetée, les cocktails sont divin, les petits singes commencent à taper dans la tête.


Nous finissons dans une brasserie de camping au pied dans l’eau, le lieu est stratégique. Nous voyons deux feux d’artifice à la fois en cette veille de 14 juillet, c’est du génie!


Ici ce sera vin blanc, alambic pour finir par un cognac du papa emprunté dans la cave à vin…

Bonne nuit les petits